Faits saillants du premier trimestre 2014
- Les mesures financières sur une base ajustée pour le premier trimestre 2014 sont comme suit :
- Résultat net ajusté de 39,3 millions $
- Rendement des capitaux propres attribuables aux actionnaires ordinaires ajusté de 11,7 %
- Résultat dilué par action ajusté de 1,29 $
- Résultat net comme présenté de 35,5 millions $, rendement des capitaux propres attribuables aux actionnaires ordinaires comme présenté de 10,5 % et résultat dilué par action comme présenté de 1,16 $
- Pertes sur prêts demeurent basses à 10,5 millions $
- Croissance soutenue des portefeuilles de prêts commerciaux
- Levier d'exploitation positif
- Réalignement des secteurs d'activité qui sont maintenant : Particuliers et Entreprises, B2B Banque et Valeurs mobilières Banque Laurentienne et Marchés des capitaux
MONTRÉAL, le 5 mars 2014 /CNW Telbec/ - La Banque Laurentienne du Canada a déclaré un résultat net ajusté de 39,3 millions $, ou un résultat dilué par action ajusté de 1,29 $, pour le premier trimestre 2014, comparativement à un résultat net ajusté de 39,1 millions $, ou un résultat dilué par action ajusté de 1,30 $, pour la période correspondante de 2013. Le rendement des capitaux propres attribuables aux actionnaires ordinaires ajusté a été de 11,7 % pour le premier trimestre 2014, par rapport à 12,5 % pour la période correspondante de 2013. Compte tenu des éléments d'ajustement1, le résultat net a totalisé 35,5 millions $, ou un résultat dilué par action de 1,16 $, pour le premier trimestre clos le 31 janvier 2014, comparativement à un résultat net de 32,8 millions $, ou un résultat dilué par action de 1,07 $, pour le premier trimestre 2013. Le rendement des capitaux propres attribuables aux actionnaires ordinaires a été de 10,5 % pour le premier trimestre 2014, par rapport à 10,3 % pour la période correspondante de 2013.
Dans ses commentaires sur les résultats financiers de la Banque pour le premier trimestre 2014, Réjean Robitaille, président et chef de la direction, a indiqué : « Nous avons enregistré de solides résultats et un levier d'exploitation positif au cours du trimestre, tout en poursuivant la mise en œuvre de notre plan d'affaires. Dans un contexte où la compression des marges et le désendettement des consommateurs continuent de constituer un défi, la qualité de crédit toujours excellente du portefeuille de prêts et le contrôle rigoureux des coûts ont contribué à la bonne performance pour le trimestre. Nous avons également mis l'accent sur le développement d'activités commerciales à marge plus élevée et sur la croissance des revenus tirés de sources non sensibles aux taux d'intérêt pour stimuler davantage la croissance des revenus. »
« Alors que nous allons de l'avant, nous poursuivrons nos efforts ciblés sur l'amélioration de l'efficacité, la maximisation du levier d'exploitation et la réalisation des synergies liées aux entreprises que nous avons acquises. Nous maintenons notre engagement à accroître la valeur pour nos actionnaires et nous nous efforçons de générer une croissance durable du résultat dans chacun de nos secteurs d'activité », a ajouté M. Robitaille.
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1 | Certaines analyses présentées dans le présent document reposent sur les activités de base de la Banque et ne tiennent donc pas compte de l'effet de certains montants désignés comme étant des éléments d'ajustement. Voir les rubriques sur les éléments d'ajustement et les mesures financières non conformes aux PCGR pour plus de précisions. |
Mise en garde concernant les énoncés prospectifs
Dans ce document, dans d'autres documents déposés auprès des organismes de réglementation canadiens ou dans d'autres communications, la Banque Laurentienne du Canada peut, à l'occasion, formuler des énoncés prospectifs, écrits ou oraux, au sens des lois applicables en matière de valeurs mobilières. Ces énoncés prospectifs incluent, sans s'y limiter, des énoncés relatifs au plan d'affaires et aux objectifs financiers de la Banque. Les énoncés prospectifs formulés dans ce rapport de gestion sont destinés à aider les actionnaires et les analystes financiers à mieux comprendre la situation financière de la Banque et les résultats de ses activités à la date indiquée et pour les périodes closes à cette date, et pourraient ne pas être adéquats à d'autres fins. Les énoncés prospectifs sont habituellement marqués par l'emploi du conditionnel et l'usage de mots tels que « perspectives », « croire », « estimer », « prévoir », « projeter », « escompter », « anticiper », « planifier », « pourrait », « devrait », « ferait », ou la forme négative ou des variantes de tels termes, ou une terminologie similaire.
De par leur nature, ces énoncés prospectifs reposent sur des hypothèses et comportent un certain nombre de risques et d'incertitudes d'ordre général et spécifique. Il est donc possible que les prévisions, projections et autres énoncés prospectifs ne se matérialisent pas ou soient inexacts. Quoique la Banque soit d'avis que les attentes exprimées dans ces énoncés prospectifs sont raisonnables, elle ne peut garantir que ces attentes s'avéreront exactes.
La Banque déconseille aux lecteurs de se fier indûment aux énoncés prospectifs pour prendre des décisions, étant donné qu'en raison de divers facteurs significatifs, les résultats réels pourraient différer sensiblement des opinions, plans, objectifs, attentes, prévisions, estimations et intentions exprimés dans ces énoncés prospectifs. Ces facteurs comprennent, entre autres, l'activité des marchés des capitaux, les changements des politiques monétaire, fiscale et économique des gouvernements, les variations des taux d'intérêt, les niveaux d'inflation et la conjoncture économique en général, l'évolution des lois et de la réglementation, la concurrence, les notes de crédit, la rareté des ressources humaines et l'environnement technologique. Enfin, la Banque prévient que la liste de facteurs ci-dessus n'est pas exhaustive. Pour de plus amples renseignements sur les risques, incertitudes et hypothèses qui pourraient faire en sorte que les résultats réels de la Banque diffèrent des attentes exprimées, les personnes intéressées sont priées de consulter la rubrique « Profil de risque et cadre de gestion des risques » du rapport annuel de la Banque et les autres documents publics déposés par la Banque et disponibles sur le site www.sedar.com.
En ce qui a trait aux avantages attendus de l'acquisition de la Compagnie de Fiducie AGF1 (Fiducie AGF) et aux déclarations de la Banque à l'égard de l'augmentation du résultat par suite de cette transaction, ces facteurs comprennent, sans s'y limiter, la possibilité que les synergies ne se concrétisent pas dans les délais prévus; le risque de ne pouvoir intégrer rapidement et efficacement les activités; le risque lié à la réputation et la réaction des clients de B2B Banque ou de ceux de la Fiducie AGF relativement à la transaction; et le fait que la direction doive consacrer beaucoup de temps aux questions relatives aux acquisitions.
La Banque ne s'engage pas à mettre à jour les énoncés prospectifs, écrits ou oraux, formulés par elle ou en son nom, sauf dans la mesure où la réglementation des valeurs mobilières l'exige.
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1 | La Fiducie AGF a été fusionnée avec B2B Banque en date du 1er septembre 2013. |
Faits saillants [1]
POUR LES TRIMESTRES CLOS LES | |||||||||||||||||
En milliers de dollars canadiens, sauf les données par action et les pourcentages (non audité) |
31 JANVIER 2014 |
31 OCTOBRE 2013 |
VARIATION | 31 JANVIER 2013 |
VARIATION | ||||||||||||
Rentabilité | |||||||||||||||||
Revenu total | 216 109 | $ | 215 531 | $ | — | % | 213 914 | $ | 1 | % | |||||||
Résultat net | 35 525 | $ | 25 866 | $ | 37 | % | 32 788 | $ | 8 | % | |||||||
Résultat dilué par action | 1,16 | $ | 0,82 | $ | 41 | % | 1,07 | $ | 8 | % | |||||||
Rendement des capitaux propres attribuables aux actionnaires ordinaires [2] | 10,5 | % | 7,6 | % | 10,3 | % | |||||||||||
Marge nette d'intérêt [2] | 1,66 | % | 1,66 | % | 1,63 | % | |||||||||||
Ratio d'efficacité [2] | 73,6 | % | 80,1 | % | 76,2 | % | |||||||||||
Levier d'exploitation [2] [3] | 8,1 | % | (0,2) | % | n. s. | ||||||||||||
Par action ordinaire | |||||||||||||||||
Cours de l'action | |||||||||||||||||
Haut | 47,96 | $ | 47,15 | $ | 45,97 | $ | |||||||||||
Bas | 44,34 | $ | 44,25 | $ | 42,90 | $ | |||||||||||
Clôture | 45,73 | $ | 46,55 | $ | (2) | % | 44,10 | $ | 4 | % | |||||||
Ratio cours / résultat (quatre derniers trimestres) | 11,8 | x | 12,2 | x | 9,1 | x | |||||||||||
Valeur comptable [2] | 44,03 | $ | 43,19 | $ | 2 | % | 41,45 | $ | 6 | % | |||||||
Ratio cours / valeur comptable | 104 | % | 108 | % | 106 | % | |||||||||||
Dividendes déclarés | 0,51 | $ | 0,50 | $ | 2 | % | 0,49 | $ | 4 | % | |||||||
Rendement de l'action [2] | 4,5 | % | 4,3 | % | 4,4 | % | |||||||||||
Ratio du dividende versé [2] | 44,1 | % | 61,2 | % | 45,6 | % | |||||||||||
Mesures financières ajustées | |||||||||||||||||
Résultat net ajusté [2] | 39 261 | $ | 33 919 | $ | 16 | % | 39 116 | $ | — | % | |||||||
Résultat dilué par action ajusté [2] | 1,29 | $ | 1,10 | $ | 17 | % | 1,30 | $ | (1) | % | |||||||
Rendement des capitaux propres attribuables aux actionnaires ordinaires ajusté [2] | 11,7 | % | 10,2 | % | 12,5 | % | |||||||||||
Ratio d'efficacité ajusté [2] | 71,8 | % | 75,5 | % | 72,7 | % | |||||||||||
Levier d'exploitation ajusté [2] [3] | 4,9 | % | (2,9) | % | n. s. | ||||||||||||
Ratio du dividende versé ajusté [2] | 39,6 | % | 45,5 | % | 37,7 | % | |||||||||||
Situation financière (en millions de dollars canadiens) | |||||||||||||||||
Actif au bilan | 33 631 | $ | 33 911 | $ | (1) | % | 34 252 | $ | (2) | % | |||||||
Prêts et acceptations | 27 092 | $ | 27 229 | $ | (1) | % | 26 847 | $ | 1 | % | |||||||
Dépôts | 23 804 | $ | 23 927 | $ | (1) | % | 23 767 | $ | — | % | |||||||
Ratio de fonds propres réglementaires selon Bâle III - base « tout compris » [4] | |||||||||||||||||
Catégorie 1 sous forme d'actions ordinaires | 7,6 | % | 7,6 | % | 7,5 | % | |||||||||||
Catégorie 1 | 9,1 | % | 9,1 | % | 9,6 | % | |||||||||||
Total | 12,4 | % | 12,7 | % | 13,2 | % | |||||||||||
Autres renseignements | |||||||||||||||||
Nombre d'employés en équivalent temps plein | 3 850 | 3 987 | 4 259 | ||||||||||||||
Nombre de succursales | 153 | 153 | 155 | ||||||||||||||
Nombre de guichets automatiques | 422 | 422 | 424 |
[1] | Les chiffres comparatifs ont été préparés selon les IFRS actuelles. Voir la note 2 des états financiers consolidés résumés intermédiaires non audités. |
[2] | Voir la rubrique sur les mesures financières non conformes aux PCGR. Avec prise d'effet le 1er novembre 2013, la Banque a modifié sa définition de capitaux propres attribuables aux actionnaires ordinaires, qui est maintenant mieux alignée aux exigences réglementaires. Les mesures financières de valeur comptable par action et de rendement des capitaux propres attribuables aux actionnaires ordinaires pour les trimestres clos en 2013 ont été modifiées en conséquence. |
[3] | Les taux de croissance trimestriels sont calculés de façon séquentielle. Le levier d'exploitation pour le trimestre clos le 31 janvier 2013 est non significatif car les résultats de 2012 n'ont pas été retraités pour tenir compte de l'adoption de la norme comptable IFRS modifiée relative aux avantages du personnel. |
[4] | Les ratios de fonds propres réglementaires pour 2013 sont présentés comme déposés auprès du BSIF et n'ont pas été ajustés pour refléter l'effet des modifications aux IFRS. |
Revue des faits saillants
Les services aux entreprises continuent de gagner en importance à la Banque, alors que les prêts commerciaux et acceptations ont enregistré une croissance de 17 % au premier trimestre 2014, par rapport à l'année précédente. Des initiatives fructueuses dans les secteurs de l'énergie renouvelable, des soins de santé et des partenariats public-privé ont permis le développement de notre approche ciblée. Le groupe des services aux entreprises est également afféré au déploiement de solutions de crédit-bail. Bien qu'elle n'en soit qu'à ses débuts, l'équipe expérimentée mise en place et la gamme de produits offerts jettent les fondations d'un portefeuille diversifié et en croissance dans les années à venir.
B2B Banque est très engagée dans la saison REER, grâce aux liens privilégiés qu'elle entretient avec plus de 27 000 conseillers financiers et courtiers. Une fois la campagne REER complétée, B2B Banque dirigera de nouveau ses énergies vers les phases finales de l'intégration de ses acquisitions et le développement des affaires. Ceci ouvrira la voie à une maximisation de l'effet de levier des relations étroites qui ont été forgées et à la pleine réalisation des synergies de revenu escomptées.
