Jugement défavorable de la Cour suprême concernant le français - S'agit-il de l'une de ces « avancées » dont Jean-Marc Fournier se réjouit?
QUÉBEC, le 21 nov. 2015 /CNW Telbec/ - En réaction au jugement de la Cour suprême, qui donne le droit à l'Alberta et à la Saskatchewan d'édicter leurs lois et règlements uniquement en anglais, le porte-parole du Parti Québécois en matière de relations Québec-Canada et de Francophonie d'Amérique, Stéphane Bergeron, et le porte-parole pour la Charte de la langue française, Maka Kotto, constatent que le bilinguisme canadien demeure encore et toujours une illusion.
« Cette décision vient affaiblir les droits des francophones hors Québec, qui demeurent insuffisants. Désormais, la plus haute instance judiciaire a confirmé que c'est acceptable que les francophones n'aient pas accès aux documents officiels dans leur langue. Pendant ce temps, Jean-Marc Fournier s'époumone à répéter à qui veut bien l'entendre que la Francophonie canadienne se porte mieux. J'ai bien hâte de voir de quelle façon il va s'y prendre pour minimiser ce recul évident. J'ose espérer que l'Alberta et la Saskatchewan voudront faire preuve de l'ouverture nécessaire pour aller plus loin que ce que prescrit ce jugement, afin de permettre aux justiciables francophones de défendre convenablement leurs droits sur leur territoire », a déclaré Stéphane Bergeron.
« Le Québec, dont la langue officielle est le français, a toujours fait preuve du plus grand respect de la minorité anglophone. Il est déplorable que les francophones hors Québec n'aient pas droit au même respect que les anglophones du Québec, qui bénéficient d'institutions leur fournissant des services dans leur langue », a conclu Maka Kotto.
SOURCE Aile parlementaire du Parti Québécois
Antonine Yaccarini, Directrice adjointe aux relations avec les médias, Aile parlementaire du Parti Québécois, 418 643-2743
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