La « superprivatisation » du ministre de la Santé
QUÉBEC, le 7 mai 2017 /CNW Telbec/ - La porte-parole du Parti Québécois en matière de santé, d'accessibilité aux soins et de soutien à domicile, Diane Lamarre, dénonce la privatisation opérée par le ministre de la Santé, Gaétan Barrette, qui a accordé aux médecins des supercliniques la permission d'engager eux‑mêmes les professionnels en soins en dehors des CISSS et des CIUSSS. Elle dénonce également le retrait de l'obligation, pour les supercliniques, d'être ouvertes 84 heures par semaine.
EN BREF
- Le Parti Québécois dénonce la privatisation des supercliniques, une « superprivatisation ».
- Cette décision n'améliorera en rien l'accessibilité et la qualité des services à la population, d'autant plus que les supercliniques n'ont plus l'obligation d'être ouvertes 84 heures par semaine.
« Dans sa plus récente entente avec les médecins concernant les supercliniques, le ministre de la Santé leur a fait un cadeau sans précédent. Alors qu'auparavant, le personnel des supercliniques provenait du réseau public de santé, les supercliniques pourront désormais embaucher des professionnels dans le secteur privé. En catimini, Gaétan Barrette a privatisé le réseau des supercliniques, c'est une "superprivatisation" libérale », a dénoncé Diane Lamarre.
« Après avoir coupé sans scrupules et sans justification dans les hôpitaux, les CLSC et les CHSLD, entre autres, le ministre trouve spontanément de l'argent pour des cliniques privées. Depuis trois ans, il finance un modèle d'affaires privé et affaiblit les moyens du public, pourtant garant d'un accès équitable pour tous aux soins de santé », a-t-elle poursuivi.
« Permettre aux supercliniques d'embaucher du personnel avec l'argent du ministère de la Santé ne va pas améliorer l'accessibilité et la qualité des services, surtout qu'elles n'ont plus à être ouvertes un minimum de 84 heures par semaine. Pourquoi et pour qui le ministre a-t-il pris ces décisions? Quels intérêts servent-elles? Le ministre, encore une fois, relègue l'intérêt de la population au second plan et continue de privatiser le réseau de la santé », a conclu la porte‑parole.
SOURCE Aile parlementaire du Parti Québécois
Valérie Chamula, Attachée de presse, Aile parlementaire du Parti Québécois, 418 643-2743
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