La Banque continue de démontrer son engagement envers ses clients. À cet effet, quatre véhicules de placement innovateurs ont été lancés pendant la saison REER, dans le but de répondre aux besoins de tous les épargnants. Des produits tels que le CPG trois ans, avec un rendement potentiel allant jusqu'à 12 %, la promotion Remise de 2 % en argent et le CPG Duo, qui combine rendement et garantie de capital, sont des produits conçus pour satisfaire les investisseurs et créer des conditions propices au succès de la campagne REER. De plus, la gamme de fonds Banque Laurentienne connaît une grande popularité auprès de la clientèle, affichant des revenus en hausse de 28 % au premier trimestre 2014, par rapport à l'année précédente, pour ses ventes de fonds communs de placement. En offrant des produits performants, la Banque aide ses clients à bâtir leur patrimoine afin d'assurer leur avenir financier.
Valeurs mobilières Banque Laurentienne (« VMBL ») continue d'accroître sa visibilité auprès des investisseurs et des émetteurs, alors qu'elle prépare sa première conférence pour les investisseurs institutionnels sur les petites capitalisations. Cette conférence, qui se tiendra en avril prochain, accordera une place prépondérante aux entreprises suivies par le service de recherche de VMBL, qui présenteront devant un vaste groupe d'investisseurs. L'événement servira à consolider le positionnement de VMBL comme firme de choix dans le créneau des petites capitalisations.
La Banque Laurentienne a fait bonne figure dans l'édition 2014 du palmarès Les meilleurs employeurs de Montréal, résultat d'une enquête de la firme Médiacorp Canada. En s'appuyant sur des critères comme la communication avec les employés, l'atmosphère au travail, les avantages sociaux, la gestion de la performance, la formation et le perfectionnement des compétences ainsi que l'engagement auprès des communautés, la Banque occupe l'une des 25 places parmi les meilleurs employeurs offrant un environnement de travail enviable. Dotée de programmes solides et concurrentiels en matière de capital humain, la Banque démontre une fois de plus son engagement à servir ses clients par l'entremise de ses employés loyaux et dévoués.
Rapport de gestion
Le présent rapport de gestion présente une analyse, par la direction, de la situation financière de la Banque au 31 janvier 2014, ainsi que de sa performance au cours du trimestre clos à cette date. Le présent rapport de gestion, daté du 5 mars 2014, doit être lu avec les états financiers consolidés résumés intermédiaires non audités pour la période close le 31 janvier 2014, préparés conformément à l'IAS 34, Information financière intermédiaire, publiée par l'International Accounting Standards Board (« IASB »). Le rapport annuel 2013 de la Banque fournit des informations supplémentaires relatives à des sujets tels que la gestion des risques, les estimations et les méthodes comptables critiques et les arrangements hors bilan.
Des informations additionnelles relatives à la Banque Laurentienne du Canada, y compris la Notice annuelle, sont disponibles sur le site Web de la Banque, à l'adresse www.banquelaurentienne.ca, et sur le site de SEDAR, à l'adresse www.sedar.com.
Perspectives économiques
Le premier trimestre a été marqué par un accroissement de la volatilité sur les marchés financiers, la Réserve fédérale ayant continué de réduire ses achats d'actifs par suite de l'augmentation continue de la demande du secteur privé aux États-Unis. En raison de ce contexte, les capitaux ont été retirés massivement des marchés émergents et la monnaie de ceux dont le déficit courant est important s'est rapidement dépréciée par rapport au dollar américain. Les banques centrales ont immédiatement réagi en haussant les taux d'intérêt à court terme. La Banque ne prévoit pas que cette situation aura un effet de contagion dans les économies avancées. Le dollar canadien a également reculé de façon marquée en regard du dollar américain puisque les indicateurs économiques publiés récemment ont signalé que la croissance de l'économie américaine surpasserait celle du Canada en 2014. La vigueur renouvelée du marché américain, le recul du dollar canadien et le contexte de taux d'intérêt favorable semblent indiquer une amélioration du climat d'affaires au Canada, principalement pour les exportateurs canadiens du secteur manufacturier en Ontario et au Québec.
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1 | Voir les rubriques sur les éléments d'ajustement et les mesures financières non conformes aux PCGR pour plus de précisions. |
Adoption de la norme comptable IFRS modifiée relative aux avantages du personnel
Avec prise d'effet le 1er novembre 2013, la Banque a adopté les modifications à la Norme internationale d'information financière (IFRS) existante relative aux avantages du personnel, qui exige le retraitement de l'information comparative et des mesures financières de 2013 de la Banque. En outre, la Banque a publié, le 12 février 2014, un communiqué distinct qui présente les résultats financiers trimestriels et annuels pour 2013, lesquels tiennent compte de l'adoption de ces modifications. L'adoption de cette norme a également eu une incidence sur les fonds propres réglementaires. Sur une base pro forma, le ratio des fonds propres de catégorie 1 sous forme d'actions ordinaires au 31 octobre 2013 aurait été réduit d'environ 0,2 %, pour s'établir à 7,4 %.
Des informations additionnelles sur l'incidence de la transition figurent également dans les notes des états financiers consolidés résumés intermédiaires non audités et dans les informations supplémentaires présentées pour le premier trimestre 2014.
Performance financière 2014
Le tableau ci-dessous présente les objectifs financiers définis par la direction pour l'exercice 2014, ainsi que la performance de la Banque jusqu'à maintenant. Ces objectifs financiers sont fondés sur les hypothèses présentées à la page 21 du rapport annuel 2013 de la Banque, à la rubrique « Hypothèses clés à la base des objectifs de la Banque », et ne tiennent pas compte des éléments d'ajustement1.
OBJECTIFS FINANCIERS 2014 [1] | ||||
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OBJECTIFS DE 2014 |
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POUR LE TRIMESTRE CLOS LE 31 JANVIER 2014 |
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Rendement des capitaux propres attribuables aux actionnaires ordinaires ajusté | 10,5 % à 12,5 % | 11,7 | % | |
Résultat net ajusté (en millions de dollars) | 145,0 $ à 165,0 $ | 39,3 | $ | |
Ratio d'efficacité ajusté | 72,5 % à 69,5 % | 71,8 | % | |
Levier d'exploitation ajusté [2] | Positif | 1,3 | % | |
Ratio des fonds propres de catégorie 1 sous forme d'actions ordinaires - base « tout compris » | > 7,0 % | 7,6 | % |
[1] | Voir la rubrique sur les mesures financières non conformes aux PCGR. |
[2] | Aux fins du calcul des données correspondant aux objectifs de 2014, les taux de croissance depuis le début de l'exercice sont calculés d'un exercice à l'autre (c'est-à-dire les taux de la période considérée par rapport à ceux de la période correspondante de l'exercice précédent). |
D'après les résultats du trimestre clos le 31 janvier 2014 et les prévisions actuelles, la direction croit que la Banque est en voie de réaliser ses objectifs, tels qu'ils ont été définis au début de l'exercice. La bonne croissance interne des activités commerciales à marge plus élevée et les stratégies de la Banque visant à diversifier les autres revenus, combinées à un contrôle rigoureux des dépenses et à la qualité du crédit toujours excellente, devraient contribuer à la performance financière globale.
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1 | Voir les rubriques sur les éléments d'ajustement et les mesures financières non conformes aux PCGR pour plus de précisions. |
Analyse des résultats consolidés
RÉSULTATS CONSOLIDÉS RÉSUMÉS [1] | ||||||||
POUR LES TRIMESTRES CLOS LES | ||||||||
En milliers de dollars canadiens, sauf les données par action (non audité) | 31 JANVIER 2014 |
31 OCTOBRE 2013 |
31 JANVIER 2013 |
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Revenu net d'intérêt | 140 856 | $ | 141 437 | $ | 142 344 | $ | ||
Autres revenus | 75 253 | 74 094 | 71 570 | |||||
Revenu total | 216 109 | 215 531 | 213 914 | |||||
Amortissement de la prime nette sur les instruments financiers acquis | 1 136 | 1 006 | 1 056 | |||||
Provisions pour pertes sur prêts | 10 500 | 10 000 | 8 000 | |||||
Frais autres que d'intérêt | 159 133 | 172 651 | 163 093 | |||||
Résultat avant impôts sur le résultat | 45 340 | 31 874 | 41 765 | |||||
Impôts sur le résultat | 9 815 | 6 008 | 8 977 | |||||
Résultat net | 35 525 | $ | 25 866 | $ | 32 788 | $ | ||
Dividendes sur actions privilégiées, y compris les impôts connexes | 2 501 | 2 637 | 2 533 | |||||
Résultat net attribuable aux actionnaires ordinaires | 33 024 | $ | 23 229 | $ | 30 255 | $ | ||
Résultat par action dilué | 1,16 | $ | 0,82 | $ | 1,07 | $ |
[1] | Les chiffres comparatifs ont été préparés selon les IFRS actuelles. Voir la note 2 des états financiers consolidés résumés intermédiaires non audités. |
Éléments d'ajustement
La Banque a désigné certains montants comme étant des éléments d'ajustement et a ajusté les résultats selon les PCGR pour faciliter la compréhension de la performance sous-jacente de ses activités et des tendances connexes. Les éléments d'ajustement sont inclus dans les résultats du secteur d'activité B2B Banque. La Banque évalue la performance sur la base des PCGR et sur une base ajustée et considère que ces deux mesures fournissent aux investisseurs et aux analystes des renseignements utiles afin de mieux apprécier ses résultats financiers et d'effectuer une analyse plus rigoureuse de son potentiel de rentabilité et de croissance. Les résultats ajustés et les mesures ajustées sont des mesures non conformes aux PCGR. Des commentaires sur l'utilisation et les limites de ces mesures figurent à la rubrique « Mesures financières non conformes aux PCGR ».
INCIDENCE DES ÉLÉMENTS D'AJUSTEMENT [1] [2] | |||||||||
POUR LES TRIMESTRES CLOS LES | |||||||||
En milliers de dollars canadiens, sauf les données par action (non audité) | 31 JANVIER 2014 |
31 OCTOBRE 2013 |
31 JANVIER 2013 |
||||||
Incidence sur le résultat net | |||||||||
Résultat net comme présenté | 35 525 | $ | 25 866 | $ | 32 788 | $ | |||
Éléments d'ajustement, après impôts sur le résultat | |||||||||
Amortissement de la prime nette sur les instruments financiers acquis | 836 | 744 | 778 | ||||||
Frais liés aux regroupements d'entreprises [3] | |||||||||
Frais liés à l'intégration des sociétés MRS | 474 | 2 028 | 4 318 | ||||||
Frais liés à l'intégration de la Fiducie AGF | 2 426 | 5 281 | 1 232 | ||||||
3 736 | 8 053 | 6 328 | |||||||
Résultat net ajusté | 39 261 | $ | 33 919 | $ | 39 116 | $ | |||
Incidence sur le résultat dilué par action | |||||||||
Résultat dilué par action comme présenté | 1,16 | $ | 0,82 | $ | 1,07 | $ | |||
Éléments d'ajustement | 0,13 | 0,28 | 0,22 | ||||||
Résultat dilué par action ajusté [4] | 1,29 | $ | 1,10 | $ | 1,30 | $ |
[1] | Les chiffres comparatifs ont été préparés selon les IFRS actuelles. Voir la note 2 des états financiers consolidés résumés intermédiaires non audités. |
[2] | Voir la rubrique sur les mesures non conformes aux PCGR. |
[3] | Également appelés frais liés aux transactions et d'intégration. |
[4] | L'incidence par action des éléments d'ajustement pour le trimestre clos le 31 janvier 2013 diffère en raison de l'arrondissement. |
Trimestre clos le 31 janvier 2014 comparativement au trimestre clos le 31 janvier 2013
Le résultat net a totalisé 35,5 millions $, ou un résultat dilué par action de 1,16 $, pour le premier trimestre 2014, par rapport à 32,8 millions $, ou un résultat dilué par action de 1,07 $, pour le premier trimestre 2013. Le résultat net ajusté s'est établi à 39,3 millions $ pour le premier trimestre clos le 31 janvier 2014, un niveau essentiellement inchangé par rapport à 39,1 millions $ en 2013, tandis que le résultat dilué par action ajusté a été de 1,29 $, par rapport à 1,30 $ en 2013.
Revenu total
Le revenu total a augmenté de 2,2 millions $, ou 1 %, pour atteindre 216,1 millions $ au premier trimestre 2014, en regard de 213,9 millions $ au premier trimestre 2013, la hausse des autres revenus d'un exercice à l'autre ayant été en partie contrebalancée par la légère baisse du revenu net d'intérêt.
Le revenu net d'intérêt a diminué de 1,5 million $, pour s'établir à 140,9 millions $ pour le premier trimestre 2014, par rapport à 142,3 millions $ au premier trimestre 2013, du fait essentiellement du volume moins élevé des prêts à l'investissement et des pénalités sur les remboursements anticipés des prêts hypothécaires résidentiels moins élevées, compensés en partie par l'amélioration des marges. Comparativement au premier trimestre 2013, les marges ont augmenté de 3 points de base, pour s'établir à 1,66 % au premier trimestre 2014. L'arrivée à échéance de passifs de titrisation à coupon élevé en 2013 et le niveau plus bas de liquidités à rendement plus faible par rapport à il y a un an sont les principaux facteurs ayant contribué à l'augmentation. Ces facteurs ont plus que contrebalancé le léger resserrement des marges des prêts et des dépôts attribuable à la retarification des prêts et des dépôts arrivant à échéance dans le contexte de très faibles taux d'intérêt des douze derniers mois.
