L'Opposition libérale demande un mandat d'initiative sur les incivilités subies par les élus municipaux
QUÉBEC, le 23 févr. 2024 /CNW/ - Les porte-paroles de l'opposition officielle en matière d'affaires municipales, Michelle Setlakwe, et de lutte contre l'intimidation, Enrico Ciccone, ont fait parvenir une demande de mandat d'initiative, au président de la Commission de l'aménagement du territoire, sur la civilité au sein des conseils municipaux et, plus largement, sur la dégradation du respect envers les élus de tous les paliers de gouvernement et les enjeux liés au harcèlement et aux menaces envers ceux-ci.
Les deux élus libéraux estiment que les difficultés vécues par les élus, notamment au palier municipal, qui exercent une pression constante et les forcent à évoluer dans un climat délétère qui mine leur santé mentale et physique, les poussant à l'épuisement professionnel et, trop souvent, à la démission, sont inadmissibles.
Depuis les élections municipales de 2021, ce sont près de 800 élus qui ont démissionné de leur poste, un phénomène inquiétant d'autant plus qu'il existe d'importants enjeux liés au manque de candidatures pour plusieurs postes électifs dans nos municipalités, rappellent Mme Setlakwe et M. Ciccone.
Ils souhaitent donc, à l'occasion d'une commission parlementaire, que les parlementaires puissent avoir un portrait complet de la situation actuelle, connaître les initiatives en cours du gouvernement pour contrer ces phénomènes, s'informer des meilleures pratiques en la matière et proposer des actions supplémentaires.
« En tant qu'élue et ancienne conseillère municipale, la succession de révélations d'incivilités vécues par de nombreux élus municipaux me préoccupe énormément. La vague de démissions qui en découle fragilise notre démocratie municipale, sans parler des torts psychologiques sur les personnes victimes de harcèlement et de menaces. Le gouvernement du Québec a la responsabilité de prendre tous les moyens nécessaires pour protéger les élus municipaux. C'est pourquoi nous demandons que les parlementaires puissent entendre les différents acteurs du milieu en commission parlementaire afin de trouver, ensemble, des solutions concrètes à ce fléau. »
- Michelle Setlakwe, députée de Mont-Royal-Outremont et porte-parole de l'opposition officielle en matière d'affaires municipales
« Alors que nous faisons des efforts pour attirer une diversité de nouvelles candidatures aux postes électifs, notamment des jeunes et des femmes, les menaces envers les élus de tous les paliers de gouvernement et la toxicité véhiculée sur les médias sociaux doivent être dénoncées. Trop souvent, la ligne entre le désaccord politique et le harcèlement et la violence verbale est franchie, au détriment de notre démocratie. Il faut que ça cesse! »
- Enrico Ciccone, député de Marquette et porte-parole de l'opposition officielle en matière de lutte contre l'intimidation
SOURCE Aile parlementaire du Parti libéral du Québec
Sources : Alexandra Régis, Attachée de presse, Aile parlementaire de l'opposition officielle, 418-571-6749, [email protected]; Catherine Dostie, Attachée de presse, Aile parlementaire de l'opposition officielle, 581-999-6434,[email protected]
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