Journée mondiale de l'habitat: Le RCLALQ lance une campagne nationale pour le contrôle des loyers
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REGROUPEMENT DES COMITES LOGEMENT ET ASSOCIATIONS DE LOCATAIRES DU QUEBEC (RCLALQ)01 oct, 2012, 11:15 ET
MONTRÉAL, le 1er oct. 2012 /CNW Telbec/ - À l'occasion de la Journée mondiale de l'habitat, le Regroupement des comités logement et associations de locataires du Québec (RCLALQ) lance officiellement sa campagne nationale pour le contrôle des loyers. Initiée en 1985 par l'Organisation des Nations Unies (ONU), la Journée mondiale de l'habitat est un événement annuel dont le but est de susciter un grand nombre d'actions à l'échelle mondiale pour attirer l'attention sur les problèmes des mal logéEs. Le RCLALQ rappelle que le Droit au logement fait parti des droits humains fondamentaux de la déclaration universelle des droits de l'Homme.
Dans le cadre de l'édition de 2012, le RCLALQ initie une campagne nationale pour le contrôle des loyers. Le RCLALQ précise que neuf locataires sur dix, parmi les ménages locataires qui consultent un comité logement, subissent une hausse abusive de loyer. Même les logements insalubres font l'objet d'augmentation abusive. Entre 2001 et 2011, les loyers ont augmenté de 34,5 %, une hausse de 177$ par mois. Force est de constater que la Régie du logement ne réussit pas à contrôler les augmentations. D'autre part, les hausses de loyers abusives ont des impacts sur les droits des ménages locataires. « Quand des ménages locataires affectent une trop grande part de leurs revenus au logement, il ne reste plus assez d'argent pour subvenir à leurs autres besoins comme se nourrir, se vêtir, s'éduquer, et se divertir » s'indigne France Emond, porte-parole du RCLALQ.
Afin que les droits fondamentaux ne soient plus bafoués, le RCLALQ exige via sa campagne nationale, un contrôle universel et obligatoire des loyers. Pour le RCLALQ, tout le problème réside dans le fait que le fardeau du refus d'une augmentation abusive repose sur les locataires. Or, selon madame Emond, « la méconnaissance de leurs droits, la peur de représailles, le harcèlement, l'intimidation et la pénurie de logements poussent les locataires à accepter les hausses de loyer. » Afin de contrer les augmentations abusives de loyer et protéger le droit au maintien dans les lieux des locataires, le RCLALQ revendique un encadrement des loyers. La réalisation du droit au logement l'exige. En attendant, le RCLALQ soutient qu'il faut geler les loyers car les abus doivent cesser immédiatement.
Ce sont ces revendications que le RCLALQ défendra toute l'année par le biais de sa campagne. Dans un premier temps, le RCLALQ dévoilera en présence des médias sa compilation des hausses de loyer 2012. Par la même occasion, le RCLALQ distribuera des dizaines de milliers de dépliants informant les locataires de leur droit de refuser une augmentation de loyer tout en conservant leur logement. Des actions régionales auront lieu à la fin novembre afin de porter notre message aux responsables de l'habitation. Puis, à l'hiver, le RCLALQ organisera une journée d'éducation populaire sur l'encadrement des loyers. Enfin, puisqu'il est du ressort du gouvernement de garantir le droit fondamental au logement, le RCLALQ organisera le 24 avril, lors de la journée des locataires, une manif nationale pour exiger un contrôle des loyers.
En cette Journée mondiale de l'habitat, le RCLALQ réitère son engagement à défendre le droit au logement. De plus, le RCLALQ portera la revendication du contrôle des loyers au nouveau ministre de l'habitation, monsieur Sylvain Gaudreault. Le RCLALQ souhaite que le ministre soit sensible aux problèmes que vivent les mal logéEs.
SOURCE : REGROUPEMENT DES COMITES LOGEMENT ET ASSOCIATIONS DE LOCATAIRES DU QUEBEC (RCLALQ)
France Emond, porte-parole du RCLALQ, 514-781-2220
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