Les autres revenus ont totalisé 75,3 millions $ au premier trimestre 2014, comparativement à 71,6 millions $ au premier trimestre 2013, une augmentation de 3,7 millions $, ou 5 %. Au cours du trimestre, les frais et les commissions sur prêts et dépôts ont été avantagés par les pénalités plus élevées sur les remboursements anticipés de prêts dans les portefeuilles commerciaux, qui se sont élevées à 1,8 million $. Les revenus toujours solides tirés de la vente de fonds communs de placement ainsi que l'amélioration des revenus d'assurance et des revenus tirés des services de cartes ont aussi contribué à l'augmentation d'un exercice à l'autre. Ces fortes hausses ont été en partie contrebalancées par les revenus tirés des activités de courtage moins élevés que les revenus particulièrement solides du trimestre correspondant de l'exercice précédent et par la diminution des revenus de trésorerie et de marchés financiers par suite de la diminution des profits nets réalisés sur des valeurs mobilières au cours du premier trimestre 2014.
Amortissement de la prime nette sur les instruments financiers acquis
Au premier trimestre 2014, l'amortissement de la prime nette sur les instruments financiers acquis s'est établie à 1,1 million $, soit le même niveau qu'au premier trimestre 2013. Voir la note 12 des états financiers consolidés intermédiaires résumés non audités pour de plus amples renseignements sur cet élément.
Provisions pour pertes sur prêts
Les provisions pour pertes sur prêts ont augmenté de 2,5 millions $, passant de 8,0 millions $ au premier trimestre 2013 à 10,5 millions $ au premier trimestre 2014. La Banque a maintenu son approche prudente en matière d'établissement des provisions pour pertes sur prêts. Les pertes sur prêts sont néanmoins demeurées basses, un niveau qui reflète la qualité globale sous-jacente des portefeuilles de prêts. Les pertes sur prêts personnels ont diminué de 3,6 millions $ par rapport au premier trimestre 2013, ce qui s'explique surtout par la baisse des provisions pour les portefeuilles de prêts à l'investissement. Les pertes sur prêts hypothécaires résidentiels ont enregistré une légère baisse de 0,8 million $ d'un exercice à l'autre. Les pertes sur prêts hypothécaires commerciaux et prêts commerciaux ont augmenté d'un montant combiné de 6,8 millions $ d'un exercice à l'autre pour s'établir à 5,4 millions $ au premier trimestre 2014, en comparaison d'une réduction nette des provisions de 1,5 million $ il y a un an. L'augmentation enregistrée au premier trimestre 2014 reflète le retour à la normale des pertes sur prêts globales par rapport aux bas niveaux de 2013.
Frais autres que d'intérêt
La diminution de 4,0 millions $ des frais autres que d'intérêt, qui se sont établis à 159,1 millions $ au premier trimestre 2014, par rapport à 163,1 millions $ au premier trimestre 2013, est surtout attribuable à la baisse des frais liés aux transactions et d'intégration. Les autres frais autres que d'intérêt de la Banque sont demeurés inchangés grâce à un contrôle rigoureux des coûts et à l'examen des processus.
Les salaires et avantages du personnel ont baissé de 5,6 millions $, ou 6 %, comparativement au premier trimestre 2013, pour atteindre 85,5 millions $ au premier trimestre 2014, surtout en raison de la réduction de l'effectif découlant des synergies liées aux acquisitions et de l'optimisation de certaines activités au quatrième trimestre 2013, contrebalancée en partie par la hausse régulière des salaires. La rémunération liée à la performance plus basse et les coûts des régimes de retraite légèrement moins élevés ont également contribué à la baisse d'un exercice à l'autre.
Les frais d'occupation de locaux et technologie ont augmenté de 7,1 millions $ pour s'établir à 45,9 millions $ par rapport à ceux du premier trimestre 2013, du fait surtout des coûts de TI plus importants associés à la croissance continue des affaires, aux exigences réglementaires et aux offres de services virtuels bonifiées. La hausse de la charge d'amortissement associée à l'achèvement des projets de TI liés à la réglementation et celle des coûts de location relative à la superficie additionnelle des locaux loués pour les équipes de projets de développement des TI ont également contribué à cette augmentation. Les frais d'occupation des locaux et technologie au premier trimestre 2013 avaient également été touchés favorablement par des ajustements relativement au règlement de différends liés à des contrats de TI.
Les autres frais autres que d'intérêt ont diminué de 1,8 million $, pour s'établir à 23,7 millions $ au premier trimestre 2014, par rapport à 25,5 millions $ au premier trimestre 2013. Soutenue par les synergies de coûts réalisées, la Banque a continué d'exercer un contrôle rigoureux des dépenses discrétionnaires dans un contexte de ralentissement de la croissance.
Les frais liés aux transactions et d'intégration pour le premier trimestre 2014 ont totalisé 3,9 millions $ par rapport à 7,6 millions $ il y a un an, et avaient surtout trait aux coûts de conversion des systèmes de TI, aux coûts de relocalisation des employés, aux salaires, aux honoraires professionnels et aux autres frais liés principalement à l'intégration des anciennes activités de la Fiducie AGF.
Le ratio d'efficacité ajusté a été de 71,8 % au premier trimestre 2014, par rapport à 72,7 % au premier trimestre 2013. Sur la même base, la Banque a généré un levier d'exploitation positif de 1,3 % d'un exercice à l'autre, du fait principalement de l'augmentation des autres revenus, des synergies découlant du processus d'intégration, ainsi que du contrôle continu et rigoureux des coûts et des efforts visant à rationaliser ses activités. La direction continue de s'engager à assurer la croissance et à investir dans des initiatives de croissance stratégique dans chacun de ses secteurs d'activité.
Impôts sur le résultat
Pour le trimestre clos le 31 janvier 2014, les impôts sur le résultat ont été de 9,8 millions $ et le taux d'imposition effectif, de 21,6 %. Ce taux d'imposition inférieur au taux prévu par la loi découle principalement des retombées positives des investissements de la Banque dans des valeurs mobilières canadiennes qui génèrent des revenus de dividendes non imposables et de l'imposition réduite des revenus tirés des activités d'assurance à l'étranger. Pour le trimestre clos le 31 janvier 2013, les impôts sur le résultat s'étaient élevés à 9,0 millions $ et le taux d'imposition effectif s'était établi à 21,5 %, un niveau essentiellement inchangé par rapport au taux d'imposition effectif enregistré pour le premier trimestre clos le 31 janvier 2014.
Trimestre clos le 31 janvier 2014 comparativement au trimestre clos le 31 janvier 2013
Le résultat net a atteint 35,5 millions $, ou un résultat dilué par action de 1,16 $, pour le premier trimestre 2014, par rapport à 25,9 millions $, ou un résultat dilué par action de 0,82 $, pour le quatrième trimestre 2013. Le résultat net ajusté a atteint 39,3 millions $, soit un résultat dilué par action ajusté de 1,29 $, par rapport à 33,9 millions $, soit un résultat dilué par action ajusté de 1,10 $, pour le quatrième trimestre 2013. Notamment, le résultat net du quatrième trimestre 2013 avait subi l'incidence négative de charges de restructuration non récurrentes de 6,3 millions $ avant impôts sur le résultat (4,6 millions $ après impôts sur le résultat), ou 0,16 $ sur une base diluée par action, liées à l'optimisation de certaines activités.
Le revenu total a augmenté pour s'établir à 216,1 millions $ au premier trimestre 2014, comparativement à 215,5 millions $ pour le trimestre précédent. Le revenu net d'intérêt a diminué séquentiellement de 0,6 million $, pour s'établir à 140,9 millions $ au premier trimestre 2014. Bien que l'actif moyen ait légèrement diminué séquentiellement, la marge nette d'intérêt est demeurée stable, soit à 1,66 %, au premier trimestre 2014, par rapport à celle du quatrième trimestre 2013.
Les autres revenus ont enregistré une hausse séquentielle de 1,2 million $, du fait surtout de la hausse des revenus de trésorerie et marchés financiers attribuable à l'augmentation des profits nets réalisés lors de la vente de valeurs mobilières au premier trimestre 2014. Cette augmentation a été contrebalancée en partie par la baisse des commissions sur prêts au premier trimestre 2014 imputable principalement au ralentissement saisonnier des activités.
L'amortissement de la prime nette sur les instruments financiers acquis s'est élevée à 1,1 million $ au premier trimestre 2014, en comparaison de 1,0 million $ au trimestre précédent. Voir la note 12 des états financiers consolidés résumés intermédiaires non audités pour de plus amples renseignements sur cet élément.
Les provisions pour pertes sur prêts sont demeurées basses, à 10,5 millions $, au premier trimestre 2014, par rapport à 10,0 millions $ pour le quatrième trimestre 2013, reflet de la haute qualité continue du portefeuille.
Les frais autres que d'intérêt se sont élevés à 159,1 millions $ au premier trimestre 2014, comparativement à 172,7 millions $ au quatrième trimestre 2013. Les frais liés aux transactions et d'intégration ont diminué pour s'établir à 3,9 millions $ au premier trimestre 2014, par rapport à 10,0 millions $ au quatrième trimestre 2013. Compte non tenu des frais liés aux transactions et d'intégration et des charges de restructuration de 6,3 millions $ engagées au quatrième trimestre 2013, les frais autres que d'intérêt ont diminué séquentiellement de 1 %, la Banque ayant tiré parti des synergies et de la restructuration réalisées pendant le trimestre précédent.
Situation financière
BILAN RÉSUMÉ [1] | |||||||||
En milliers de dollars canadiens (non audité) | AU 31 JANVIER 2014 |
AU 31 OCTOBRE 2013 |
AU 31 JANVIER 2013 |
||||||
ACTIF | |||||||||
Trésorerie et dépôts auprès d'autres banques | 176 097 | $ | 208 838 | $ | 370 789 | $ | |||
Valeurs mobilières | 4 763 022 | 4 480 525 | 5 274 099 | ||||||
Valeurs acquises en vertu de conventions de revente | 923 821 | 1 218 255 | 917 007 | ||||||
Prêts et acceptations, montant net | 26 972 559 | 27 113 107 | 26 727 737 | ||||||
Autres actifs | 795 784 | 890 301 | 962 153 | ||||||
33 631 283 | $ | 33 911 026 | $ | 34 251 785 | $ | ||||
PASSIF ET CAPITAUX PROPRES | |||||||||
Dépôts | 23 803 938 | $ | 23 927 350 | $ | 23 767 493 | $ | |||
Autres passifs | 3 051 203 | 3 129 918 | 3 309 783 | ||||||
Dette liée aux activités de titrisation | 4 865 326 | 4 974 714 | 5 244 311 | ||||||
Dette subordonnée | 445 977 | 445 473 | 443 978 | ||||||
Capitaux propres | 1 464 839 | 1 433 571 | 1 486 220 | ||||||
33 631 283 | $ | 33 911 026 | $ | 34 251 785 | $ |
[1] | Les chiffres comparatifs ont été préparés selon les IFRS actuelles. Voir la note 2 des états financiers consolidés résumés intermédiaires non audités. |
L'actif au bilan s'élevait à 33,6 milliards $ au 31 janvier 2014, en baisse de 0,3 milliard $, ou 1 %, par rapport à la clôture de l'exercice 2013. Au cours des douze derniers mois, l'actif au bilan a diminué de 0,6 milliard $, ou 2 %.
Liquidités
Les liquidités, y compris la trésorerie, les dépôts auprès d'autres banques, les valeurs mobilières et les valeurs acquises en vertu de conventions de revente, ont totalisé 5,9 milliards $ au 31 janvier 2014, une légère baisse de 44,7 millions $, ou 1 %, comparativement au 31 octobre 2013. Cette baisse découle principalement d'une diminution des actifs de remplacement à rendement moins élevé qui ont été affectés au remboursement, au cours du trimestre clos le 31 janvier 2014, d'une portion de la dette liée aux activités de titrisation venue à échéance d'un montant de 0,3 milliard $. Les liquidités, en pourcentage de l'actif total, sont demeurées inchangées, à 17 %, par rapport au 31 octobre 2013. Dans l'ensemble, la Banque continue de maintenir des sources de financement diversifiées, de gérer avec prudence le niveau de ses liquidités et de détenir des liquidités suffisantes pour respecter ses obligations financières actuelles et futures, dans des conditions tant normales qu'exceptionnelles.
Prêts
Les prêts et les acceptations bancaires, déduction faite des provisions cumulatives, se sont établis à 27,0 milliards $ au 31 janvier 2014, une légère baisse de 0,1 milliard $, ou 1 %, par rapport au 31 octobre 2013, la croissance interne soutenue des portefeuilles de prêts commerciaux à marge plus élevée ayant été plus que contrebalancée par la diminution continue des portefeuilles de prêts personnels. Les prêts commerciaux, y compris les acceptations bancaires, ont augmenté de 38,2 millions $, ou 1 %, depuis le 31 octobre 2013, et les prêts hypothécaires commerciaux ont progressé de 43,0 millions $, ou 2 %, par rapport à la même période, la Banque continuant de se concentrer sur le développement de ces portefeuilles. Les prêts personnels ont enregistré une baisse de 134,6 millions $, ou 2 %, depuis le 31 octobre 2013 imputable essentiellement au remboursement de prêts liés au programme Immigrant Investisseurs, à la réduction prévue des portefeuilles de prêts à l'investissement et au recours moindre des consommateurs à l'endettement. Les prêts hypothécaires résidentiels ont légèrement baissé de 83,7 millions $, ou 1 %, depuis le 31 octobre 2013, principalement dans le portefeuille de B2B Banque, étant donné que le secteur d'activité s'est concentré sur l'intégration pour jeter les bases de sa croissance future, ce qui a temporairement ralenti les initiatives de développement des affaires avec certains intermédiaires financiers.
