La Banque Scotia annonce un solide bénéfice de 1,6 milliard de dollars pour son premier trimestre et accroît son dividende English
Tous les montants sont exprimés en dollars canadiens et se fondent sur nos états financiers consolidés annuels audités et le rapport de gestion s'y rattachant pour l'exercice clos le 31 janvier 2013, ainsi que les notes connexes, préparés selon les Normes internationales d'information financière (IFRS), à moins d'indication contraire. Le rapport aux actionnaires du premier trimestre de 2013 et le rapport d'informations financières supplémentaires sont disponibles à la page Relations avec les investisseurs au www.banquescotia.com. Pour de plus amples renseignements sur la Banque, notamment sa notice annuelle, il y a lieu de consulter le site Web de SEDAR au www.sedar.com et la section EDGAR du site Web de la SEC au www.sec.gov. |
Résultats financiers du premier trimestre par rapport à ceux de la période correspondante de l'exercice précédent :
- Bénéfice dilué par action de 1,25 $, par rapport à 1,20 $
- Bénéfice net de 1 625 millions de dollars, contre 1 436 millions de dollars
- Rendement des capitaux propres de 16,6 %, par rapport à 19,8 %
- Ratio de productivité de 53,5 %, comme à l'exercice précédent
- Dividende trimestriel de 0,60 $ par action ordinaire, soit une augmentation de 3 cents
TORONTO, le 5 mars 2013 /CNW/ - La Banque Scotia a inscrit un bénéfice net de 1 625 millions de dollars pour son premier trimestre, contre 1 436 millions de dollars pour la période correspondante de l'exercice précédent. Le bénéfice dilué par action s'est chiffré à 1,25 $, comparativement à 1,20 $ pour la période correspondante de l'exercice précédent. Le rendement des capitaux propres est demeuré solide, s'établissant à 16,6 %. Compte non tenu d'un profit immobilier comptabilisé l'exercice précédent, le bénéfice a progressé de 21 % et le bénéfice dilué par action s'est accru de 11,6 %.
«Nous connaissons un excellent début d'exercice», a déclaré Rick Waugh, chef de la direction de la Banque Scotia. «La diversification de la Banque par secteurs d'activité et par secteurs géographiques continue de contribuer à la solide croissance du chiffre d'affaires. Nous avons de nouveau constaté une croissance interne dans chacun de nos quatre secteurs d'activité, conjuguée au fort apport des acquisitions, surtout celles d'ING DIRECT au Canada et de Banco Colpatria en Colombie.
«Grâce à son bénéfice net de 574 millions de dollars, qui représente une augmentation de 21 %, le Réseau canadien a affiché un trimestre remarquable ponctué par une forte croissance du chiffre d'affaires. Nous sommes ravis du solide apport d'ING DIRECT et du lancement des cartes de crédit American Express de la Banque Scotia, ainsi que de la hausse à deux chiffres du bénéfice net dans les activités existantes du Réseau canadien, laquelle traduit essentiellement la forte croissance de l'actif dans la plupart des activités ainsi que la faible dotation au compte de correction de valeur pour pertes sur créances.
«Les Opérations internationales ont de nouveau produit d'excellents résultats, comme en témoigne leur bénéfice net de 466 millions de dollars. Outre le solide apport qu'a eu notre acquisition de Banco Colpatria, les volumes d'actifs et de dépôts de nos activités à croissance élevée en Amérique latine ont affiché une progression marquée. La dotation au compte de correction de valeur pour pertes sur créances s'est accrue au rythme de la croissance de nos portefeuilles et de la faiblesse persistante de l'économie aux Antilles.
«La Gestion de patrimoine mondiale a dégagé un bénéfice net de 310 millions de dollars. Les activités de gestion de patrimoine et d'assurance ont contribué à cette croissance du fait des fortes ventes intérieures et internationales et du redressement des marchés. La conclusion de l'acquisition de Colfondos, en Colombie, en décembre a également contribué à l'augmentation des actifs sous gestion et des actifs sous administration, et nous attendons avec intérêt l'apport futur de cette entreprise.
«Avec un bénéfice net de 399 millions de dollars, les Services bancaires et marchés mondiaux ont produit d'excellents résultats pour le trimestre à l'étude. Les apports dans l'ensemble de la plateforme d'activités ont été solides, en particulier celles liées aux titres à revenu fixe et aux métaux précieux ainsi qu'aux prêts aux entreprises aux États-Unis, au Canada et en Europe.
