L'Association des cadres des centres de la petite enfance dénonce la situation et en appelle à un important redressement salarial des éducatrices en CPE
LONGUEUIL, QC, le 6 oct. 2021 /CNW Telbec/ - Des milliers d'éducatrices exaspérées de la non-reconnaissance dont elles sont victimes et des salaires déplorables qu'elles endurent depuis des années sortent de l'ombre pour dénoncer la situation.
Malheureusement, le problème est beaucoup plus large et beaucoup plus complexe qu'il n'y paraît. C'est la structure même du réseau des CPE/BC qui est actuellement en grand danger de s'écrouler.
Les cadres ont de nombreuses responsabilités, entre autres celle de développer des milliers de nouvelles places. Mais que faire sans éducatrices? Le problème de la pénurie de main-d'œuvre s'accentue et les cadres ne peuvent actuellement rien y faire. Les éducatrices vont travailler ailleurs, là où leur DEC, le plus mal payé et le moins reconnu de tous les DEC, leur permet de recevoir un salaire correspondant à leurs compétences professionnelles.
L'ACCPE dénonce la situation et en appelle à un redressement salarial subséquent à la tâche et à la formation du DEC en service éducatif. Le ministère de la Famille doit augmenter l'attractivité du DEC en éducation à la petite enfance, trouver une solution pérenne à la rétention du personnel éducatif et agir en faveur d'une réelle reconnaissance de la profession d'éducatrice : il doit accorder de façon prioritaire et immédiate un redressement substantiel et significatif des salaires.
Informations : Brigitte Lépine, adjointe à la direction et aux communications
SOURCE Association des cadres des CPE / ACCPE
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