Dépôts
Les dépôts personnels se sont maintenus à 19,4 milliards $ au 31 janvier 2014, soit relativement le même niveau qu'au 31 octobre 2013. Les dépôts d'entreprises et autres, qui comprennent les dépôts institutionnels, ont baissé de 0,2 milliard $, ou 4 %, depuis le 31 octobre 2013, pour s'établir à 4,4 milliards $ au 31 janvier 2014. Cette baisse découle de la réduction des dépôts en gros, et est cohérente ave la croissance du portefeuille de prêts de la Banque au cours du trimestre. La Banque continue de maintenir des sources de financement diversifiées et de gérer activement ses niveaux de liquidités. Par ailleurs, pour faire face aux exigences réglementaires futures en matière de liquidités, la Banque continue de concentrer ses efforts sur la collecte de dépôts de particuliers et de maintenir une base de financement de détail solide. Les dépôts personnels représentaient 81 % du total des dépôts au 31 janvier 2014, un niveau inchangé par rapport à la clôture de l'exercice 2013.
Autres passifs
Dans l'ensemble, la dette liée aux activités de titrisation et la dette subordonnée n'ont pas changé depuis le 31 octobre 2013 et se sont établies respectivement à 4,9 milliards $ et 446,0 millions $ au 31 janvier 2014.
Capitaux propres
Les capitaux propres se sont élevés à 1 464,8 millions $ au 31 janvier 2014, comparativement à 1 433,6 millions $ au 31 octobre 2013. Cette augmentation est principalement attribuable au résultat net généré au premier trimestre, déduction faite des dividendes déclarés. Comme il a été mentionné précédemment, avec prise d'effet le 1er novembre 2013, la Banque a adopté les modifications apportées à l'IFRS relative aux avantages du personnel, qui exige que les écarts actuariels soient présentés dans les capitaux propres. Dans ce contexte, pour le trimestre clos le 31 janvier 2014, la Banque a inscrit un gain actuariel de 5,6 millions $ dans les résultats non distribués. Voir la note 2 des états financiers consolidés résumés intermédiaires pour plus de renseignements sur l'adoption de ces modifications. De plus, l'émission de 110 189 nouvelles actions ordinaires en vertu du régime de réinvestissement de dividendes et d'achat d'actions a contribué davantage à l'accroissement des capitaux propres. La valeur comptable de l'action ordinaire de la Banque1 a augmenté et s'établissait à 44,03 $ au 31 janvier 2014, comparativement à 43,19 $ au 31 octobre 2013. Au 26 février 2014, 28 642 971 actions ordinaires et 20 000 options d'achat d'actions étaient en circulation.
________________________________ | |
1 | Voir la rubrique sur les mesures financières non conformes aux PCGR. Avec prise d'effet le 1er novembre 2013, la Banque a modifié sa définition de capitaux propres attribuables aux actionnaires ordinaires, qui est maintenant mieux alignée aux exigences réglementaires. Les mesures financières de valeur comptable par action et de rendement des capitaux propres attribuables aux actionnaires ordinaires pour les trimestres clos en 2013 ont été modifiées en conséquence. |
Gestion du capital
Fonds propres réglementaires
Le calcul des fonds propres réglementaires est assujetti aux lignes directrices publiées par le Bureau du surintendant des institutions financières Canada (BSIF) qui découlent du cadre normatif sur les fonds propres à risque élaboré par le Comité de Bâle sur le contrôle bancaire (CBCB) et intitulé Bâle III : Dispositif réglementaire mondial visant à renforcer la résilience des établissements et systèmes bancaires. Selon les exigences transitoires de la ligne directrice intitulée Normes de fonds propres du BSIF (la ligne directrice NFP), les ratios minimums des fonds propres de catégorie 1 sous forme d'actions ordinaires, des fonds propres de catégorie 1 et du total des fonds propres ont été établis à respectivement 4,0 %, 5,5 % et 8,0 % pour 2014 et, pour la Banque, seront ajustés progressivement pour atteindre respectivement 7,0 %, 8,5 % et 10,5 % d'ici 2019, compte tenu de l'incidence de la réserve de conservation des fonds propres.
Dans sa ligne directrice NFP, le BSIF a indiqué qu'il s'attendait à ce que les institutions de dépôts atteignent des ratios cibles de fonds propres sans prise en compte des dispositions transitoires au moins équivalents aux ratios minimums de 2019 majoré de la réserve de conservation (la base « tout compris »). La base « tout compris » inclut tous les ajustements réglementaires qui seront requis d'ici 2019, tout en maintenant les règles de retrait progressif des instruments de fonds propres non admissibles. Voir la page 41 du rapport annuel 2013 de la Banque à la rubrique « Gestion du capital » pour des renseignements additionnels sur la mise en œuvre de Bâle III par la Banque.
En août 2013, le BSIF a publié une ligne directrice qui clarifiait l'application de l'ajustement de l'évaluation du crédit (AEC). L'exigence de fonds propres en regard de l'AEC est entrée en vigueur le 1er janvier 2014 et prendra effet progressivement sur une période de cinq ans à compter de 2014. Cette ligne directrice n'a pas eu d'incidence importante sur les ratios de fonds propres réglementaires de la Banque.
Comme l'indique le tableau ci-après, le ratio des fonds propres de catégorie 1 sous forme d'actions ordinaires, le ratio des fonds propres de catégorie 1 et le ratio total des fonds propres, sur une base « tout compris », s'établissaient respectivement à 7,6 %, 9,1 % et 12,4 % au 31 janvier 2014. Ces ratios respectent l'ensemble des exigences actuelles.
FONDS PROPRES RÉGLEMENTAIRES [1] | |||||||||
En milliers de dollars canadiens, sauf les données en pourcentages (non audité) |
AU 31 JANVIER 2014 |
AU 31 OCTOBRE 2013 |
AU 31 JANVIER 2013 |
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Fonds propres réglementaires | |||||||||
Fonds propres de catégorie 1 sous forme d'actions ordinaires (A) | 1 014 033 | $ | 1 017 659 | $ | 1 002 778 | $ | |||
Fonds propres de catégorie 1 (B) | 1 219 237 | $ | 1 222 863 | $ | 1 275 674 | $ | |||
Total des fonds propres (C) | 1 665 670 | $ | 1 694 167 | $ | 1 753 649 | $ | |||
Total de l'actif pondéré en fonction des risques (D) [2] | 13 400 908 | $ | 13 379 834 | $ | 13 286 829 | $ | |||
Ratios des fonds propres réglementaires | |||||||||
Ratio des fonds propres de catégorie 1 sous forme d'actions ordinaires (A/D) | 7,6 | % | 7,6 | % | 7,5 | % | |||
Ratio des fonds propres de catégorie 1 (B/D) | 9,1 | % | 9,1 | % | 9,6 | % | |||
Ratio total des fonds propres (C/D) | 12,4 | % | 12,7 | % | 13,2 | % |
[1] | Les montants sont présentés selon la base « tout compris ». Les fonds propres réglementaires pour 2013 sont présentés comme déposés auprès du BSIF et n'ont pas été ajustés pour refléter l'effet des modifications aux IFRS. |
[2] | Calculé au moyen de la méthode standard pour évaluer les exigences de fonds propres afférentes au risque de crédit et au risque opérationnel. |
Le ratio des fonds propres de catégorie 1 sous forme d'actions ordinaires de 7,6 % au 31 janvier 2014 est demeuré stable par rapport au 31 octobre 2013. Comme il a été mentionné, avec prise d'effet le 1er novembre 2013, la Banque a adopté la version modifiée de l'IAS 19, Avantages du personnel, ce qui a entraîné une réduction du ratio de fonds propres de catégorie 1 sous forme d'actions ordinaires d'environ 0,2 %. Cette incidence a été contrebalancée essentiellement par les fonds propres générés en interne au cours du premier trimestre 2014, y compris les gains actuariels nets sur les régimes d'avantages du personnel, et par les dividendes réinvestis, qui ont accru le total des fonds propres, tandis que l'actif pondéré en fonction des risques n'a que légèrement augmenté.
Exigence relative au ratio de levier selon Bâle
Les réformes de Bâle III visant les fonds propres sont venu ajouter une exigence en matière de ratio de levier non fondé sur le risque à titre de mesure supplémentaire des exigences de fonds propres fondées sur le risque. Le ratio de levier correspond, selon sa définition actuelle, aux fonds propres de catégorie 1 divisés par l'actif au bilan et les engagements, les dérivés et les cessions temporaires de titres, hors bilan, comme il est défini dans les exigences. Il diffère de l'exigence de ratio actifs / fonds propres (RAFP) actuel du BSIF en incluant davantage d'expositions hors bilan et en appliquant une définition plus restreinte des fonds propres (ciblant les fonds propres de catégorie 1 plutôt que le total des fonds propres).
En janvier 2014, le CBCB a publié le texte intégral de la norme relative au ratio de levier de Bâle III et les exigences en matière de divulgation à la suite de l'approbation par son organe directeur. Le BSIF a indiqué qu'il remplacera le RAFP par le nouveau ratio de levier de Bâle III à compter du 1er janvier 2015 et qu'il devrait publier une nouvelle ligne directrice relative au ratio de levier plus tard cette année. Il est prévu que les institutions de dépôt fédérales maintiennent des ratios de levier selon Bâle III supérieurs à 3 %.
Dividendes
Le 12 février 2014, le conseil d'administration a déclaré des dividendes réguliers sur les diverses séries d'actions privilégiées aux actionnaires inscrits en date du 7 mars 2014. Au cours de sa réunion tenue le 5 mars 2014, le conseil d'administration a déclaré un dividende de 0,51 $ par action ordinaire, payable le 1er mai 2014 aux actionnaires inscrits en date du 1er avril 2014.
DIVIDENDES SUR ACTIONS ORDINAIRES ET RATIO DU DIVIDENDE VERSÉ [1] | |||||||||||||||||
POUR LES TRIMESTRES CLOS LES | POUR LES EXERCICES CLOS LES | ||||||||||||||||
En dollars canadiens, sauf les ratios du dividende versé (non audité) | 31 JANVIER 2014 |
31 OCTOBRE 2013 |
31 JANVIER 2013 |
31 OCTOBRE 2013 |
31 OCTOBRE 2012 |
31 OCTOBRE 2011 |
|||||||||||
Dividendes déclarés par action ordinaire | 0,51 | $ | 0,50 | $ | 0,49 | $ | 1,98 | $ | 1,84 | $ | 1,62 | $ | |||||
Ratio du dividende versé [2] | 44,1 | % | 61,2 | % | 45,6 | % | 52,0 | % | 37,0 | % | 34,8 | % | |||||
Ratio du dividende versé ajusté [2] | 39,6 | % | 45,5 | % | 37,7 | % | 40,3 | % | 36,9 | % | 32,9 | % |
[1] | Les chiffres comparatifs de 2013 ont été préparés en prenant en considération les IFRS actuelles. Les chiffres comparatifs de 2012 et 2011 n'ont pas été retraités. Voir la note 2 des états financiers consolidés résumés intermédiaires non audités. |
[2] | Voir la rubrique sur les mesures financières non conformes aux PCGR. |
Gestion des risques
De par la nature de ses activités, la Banque est exposée à divers types de risques. Ces risques sont liés principalement à l'utilisation d'instruments financiers. Afin de gérer ces risques, des mesures de contrôle, telles que des politiques de gestion des risques et diverses limites de risque, ont été mises en œuvre. L'objectif de ces mesures est d'optimiser le ratio rendement / risques dans tous les secteurs opérationnels de la Banque. Pour plus de renseignements, voir la rubrique « Profil de risque et cadre de gestion des risques » à la page 44 du rapport annuel 2013 de la Banque.
Risque de crédit
Les sections suivantes fournissent des renseignements additionnels sur la qualité du crédit des portefeuilles de prêts de la Banque.
PROVISIONS POUR PERTES SUR PRÊTS | |||||||||
POUR LES TRIMESTRES CLOS LES | |||||||||
En milliers de dollars canadiens, sauf les pourcentages (non audité) | 31 JANVIER 2014 |
31 OCTOBRE 2013 |
31 JANVIER 2013 |
||||||
Provisions pour pertes sur prêts | |||||||||
Prêts personnels | 4 473 | $ | 10 020 | $ | 8 058 | $ | |||
Prêts hypothécaires résidentiels | 648 | 1 789 | 1 407 | ||||||
Prêts hypothécaires commerciaux | 2 892 | (1 648) | 1 101 | ||||||
Prêts commerciaux et autres (y compris les acceptations) | 2 487 | (161) | (2 566) | ||||||
10 500 | $ | 10 000 | $ | 8 000 | $ | ||||
En pourcentage des prêts et des acceptations moyens | 0,15 | % | 0,15 | % | 0,12 | % |
Les provisions pour pertes sur prêts se sont établies à 10,5 millions $ au premier trimestre 2014, une légère augmentation de 0,5 million $ par rapport au quatrième trimestre 2013 et une hausse de 2,5 millions $ par rapport à il y a un an. Les provisions pour pertes sur prêts se sont maintenues à un bas niveau, signe de la solidité globale de la qualité du crédit des portefeuilles de prêts de la Banque et du maintien de conditions de crédit favorables sur le marché canadien.
