TORONTO, le 16 oct. 2019 /CNW/ - L'Association canadienne du vapotage (ACV) fait part de ses inquiétudes face à la montée du vapotage chez les jeunes qui est dû à la vente des articles pour vapoter fabriqués par des compagnies du tabac et dont la disponibilité est hautement visible dans les commerces dont l'accès n'est pas limité aux adultes, tels que les dépanneurs et les stations-services.
Darryl Tempest, Directeur général de l'ACV explique: « En 2015, la loi québécoise a interdit l'accès aux boutiques spécialisées du vapotage aux personnes mineures, et avec raison. Cependant, cet objectif louable est affaibli par la vente des articles pour vapoter dans les dépanneurs et stations-services qui sont des lieux couramment fréquentés par les jeunes. Bien que le Québec ait présentement les lois les plus restrictives au Canada en matière de vapotage (un exemple que nous encourageons les autres provinces à suivre), la vente dans les commerces sans limitation d'âge est une lacune importante qui doit être corrigée. »
Malgré la réglementation québécoise très stricte de la promotion des articles pour vapoter, elles sont toutefois beaucoup moins sévères en ce qui a trait aux taux de nicotine permis sur le marché. La Ministre de la santé Danielle McCann s'est dite ouverte à l'idée de resserrer la réglementation afin d'empêcher le vapotage chez les jeunes. L'ACV a déjà lancé l'appel au gouvernement fédéral d'imposer un taux maximum de 20mg de nicotine par millilitre, ou 2 pour cent.
Une des inquiétudes de l'organisme est la méconnaissance des arômes. « Les arômes ont été faussement montrée du doigt comme étant l'origine de la montée du vapotage chez les jeunes. Mais il reste que des milliers d'arômes ont été introduits sur le marché depuis les débuts de l'industrie en 2008. Par contre, ce n'est seulement qu'en 2018, à l'arrivée de campagnes de marketing agressives, de la disponibilité des articles pour vapoter dans des commerces couramment fréquentés par des jeunes comme les dépanneurs, ainsi que leur disponibilité accru sur le marché noir, qu'une hausse importante a pu être constaté chez les jeunes. » ajoute M. Tempest. « On doit se rappeler que les arômes sont un élément essentiel
dans le succès de la transition des fumeurs du tabac vers une alternative beaucoup moins nocive. Nous sommes tout à fait en accord qu'une révision approfondie et fondée sur les faits de la réglementation provinciale est nécessaire afin d'assurer que les articles pour vapoter demeurent hors de la portée des jeunes, tout en assurant leur accessibilité aux fumeurs qui souhaitent diminuer les méfaits liés à la consommation des produits du tabac. » renchérit-il.
À propos de l'Association canadienne du vapotage
L'Association canadienne du vapotage (ACV) est un organisme national sans but lucratif qui représente les intérêts de l'industrie canadien du vapotage. Fondée en 2014, l'ACV représente plus de 200 manufacturiers, détaillants, et commerces en ligne. Les compagnies du tabac et leurs filiales ne figurent pas parmi nos membres. Nous sommes le principal organe de liaison avec tous les paliers gouvernementaux du pays sur toutes questions législatives et réglementaires liées à l'industrie. Notre mission est d'assurer une réglementation raisonnable et pratique par le biais de communications continues et l'éducation des agents de la santé, les médias, et les élu(e)s.
SOURCE The Canadian Vaping Association
John Xydous, Administrateur du Québec, 514-212-7127
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