«La Banque maintient toujours des niveaux de capital élevés et de forte qualité. Le ratio des actions ordinaires et assimilées de T1 de la Banque s'est établi à 8,2 % selon les dispositions d'adoption «all-in», ce qui est largement supérieur au ratio minimal de 7 %. La force du bénéfice et de la situation financière pour le trimestre à l'étude a permis à la Banque d'accroître son dividende trimestriel de 0,03 $ pour le porter à 0,60 $ par action.
«Notre solide début d'exercice et l'exécution efficace de notre stratégie à cinq volets nous placent en bonne position pour atteindre nos objectifs pour 2013.»
RÉSULTATS CUMULATIFS par rapport aux principaux objectifs financiers et opérationnels de 2013 :
CIBLE no 1 : Afficher un rendement des capitaux propres («RCP»)1) se situant entre 15 % et 18 %. Pour le trimestre, la Banque Scotia a affiché un RCP de 16,6 %. |
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CIBLE no 2 : Générer une croissance du bénéfice dilué par action ordinaire de 5 % à 10 %2). D'un exercice à l'autre, le bénéfice par action a enregistré une croissance de 11,6%2). |
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CIBLE no 3 : Maintenir un ratio de productivité1) inférieur à 56 %. Le ratio de la Banque Scotia a été de 53,5 % pour le trimestre. | |
CIBLE No 4 : Maintenir de solides ratios de capital. Les ratios de capital de la Banque Scotia demeurent solides selon les normes canadiennes et internationales. |
1) | Le détail des mesures non conformes aux PCGR est présenté plus loin. |
2) | Exclut les profits immobiliers de 708 millions de dollars ou de 0,61 $ par action inscrits en 2012, dont une tranche de 94 millions de dollars ou de 0,08 $ par action était liée au premier trimestre. |
Faits saillants financiers
Aux dates indiquées et pour les trimestres clos à ces dates | ||||||
(non audité) | 31 janvier 2013 |
31 octobre 2012 |
31 janvier 2012 |
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Résultats opérationnels (en millions de dollars) | ||||||
Revenus d'intérêts nets | 2 771 | 2 580 | 2 375 | |||
Revenus d'intérêts nets (BMEF1)) | 2 775 | 2 584 | 2 380 | |||
Revenus autres que d'intérêts | 2 411 | 2 284 | 2 246 | |||
Revenus autres que d'intérêts (BMEF1)) | 2 481 | 2 354 | 2 309 | |||
Total des revenus | 5 182 | 4 864 | 4 621 | |||
Total des revenus (BMEF1)) | 5 256 | 4 938 | 4 689 | |||
Dotation au compte de correction de valeur pour pertes sur créances | 310 | 321 | 265 | |||
Charges opérationnelles | 2 813 | 2 713 | 2 507 | |||
Charge d'impôt sur le résultat | 434 | 311 | 413 | |||
Charge d'impôt sur le résultat (BMEF1)) | 508 | 385 | 481 | |||
Bénéfice net | 1 625 | 1 519 | 1 436 | |||
Bénéfice net attribuable aux actionnaires ordinaires | 1 504 | 1 398 | 1 343 | |||
Performance opérationnelle | ||||||
Bénéfice de base par action (en dollars) | 1,27 | 1,20 | 1,23 | |||
Bénéfice dilué par action (en dollars) | 1,25 | 1,18 | 1,20 | |||
Bénéfice dilué ajusté par action1), 2) (en dollars) | 1,27 | 1,20 | 1,22 | |||
Rendement des capitaux propres1) (en pourcentage) | 16,6 | 16,4 | 19,8 | |||
Ratio de productivité (en pourcentage) (BMEF1)) | 53,5 | 54,9 | 53,5 | |||
Marge sur activités bancaires principales (en pourcentage) (BMEF1)) | 2,30 | 2,35 | 2,25 | |||
Données tirées de l'état de la situation financière (en millions de dollars) | ||||||
Trésorerie et dépôts auprès d'autres institutions financières3) | 53 120 | 47 337 | 45 400 | |||
Actifs détenus à des fins de transaction | 104 493 | 87 596 | 88 086 | |||
Prêts3) | 388 610 | 352 487 | 332 968 | |||
Total des actifs | 736 361 | 668 044 | 637 055 | |||
Dépôts3) | 512 561 | 463 590 | 451 609 | |||
Actions ordinaires | 36 768 | 35 252 | 28 112 | |||
Actions privilégiées | 4 384 | 4 384 | 4 384 | |||
Actifs sous administration1) | 352 073 | 327 977 | 310 789 | |||
Actifs sous gestion1) | 130 576 | 114 694 | 106 004 | |||
Mesures du capital4) | ||||||
Ratio des actions ordinaires et assimilées de T1 (en pourcentage) | 8,2 | s.o. | s.o. | |||
Ratio du capital de catégorie 1 (en pourcentage) | 10,3 | 13,6 | 11,4 | |||
Ratio du capital total (en pourcentage) | 13,5 | 16,7 | 13,2 | |||
Ratio des capitaux propres corporels attribuables aux actionnaires ordinaires aux actifs pondérés en fonction du risque1) (en pourcentage) |
