54 % des Canadiens de 18 à 54 ans ignorent leur statut sérologique VIH.
MONTRÉAL, le 1er déc. 2016 /CNW/ - Aujourd'hui marque la 29e Journée mondiale du sida, une journée où les gens du monde entier s'unissent dans la lutte contre le VIH, montrent leur appui aux personnes vivant avec le VIH et commémorent les disparus. En cette journée importante, quelques statistiques s'imposent, qui laissent poindre une nouvelle source de préoccupation.
Un sondage omnibus mené par Ipsos en octobre révèle que les jeunes de 18 à 29 ans ayant eu des rapports sexuels avec un ou plusieurs partenaires au cours des douze derniers mois sont exposés à un plus grand risque de contracter le VIH que les Canadiens plus âgés (de 30 à 54 ans) ayant pris part à l'étude. Cette augmentation du risque chez les plus jeunes s'explique probablement par le fait qu'ils ont eu plusieurs partenaires au cours des douze derniers mois sans toujours savoir si leurs partenaires étaient infectés par le VIH ou non. Les croyances voulant qu'une bonne hygiène empêche de contracter le VIH et le fait de connaître suffisamment bien leur partenaire pour ne pas voir la nécessité de subir un dépistage sont répandues chez les jeunes. Plus de la moitié des répondants ont indiqué n'avoir jamais subi de test de dépistage du VIHi. La baisse de vigilance et un manque de sensibilisation, particulièrement chez les jeunes sexuellement actifs, constituent donc le plus grand risque dans la lutte contre le VIH/sida.
D'après des données de l'Agence de la santé publique du Canada obtenues en 2014, 474 jeunes âgés de 15 à 29 ans ont reçu un diagnostic d'infection par le VIH, ce qui représente près du quart (23 %) de tous les nouveaux cas de VIH diagnostiqués cette année-làii.
« Le nombre de nouveaux cas de VIH diagnostiqués diminue au Canada. Toutefois, il y a un réel danger d'un retour en arrière si nous relâchons la vigilance dans l'évaluation de nos propres risques d'infection », déclare M. Christopher Bunting, président et chef de la direction de la Fondation canadienne de recherche sur le SIDA (CANFAR). « Bien que les avancées dans le traitement médical aient eu de profondes répercussions sur l'évolution de la maladie et la qualité de vie des personnes infectées, nous craignons maintenant une baisse de vigilance, les gens ne prenant pas les mesures appropriées pour se protéger, surtout dans les groupes les plus touchés par le VIH. »
« Ces données viennent renforcer nos convictions : il est impératif que les Canadiens deviennent plus conscients des facteurs de risque associés au VIH, ainsi que de la nécessité de connaître leur statut sérologique pour le VIH et celui de leurs partenaires sexuels éventuels », conclut M. Bunting.
« Selon l'Agence de la santé publique du Canada, le nombre de personnes vivant avec le VIH au Canada augmente au lieu de diminuer, 21 % des personnes vivant avec le VIH ne savent pas qu'elles en sont atteintesiii », déclare Mme Sara Leclerc, directrice générale de ViiV Soins de santé au Canada, une société qui se consacre exclusivement au VIH/sida. « De telles statistiques montrent que nous avons la responsabilité d'améliorer la compréhension du VIH et de ses modes de transmission, afin que nous puissions atteindre l'objectif 90-90-90 de l'ONUSIDA : 90 % des personnes vivant avec le VIH sont diagnostiquées; 90 % des personnes diagnostiquées reçoivent un traitement; 90 % des personnes traitées pour le VIH présentent une charge virale non décelable. »
« Le message crucial, tout aussi important aujourd'hui qu'il l'était lorsque le premier cas de VIH a été diagnostiqué il y a plus de 30 ans, c'est que le VIH ne tient nullement compte du sexe, de l'orientation sexuelle, de la situation économique et de l'âge, ajoute Mme Leclerc. On ne saurait trop insister sur l'importance de connaître son statut sérologique pour le VIH. C'est la seule façon d'éradiquer le sida. »
À propos de la Journée mondiale du sida
Instaurée en 1988, la Journée mondiale du sida a été créée pour souligner l'ampleur de la pandémie du sida et attirer l'attention sur la responsabilité à l'échelle mondiale d'assurer le traitement, les soins et le soutien à toutes les personnes vivant avec le VIH/sida.
À propos de CANFAR
La Fondation canadienne de recherche sur le SIDA (CANFAR) est la seule fondation caritative nationale vouée à la sensibilisation au VIH/sida, qui recueille des fonds pour financer la recherche sur tous les aspects du VIH et du sida. Depuis sa création en 1987, CANFAR a versé plus de 18 millions de dollars à des projets de recherche sur le sida au Canada.
À propos de ViiV Soins de santé Canada
Fondée en novembre 2009 par GlaxoSmithKline (LSE : GSK) et Pfizer (NYSE : PFE), ViiV Soins de santé est une société mondiale spécialisée dans le traitement du VIH, qui se consacre entièrement à l'avancement du traitement et des soins pour les personnes vivant avec le VIH. Shionogi est devenue actionnaire de cette entreprise en octobre 2012. L'objectif de l'entreprise est d'élargir et d'approfondir son intérêt à l'égard du VIH/sida, plus qu'aucune autre entreprise ne l'a fait jusqu'à présent, et d'adopter une nouvelle approche pour commercialiser de nouveaux médicaments efficaces contre le VIH et appuyer les collectivités touchées par le VIH. Pour obtenir plus de renseignements sur l'entreprise, sa direction, sa gamme de produits, ses médicaments en développement et sa mission, veuillez consulter son site Web : www.viivhealthcare.ca.
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i Sondage omnibus Ipsos; sept. - oct. 2016
ii http://www.catie.ca/fr/feuillets-info/epidemiologie/lepidemiologie-vih-chez-les-jeunes
iii http://www.catie.ca/fr/feuillets-info/epidemiologie/epidemiologie-vih-canada
SOURCE ViiV Healthcare
Relations avec les médias : Evelyn Yallen, energi RP, 416-425-9143, poste 202, 416-806-4136 (cellulaire)
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