Les pertes sur prêts personnels ont diminué de 3,6 millions $ par rapport au premier trimestre 2013, du fait surtout des provisions moins élevées pour les portefeuilles de prêts à l'investissement. Les pertes sur prêts hypothécaires résidentiels ont enregistré une légère baisse de 0,8 million $ d'un exercice à l'autre.
Les pertes sur prêts hypothécaires commerciaux et prêts commerciaux, qui ont totalisé 5,4 millions $ pour le premier trimestre 2014, se sont maintenues à leur bas niveau, mais ont connu une augmentation combinée de 7,2 millions $ séquentiellement et de 6,8 millions $ d'un exercice à l'autre. Sur une base séquentielle, l'augmentation s'explique principalement par le niveau relativement plus élevé des prêts douteux et la croissance continue des portefeuilles de prêts commerciaux de la Banque. Le niveau toujours faible des pertes sur prêts continue de témoigner de l'excellente qualité du crédit de ces portefeuilles.
PRÊTS DOUTEUX | |||||||||
En milliers de dollars canadiens, sauf les pourcentages (non audité) | AU 31 JANVIER 2014 |
AU 31 OCTOBRE 2013 |
AU 31 JANVIER 2013 |
||||||
Prêts douteux, montant brut | |||||||||
Prêts personnels | 22 752 | $ | 13 971 | $ | 21 185 | $ | |||
Prêts hypothécaires résidentiels | 32 384 | 32 651 | 23 142 | ||||||
Prêts hypothécaires commerciaux | 23 701 | 14 082 | 36 826 | ||||||
Prêts commerciaux et autres (y compris les acceptations) | 35 095 | 38 687 | 49 505 | ||||||
113 932 | 99 391 | 130 658 | |||||||
Provisions cumulatives pour pertes sur prêts douteux | |||||||||
Provisions cumulatives individuelles | (31 026) | (34 266) | (45 717) | ||||||
Provisions cumulatives collectives | (18 558) | (12 049) | (14 893) | ||||||
(49 584) | $ | (46 315) | $ | (60 610) | $ | ||||
Prêts douteux, montant net | 64 348 | $ | 53 076 | $ | 70 048 | $ | |||
Provisions cumulatives collectives pour pertes sur autres prêts | (69 472) | $ | (69 275) | $ | (58 311) | $ | |||
Prêts douteux en pourcentage des prêts et des acceptations | |||||||||
Montant brut | 0,42 | % | 0,37 | % | 0,49 | % | |||
Montant net | 0,24 | % | 0,19 | % | 0,26 | % |
Les prêts douteux bruts se sont établis à 113,9 millions $ au 31 janvier 2014, en hausse par rapport à 99,4 millions $ au 31 octobre 2013, l'amélioration constante dans le portefeuille de prêts commerciaux ayant été plus que contrebalancée par l'augmentation des prêts douteux des portefeuilles de prêts personnels, notamment dans certains portefeuilles acquis. Les prêts douteux plus élevés dans le portefeuille de prêts hypothécaires commerciaux ont également contribué à l'accroissement global des prêts douteux depuis la fin de l'exercice 2013, mais ne touchent que quelques comptes précis. Malgré cet accroissement global, les prêts douteux bruts se sont maintenus à un niveau historiquement bas et les emprunteurs continuent de bénéficier du contexte favorable de faibles taux d'intérêt ainsi que des conditions commerciales qui prévalent au Canada.
Depuis le début de l'exercice, les provisions cumulatives individuelles ont baissé de 3,2 millions $, pour atteindre 31,0 millions $. Les provisions cumulatives collectives ont augmenté de 6,5 millions $ au cours de la même période, à l'instar des prêts douteux. Les prêts douteux, montant net, qui correspondent aux prêts douteux, montant brut, moins les provisions cumulatives individuelles et les provisions cumulatives collectives pour pertes sur prêts douteux, se sont élevés à 64,3 millions $ au 31 janvier 2014, comparativement à 53,1 millions $ au 31 octobre 2013, et représentaient 0,24 % des prêts et acceptations, en comparaison de 0,19 % au 31 octobre 2013. Ce bas niveau est conforme à l'approche prudente de la Banque en matière de provisions pour pertes sur prêts douteux.
Risque d'illiquidité et de financement
Le risque d'illiquidité et de financement correspond à la possibilité que la Banque ne soit pas en mesure de réunir, au moment approprié et à des conditions raisonnables, les fonds nécessaires pour respecter ses obligations financières. Aucune modification importante n'a été apportée au cadre de gestion du risque d'illiquidité et de financement depuis la fin de l'exercice 2013. Le niveau de liquidités et de financement de la Banque continue d'être approprié aux fins de la mise en œuvre de sa stratégie, de sorte que le risque d'illiquidité et de financement demeure largement dans les limites du profil de risque de la Banque.
Évolution de la réglementation en matière de liquidités
En décembre 2010, le CBCB a publié le document intitulé Bâle III : Dispositif international de mesure, normalisation et surveillance du risque de liquidité, qui décrit surtout deux nouvelles exigences en matière de liquidité. Ce document stipule que le ratio de liquidité à court terme (LCR) et le ratio de liquidité à long terme net (NSFR) deviendront les normes réglementaires minimales à compter respectivement de janvier 2015 et janvier 2018. D'autres mises à jour des nouvelles exigences ont également été publiées en 2013.
En novembre 2013, le BSIF a publié un projet de ligne directrice exhaustive de portée nationale qui tient compte des normes de liquidité et des outils de suivi du CBCB susmentionnés et a officialisé l'utilisation de l'outil de surveillance des flux de trésorerie nets cumulatifs (NCCF). La ligne directrice sera parachevée en 2014. Il est actuellement encore trop tôt pour évaluer l'incidence définitive de ces propositions sur les exigences relatives aux liquidités, étant donné que certains aspects de ces propositions ne sont toujours pas finalisés tant à l'échelle internationale (CBCB) qu'à l'échelle nationale (BSIF) et que les propositions sont susceptibles d'être encore modifiées avant l'entrée en vigueur des règlements définitifs. Quoi qu'il en soit, la Banque analyse actuellement les écarts entre les exigences actuelles en matière de liquidités et les nouvelles exigences en matière de données et de production de rapports sur les liquidités.
Risque de marché
Le risque de marché correspond aux pertes financières que peut subir la Banque en raison des fluctuations défavorables de la valeur des instruments financiers à la suite de la variation des paramètres qui sous-tendent leur évaluation, notamment les taux d'intérêt, les taux de change ou les cours boursiers. Ce risque est inhérent aux activités de financement, de placement, de négociation et de gestion de l'actif et du passif (« GAP ») de la Banque.
Les activités de GAP visent à gérer le risque structurel de taux d'intérêt, qui correspond à l'incidence négative potentielle des fluctuations défavorables des taux d'intérêt sur les revenus et la valeur économique de la Banque. La gestion dynamique du risque structurel vise à maximiser la rentabilité de la Banque, tout en préservant la valeur économique des capitaux propres attribuables aux actionnaires ordinaires des fluctuations marquées des taux d'intérêt. Au 31 Janvier 2014, l'effet d'une augmentation soudaine et soutenue de 1 % de l'ensemble de la courbe des taux d'intérêt sur la valeur économique des capitaux propres attribuables aux actionnaires ordinaires et sur le revenu net d'intérêt avant impôts se traduisait comme suit :
ANALYSE DE SENSIBILITÉ DU RISQUE DE TAUX D'INTÉRÊT STRUCTUREL | ||||||
En milliers de dollars canadiens (non audité) | AU 31 JANVIER 2014 |
AU 31 OCTOBRE 2013 |
||||
Incidence d'une augmentation de 1 % des taux d'intérêt | ||||||
Augmentation du revenu net d'intérêt avant impôts au cours des 12 prochains mois | 13 855 | $ | 9 984 | $ | ||
Diminution de la valeur économique des capitaux propres attribuables aux actionnaires ordinaires (après impôts sur le résultat) | (15 277) | $ | (22 746) | $ |
Comme l'indique le tableau ci-dessus, la Banque a accru sa sensibilité à court terme en matière de GAP par rapport au 31 octobre 2013, tout en diminuant sa sensibilité à long terme dans le contexte de l'accentuation anticipée du segment à long terme de la courbe de rendement. Ces résultats reflètent les efforts de la direction pour tirer parti des fluctuations des taux d'intérêt à court terme et à long terme, tout en maintenant la sensibilité à ces fluctuations dans les limites de risque approuvées.
Information sectorielle
Cette section fournit un aperçu des activités de la Banque, selon sa structure organisationnelle. Les services aux particuliers, aux entreprises, aux intermédiaires financiers et aux clients institutionnels sont offerts par l'intermédiaire des trois secteurs d'activité suivants : Particuliers et Entreprises, B2B Banque et Valeurs mobilières Banque Laurentienne et Marché des capitaux. Les autres activités de la Banque sont regroupées dans le secteur Autres.
Réalignement des secteurs à présenter
Avec prise d'effet le 1er novembre 2013, la Banque présente ses activités de détail et commerciales, qui étaient antérieurement présentées dans les secteurs d'activité Particuliers et PME-Québec, ainsi qu'Immobilier et Commercial, dans le secteur d'activité nouvellement créé Particuliers et Entreprises. Le nouveau secteur d'activité reflète mieux les interactions entre ces activités. De plus, les nouveaux secteurs font en sorte que la présentation de l'information financière de la Banque est davantage conforme à la pratique de l'industrie. Les secteurs d'activité B2B Banque et Valeurs mobilières Banque Laurentienne et Marchés des capitaux ne sont pas touchés par ce réalignement. Les chiffres comparatifs ont été reclassés pour les rendre conformes à la présentation actuelle. De plus, certaines restructurations mises en œuvre au quatrième trimestre 2013 ont entraîné des ajustements mineurs à la répartition sectorielle.
Particuliers et Entreprises [1]
POUR LES TRIMESTRES CLOS LES | ||||||||
En milliers de dollars canadiens, sauf les pourcentages (non audité) | 31 JANVIER 2014 |
31 OCTOBRE 2013 |
31 JANVIER 2013 |
|||||
Revenu net d'intérêt | 98 054 | $ | 97 318 | $ | 98 101 | $ | ||
Autres revenus | 48 630 | 49 131 | 43 529 | |||||
Revenu total | 146 684 | 146 449 | 141 630 | |||||
Provisions pour pertes sur prêts | 10 254 | 4 517 | 4 602 | |||||
Frais autres que d'intérêt | 99 809 | 110 131 | 102 880 | |||||
Résultat avant impôts sur le résultat | 36 621 | 31 801 | 34 148 | |||||
Impôts sur le résultat | 8 343 | 7 392 | 7 612 | |||||
Résultat net | 28 278 | $ | 24 409 | $ | 26 536 | $ | ||
Ratio d'efficacité [2] | 68,0 | % | 75,2 | % | 72,6 | % |
[1] | Les chiffres comparatifs ont été préparés selon les IFRS actuelles et tiennent compte du réalignement des secteurs d'activité. Voir les notes 2 et 11 des états financiers consolidés résumés intermédiaires non audités. |
[2] | Voir la rubrique sur les mesures financières non conformes aux PCGR. |
La contribution du secteur Particuliers et Entreprises au résultat net a été de 28,3 millions $ au premier trimestre 2014, par rapport à 26,5 millions $ au premier trimestre 2013.
Le revenu total a augmenté de 5,1 millions $, pour passer de 141,6 millions $ au premier trimestre 2013 à 146,7 millions $ au premier trimestre 2014, par suite principalement de la croissance des autres revenus. Le revenu net d'intérêt est demeuré essentiellement stable, étant donné que la baisse des pénalités sur les remboursements anticipés de prêts hypothécaires résidentiels a été contrebalancée par la bonne croissance des portefeuilles de prêts commerciaux. Les autres revenus ont augmenté de 12 %, pour passer de 43,5 millions $ au premier trimestre 2013 à 48,6 millions $ au premier trimestre 2014, y compris des pénalités sur remboursements anticipés de prêts de 1,5 million $ dans les portefeuilles de prêts commerciaux. Les revenus toujours solides tirés de la vente de fonds communs de placement ainsi que les revenus plus élevés d'assurance et de services de cartes ont aussi contribué à l'augmentation d'un exercice à l'autre.
Les pertes sur prêts ont augmenté de 5,7 millions $, pour passer de 4,6 millions $ au premier trimestre 2013 à 10,3 millions $ au premier trimestre 2014, et sont principalement le reflet du retour à la normale des pertes sur prêts globales. Les frais autres que d'intérêt ont diminué de 3,1 millions $, passant de 102,9 millions $ au premier trimestre 2013 à 99,8 millions $ au premier trimestre 2014, du fait surtout de la réduction de l'effectif attribuable à l'optimisation de certaines activités au quatrième trimestre 2013 et du contrôle rigoureux des dépenses discrétionnaires, contrebalancés en partie par les frais d'occupation de locaux et technologie plus élevés. Le ratio d'efficacité a été de 68,0 % au premier trimestre 2014, par rapport à 72,6 % au premier trimestre 2013. Le secteur a généré un levier d'exploitation positif de 6,6 % d'un exercice à l'autre, du fait principalement de l'augmentation des autres revenus, du contrôle continu et rigoureux des coûts et des efforts visant à rationaliser les activités.