10,1 | 11,3 | 8,5 | |||
Ratio actifs/capital | 17,3 | 15,0 | 17,7 | |||
Actifs pondérés en fonction du risque (en millions de dollars) | 280 061 | 253 309 | 253 075 | |||
Qualité du crédit | ||||||
Montant net des prêts douteux (en millions de dollars)5) | 1 902 | 1 973 | 1 806 | |||
Compte de correction de valeur pour pertes sur créances (en millions de dollars) | 3 097 | 2 969 | 2 750 | |||
Montant net des prêts douteux en pourcentage des prêts et des acceptations3), 5) | 0,48 | 0,53 | 0,52 | |||
Dotation au compte de correction de valeur pour pertes sur créances en pourcentage de la moyenne des prêts et des acceptations (annualisé)3) |
0,32 | 0,36 | 0,32 | |||
Données sur les actions ordinaires | ||||||
Cours des actions (en dollars) (TSX) | ||||||
Haut | 59,20 | 55,00 | 56,95 | |||
Bas | 52,30 | 51,24 | 47,54 | |||
Clôture | 58,65 | 54,25 | 51,53 | |||
Actions en circulation (en millions) | ||||||
Nombre moyen - de base | 1 186 | 1 166 | 1 091 | |||
Nombre moyen - dilué | 1 204 | 1 184 | 1 125 | |||
Clôture de la période | 1 192 | 1 184 | 1 103 | |||
Dividendes par action (en dollars) | 0,57 | 0,57 | 0,52 | |||
Rendement de l'action6) (en pourcentage) | 4,1 | 4,3 | 4,0 | |||
Capitalisation boursière (en millions de dollars) (TSX) | 69 896 | 64 252 | 56 840 | |||
Valeur comptable par action ordinaire (en dollars) | 30,85 | 29,76 | 25,49 | |||
Ratio de la valeur de marché à la valeur comptable | 1,9 | 1,8 | 2,0 | |||
Ratio cours-bénéfice (quatre derniers trimestres) | 11,0 | 10,2 | 10,8 | |||
Autres données | ||||||
Effectif | 82 618 | 81 497 | 77 302 | |||
Succursales et bureaux | 3 392 | 3 123 | 3 116 |
1) | Se reporter plus loin pour obtenir une analyse des mesures non conformes aux PCGR. | |
2) | Les montants des périodes précédentes ont été retraités afin de refléter la présentation adoptée pour la période écoulée. Se reporter plus loin pour obtenir une définition. | |
3) | Les montants et les ratios connexes des périodes précédentes ont été retraités afin de refléter la présentation adoptée pour la période écoulée en ce qui a trait aux dépôts auprès d'autres institutions financières et aux garanties en trésorerie relatives aux titres empruntés et aux transactions sur dérivés. (Se reporter à la note 3 afférente aux états financiers consolidés intermédiaires résumés.) | |
4) | Depuis le 1er novembre 2012, les ratios de capital réglementaire sont calculés conformément aux règles de l'accord de Bâle III selon le mode «all-in». (Se reporter au Rapport de gestion). Les montants des périodes précédentes ont été déterminés selon les règles de l'accord de Bâle II et n'ont pas été retraitées. | |
5) | Compte non tenu des prêts garantis par la Federal Deposit Insurance Corporation (FDIC) liés à l'acquisition de R-G Premier Bank of Puerto Rico. | |
6) | D'après la moyenne des cours les plus hauts et les plus bas de l'action ordinaire pour la période. | |
Énoncés prospectifs
Nos communications publiques comprennent souvent des énoncés prospectifs verbaux et écrits. Le présent document renferme ce genre d'énoncés, qui peuvent également être intégrés à d'autres documents déposés auprès des organismes de réglementation des valeurs mobilières du Canada ou de la Securities and Exchange Commission des États-Unis, ou à toute autre communication. De tels énoncés sont formulés aux termes des règles d'exonération de la loi américaine intitulée Private Securities Litigation Reform Act of 1995 et de toute loi pertinente sur les valeurs mobilières en vigueur au Canada. Des énoncés prospectifs peuvent comprendre des observations concernant les objectifs de la Banque, les stratégies qu'elle emploie pour les atteindre, ses résultats financiers prévisionnels (y compris ceux relevant du domaine de la gestion du risque) et les perspectives à l'égard des activités de la Banque et de l'économie du Canada, des États- Unis et du monde entier. On reconnaît habituellement les énoncés prospectifs à l'emploi de termes ou d'expressions comme «croire», «prévoir», «s'attendre à», «avoir l'intention de», «estimer», «projeter», «pourrait augmenter» et «pourrait fluctuer» et autres expressions similaires ainsi que par la conjugaison des verbes au futur et au conditionnel comme «devrait» et «pourrait».
