MONTRÉAL, le 30 nov. 2021 /CNW Telbec/ - Contrairement aux perceptions véhiculées par certains opposants à l'industrie forestière, celle-ci continue d'innover et contribue de plus en plus à la lutte contre les changements climatiques. Dans une nouvelle publication lancée par l'Institut économique de Montréal, les auteurs Olivier Rancourt et Miguel Ouellette passent en revue certaines des innovations mises de l'avant par cette industrie.
« Au cours des dernières années, l'industrie forestière est devenue un acteur de l'industrie circulaire. Par exemple, un complexe de serres situé à Saint-Félicien utilise la chaleur résiduelle d'une usine de pâte à papier adjacente pour réduire ses coûts énergétiques, ce qui correspond au retrait de 2000 véhicules du parc automobile québécois. Pour citer un autre exemple, certaines entreprises transforment maintenant plus de 90 % de certains types de résidus en fertilisant organique à des fins agricoles », fait valoir Olivier Rancourt, économiste à l'IEDM et coauteur de la publication. « L'industrie forestière s'est adaptée aux réalités actuelles et peut manifestement agir comme partenaire dans la décarbonisation », poursuit l'économiste.
« Il ne faut pas négliger le fait qu'une industrie forestière en santé permet également de maximiser le captage de carbone par nos forêts. Il s'agit d'un aspect important et souvent occulté de la lutte contre les changements climatiques », affirme Miguel Ouellette, directeur des opérations et économiste à l'IEDM. « En récoltant les arbres matures, nous les empêchons de se décomposer et de libérer dans l'atmosphère tout le carbone accumulé au cours de leur vie, et nous permettons aux jeunes pousses de capter le carbone nécessaire à leur croissance. La forêt québécoise continue de se renouveler plus rapidement qu'elle n'est exploitée. En fait, on doit savoir que la défoliation par les insectes détruit beaucoup plus d'arbres au Québec que n'importe quelle activité humaine », explique M. Ouellette.
« L'utilisation de technologies modernes permet également à l'industrie de mieux planifier et d'optimiser la récolte forestière de façon à obtenir du bois qui pourra être valorisé par les scieries », ajoute M. Ouellette. « Il ne faut pas perdre de vue que cette industrie représentait 8 % des exportations du Québec en 2020, et que les activités de transformation du bois ont généré 3 % de notre PIB et quelque 30 000 emplois en 2019. Son poids économique est important et il s'agit d'une industrie absolument vitale pour de nombreuses régions du Québec », conclut-il.
La publication intitulée « Foresterie : un secteur qui continue d'innover » est disponible sur notre site Web.
L'Institut économique de Montréal est un think tank indépendant sur les politiques publiques. Par ses publications, ses apparitions dans les médias et ses services consultatifs aux décideurs politiques, l'IEDM stimule les débats et les réformes des politiques publiques en se basant sur les principes établis de l'économie de marché et sur l'entrepreneuriat.
SOURCE Institut économique de Montréal
Demandes d'entrevue : Marie-Eve McNicoll, conseillère en communications, Cell. : 581-777-5060, courriel : [email protected]
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