Juristes de l'État contre gouvernement du Québec - Le Barreau du Québec réitère qu'il faut en finir avec le sous-financement de la justice
MONTRÉAL, le 24 avril 2012 /CNW Telbec/ - Alors que le gouvernement québécois refuse d'honorer ses engagements en matière de parité salariale entre les procureurs aux poursuites criminelles et pénales et les juristes de l'État, le Barreau du Québec réitère ses préoccupations à l'égard du sous-financement chronique de la justice et exhorte l'État, encore une fois, à valoriser la justice. « Nous l'avons dit à maintes reprises et le répétons aujourd'hui : l'État doit valoriser les services juridiques et ceux qui y travaillent, parce que ceux-ci sont essentiels au fonctionnement adéquat et démocratique de notre société », martèle le bâtonnier du Québec, Me Louis Masson, Ad.E. « Les enjeux à défendre dépassent les aspects strictement politiques ou comptables. Ce que le Barreau veut ici rappeler, c'est l'enjeu de société que représentent notre adhésion collective à la règle de droit et nos choix publics en matière d'administration de la justice » ajoute Me Masson.
« Dans sa négociation avec l'Association des juristes de l'État, le gouvernement québécois a, selon nous, la responsabilité minimale de reconnaître la juste valeur des services rendus par ses juristes et de poser les gestes concrets qui traduiront cette reconnaissance », expose pour sa part le directeur général, Me Claude Provencher. « L'État doit mettre un terme à la négociation à rabais des services de ses juristes et du système de justice. Demain, lors de l'étude des crédits budgétaires, nous serons présents pour souligner l'importance de la justice », ajoute Me Provencher.
Plaidant depuis des années pour une justice accessible, solide et mieux valorisée, le Barreau du Québec dénonce le sous-financement de la justice sur plusieurs fronts : mesures fiscales facilitant l'accès à la justice, assouplissement des critères d'admissibilité et libre-choix à l'avocat pour le régime de l'aide juridique, bonification du tarif accordé aux médiateurs en matière familiale, abolition de certains tarifs judiciaires, entre autres.
Rappelons qu'en février 2011, le Barreau du Québec a désapprouvé l'adoption d'une loi spéciale, par le gouvernement du Québec, pour forcer le retour au travail des procureurs aux poursuites criminelles et pénales et des juristes de l'État, et exhortait le gouvernement à reprendre les négociations et à trouver d'autres solutions.
Le Barreau du Québec
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