De par leur nature, les énoncés prospectifs comportent de nombreuses hypothèses, des incertitudes et des risques inhérents, tant généraux que spécifiques, ainsi que le risque que les prédictions et autres énoncés prospectifs se révèlent inexacts. La Banque conseille aux lecteurs de ne pas se fier indûment à ces énoncés étant donné que les résultats réels pourraient différer sensiblement des estimations et intentions exprimées dans ces énoncés prospectifs, en raison d'un certain nombre de facteurs importants dont plusieurs sont indépendants de sa volonté. Ces facteurs sont notamment la conjoncture économique et financière au Canada et dans le monde; les variations des taux d'intérêt et des cours du change; les liquidités; une volatilité importante et les interruptions des marchés; le défaut de tiers de respecter leurs obligations envers la Banque et envers les sociétés membres de son groupe; l'incidence des changements apportés à la politique monétaire; les modifications apportées aux lois et à la réglementation au Canada et ailleurs, notamment les changements apportés aux lois fiscales; l'incidence qu'aurait tout changement des notations de crédit attribuées à la Banque; les modifications apportées aux lignes directrices relatives au capital au titre des risques, aux nouvelles directives de présentation de l'information et aux directives réglementaires en matière de liquidités, ou les interprétations qui en sont faites; le risque opérationnel et le risque de réputation; le risque que les modèles de gestion du risque de la Banque ne tiennent pas compte de tous les facteurs pertinents; l'exactitude et l'exhaustivité de l'information que la Banque reçoit sur sa clientèle et ses contreparties; la mise au point et le lancement de nouveaux produits et services en temps opportun sur des marchés réceptifs; la capacité de la Banque à étendre ses canaux de distribution existants, à en mettre sur pied de nouveaux et à en tirer des revenus; la capacité de la Banque à mener à terme ses acquisitions et ses autres stratégies de croissance et à intégrer les établissements acquis; les modifications des conventions et des méthodes comptables dont la Banque se sert pour présenter sa situation et sa performance financières, y compris les incertitudes entourant les principales hypothèses et estimations comptables; l'incidence de l'application de modifications comptables futures; l'activité sur les marchés financiers mondiaux; la capacité de la Banque à recruter et à conserver des dirigeants clés; la confiance accordée aux tiers qui fournissent les composantes de l'infrastructure commerciale de la Banque; les changements imprévus aux habitudes de dépenses et d'épargne des consommateurs; les changements technologiques; la fraude perpétrée par des tiers en interne ou à l'extérieur de la Banque, notamment par l'utilisation inédite de nouvelles technologies pour commettre des fraudes à l'endroit de la Banque ou de ses clients; le regroupement du secteur canadien des services financiers; la présence de nouveaux concurrents et des concurrents établis; les procédures judiciaires et réglementaires; les cas de force majeure comme les tremblements de terre et les ouragans; l'incidence éventuelle de conflits internationaux et autres événements, y compris les actes terroristes et la guerre contre le terrorisme; les incidences de maladies ou d'épidémies sur les économies locales, nationales ou internationale; les perturbations des infrastructures publiques, notamment les transports, les communications, l'électricité et l'eau; de même que la capacité de la Banque à prévoir et à gérer les risques que comportent ces facteurs. Une grande partie des activités de la Banque consiste à consentir des prêts ou à affecter autrement ses ressources à certains secteurs, entreprises ou pays. Tout événement imprévu touchant ces emprunteurs, secteurs ou pays risque d'avoir une incidence défavorable importante sur les résultats financiers de la Banque, sur ses activités, sur sa situation financière ou sur ses liquidités. Ces facteurs, et d'autres encore, peuvent faire en sorte que la performance réelle de la Banque soit, dans une mesure importante, différente de celle envisagée par les énoncés prospectifs. Pour plus de renseignements, il y a lieu de se reporter à la page 55 du Rapport annuel 2012 de la Banque.
