Les deux chercheurs sont ainsi nommés respectivement professeur adjoint au Département de pathologie et biologie cellulaire de la Faculté de médecine et professeure adjointe à la Faculté de pharmacie de l'Université de Montréal.
Deux scientifiques aux travaux prometteurs
Les travaux de David Knapp visent à démythifier le paysage moléculaire qui définit l'identité cellulaire dérégulée dans la progression du cancer. Son équipe travaille à concevoir de nouveaux circuits moléculaires permettant de moduler, à volonté, l'activité de gènes d'intérêt pour étudier leur rôle régulateur et diriger la différenciation des cellules vers des types cellulaires désirés. Cela facilite la production de cellules pour la médecine régénérative et ouvre la voie à la mise au point de nouvelles thérapies pour le traitement du cancer.
David Knapp a terminé son doctorat en médecine expérimentale à l'Université de la Colombie-Britannique en 2015. Il a effectué un premier stage postdoctoral au British Columbia Cancer Agency en 2016, puis un deuxième à l'Université d'Oxford. Il a été lauréat d'une prestigieuse bourse d'études supérieures du Canada Vanier pour son doctorat et d'une bourse postdoctorale des Instituts de recherche en santé du Canada (IRSC).
Les recherches menées par Geneviève Deblois visent, quant à elles, à accroître la compréhension du développement de la résistance aux médicaments dans les cancers. Son équipe étudie les changements de métabolisme cellulaire qui contribuent à la résistance aux traitements en modifiant le profil épigénétique des cellules cancéreuses.
Geneviève Deblois a obtenu son doctorat en biochimie à l'Université McGill en 2014. Depuis, elle est chercheuse postdoctorale au Princess Margaret Cancer Centre de Toronto et au Centre de recherche sur le cancer Rosalind et Morris Goodman de l'Université McGill. Elle a gagné plusieurs prix d'excellence, dont la Médaille académique du Gouverneur général du Canada, la bourse d'études supérieures du Canada Frederick-Banting et Charles-Best des IRSC pour son doctorat, des bourses postdoctorales du Fonds de recherche du Québec - Santé ainsi que la très compétitive Bourse de transition pour la relève scientifique de la Société de recherche sur le cancer.
Citations
« Les embauches de David Knapp et de Geneviève Deblois s'inscrivent dans le cadre d'une campagne de recrutement entreprise par l'IRIC et dans la volonté d'enrichir les expertises complémentaires de nos équipes de recherche. Ils ont d'ailleurs tous deux participé à notre symposium des jeunes chercheurs en 2018 », a souligné Marc Therrien, directeur scientifique de l'IRIC.
« Nous souhaitons à M. Knapp et Mme Deblois la plus cordiale des bienvenues et le meilleur des succès dans leurs nouvelles fonctions au sein de l'Institut. Nous sommes convaincus que leurs expertises contribueront significativement à notre mission de lutte contre le cancer et à notre modèle misant sur la force de la multidisciplinarité », a mentionné Michel Bouvier, directeur général de l'IRIC.
Recherche sur le cancer du sein
Les deux chercheurs s'intéressent aussi aux mécanismes du cancer du sein. En travaillant à mieux comprendre l'identité des différents types de cellules du corps, David Knapp utilise notamment des données produites à partir de cellules mammaires. Geneviève Deblois étudie le développement de la résistance aux médicaments dans les cancers du sein, et en particulier dans les cancers du sein triples négatifs.
Leurs deux laboratoires ont ainsi bénéficié d'un soutien financier faisant foi de fonds de démarrage qui est issu de la soirée Audace 2019, événement-bénéfice phare de l'IRIC. Mme Susan McPeak, cofondatrice du Groupe McPeak-Sirois de recherche clinique en cancer du sein, en était l'invitée d'honneur et a permis à l'Institut de réunir une communauté de philanthropes pour soutenir sa mission de recherche sur le cancer.
À propos de l'Institut de recherche en immunologie et en cancérologie (IRIC) de l'Université de Montréal
Pôle de recherche et centre de formation ultramoderne, l'Institut de recherche en immunologie et en cancérologie de l'Université de Montréal a été créé en 2003 pour élucider les mécanismes en cause dans le cancer et accélérer la découverte de nouvelles thérapies plus efficaces contre cette maladie. L'IRIC fonctionne selon un modèle unique au Canada. Sa façon innovante d'envisager la recherche a déjà permis de réaliser des découvertes qui auront, au cours des prochaines années, un effet significatif dans la lutte contre le cancer.
À propos de l'Université de Montréal
Montréalaise par ses racines, internationale par vocation, l'Université de Montréal compte parmi les plus grandes universités de recherche. Elle se classe dans les 100 meilleures universités du monde et figure dans le groupe des cinq meilleures universités de langue française. Avec ses écoles affiliées, Polytechnique Montréal et HEC Montréal, l'UdeM récolte annuellement plus d'un demi-milliard de dollars en fonds de recherche, ce qui la positionne parmi les trois premiers pôles de recherche universitaire canadiens. Elle rassemble plus de 67 000 étudiants, 2 300 professeurs et chercheurs et un réseau de 400 000 diplômés actifs partout dans le monde.
SOURCE Institut de recherche en immunologie et en cancérologie de l'Université de Montréal
Renseignements ou entrevues : Catherine Cardinal, Directrice des communications, IRIC, [email protected], 514 220-9209; Cristina Annunzi, Conseillère, Communications et relations médias, IRIC, [email protected], 514 343-6111, poste 7283; Julie Gazaille, Attachée de presse, Université de Montréal - Bureau des communications et des relations publiques, [email protected], 514 343-6796
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