La FCSQ souligne la rentrée scolaire en Outaouais

« Les employeurs ont un rôle important à jouer pour favoriser la persévérance scolaire »

-     Josée Bouchard

GATINEAU, QC, le 31 août /CNW Telbec/ - La présidente de la Fédération des commissions scolaires du Québec (FCSQ), Josée Bouchard, était de passage en Outaouais aujourd'hui, point de départ d'une tournée des régions qui s'échelonnera sur plusieurs mois. M^me Bouchard tient à cet exercice qui lui permet de discuter des enjeux et priorités en éducation avec les élus scolaires locaux. Pour l'occasion, elle était accompagnée des présidents des commissions scolaires de la région, soit M. Jocelyn Blondin, président de la Commission scolaire des Portages-de-l'Outaouais, M. Julien Croteau, président de la Commission scolaire des Draveurs, M. Alexandre Iracà, président de la Commission scolaire au Cœur-des-Vallées, et M^me Diane Nault, présidente de la Commission scolaire des Hauts-Bois-de-l'Outaouais.

« La persévérance scolaire est non seulement la priorité de la Fédération, mais elle est devenue un enjeu de société majeur. C'est pourquoi je lance un appel particulier aux employeurs, ici comme ailleurs au Québec, pour qu'ils adoptent un comportement responsable face à la réussite des jeunes », a déclaré la présidente de la FCSQ.

Dans ce contexte, M^me Bouchard a tenu à souligner notamment l'initiative de la Commission scolaire des Draveurs, qui a mis sur pied récemment le projet de conciliation travail-études 6-9-15, qui propose aux employeurs de ne pas faire travailler les jeunes de moins de 18 ans n'ayant pas complété leurs études secondaires plus de six heures entre le lundi et le jeudi, pas plus tard qu'à 21 h et pas plus de 15 heures par semaine.

« Je me réjouis que plusieurs employeurs se soient engagés à respecter ce pacte qui envoie le message clair aux jeunes que l'éducation est importante et que l'obtention d'un diplôme ou d'une qualification doit être une priorité. Mais il n'y a pas de recette miracle en matière de persévérance scolaire et j'invite les employeurs, en partenariat avec les commissions scolaires de leur territoire, à continuer de faire preuve d'imagination », a tenu à préciser Josée Bouchard. « Mon souhait pour cette rentrée scolaire serait que, partout au Québec, il y ait un pacte social par lequel les employeurs s'engagent concrètement à favoriser la persévérance scolaire par tous les moyens à leur disposition : limitation du temps de travail en général, réduction du temps de travail durant les périodes d'examen, mentorat et parrainage, valorisation de l'éducation, etc. Il se fait déjà plein de belles choses, il ne faut pas hésiter à s'en inspirer », a ajouté M^me Bouchard.

Priorités 2010-2011

La présidente de la FCSQ a aussi profité de l'occasion pour présenter les grands dossiers qui occuperont les commissions scolaires au cours des prochains mois. Il y a d'abord le forum des partenaires de l'éducation, convoqué à l'automne par le gouvernement, et auquel la Fédération participera activement. « L'intégration des élèves handicapés ou en difficulté d'adaptation ou d'apprentissage, la valorisation de l'école publique, le financement des écoles privées, le développement de la formation professionnelle et le renouvellement de la démocratie scolaire font partie des sujets prioritaires qui devraient être à l'ordre du jour », a précisé Josée Bouchard.

M^me Bouchard a également souligné que cette rentrée scolaire s'effectuait alors que les négociations pour le renouvellement des conventions collectives se sont conclues avec une rapidité historique et dans un climat de respect, d'ouverture et de valorisation du personnel qui œuvre au quotidien pour assurer la réussite de nos élèves. Elle a assuré les commissions scolaires du soutien de la Fédération pour la mise en œuvre harmonieuse de celles-ci.

« Bien sûr, la persévérance scolaire et la réussite des jeunes seront la motivation première de toutes nos actions, et dans ce contexte, les commissions scolaires seront particulièrement vigilantes quant au suivi qui sera donné au plan d'action L'école j'y tiens ! adopté il y a un an, alors que le dernier budget impose d'importantes compressions au réseau de l'éducation », a conclu Josée Bouchard.

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