L'opposition officielle veut faire la lumière sur l'utilisation des salles d'isolement dans nos écoles
QUÉBEC, le 13 déc. 2022 /CNW Telbec/ - La porte-parole de l'opposition officielle en matière d'éducation et d'enseignement supérieur, Marwah Rizqy, a fait parvenir, aujourd'hui, une demande de mandat d'initiative au président de la Commission de la culture et de l'éducation sur l'utilisation des salles d'isolement ou de retrait dans le réseau de l'éducation.
La députée libérale de Saint-Laurent s'inquiète d'apprendre, dans un article publié sur Radio-Canada1, que les salles de retrait normalement utilisées pour calmer les enfants servent également de lieux de punition et dans les cas mentionnés dans ledit article, s'apparentent à des cachots.
C'est pourquoi, en collaboration avec sa collègue porte-parole pour les personnes vivant avec un handicap ou avec le spectre de l'autisme, Elisabeth Prass, Mme Rizqy demande à ce que la Commission de la culture et de l'éducation étudie la question. Elle propose également que ses membres se rendent sur les lieux afin de constater de visu la situation dans laquelle un enfant peut être plongé.
« Une école doit d'abord être un lieu d'apprentissage sain et sécuritaire pour l'ensemble des élèves, qu'ils aient un handicap ou des défis particuliers. Des parents ont osé dénoncer cette pratique qui doit faire, selon nous, l'objet d'une étude plus attentive afin de se doter des meilleures pratiques. Le mandat permettrait notamment de répondre à des questions importantes telles que :
- Combien y a-t-il de salles dites d'apaisement ou d'isolement?
- Combien d'enfants y sont envoyés?
- Pendant combien de temps?
- Est-ce que le consentement parental est obtenu? »
-Marwah Rizqy, députée de Saint-Laurent et porte-parole de l'opposition officielle en matière d'éducation et d'enseignement supérieur
« Les enfants aux besoins particuliers ont le droit de profiter pleinement de ces lieux d'apaisement pour retrouver leur calme, leur concentration et pour bien réussir en classe. Le mandat d'initiative que nous réclamons permettra d'apporter un éclairage plus précis sur une pratique qui est loin de faire l'unanimité. »
-Elisabeth Prass, députée de D'Arcy-McGee et porte-parole de l'opposition officielle pour les personnes vivant avec un handicap ou avec le spectre de l'autisme
SOURCE Aile parlementaire du Parti libéral du Québec
Source : Alexandra Régis, Attachée de presse, Aile parlementaire de l'opposition officielle, 418-571-6749, [email protected]; Catherine Dostie, Attachée de presse, Aile parlementaire de l'opposition officielle, 581-999-6434, [email protected]
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