En comparaison du quatrième trimestre 2013, le résultat net a augmenté de 3,9 millions $, pour passer de 24,4 millions $ à 28,3 millions $ au premier trimestre 2014, ce qui s'explique essentiellement par les charges de restructuration de 5,3 millions $ (3,9 millions $ après impôts sur le résultat) engagées au quatrième trimestre 2013 liées à l'optimisation de certaines activités. L'augmentation des provisions par suite du niveau plus élevé de prêts douteux, de la croissance soutenue des portefeuilles de prêts commerciaux a été contrebalancée en partie par une baisse séquentielle de 5 % des frais autres que d'intérêt, compte non tenu des charges de restructuration susmentionnées, le secteur ayant tiré parti de la diminution des coûts attribuable à l'optimisation de ses activités, tout en continuant de contrôler soigneusement les coûts.
B2B Banque [1]
POUR LES TRIMESTRES CLOS LES | ||||||||
En milliers de dollars canadiens, sauf les pourcentages (non audité) | 31 JANVIER 2014 |
31 OCTOBRE 2013 |
31 JANVIER 2013 |
|||||
Revenu net d'intérêt | 46 197 | $ | 46 072 | $ | 49 412 | $ | ||
Autres revenus | 9 102 | 9 406 | 9 056 | |||||
Revenu total | 55 299 | 55 478 | 58 468 | |||||
Amortissement de la prime nette sur les instruments financiers acquis | 1 136 | 1 006 | 1 056 | |||||
Provisions pour pertes sur prêts | 246 | 5 483 | 3 398 | |||||
Frais autres que d'intérêt [2] | 31 576 | 32 869 | 33 985 | |||||
Frais liés aux regroupements d'entreprises [3] | 3 949 | 9 951 | 7 557 | |||||
Résultat avant impôts sur le résultat | 18 392 | 6 169 | 12 472 | |||||
Impôts sur le résultat | 4 959 | 1 760 | 3 281 | |||||
Résultat net | 13 433 | $ | 4 409 | $ | 9 191 | $ | ||
Ratio d'efficacité [4] | 64,2 | % | 77,2 | % | 71,1 | % | ||
Résultat net ajusté [4] | 17 169 | $ | 12 462 | $ | 15 519 | $ | ||
Ratio d'efficacité ajusté [4] | 57,1 | % | 59,2 | % | 58,1 | % |
[1] | Les chiffres comparatifs ont été préparés selon les IFRS actuelles. Voir la note 2 des états financiers consolidés résumés intermédiaires non audités. |
[2] | Au cours du premier trimestre 2014, la Banque a ajusté de manière rétroactive sa méthodologie de répartition des frais du siège social. Par conséquent, des frais autres que d'intérêt d'un montant de 1,0 million $ par trimestre en 2013, qui avaient été auparavant comptabilisés dans le secteur Autres, ont été reclassés dans les résultats du secteur d'activité B2B Banque. Ce reclassement a donné lieu à une diminution de 0,7 million $ du résultat net de B2B Banque par trimestre en 2013. |
[3] | Frais d'intégration liés à l'acquisition des sociétés MRS et de la Fiducie AGF. |
[4] | Voir la rubrique sur les mesures financières non conformes aux PCGR. |
La contribution du secteur d'activité B2B Banque au résultat net ajusté s'est établie à 17,2 millions $ au premier trimestre 2014, soit une hausse de 1,7 million $ par rapport à une contribution de 15,5 millions $ au premier trimestre 2013. Le résultat net comme présenté pour le premier trimestre 2014 a été de 13,4 millions $, comparativement à 9,2 millions $ il y a un an.
Le revenu total a diminué, pour s'établir à 55,3 millions $ au premier trimestre 2014, comparativement à 58,5 millions $ au premier trimestre 2013. Le revenu net d'intérêt a baissé de 3,2 millions $ par rapport à il y a un an, pour s'établir à 46,2 millions $ au premier trimestre 2014. Cette baisse est imputable au volume moins élevé des prêts à l'investissement, les investisseurs poursuivant leur processus de désendettement, ainsi qu'à la compression des marges sur les prêts hypothécaires, qui ont plus que contrebalancé la marge plus considérable sur les dépôts d'un exercice à l'autre. Les autres revenus, qui se sont établis à 9,1 millions $ au premier trimestre 2014, sont demeurés inchangés par rapport aux autres revenus du premier trimestre 2013.
Comme il a été mentionné précédemment, la charge d'amortissement de la prime nette sur les instruments financiers acquis s'est établie à 1,1 million $ au premier trimestre 2014, le même niveau qu'au premier trimestre 2013. Voir la note 12 des états financiers consolidés résumés intermédiaires non audités pour de plus amples renseignements sur cet élément.
Au premier trimestre 2014, les pertes sur prêts ont baissé de 3,2 millions $ par rapport au premier trimestre 2013 et se sont établies à 0,2 million $. Cette baisse découle principalement de la diminution des provisions dans les portefeuilles de prêts à l'investissement.
Comme l'indique le tableau précédent, les frais autres que d'intérêt ont diminué de 2,4 millions $, ou 7 %, pour s'établir à 31,6 millions $ au premier trimestre 2014, par rapport à des frais autres que d'intérêt de 34,0 millions $ au premier trimestre 2013, du fait essentiellement de la baisse des dépenses salariales et des autres frais en raison des synergies qui ont découlé de l'intégration, contrebalancée en partie par l'augmentation des coûts de location. Comme les activités d'intégration amorcent leur dernière phase, les frais liés aux transactions et d'intégration pour le premier trimestre 2014 ont diminué pour atteindre 3,9 millions $ et avaient surtout trait aux coûts de conversion des systèmes de TI, aux coûts de relocalisation des employés, aux salaires, aux honoraires professionnels et aux autres frais liés surtout à l'intégration de la Fiducie AGF.
En comparaison du quatrième trimestre 2013, le résultat net ajusté a augmenté de 4,7 millions $, ce qui s'explique essentiellement par une baisse des provisions pour pertes sur prêts.
Valeurs mobilières Banque Laurentienne et Marchés des capitaux [1]
POUR LES TRIMESTRES CLOS LES | ||||||||
En milliers de dollars canadiens, sauf les pourcentages (non audité) | 31 JANVIER 2014 |
31 OCTOBRE 2013 |
31 JANVIER 2013 |
|||||
Revenu total | 16 165 | $ | 17 741 | $ | 17 083 | $ | ||
Frais autres que d'intérêt | 13 087 | 13 919 | 13 474 | |||||
Résultat avant impôts sur le résultat | 3 078 | 3 822 | 3 609 | |||||
Impôts sur le résultat | 826 | 913 | 928 | |||||
Résultat net | 2 252 | $ | 2 909 | $ | 2 681 | $ | ||
Ratio d'efficacité [2] | 81,0 | % | 78,5 | % | 78,9 | % |
[1] | Les chiffres comparatifs ont été préparés selon les IFRS actuelles. Voir la note 2 des états financiers consolidés résumés intermédiaires non audités. |
[2] | Voir la rubrique sur les mesures financières non conformes aux PCGR. |
La contribution du secteur d'activité Valeurs mobilières Banque Laurentienne et Marché des capitaux au résultat net a diminué, pour s'établir à 2,3 millions $ au premier trimestre 2014, par rapport à 2,7 millions $ au premier trimestre 2013.
Le revenu total a baissé de 0,9 million $, pour atteindre 16,2 millions $ au premier trimestre 2014, par rapport à 17,1 millions $ pour le premier trimestre 2013, les frais de souscription sur le marché des titres à revenu fixe ayant, principalement, été moins élevés qu'au trimestre correspondant de l'exercice précédent, où ils avaient été particulièrement importants. La diminution des honoraires liés au programme Immigrants Investisseurs a également contribué à la baisse du revenu total. La diminution de 0,4 million $ des frais autres que d'intérêt, qui se sont établis à 13,1 millions $ au premier trimestre 2014, est principalement attribuable à la baisse de la rémunération liée à la performance, des commissions et des frais de transaction, et est conforme à la baisse des revenus liés aux marchés.
Secteur Autres [1]
POUR LES TRIMESTRES CLOS LES | ||||||||
En milliers de dollars canadiens (non audité) | 31 JANVIER 2014 |
31 OCTOBRE 2013 |
31 JANVIER 2013 |
|||||
Revenu net d'intérêt | (4 078) | $ | (3 611) | $ | (5 850) | $ | ||
Autres revenus | 2 039 | (526) | 2 583) | |||||
Revenu total | (2 039) | (4 137) | (3 267) | |||||
Frais autres que d'intérêt [2] | 10 712 | 5 781 | 5 197 | |||||
Résultat avant impôts sur le résultat | (12 751) | (9 918) | (8 464) | |||||
Recouvrement d'impôts sur le résultat | (4 313) | (4 057) | (2 844) | |||||
Perte nette | (8 438) | $ | (5 861) | $ | (5 620) | $ |
[1] | Les chiffres comparatifs ont été préparés selon les IFRS actuelles et tiennent compte du réalignement des secteurs d'activité. Voir les notes 2 et 11 des états financiers consolidés résumés intermédiaires non audités. |
[2] | Au cours du premier trimestre 2014, la Banque a ajusté de manière rétroactive sa méthodologie de répartition des frais du siège social. Par conséquent, des frais autres que d'intérêt d'un montant de 1,0 million $ par trimestre en 2013, qui avaient été auparavant comptabilisés dans le secteur Autres, ont été reclassés dans les résultats du secteur d'activité B2B Banque. Ce reclassement a donné lieu à une augmentation de 0,7 million $ du résultat net du secteur Autres par trimestre en 2013. |
Le secteur Autres a affiché une contribution négative de 8,4 millions $ au résultat net pour le premier trimestre 2014, comparativement à une contribution négative de 5,6 millions $ pour le premier trimestre 2013.
Le revenu net d'intérêt s'est amélioré, pour s'établir à un montant négatif de 4,1 millions $ au premier trimestre 2014, en comparaison d'un montant négatif de 5,9 millions $ au premier trimestre 2013, du fait surtout de l'arrivée à l'échéance d'une dette à coût élevé liée aux activités de titrisation et du niveau de liquidités plus faible qu'il y a un an. Les autres revenus du premier trimestre 2014 ont diminué, pour s'établir à 2,0 millions $, par rapport à 2,6 millions $ au premier trimestre 2013, par suite principalement de la diminution des profits nets réalisés lors de la vente de valeurs mobilières au premier trimestre 2014. Les frais autres que d'intérêt ont augmenté au premier trimestre 2014, pour s'établir à 10,7 millions $, comparativement à 5,2 millions $ au premier trimestre 2013, en raison essentiellement de la hausse des frais de technologie liés à des développements TI en matière de réglementation. Au premier trimestre 2013, les frais d'occupation des locaux et technologie avaient aussi subi l'incidence favorable des ajustements relativement au règlement de différends liés à des contrats de TI.
Sur une base séquentielle, le résultat net a diminué de 2,6 millions $ par rapport à celui du trimestre précédent, les autres revenus ayant progressé de 2,6 millions $, pour passer d'un montant négatif de 0,5 million $ au quatrième trimestre 2013 à 2,0 millions $, cette progression ayant été contrebalancée par les frais autres que d'intérêt plus élevés liés principalement à la rémunération fondée sur des actions.
Données financières supplémentaires - Résultats trimestriels [1]
En milliers de dollars canadiens, sauf les données par action et les pourcentages (non audité) | 31 JANVIER 2014 |
31 OCTOBRE 2013 |
31 JUILLET 2013 |
30 AVRIL 2013 |
31 JANVIER 2013 |
31 OCTOBRE 2012 |
31 JUILLET 2012 |
30 AVRIL 2012 |
||||||||||||||||
Revenu net d'intérêt | 140 856 | $ | 141 437 | $ | 144 549 | $ | 140 430 | $ | 142 344 | $ | 142 411 | $ | 129 664 | $ | 128 324 | $ | ||||||||
Autres revenus | 75 253 | 74 094 | 76 493 | 74 420 | 71 570 | 67 985 | 64 169 | 70 346 | ||||||||||||||||
Revenu total | 216 109 | 215 531 | 221 042 | 214 850 | 213 914 | 210 396 | 193 833 | 198 670 | ||||||||||||||||
Profit d'acquisition et amortissement de la prime nette sur les instruments financiers acquis | 1 136 | 1 006 | 1 140 | 1 224 | 1 056 | (23 795) | — | — | ||||||||||||||||
Provisions pour pertes sur prêts | 10 500 | 10 000 | 9 000 | 9 000 | 8 000 | 8 000 | 7 500 | 7 500 | ||||||||||||||||
Frais autres que d'intérêt | 159 133 | 172 651 | 176 705 | 161 630 | 163 093 | 165 377 | 148 955 | 147 111 | ||||||||||||||||
Résultat avant impôts sur le résultat | 45 340 | 31 874 | 34 197 | 42 996 | 41 765 | 60 814 | 37 378 | 44 059 | ||||||||||||||||
Impôts sur le résultat | 9 815 | 6 008 | 7 213 | 9 157 | 8 977 | 15 129 | 7 380 | 10 196 | ||||||||||||||||
Résultat net | 35 525 | $ | 25 866 | $ | 26 984 | $ | 33 839 | $ | 32 788 | $ | 45 685 | $ | 29 998 | $ | 33 863 | $ | ||||||||
Résultat par action | ||||||||||||||||||||||||
de base | 1,16 | $ | 0,82 | $ | 0,86 | $ | 1,05 | $ | 1,07 | $ | 1,51 | $ | 1,06 | $ | 1,22 | $ | ||||||||
dilué | 1,16 | $ | 0,82 | $ | 0,86 | $ | 1,05 | $ | 1,07 | $ | 1,51 | $ | 1,06 | $ | 1,22 | $ | ||||||||
Rendement des capitaux propres attribuables aux actionnaires ordinaires [2] | 10,5 | % | 7,6 | % | 8,1 | % | 10,4 | % | 10,3 | % | 14,2 | % | 10,1 | % | 12,0 | % | ||||||||
Actif au bilan (en millions de dollars canadiens) | 33 631 | $ | 33 911 | $ | 33 758 | $ | 34 480 | $ | 34 252 | $ | 34 937 | $ | 31 416 | $ | 30 708 | $ | ||||||||
Résultats et mesures ajustées | ||||||||||||||||||||||||
Résultat net ajusté [2] | 39 261 | $ | 33 919 | $ | 38 547 | $ | 39 247 | $ | 39 116 | $ | 36 186 | $ | 35 253 | $ | 36 302 | $ | ||||||||
Résultat dilué par action ajusté [2] | 1,29 | $ | 1,10 | $ | 1,27 | $ | 1,24 | $ | 1,30 | $ | 1,17 | $ | 1,27 | $ | 1,31 | $ | ||||||||
Rendement des capitaux propres attribuables aux actionnaires ordinaires ajusté [2] | 11,7 | % | 10,2 | % | 12,0 | % | 12,2 | % | 12,5 | % | 10,9 | % | 12,1 | % | 13,0 | % |
[1] | Les chiffres comparatifs de 2013 ont été préparés selon les IFRS actuelles. Les chiffres comparatifs de 2012 n'ont pas été retraités. Voir la note 2 des états financiers consolidés résumés intermédiaires non audités. |
[2] | Voir la rubrique sur les mesures financières non conformes aux PCGR. |
Méthodes comptables
Un sommaire des principales méthodes comptables auxquelles se conforme la Banque est présenté aux notes 2 et 3 des états financiers consolidés annuels audités de 2013. Une analyse des méthodes et estimations comptables critiques qui portent sur les principaux montants comptabilisés dans les états financiers consolidés ou sur lesquels la direction doit porter un jugement figure aux pages 58 à 61 du rapport annuel 2013. Les états financiers consolidés résumés intermédiaires non audités pour le premier trimestre 2014 ont été préparés conformément à ces méthodes comptables, à l'exception des modifications de méthodes comptables présentées ci-après.