La liste des facteurs importants énoncés ci-dessus n'est pas exhaustive. Lorsqu'ils se fient à des énoncés prospectifs pour prendre des décisions à l'égard de la Banque et de ses titres, les investisseurs et les autres personnes doivent se pencher diligemment sur ces facteurs, ainsi que sur d'autres incertitudes et éventualités. La Banque ne s'engage pas à mettre à jour les énoncés prospectifs verbaux ou écrits qui peuvent être faits de temps à autre par elle ou en son nom.
La rubrique «Perspectives» contenue dans le présent document est fondée sur les opinions de la Banque; leur réalisation est incertaine. Le lecteur est prié de tenir compte des facteurs susmentionnés à la lecture de cette rubrique.
Le lecteur trouvera d'autres renseignements sur la Banque, y compris sa notice annuelle, sur le site Web de SEDAR, au www.sedar.com, ainsi que dans la section EDGAR du site Web de la SEC, au www.sec.gov.
Principaux faits saillants commerciaux
Nos initiatives récentes
- La Banque a conclu l'acquisition de Crédito Familiar, réseau mexicain de services aux consommateurs et de microfinancement comportant 243 succursales. Cette acquisition permet à la Banque d'importer au Mexique son modèle de services aux consommateurs et de microfinancement CrediScotia ayant déjà fait ses preuves au Pérou.
Nous démarquer par l'excellence
- Pour une deuxième fois d'affilée, Scotia iTRADE s'est classée au premier rang du palmarès des sociétés de courtage à escompte en ligne scorCard de Surviscor, à la suite d'un sondage semestriel, impartial, mettant en lumière les caractéristiques et fonctionnalités propres aux institutions canadiennes de courtage à escompte en ligne. Scotia iTRADE s'était hissée au premier rang à la suite du lancement de sa nouvelle plateforme de courtage beaucoup plus sophistiquée offrant un accès intégré aux comptes d'opérations bancaires et de courtage en ligne en ouvrant une seule session.
- Global Finance Magazine a décerné à la Banque Scotia son prix mondial 2012 soulignant les meilleurs services de financement du commerce en ligne. Les critères de sélection comprennent la vigueur de la stratégie pour attirer et servir les clients en ligne, la gamme de produits offerts en ligne, la capacité à susciter l'intérêt des clients pour les amener à utiliser les services bancaires en ligne, la croissance de la clientèle et la conception et les fonctionnalités du site Web.
- Le président du Mexique, M. Enrique Pena Nieto, a remis le prix agroalimentaire national à Scotiabank Mexico dans la catégorie «services». Il s'agit de la plus haute distinction du secteur de l'agriculture au Mexique.
Au service des clients
- Afin d'aider les Canadiens à prendre un bon départ quant à leurs économies en 2013, la Banque Scotia a lancé de nouveaux certificats de placement garanti (CPG) de un an assortis d'un taux spécial de 1,6 %. Les CPG jouent un rôle important dans un plan d'épargne, car ils offrent aux Canadiens une façon sécuritaire de faire fructifier leur argent.
- Scotiabank Mexico a lancé « De Volada », nouveau produit de prêts non garantis aux particuliers dont les délais d'approbation et de montage comptent parmi les meilleurs sur le marché, ce qui favorise une expérience exceptionnelle pour les clients et stimule la croissance des prêts.
- Afin de fournir plus de choix aux clients, Gestion d'actifs Scotia s.e.c. a annoncé le lancement de six nouveaux fonds communs de placement, à savoir quatre nouvelles orientations de base de fonds catégorie de société Scotia et deux nouvelles fiducies de fonds communs de placement des Fonds Scotia. Également au cours du trimestre, les Fonds Dynamique ont lancé un fonds commun de placement à intérêts élevés et les services aux clients privés de la Banque Scotia ont lancé un nouveau fonds de revenu immobilier.
- La Banque Scotia a agi à titre de cosyndicaire chef de file, de coresponsable des registres et d'agent chargé de la documentation à l'égard d'une facilité de crédit garantie de premier rang de 5 milliards de dollars américains consentie à Plains Exploration & Production Company, dans le cadre de son acquisition de certains actifs de BP PLC dans le golfe du Mexique.
Le point sur le programme Un avenir meilleur de la Banque Scotia
- La Banque Scotia s'est associée au programme Jeunes entreprises dans les Antilles afin d'offrir un programme de connaissances financières aux étudiants du secondaire. Au cours des trois prochaines années, cette collaboration permettra d'offrir des cours de connaissances financières à plus de 14 000 étudiants.
- Grâce à un don au Neptune Studio Theatre à Halifax, la Banque Scotia fournit un soutien unique à un programme d'art dramatique visant la création d'oeuvres d'art contemporaines canadiennes et régionales.
