L'Association des denturologistes du Québec dénonce les obstacles administratifs du Régime canadien de soins dentaires pour les prothèses partielles
MONTRÉAL, le 12 déc. 2024 /CNW/ - L'Association des denturologistes du Québec (ADQ) dénonce les obstacles administratifs et procéduraux du Régime canadien de soins dentaires (RCSD) en ce qui concerne les prothèses dentaires partielles, ce qui affecte les personnes les plus vulnérables.
« Depuis le 1er novembre, nous constatons que la grande majorité des demandes de préautorisations pour prothèses partielles sont refusées par l'administrateur du programme, Sun Life, le plus souvent sans justification adéquate. Cela cause de la frustration tant pour les patients que pour les professionnels, empêchant les bénéficiaires de recevoir les soins auxquels ils ont droit. Ce problème est aggravé par les lourdeurs administratives du processus, qui détournent le temps précieux des denturologistes des soins aux patients », déclare Benoit Talbot, président de l'ADQ.
De nombreuses demandes sont également refusées parce qu'elles ne contiennent pas de radiographies, ce qui est pourtant une exigence optionnelle dans les critères du RCSD. De plus, la radiographie n'a jamais fait partie du champ de pratique des denturologistes.
« Cette exigence implicite nuit au bon fonctionnement du programme et remet en question notre expertise, pourtant reconnue depuis des décennies. Cela risque de créer un précédent nuisible pour notre profession et pour le public », dénonce M. Talbot.
L'ADQ demande donc les actions suivantes :
- Simplifier et alléger les processus administratifs liés aux demandes de préautorisation.
- Réviser les critères d'évaluation pour garantir qu'ils reflètent les besoins des patients et les réalités de la pratique.
- Garantir une transparence accrue dans les décisions de l'administrateur Sun Life.
- Examiner les pratiques de gestion du programme par Sun Life pour assurer leur alignement avec les objectifs du RCSD.
- Reconnaître pleinement les compétences et l'autonomie professionnelle des denturologistes.
« Nous croyons fermement que ces changements sont nécessaires afin de permettre aux Québécois les plus vulnérables d'accéder aux soins dentaires dont ils ont besoin, tout en respectant l'objectif du RCSD d'améliorer l'accès aux soins pour tous », ajoute M. Talbot.
À propos de l'Association des denturologistes du Québec
Active depuis 1973 l'Association des denturologistes du Québec travaille pour améliorer la situation de plus de 800 professionnels à travers la province. Sa mission est de protéger et développer les intérêts professionnels, moraux, sociaux et économiques de ses membres.
SOURCE Association des denturologistes du Québec
Benoit Talbot, d.d., président de l'Association des denturologistes du Québec, 819 561-2121
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