L'Office rend public un rapport sur la transition du Canada vers des sources énergétiques à faible émission English
CALGARY, le 25 avril 2019 /CNW/ - Le Canada est engagé dans une transition vers des sources d'énergie à faible émission, mais demeure l'un des pays dans le monde dont l'intensité d'émission est parmi la plus élevée, révèle un nouveau rapport de l'Office national de l'énergie.
Intitulé Transition énergétique du Canada, le rapport indique qu'en dépit d'une baisse de l'intensité énergétique et d'émission, le Canada doit encore réduire considérablement ces deux composantes pour réussir sa transition vers une économie sobre en carbone.
La capacité du Canada à passer à une économie sobre en carbone dépendra de trois facteurs clés relevés dans le rapport : la décarbonation de la filière électrique, la transformation du secteur des transports et l'augmentation de l'efficacité énergétique par des changements comportementaux et technologiques.
À mesure que le Canada continuera à utiliser son énergie plus efficacement et à décarboner sa filière électrique, la baisse tendancielle de l'intensité énergétique et d'émission devrait se poursuivre.
Selon le rapport de l'Office, le rythme auquel l'Office fera sa transition vers une économie sobre en carbone demeure la principale incertitude, et il sera dicté par les avancées technologiques, les préférences des consommateurs et les politiques publiques.
Citation
« La volonté de réduire les émissions de gaz à effet de serre s'est mondialisée et la transition du Canada vers une économie plus décarbonée n'est pas sans de nombreux obstacles et incertitudes. Notre rapport examine pour les Canadiens la façon dont le rythme actuel des changements touchant les marchés de l'énergie, les politiques et les technologies aura une incidence sur la transition énergétique du Canada. »
- Jean-Denis Charlebois, économiste en chef de l'Office national de l'énergie
En bref
- Dans l'Accord de Paris, le Canada s'est engagé à réduire ses émissions de GES de 30 % par rapport aux niveaux de 2005 d'ici 2030. Cela correspond à une diminution de 704 Mt à 513 Mt.
- Le secteur des transports compte pour environ 65 à 70 % de la consommation totale de pétrole au Canada; pour sa part, le secteur du pétrole et du gaz représente environ 50 % de la consommation de gaz naturel canadien.
- Au cours des 20 prochaines années, l'hydroélectricité, les ressources renouvelables et le gaz naturel seront les piliers de la croissance de la production d'électricité au pays, tandis que le charbon et le nucléaire connaîtront un recul.
- Le plus récent rapport Avenir énergétique du Canada publié par l'Office projette que la consommation de combustibles fossiles par dollar de PIB chutera de 30 à 50 % d'ici 2040, selon les hypothèses concernant l'évolution des technologies, des politiques et de l'efficacité énergétique.
- Plus de 75 % des besoins en énergie pour utilisation finale du Canada sont satisfaits par des combustibles fossiles (produits pétroliers raffinés et gaz naturel).
- Bien que le Canada soit un assez faible émetteur de GES, il compte parmi les pays dans le monde où l'intensité énergétique et d'émission est la plus élevée; cela s'explique par sa vaste base industrielle et son secteur énergétique, ainsi que par son climat froid et son territoire étendu.
Liens connexes
Rapport Transition énergétique du Canada
Rapport Avenir énergétique du Canada en 2018
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L'Office national de l'énergie est un organisme fédéral indépendant qui réglemente plusieurs aspects du secteur énergétique au Canada. Il réglemente les pipelines, la mise en valeur des ressources énergétiques et le commerce de l'énergie, dans l'intérêt public canadien, en plaçant la sécurité au cœur de ses préoccupations. Pour un complément d'information sur l'Office et son mandat, consultez le site www.neb-one.gc.ca.
SOURCE Office national de l'énergie
Personne-ressource : Karen Ryhorchuk, Agente de communications, Téléphone : 403-671-9756, Courriel : [email protected]
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