Mesures non conformes aux PCGR
Pour évaluer sa performance, la Banque a recours à diverses mesures financières. Certaines d'entre elles ne sont pas calculées selon les Normes Internationales d'information financière (les «IFRS») ni définies par celles-ci. Ces mesures n'ont aucune signification normalisée qui assurerait qu'elles sont cohérentes et comparables à celles du même nom utilisées par d'autres sociétés. Ces mesures non conformes aux PCGR sont utilisées dans le présent rapport de gestion et elles sont définies ci-après.
Actifs sous administration («ASA»)
Les ASA représentent les actifs administrés par la Banque dont les propriétaires réels sont les clients et qui ne sont donc pas comptabilisés dans l'état de la situation financière de la Banque. Les services fournis à l'égard des ASA sont de nature administrative, et comprennent les services d'administration fiduciaire, de garde, de dépôt de titres, de perception et de distribution de revenus, de règlements de négociation de titres, de production de rapports pour les clients, ainsi que d'autres services semblables.
Actifs sous gestion («ASG»)
Les ASG représentent les actifs gérés par la Banque de façon discrétionnaire à l'égard desquels la Banque touche des honoraires de gestion. Les ASG sont la propriété réelle des clients et ne sont donc pas comptabilisés dans l'état consolidé de la situation financière de la Banque. Certains ASG sont également des actifs administrés et sont donc parfois inclus dans les actifs sous administration, dans certains cas.
Bénéfice dilué ajusté par action
Le bénéfice dilué ajusté par action est calculé en ajustant le bénéfice dilué par action de manière à inclure l'amortissement après impôt hors trésorerie des immobilisations incorporelles liées aux acquisitions (exception faite des logiciels).
Capital économique et rendement du capital économique
Aux fins de l'information financière interne, la Banque répartit le capital entre ses secteurs opérationnels d'après leur profil de risque et selon une méthode qui tient compte du risque de crédit, du risque de marché, du risque opérationnel et des autres risques propres à chaque secteur. Le montant de capital lié au risque réparti est communément appelé «capital économique». La méthode de calcul du capital économique a été modifiée au cours de la période à l'étude de manière à inclure de nouveaux modèles et de nouvelles hypothèses. Ces modifications ont été appliquées de façon prospective. Le rendement du capital économique des secteurs opérationnels correspond à un ratio du bénéfice net attribuable aux actionnaires ordinaires du secteur opérationnel par rapport au capital économique attribué au secteur.
Marge sur activités bancaires principales (BMEF)
Ce ratio représente les revenus d'intérêts nets (sur une base de mise en équivalence fiscale) sur les actifs productifs moyens, exclusion faite des acceptations bancaires et du total des actifs moyens liés au groupe Marchés des capitaux mondiaux du secteur Services bancaires et marchés mondiaux, ce qui est conforme au classement des intérêts nets tirés des activités de transaction dans les revenus provenant des activités de transaction, qui sont inclus dans les autres revenus opérationnels.
Levier opérationnel (BMEF)
La Banque définit le levier opérationnel comme le taux de croissance du total des revenus (sur une base de mise en équivalence fiscale) moins le taux de croissance des frais.
Ratio de productivité (BMEF)
La direction utilise le ratio de productivité comme mesure de l'efficacité de la Banque. Ce ratio représente les charges opérationnelles exprimées en pourcentage du total des revenus, (BMEF).
Rendement des capitaux propres
Le rendement des capitaux propres est une mesure de rentabilité qui présente le bénéfice net attribuable aux actionnaires ordinaires exprimé en pourcentage des capitaux propres attribuables aux actionnaires ordinaires. La Banque calcule le rendement de ses capitaux propres à l'aide des capitaux propres moyens attribuables aux actionnaires ordinaires.
Ratio des capitaux propres corporels attribuables aux actionnaires ordinaires aux actifs pondérés en fonction du risque
Le ratio des capitaux propres corporels attribuables aux actionnaires ordinaires aux actifs pondérés en fonction du risque est une mesure financière de remplacement servant à évaluer la qualité du capital. Les capitaux propres corporels attribuables aux actionnaires ordinaires représentent la somme du total des capitaux propres attribuables aux actionnaires ordinaires et des participations ne donnant pas le contrôle dans les filiales, déduction faite du goodwill et des immobilisations incorporelles non amorties (après impôt). Les capitaux propres corporels attribuables aux actionnaires ordinaires sont présentés en pourcentage des actifs pondérés en fonction du risque. Au cours des exercices antérieurs, les actifs pondérés en fonction du risque correspondaient aux actifs pondérés en fonction du risque calculés selon les règles de l'accord de Bâle II ajustés au titre des immobilisations incorporelles déduites des capitaux propres corporels attribuables aux actionnaires ordinaires. En 2013, le ratio des capitaux propres corporels attribuables aux actionnaires ordinaires tient compte des actifs pondérés en fonction du risque calculés selon les règles de l'accord de Bâle III, ajustés de manière à inclure les montants comptabilisés à titre de déductions réglementaires selon une pondération du risque de 100 %.