Modifications de méthodes comptables
Avec prise d'effet le 1er novembre 2013, la Banque a adopté de nouvelles normes et des modifications à des normes existantes sur les avantages du personnel, la consolidation, l'évaluation de la juste valeur et les informations à fournir sur la compensation de contrats. La note 2 des états financiers consolidés résumés intermédiaires non audités contient des renseignements supplémentaires sur les nouvelles normes et les modifications à des normes existantes.
Modifications de méthodes comptables à venir
L'IASB a publié de nouvelles normes et des modifications à des normes existantes sur les instruments financiers et la compensation. Ces modifications de méthodes comptables à venir s'appliqueront pour la Banque à divers exercices ouverts à compter du 1er novembre 2014, au plus tôt. La Banque évalue en ce moment l'incidence de l'adoption de ces normes sur ses états financiers. La note 3 des états financiers consolidés résumés intermédiaires non audités contient des renseignements supplémentaires sur les nouvelles normes et les modifications à des normes existantes.
Régie d'entreprise et modifications au contrôle interne à l'égard de l'information financière
Au cours du premier trimestre clos le 31 janvier 2014, il n'y a eu aucune modification aux politiques, procédures et autres processus de la Banque relatifs au contrôle interne à l'égard de l'information financière qui a eu ou qui pourrait raisonnablement avoir une incidence importante sur son contrôle interne à l'égard de l'information financière.
Le conseil d'administration et le comité d'audit de la Banque Laurentienne ont examiné ce communiqué avant sa diffusion.
Mesures financières non conformes aux PCGR
La Banque utilise à la fois les principes comptables généralement reconnus (PCGR) et certaines mesures financières non conformes aux PCGR afin d'évaluer sa performance. Les mesures financières non conformes aux PCGR n'ont pas de définition normalisée selon les PCGR et peuvent difficilement être comparables à des mesures semblables présentées par d'autres émetteurs. La Banque considère que ces mesures financières non conformes aux PCGR fournissent aux investisseurs et aux analystes des renseignements utiles afin de leur permettre de mieux apprécier ses résultats financiers et d'effectuer une analyse plus rigoureuse de son potentiel de rentabilité et de croissance. Les mesures financières de la Banque non conformes aux PCGR sont définies comme suit :
Capitaux propres attribuables aux actionnaires ordinaires
Avec prise d'effet le 1er novembre 2013, la Banque a modifié sa définition des capitaux propres attribuables aux actionnaires ordinaires, comme il est précisé ci‑après. Toutes les mesures financières pour les trimestres et l'exercice clos en 2013 ont été modifiées en conséquence.
Les capitaux propres attribuables aux actionnaires sont définis comme le total de la valeur des actions ordinaires, des résultats non distribués et du cumul des autres éléments du résultat global, compte non tenu des réserves de couvertures de flux de trésorerie. Cette définition est maintenant mieux alignée aux exigences réglementaires.
Rendement des capitaux propres attribuables aux actionnaires ordinaires
Le rendement des capitaux propres attribuables aux actionnaires ordinaires constitue une mesure de rentabilité calculée comme le résultat net attribuable aux actionnaires ordinaires en pourcentage des capitaux propres moyens attribuables aux actionnaires ordinaires.
Valeur comptable de l'action ordinaire
La valeur comptable de l'action ordinaire de la Banque est définie comme les capitaux propres attribuables aux actionnaires ordinaires divisés par le nombre d'actions ordinaires en circulation à la fin de la période.
Marge nette d'intérêt
La marge nette d'intérêt est le ratio du revenu net d'intérêt sur l'actif total moyen, exprimé en pourcentage ou en points de base.
Ratio d'efficacité et levier d'exploitation
La Banque utilise le ratio d'efficacité comme mesure de la productivité et du contrôle des coûts. Ce ratio est défini comme les frais autres que d'intérêt en pourcentage du revenu total. La Banque utilise également le levier d'exploitation comme mesure d'efficacité. Le levier d'exploitation est l'écart entre le taux de croissance du revenu total et celui des frais autres que d'intérêt. Les taux de croissance trimestriels sont calculés de façon séquentielle (c.-à-d. les données de la période considérée par rapport à celles du trimestre précédent). Les taux de croissance depuis le début de l'exercice sont calculés d'un exercice à l'autre (c.-à-d. les taux de la période considérée par rapport aux taux de la période correspondante de l'exercice précédent).
Ratio du dividende versé
Le ratio du dividende versé est défini comme les dividendes déclarés par action ordinaire en pourcentage du résultat net attribuable aux actionnaires ordinaires.
Rendement de l'action
Le rendement de l'action est défini comme le quotient obtenu en divisant les dividendes par action ordinaire par le cours de clôture de l'action ordinaire.
Mesures financières ajustées
Certaines analyses présentées dans le présent document reposent sur les activités de base de la Banque et ne tiennent donc pas compte de l'effet de certains montants désignés comme étant des éléments d'ajustement, qui sont présentés dans le tableau qui figure à la rubrique « Éléments d'ajustement ».
La majorité des éléments d'ajustement ont trait aux profits et aux dépenses découlant des acquisitions. Le profit d'acquisition et l'amortissement connexe de la prime nette sur les instruments financiers acquis sont considérés comme des éléments d'ajustement puisque la direction considère qu'ils représentent des ajustements importants sans effet de trésorerie et qu'ils ne sont pas récurrents. Les frais liés aux transactions et d'intégration relatifs aux sociétés MRS et à la Fiducie AGF ont été désignés comme étant des éléments d'ajustement en raison de l'importance des montants et du fait que ces frais ne sont pas récurrents.
À propos de la Banque Laurentienne
La Banque Laurentienne du Canada est une institution bancaire dont les activités s'étendent à la grandeur du Canada. Reconnue pour l'excellence de son service, sa proximité et sa simplicité, la Banque sert un million et demi de clients à travers le pays. Fondée en 1846, la Banque figure dans l'édition 2014 du palmarès Les meilleurs employeurs de Montréal qui met à l'avant-scène 25 entreprises montréalaises offrant un environnement de travail enviable. Elle emploie présentement 3 800 personnes qui font d'elle un joueur solide dans plusieurs segments de marché.
La Banque se démarque par l'excellence de son exécution et son agilité. Ainsi, elle dessert les particuliers, tant par l'entremise de ses services en succursale que par une offre virtuelle en évolution constante. Elle jouit également d'une solide réputation auprès des PME, des entreprises et des promoteurs immobiliers, grâce à sa présence grandissante à travers le Canada et ses solides équipes situées en Ontario, au Québec, en Alberta et en Colombie-Britannique. Sa filiale B2B Banque est quant à elle un leader canadien dans la fourniture de produits et services bancaires et d'investissements aux conseillers financiers et aux courtiers, tandis que l'expertise et l'efficacité des services de courtage de Valeurs mobilières Banque Laurentienne sont largement reconnues à la grandeur du pays. Elle gère un actif au bilan de plus de 33 milliards $, de même que des actifs administrés de plus de 39 milliards $.
Accès aux documents traitant des résultats trimestriels
Les investisseurs, médias et autres parties intéressées peuvent consulter le présent communiqué de presse, les états financiers consolidés intermédiaires, l'information financière supplémentaire et notre rapport aux actionnaires qui sont disponibles sur notre site Web à l'adresse www.banquelaurentienne.ca.
Conférence téléphonique
La Banque Laurentienne du Canada invite les représentants des médias et le public à se joindre aux analystes financiers pour la conférence téléphonique qui se tiendra à 14 h, heure de l'Est, le mercredi 5 mars 2014. Un numéro de téléphone sans frais — 416 849-3996 ou 1 866 323-9095, code 967272# — permet d'écouter cette conférence en direct, en mode écoute seulement.
L'enregistrement de cette conférence téléphonique sera disponible en différé le mercredi 5 mars 2014, à compter de 17 h, jusqu'à 17 h, le 3 avril 2014, au numéro 647 436-0148 ou 1 888 203-1112, code 5930058#. Les personnes intéressées peuvent également écouter cette conférence sur le site Internet de la Banque, à l'adresse www.banquelaurentienne.ca, à la section Relations avec les investisseurs. Ce site fournit également de l'information financière additionnelle.
États financiers consolidés résumés intermédiaires non audités
Les états financiers consolidés résumés intermédiaires non audités pour l'exercice clos le 31 Janvier 2014, y compris les notes des états financiers consolidés, sont également disponibles sur le site Web de la Banque, à l'adresse www.banquelaurentienne.ca.
