Le fédéral devrait en prendre note
MONTRÉAL, le 11 déc. 2024 /CNW/ - Lundi dernier, le groupe Vapoteurs pour un Canada sans fumée a tenu une conférence de presse afin de témoigner de son inquiétude face à une nouvelle menace d'abolir les saveurs dans le vapotage dans l'ensemble du pays. La Coalition des droits des vapoteurs du Québec (CDVQ) désire servir un sérieux avertissement à la ministre de la Santé mentale et des Dépendances, Ya'ara Saks, https://www.pm.gc.ca/en/cabinet/honourable-yaara-saks afin qu'elle ne répète pas l'erreur que le Québec a faite. L'abolition de saveurs au Québec est un désastre à tous les niveaux : santé publique, vapotage chez les jeunes, commerce illicite en forte hausse, fermeture massive de boutiques de vapotage et pertes significatives de revenus pour le gouvernement.
« Je ne comprends vraiment pas pourquoi le fédéral veut imiter le Québec. Tous les intervenants au Québec s'entendent pour dire que depuis l'abolition des saveurs, c'est un bordel complet. Des ex-fumeurs ont recommencé à fumer et on voit les jeunes vapoter de plus en plus car ils sont « attirés » par la prohibition et le commerce illicite est partout. » a commenté Valerie Gallant porte-parole de la CDVQ.
Au Québec, 30 % des jeunes vapotent et 36 % des vapoteurs ont recommencé à fumer !
Au printemps dernier, la CDVQ a fait réaliser un sondage par la firme Léger afin de voir l'état de la situation 6 mois après l'entrée en vigueur de l'abolition des saveurs. Comme nous l'appréhendions, les données sont très inquiétantes. En effet, selon les chiffres de Léger, 30 % des jeunes de 16-24 ans disent vapoter. Et depuis l'entrée en vigueur de l'abolition de saveurs, 36 % des vapoteurs ont recommencé (22%) ou commencé à fumer (14%). Ces chiffres sont catastrophiques. « Nos pires scénarios se sont réalisés. Seulement six mois après l'abolition de saveurs, les jeunes vapotent plus que jamais et les fumeurs qui avaient arrêté de fumer grâce au vapotage ont recommencé à fumer. Le ministre de la Santé au Québec, qui voulait protéger les jeunes, a plutôt créé un climat qui favorise la consommation chez les jeunes. Pour nos vapoteurs, plusieurs d'entre eux, faute de trouver des saveurs, ont tout simplement recommencé à fumer. Je ne peux pas croire que le gouvernement fédéral va étendre cette erreur à l'ensemble du Canada » a commenté Valerie Gallant.
Enfin, la CDVQ demande à la ministre Saks de ne pas se laisser influencer par son collègue Mark Holland et d'analyser la situation de façon rationnelle. Elle ne doit pas tomber dans de l'émotion exagérée pour prendre une décision comme le fait trop souvent Mark Holland. L'abolition des saveurs dans le vapotage risque aussi de créer une crise de santé publique car les produits qui se retrouvent sur le marché illicite peuvent être très dangereux. Le crime organisé n'homologue pas les produits de vapotage ! Cette crise est imminente au Québec et pourrait aussi le devenir dans le reste du Canada si le gouvernement fédéral va de l'avant avec l'abolition des saveurs.
Vous pouvez consulter le sondage en vous rendant sur : https://www.droitsdesvapoteurs.ca/
SOURCE Coalition des droits des vapoteurs du Québec
Source : Mme Valerie Gallant, porte-parole, Coalition des droits des vapoteurs du Québec, Téléphone : 581 984-0984, Courriel : [email protected]
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