Les ratios de capital réglementaire, comme le ratio des actions ordinaires et assimilés de T1, le ratio de capital de catégorie 1 et le ratio du capital total, ont une signification normalisée définie par le Bureau du surintendant des institutions financières Canada (le «BSIF»).
Base de mise en équivalence fiscale
La Banque analyse les revenus d'intérêts nets, les autres revenus opérationnels et le total des revenus sur une base de mise en équivalence fiscale (la «BMEF»). Cette méthode consiste à majorer les revenus exonérés d'impôts gagnés sur certains titres et comptabilisés dans les revenus d'intérêts nets ou dans les autres revenus opérationnels jusqu'à un montant équivalent avant impôt. Une augmentation correspondante est inscrite à la charge d'impôt sur le résultat, ce qui signifie qu'il n'y a aucune incidence sur le bénéfice net. La direction est d'avis que cette méthode permet d'établir une comparaison uniforme des revenus d'intérêts nets et des autres revenus opérationnels découlant de sources imposables et de ceux provenant de sources non imposables et qu'elle favorise l'utilisation d'une méthode cohérente de mesure. Bien que d'autres banques utilisent également la BMEF, la méthode qu'elles utilisent pourrait ne pas être comparable à celle de la Banque. Aux fins de la présentation des informations sectorielles, les revenus et la charge d'impôt sur le résultat des secteurs sont majorés d'un montant équivalent imposable. L'élimination de la majoration au titre de la BMEF est inscrite dans le secteur Autres. Le montant de la majoration au titre de la BMEF à l'égard des revenus d'intérêts nets, des autres revenus opérationnels, du total des revenus et de la charge d'impôt sur le résultat est présenté ci-après :
Trimestres clos les | ||||||||||||||||
Majoration au titre de la BMEF (en millions de dollars) |
31 janvier 2013 |
31 octobre 2012 |
31 juillet 2012 |
30 avril 2012 |
31 janvier 2012 |
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Revenus d'intérêts nets | 4 | $ | 4 | $ | 5 | $ | 3 | $ | 5 | $ | ||||||
Autres revenus opérationnels | 70 | 70 | 72 | 66 | 63 | |||||||||||
Total des revenus et de la charge d'impôt sur le résultat | 74 | $ | 74 | $ | 77 | $ | 69 | $ | 68 | $ | ||||||
Résultats financiers et situation financière du Groupe
Résultats financiers
Le bénéfice net de la Banque Scotia s'est élevé à 1 625 millions de dollars pour le premier trimestre, contre 1 436 millions de dollars pour la période correspondante de l'exercice précédent et 1 519 millions de dollars pour le trimestre précédent.
Le bénéfice dilué par action s'est établi à 1,25 $, comparativement à 1,20 $ pour la période correspondante de l'exercice précédent, laquelle période comprenait un profit de 0,08 $ par action sur la vente d'un actif immobilier dans l'Ouest canadien. Si l'on exclut ce profit, le bénéfice dilué par action s'est accru de 11,6 % en 2012.
Le bénéfice dilué par action a affiché une augmentation de 5,9 % par rapport à celui de 1,18 $ comptabilisé au trimestre précédent.
Le rendement des capitaux propres est demeuré élevé, s'établissant à 16,6 %, contre 19,8 % pour l'exercice précédent et 16,4 % pour le trimestre précédent.
Incidence de la conversion des devises
Le tableau ci-après présente l'incidence de la conversion des devises sur les variations de certains postes clés du compte de résultat d'un exercice à l'autre et d'un trimestre à l'autre. La conversion des devises n'a pas eu d'incidence importante d'un trimestre à l'autre ou d'un exercice à l'autre.
