MONTRÉAL, le 5 nov. 2024 /CNW/ - À l'exception du secteur du vrac et des services essentiels, les opérations liées à la manutention de conteneurs au Port de Montréal font l'objet d'un ralentissement majeur en raison des grèves répétées et illimitées du Syndicat des débardeurs -- SCFP section locale 375. De fait, aujourd'hui, ces activités nécessitent seulement 45 débardeurs pour compléter les tâches sur les quais, puisque les volumes ont chuté de façon importante.
L'AEM continue d'appliquer des mesures d'atténuation pour limiter les effets des multiples grèves des débardeurs qui sont en cours au Port de Montréal et qui affectent non seulement les opérations, mais surtout la sécurité du public, ainsi que l'économie québécoise et canadienne en privant des milliers d'entreprises et de consommateurs des biens qui leur sont essentiels.
Appel au règlement du conflit
L'AEM reconnaît la contribution des débardeurs et de leurs familles aux opérations du Port de Montréal et souhaite une entente négociée. Rappelons que les activités du Port de Montréal représentent, en moyenne chaque jour, environ 400 M$ en valeur de marchandise, qui génèrent 268 M$ en activité économique.
L'AEM offre depuis toujours une rémunération globale compétitive à ses employés. En 2023, la rémunération globale moyenne d'un débardeur au Port de Montréal était de 171 700 $. Cette rémunération inclut la garantie de revenu lorsqu'il n'y a pas de travail, la valeur du régime de retraite payé à 100 % par l'employeur, les assurances, les congés, etc.
L'AEM souhaite que l'impasse prenne fin le plus rapidement possible.
SOURCE L’Association des employeurs maritimes
Anabel Martín Kaigle, Conseillère principale, communication, Association des employeurs maritimes, [email protected]
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