MONTRÉAL, le 17 avril 2024 /CNW/ - En tant que fer-de-lance de la recherche universitaire en économie circulaire, l'École de technologie supérieure (ÉTS), son Centre d'études et de recherches intersectorielles en économie circulaire (CERIEC), son Institut de recherche sur les infrastructures résilientes et circulaires (AdapT) et le Réseau de recherche en économie circulaire du Québec (RRECQ), sont heureux de souligner l'adoption d'une première Feuille de route gouvernementale en économie circulaire.
Fruit d'un travail considérable et rigoureux, le dévoilement de la Feuille de route gouvernementale en économie circulaire (FREC) 2024-2028 est un acte fondateur indispensable pour mobiliser le Québec dans sa transition vers une économie plus durable et plus circulaire.
Son contenu fera l'objet d'une analyse plus détaillée au cours des prochains jours, mais l'occasion est déjà belle d'interpeller le gouvernement sur l'importance d'intensifier le soutien financier, et à long terme, de la recherche et de l'innovation en économie circulaire.
Découlant directement de la Stratégie gouvernementale de développement durable (SGDD) 2023-2028, la FREC est une réponse concrète aux demandes de nombreuses parties prenantes engagées dans la transition vers l'économie circulaire depuis plusieurs années, dont plusieurs ont pu contribuer directement aux travaux reliés à son élaboration.
« Il s'agit d'un cadre d'intervention extrêmement important dans la mesure où l'économie du Québec n'est circulaire qu'à 3,5 % alors que la moyenne mondiale est de 7,2 %. Or, chaque gain de pourcentage nous rapproche des engagements découlant de l'Accord de Paris sur le climat et des objectifs en matière de préservation de la biodiversité et des ressources issus de la COP15. », déclare Daniel Normandin, directeur du CERIEC et directeur exécutif du RRECQ.
« Face à la crise climatique et aux pressions que notre système économique de production-consommation exerce sur les écosystèmes, il était important de positionner une institution telle que l'ÉTS du côté de la recherche de solutions en fondant le CERIEC et l'Institut AdapT et en participant activement à la mise sur pied et à la coordination du RRECQ. À cet égard, nous sommes confiants que la mise en œuvre de la FREC s'appuiera sur la contribution de la science et de nos chercheurs et chercheuses à la grandeur du Québec. », estime Christian Casanova, directeur exécutif de la recherche et des partenariats de l'ÉTS.
Même si la FREC concerne en premier lieu les ministères et organismes, l'ÉTS estime important de bâtir des ponts de collaborations durables avec le milieu de l'enseignement et de la recherche. Ceci est particulièrement vrai pour accompagner les secteurs prioritaires identifiés par la FREC, soit le bioalimentaire, la construction, le manufacturier, les mines et l'énergie.
Au nombre des priorités, l'ÉTS souhaite souligner :
- Le soutien à l'enseignement et à la formation en économie circulaire à tous les niveaux d'étude et dans les tous les milieux professionnels ;
- La pérennisation du Réseau de recherche en économie circulaire du Québec (RRECQ), le plus important réseau de recherche du genre au monde, et fruit d'une collaboration entre HEC Montréal, l'Université Laval, l'ÉTS et Polytechnique Montréal.
- L'appui à des dispositifs de recherche-action collaboratifs, tel que l'Écosystème de laboratoires d'accélération sectoriels en économie circulaire (ELEC) du CERIEC.
- La valorisation du dialogue science-société à travers des plateformes de référence tout public, telle que Québec circulaire, de même que des espaces de concertation, tel que le Pôle québécois de concertation en économie circulaire (actif depuis 2015).
« Les opportunités sont nombreuses pour renforcer la position du Québec comme leader nord-américain en matière d'économie circulaire. Le succès de la FREC reposera en bonne partie sur la capacité, déjà démontrée au Québec, de concertation et de collaboration entre les gouvernements, les institutions, les entreprises et les territoires, sans oublier les regroupements d'affaires, environnementaux et sociaux. Dans cette perspective, nous offrons au gouvernement du Québec notre entière collaboration. », conclu M. Normandin.
Spécialisée dans l'enseignement universitaire et la recherche appliquée en génie et en technologie, l'ÉTS est la première faculté de génie au Québec et la deuxième en importance au Canada. Son modèle d'enseignement coopératif et sa cinquantaine de clubs scientifiques et de regroupements étudiants poussent sa communauté engagée à entreprendre et à innover pour avoir un effet marquant sur le développement technologique de la société. L'ÉTS entretient des liens uniques et privilégiés avec le milieu des affaires et l'industrie : 70 % de ses activités de recherche sont menées avec et pour les entreprises au Québec, au Canada et à l'international ; elle a su s'imposer comme une actrice incontournable du cycle d'innovation, notamment en mettant sur pied le Centech, classé dans le palmarès des dix incubateurs les plus performants au monde.
Créé en septembre 2020 à l'ÉTS, le CERIEC contribue au façonnement et au déploiement de l'économie circulaire par la mise en place d'un programme de recherche scientifique interdisciplinaire ainsi que par des initiatives misant sur la formation, le dialogue, la valorisation et le transfert des connaissances. Ces actions visent à maximiser les retombées pour les acteurs économiques, les gouvernements et la société civile.
l'Institut AdapT s'est donné le mandat de regrouper les forces vives académiques, scientifiques et industrielles afin de favoriser et d'accélérer l'étude, le développement et la mise en œuvre de technologies et pratiques innovantes pour la conception, la construction et l'opération d'infrastructures adaptées à la réalité des changements climatiques, tout en réduisant l'empreinte environnementale par la transition vers une économie plus circulaire. Cette plateforme de collaboration facilite l'échange d'expertises à travers les universités du Québec et du Canada. Elle regroupe les domaines d'ingénierie, d'urbanisme, d'architecture, de la gestion, de la santé et des sciences humaines et sociales. Elle permet la co-création de solutions et l'incubation de projets jusqu'à leur réalisation.
Soutenu par les Fonds de recherche du Québec (FRQ) et regroupant plus de 270 membres issus des 18 universités québécoises, de dix centres collégiaux de transfert technologique et de chercheur.euse.s hors Québec et hors Canada, le Réseau de recherche en économie circulaire du Québec (RRECQ) vise à conjuguer la recherche et la formation en économie circulaire avec les besoins de la société. Orienté vers le milieu pratique et le transfert aux milieux utilisateurs, le RRECQ se tient à l'interface entre recherche et société afin d'amener des solutions concertées, concrètes et durables aux organisations, aux communautés et aux individus à travers ses activités de recherche, de formation et de transfert.
SOURCE École de technologie supérieure
Émilie Chiasson, Conseillère en communication, CERIEC, [email protected]
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