Bilan consolidé [1]
En milliers de dollars canadiens (non audité) | AU 31 JANVIER 2014 |
AU 31 OCTOBRE 2013 |
AU 31 JANVIER 2013 |
||||||
ACTIF | |||||||||
Trésorerie et dépôts non productifs d'intérêts auprès d'autres banques | 80 826 | $ | 82 836 | $ | 87 821 | $ | |||
Dépôts productifs d'intérêts auprès d'autres banques | 95 271 | 126 002 | 282 968 | ||||||
Valeurs mobilières | |||||||||
Disponibles à la vente | 2 131 045 | 1 679 067 | 2 280 867 | ||||||
Détenues jusqu'à l'échéance | 363 063 | 648 874 | 862 588 | ||||||
Détenues à des fins de transaction | 2 268 914 | 2 152 584 | 2 130 644 | ||||||
4 763 022 | 4 480 525 | 5 274 099 | |||||||
Valeurs acquises en vertu de conventions de revente | 923 821 | 1 218 255 | 917 007 | ||||||
Prêts | |||||||||
Personnels | 7 110 856 | 7 245 474 | 7 654 648 | ||||||
Hypothécaires résidentiels | 14 651 545 | 14 735 211 | 14 374 220 | ||||||
Hypothécaires commerciaux | 2 531 812 | 2 488 826 | 2 423 742 | ||||||
Commerciaux et autres | 2 503 082 | 2 488 137 | 2 183 805 | ||||||
Engagements de clients en contrepartie d'acceptations | 294 320 | 271 049 | 210 243 | ||||||
27 091 615 | 27 228 697 | 26 846 658 | |||||||
Provisions cumulatives pour pertes sur prêts | (119 056) | (115 590) | (118 921) | ||||||
26 972 559 | 27 113 107 | 26 727 737 | |||||||
Autres | |||||||||
Immobilisations corporelles | 75 838 | 73 261 | 72 556 | ||||||
Dérivés | 170 504 | 126 617 | 131 470 | ||||||
Goodwill | 64 077 | 64 077 | 64 077 | ||||||
Logiciels et autres immobilisations incorporelles | 201 067 | 197 594 | 159 307 | ||||||
Actif d'impôt différé | 11 757 | 21 588 | 40 221 | ||||||
Autres actifs | 272 541 | 407 164 | 494 522 | ||||||
795 784 | 890 301 | 962 153 | |||||||
33 631 283 | $ | 33 911 026 | $ | 34 251 785 | $ | ||||
PASSIF ET CAPITAUX PROPRES | |||||||||
Dépôts | |||||||||
Personnels | 19 366 548 | $ | 19 282 042 | $ | 19 474 971 | $ | |||
Entreprises, banques et autres | 4 437 390 | 4 645 308 | 4 292 522 | ||||||
23 803 938 | 23 927 350 | 23 767 493 | |||||||
Autres | |||||||||
Engagements au titre des valeurs vendues à découvert | 1 361 085 | 1 464 269 | 1 714 803 | ||||||
Engagements au titre des valeurs vendues en vertu de conventions de rachat | 482 634 | 339 602 | 291 775 | ||||||
Acceptations | 294 320 | 271 049 | 210 243 | ||||||
Dérivés | 123 369 | 102 041 | 92 926 | ||||||
Passif d'impôt différé | 3 162 | 9 845 | 24 922 | ||||||
Autres passifs | 786 633 | 943 112 | 975 114 | ||||||
3 051 203 | 3 129 918 | 3 309 783 | |||||||
Dette liée aux activités de titrisation | 4 865 326 | 4 974 714 | 5 244 311 | ||||||
Dette subordonnée | 445 977 | 445 473 | 443 978 | ||||||
Capitaux propres | |||||||||
Actions privilégiées | 205 204 | 205 204 | 303 078 | ||||||
Actions ordinaires | 451 415 | 446 496 | 434 312 | ||||||
Réserve pour paiements fondés sur des actions | 91 | 91 | 136 | ||||||
Résultats non distribués | 800 362 | 776 256 | 724 851 | ||||||
Cumul des autres éléments du résultat global | 7 767 | 5 524 | 23 843 | ||||||
1 464 839 | 1 433 571 | 1 486 220 | |||||||
33 631 283 | $ | 33 911 026 | $ | 34 251 785 | $ |
[1] | Les chiffres comparatifs ont été préparés selon les IFRS actuelles. Voir la note 2 des états financiers consolidés résumés intermédiaires non audités. |
État du résultat consolidé [1]
POUR LES TRIMESTRES CLOS LES | ||||||||||
En milliers de dollars canadiens, sauf les données par action (non audité) | 31 JANVIER 2014 |
31 OCTOBRE 2013 |
31 JANVIER 2013 |
|||||||
Revenu d'intérêt | ||||||||||
Prêts | 269 084 | $ | 269 927 | $ | 276 870 | $ | ||||
Valeurs mobilières | 10 321 | 10 845 | 17 128 | |||||||
Dépôts auprès d'autres banques | 181 | 601 | 914 | |||||||
Autres, incluant les dérivés | 10 188 | 9 475 | 13 453 | |||||||
289 774 | 290 848 | 308 365 | ||||||||
Frais d'intérêt | ||||||||||
Dépôts | 114 020 | 114 094 | 121 423 | |||||||
Dette liée aux activités de titrisation | 30 529 | 31 115 | 40 225 | |||||||
Dette subordonnée | 4 031 | 4 088 | 4 024 | |||||||
Autres, incluant les dérivés | 338 | 114 | 349 | |||||||
148 918 | 149 411 | 166 021 | ||||||||
Revenu net d'intérêt | 140 856 | 141 437 | 142 344 | |||||||
Autres revenus | ||||||||||
Frais et commissions sur prêts et dépôts | 34 755 | 35 704 | 31 330 | |||||||
Revenus tirés des activités de courtage | 15 207 | 15 113 | 16 522 | |||||||
Revenus tirés des comptes d'investissement | 8 027 | 8 693 | 7 858 | |||||||
Revenus tirés de la vente de fonds communs de placement | 6 580 | 6 098 | 5 140 | |||||||
Revenus de trésorerie et de marchés financiers | 4 339 | 2 095 | 5 341 | |||||||
Revenus d'assurance | 4 633 | 4 278 | 3 395 | |||||||
Autres revenus | 1 712 | 2 113 | 1 984 | |||||||
75 253 | 74 094 | 71 570 | ||||||||
Revenu total | 216 109 | 215 531 | 213 914 | |||||||
Amortissement de la prime nette sur les instruments financiers acquis | 1 136 | 1 006 | 1 056 | |||||||
Provisions pour pertes sur prêts | 10 500 | 10 000 | 8 000 | |||||||
Frais autres que d'intérêt | ||||||||||
Salaires et avantages du personnel | 85 540 | 90 899 | 91 159 | |||||||
Frais d'occupation de locaux et technologie | 45 940 | 45 277 | 38 881 | |||||||
Autres | 23 704 | 26 524 | 25 496 | |||||||
Frais liés aux regroupements d'entreprises | 3,949 | 9 951 | 7 557 | |||||||
159 133 | 172 651 | 163 093 | ||||||||
Résultat avant impôts sur le résultat | 45 340 | 31 874 | 41 765 | |||||||
Impôts sur le résultat | 9 815 | 6 008 | 8 977 | |||||||
Résultat net | 35 525 | $ | 25 866 | $ | 32 788 | $ | ||||
Dividendes sur actions privilégiées, y compris les impôts connexes | 2 501 | 2 637 | 2 533 | |||||||
Résultat net attribuable aux actionnaires ordinaires | 33 024 | $ | 23 229 | $ | 30 255 | $ | ||||
Nombre moyen d'actions ordinaires en circulation (en milliers) | ||||||||||
de base | 28 570 | 28 474 | 28 169 | |||||||
dilué | 28 577 | 28 481 | 28 182 | |||||||
Résultat par action | ||||||||||
de base | 1,16 | $ | 0,82 | $ | 1,07 | $ | ||||
dilué | 1,16 | $ | 0,82 | $ | 1,07 | $ | ||||
Dividendes déclarés par action | ||||||||||
Actions ordinaires | 0,51 | $ | 0,50 | $ | 0,49 | $ | ||||
Actions privilégiées - série 9 | s. o. | s. o. | 0,38 | $ | ||||||
Actions privilégiées - série 10 | 0,33 | $ | 0,33 | $ | 0,33 | $ | ||||
Actions privilégiées - série 11 | 0,25 | $ | 0,25 | $ | 0,16 | $ |
[1] | Les chiffres comparatifs ont été préparés selon les IFRS actuelles. Voir la note 2 des états financiers consolidés résumés intermédiaires non audités. |
État du résultat global consolidé [1]
POUR LES TRIMESTRES CLOS LES | |||||||||
En milliers de dollars canadiens (non audité) | 31 JANVIER 2014 |
31 OCTOBRE 2013 |
31 JANVIER 2013 |
||||||
Résultat net | 35 525 | $ | 25 866 | $ | 32 788 | $ | |||
Autres éléments du résultat global, nets d'impôts | |||||||||
Éléments qui pourraient ultérieurement être reclassés à l'état du résultat | |||||||||
Profits latents nets (pertes latentes nettes) sur les valeurs mobilières disponibles à la vente | 758 | 2 764 | 1 116 | ||||||
Reclassement en résultat net des (profits nets) pertes nettes sur les valeurs mobilières disponibles à la vente | (1 061) | (182) | (1 458) | ||||||
Variation nette de la valeur des dérivés désignés comme couvertures de flux de trésorerie | 2 546 | 559 | (10 043) | ||||||
2 243 | 3 141 | (10 385) | |||||||
Élément qui ne peut ultérieurement être reclassé à l'état du résultat | |||||||||
Écarts actuariels sur les régimes d'avantages du personnel | 5 634 | 5 103 | 2 348 | ||||||
Résultat global | 43 402 | $ | 34 110 | $ | 24 751 | $ |
Impôts sur le résultat— Autres éléments du résultat global
Les impôts sur le résultat liés à chaque composante des autres éléments du résultat global sont présentés dans le tableau suivant :
POUR LES TRIMESTRES CLOS LES | |||||||||
En milliers de dollars canadiens (non audité) | 31 JANVIER 2014 |
31 OCTOBRE 2013 |
31 JANVIER 2013 |
||||||
Charge (recouvrement) d'impôt lié à: | |||||||||
Profits latents nets (pertes latentes nettes) sur les valeurs mobilières disponibles à la vente | 243 | $ | 927 | $ | 433 | $ | |||
Reclassement en résultat net des (profits nets) pertes nettes sur les valeurs mobilières disponibles à la vente | (390) | (75) | (536) | ||||||
Variation nette de la valeur des dérivés désignés comme couverture de flux de trésorerie | 925 | 242 | (3 670) | ||||||
Écarts actuariels sur les régimes d 'avantages du personnel | 2 066 | 1 871 | 861 | ||||||
2 844 | $ | 2 965 | $ | (2 912) | $ |
[1] | Les chiffres comparatifs ont été préparés selon les IFRS actuelles. Voir la note 2 des états financiers consolidés résumés intermédiaires non audités. |
État de la variation des capitaux propres consolidé [1]
POUR LE TRIMESTRE CLOS LE 31 JANVIER 2014 | ||||||||||||||||||||||||
RÉSERVES POUR LES AUTRES ÉLÉMENTS DU RÉSULTAT GLOBAL |
||||||||||||||||||||||||
En milliers de dollars canadiens (non audité) | ACTIONS PRIVILÉGIÉES |
ACTIONS ORDINAIRES |
RÉSULTATS NON DISTRIBUÉS |
VALEURS MOBILIÈRES DISPONIBLES À LA VENTE |
COUVERTURES DE FLUX DE TRÉSORERIE |
TOTAL | RÉSERVE POUR PAIEMENTS FONDÉS SUR DES ACTIONS |
TOTAL DES CAPITAUX PROPRES |
||||||||||||||||
Solde au 31 octobre 2013 | 205 204 | $ | 446 496 | $ | 776 256 | $ | 9 536 | $ | (4 012) | $ | 5 524 | $ | 91 | $ | 1 433 571 | $ | ||||||||
Résultat net | 35 525 | 35 525 | ||||||||||||||||||||||
Autres éléments du résultat global (nets d'impôts) | ||||||||||||||||||||||||
Profits latents nets (pertes latentes nettes) sur les valeurs mobilières disponibles à la vente | 758 | 758 | 758 | |||||||||||||||||||||
Reclassement en résultat net des (profits nets) pertes nettes sur les valeurs mobilières disponibles à la vente | (1 061) | (1 061) | (1 061) | |||||||||||||||||||||
Variation nette de la valeur des dérivés désignés comme couverture de flux de trésorerie | 2 546 | 2 546 | 2 546 | |||||||||||||||||||||
Écarts actuariels sur les régimes d'avantages du personnel | 5 634 | 5 634 | ||||||||||||||||||||||
Résultat global | 41 159 | (303) | 2 546 | 2 243 | 43 402 | |||||||||||||||||||
Émission d'actions | 4 919 | 4 919 | ||||||||||||||||||||||
Dividendes | ||||||||||||||||||||||||
Actions privilégiées, y compris les impôts connexes | (2 501) | (2 501) | ||||||||||||||||||||||
Actions ordinaires | (14 552) | (14 552) | ||||||||||||||||||||||
Solde au 31 janvier 2014 | 205 204 | $ | 451 415 | $ | 800 362 | $ | 9 233 | $ | (1 466) | $ | 7 767 | $ | 91 | $ | 1 464 839 | $ | ||||||||
POUR LE TRIMESTRE CLOS LE 31 JANVIER 2013 | ||||||||||||||||||||||||
RÉSERVES POUR LES AUTRES ÉLÉMENTS DU RÉSULTAT GLOBAL |
||||||||||||||||||||||||
En milliers de dollars canadiens (non audité) | ACTIONS PRIVILÉGIÉES |
ACTIONS ORDINAIRES |
RÉSULTATS NON DISTRIBUÉS |
VALEURS MOBILIÈRES DISPONIBLES À LA VENTE |
COUVERTURES DE FLUX DE TRÉSORERIE |
TOTAL | RÉSERVE POUR PAIEMENTS FONDÉS SUR DES ACTIONS |
TOTAL DES CAPITAUX PROPRES |
||||||||||||||||
Solde au 1 novembre 2012 | 303 249 | $ | 428 526 | $ | 706 035 | $ | 12 201 | $ | 22 027 | $ | 34 228 | $ | 227 | $ | 1 472 265 | $ | ||||||||
Résultat net | 32 788 | 32 788 | ||||||||||||||||||||||
Autres éléments du résultat global (nets d'impôts) | ||||||||||||||||||||||||
Profits latents nets (pertes latentes nettes) sur les valeurs mobilières disponibles à la vente | 1 116 | 1 116 | 1 116 | |||||||||||||||||||||
Reclassement en résultat net des (profits nets) pertes nettes sur les valeurs mobilières disponibles à la vente | (1 458) | (1 458) | (1 458) | |||||||||||||||||||||
Variation nette de la valeur des dérivés désignés comme couverture de flux de trésorerie | (10 043) | (10 043) | (10 043) | |||||||||||||||||||||
Écarts actuariels sur les régimes d'avantages du personnel | 2 348 | 2 348 | ||||||||||||||||||||||
Résultat global | 35 136 | (342) | (10 043) | (10 385) | 24 751 | |||||||||||||||||||
Émission d'actions | (171) | 5 786 | (91) | 5 524 | ||||||||||||||||||||
Dividendes | ||||||||||||||||||||||||
Actions privilégiées, y compris les impôts connexes | (2 533) | (2 533) | ||||||||||||||||||||||
Actions ordinaires | (13 787) | (13 787) | ||||||||||||||||||||||
Solde au 31 janvier 2013 | 303 078 | $ | 434 312 | $ | 724 851 | $ | 11 859 | $ | 11 984 | $ | 23 843 | $ | 136 | $ | 1 486 220 | $ |
[1] | Les chiffres comparatifs ont été préparés selon les IFRS actuelles. Voir la note 2 des états financiers consolidés résumés intermédiaires non audités. |
SOURCE : Banque Laurentienne du Canada
Chef de la direction financière : Michel C. Lauzon, 514 284-4500, poste 7997
Relations médias et Relations avec les investisseurs : Gladys Caron, 514 284-4500, poste 7511; cell. : 514 893-3963
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