(en millions de dollars, sauf les montants par action) | Pour les trimestres clos les |
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31 janv. 2013 31 janv. 2012 |
c. | 31 janv. 2013 31 oct. 2012 |
c. | |||
Taux de change moyen des dollars américain et canadien | ||||||
31 janvier 2013 | 1,007 | $ | 1,007 | $ | ||
31 octobre 2012 | 1,014 | $ | ||||
31 janvier 2012 | 0,979 | $ | ||||
Variation en % | 3 | % | -1 | % | ||
Incidence sur le résultat : | ||||||
Revenus d'intérêts nets | (16) | $ | 14 | $ | ||
Revenus nets tirés des frais et des commissions | (7) | 6 | ||||
Autres revenus opérationnels | (8) | 6 | ||||
Charges opérationnelles | 6 | (12) | ||||
Autres éléments (après impôt) | 4 | (5) | ||||
Bénéfice net | (21) | $ | 9 | $ | ||
Bénéfice par action (dilué) | (0,02) | $ | 0,01 | $ | ||
Incidence par secteurs d'activité : | ||||||
Réseau canadien | (2) | $ | - | $ | ||
Opérations internationales | (6) | 6 | ||||
Gestion de patrimoine mondiale | (3) | 1 | ||||
Services bancaires et marchés mondiaux | (10) | 3 | ||||
Autres | - | (1) | $ | |||
Comparaison du premier trimestre de 2013 et du premier trimestre de 2012
Bénéfice net
Le bénéfice net de la Banque Scotia s'est élevé à 1 625 millions de dollars au premier trimestre, ce qui représente une hausse de 189 millions de dollars ou de 13 % par rapport à celui de la période correspondante de l'exercice précédent. Les résultats de l'exercice précédent tenaient compte d'un profit immobilier après impôt de 94 millions de dollars. Compte non tenu de ce profit, le bénéfice net a affiché une augmentation de 21 %. Les acquisitions, surtout celles de la Banque ING du Canada («ING DIRECT») et de Banco Colpatria, ont contribué pour environ 40 % à la croissance d'un exercice à l'autre. La croissance restante s'explique par la hausse des revenus d'intérêts nets, par l'augmentation des revenus de gestion de patrimoine et des revenus provenant des services bancaires sur transactions, par l'apport accru des sociétés associées et par la hausse des revenus provenant des activités de transaction. Ces facteurs ont été contrebalancés en partie par l'augmentation des charges opérationnelles et de la dotation au compte de correction de valeur pour pertes sur créances.
Total des revenus
Le total des revenus (sur une base de mise en équivalence fiscale) s'est établi à 5 256 millions de dollars, ce qui représente une hausse de 567 millions de dollars ou de 12 % par rapport à celui du trimestre correspondant de l'exercice précédent, ou de 15 % compte non tenu d'un profit immobilier comptabilisé à l'exercice précédent. Une tranche de 355 millions de dollars de la hausse s'explique par les acquisitions. L'augmentation restante traduit la hausse des revenus d'intérêts nets du fait de la croissance des actifs, les frais des services bancaires et les honoraires de gestion de patrimoine élevés, la hausse des revenus provenant des activités de transaction et l'apport accru des sociétés associées.
Revenus d'intérêts nets
Les revenus d'intérêts nets (sur une base de mise en équivalence fiscale) se sont établis à 2 775 millions de dollars pour le trimestre écoulé, en hausse de 395 millions de dollars ou de 17 % par rapport à ceux du trimestre correspondant de l'exercice précédent. Cette augmentation est attribuable aux acquisitions et à la croissance des actifs, surtout dans les secteurs des prêts aux entreprises, des prêts hypothécaires à l'habitation et des prêts personnels. La marge sur activités bancaires principales s'est établie à 2,30 %, ce qui représente une hausse par rapport aux 2,25 % enregistrés à l'exercice précédent.
La hausse de la marge a découlé essentiellement de la progression des marges en Colombie, de l'élargissement de l'écart sur le portefeuille de prêts à taux variable au Canada et de la baisse des volumes de dépôts à faible écart auprès d'autres banques. Ces facteurs ont été contrebalancés en partie par l'inclusion du portefeuille de prêts à plus faible écart d'ING DIRECT.
Revenus nets tirés des frais et des commissions
Les revenus nets tirés des frais et des commissions se sont établis à 1 661 millions de dollars, ce qui représente une progression de 161 millions de dollars ou de 11 % par rapport à ceux de la période correspondante de l'exercice précédent. La croissance a découlé des acquisitions récemment conclues et de la hausse des revenus de gestion de patrimoine du fait de la croissance des actifs sous gestion et des actifs sous administration ainsi que de l'amélioration des marchés financiers. Une hausse des frais bancaires sur transactions a aussi été enregistrée, en particulier les frais liés aux remboursements.
Autres revenus opérationnels
Les autres revenus opérationnels (sur une base de mise en équivalence fiscale) se sont établis à 820 millions de dollars, comparativement à 809 millions de dollars pour la période correspondante de l'exercice précédent. Les résultats de l'exercice précédent tenaient compte du profit de 111 millions de dollars sur la vente d'un actif immobilier. Compte non tenu de ce profit, les autres revenus opérationnels ont augmenté de 122 millions de dollars ou de 17 %. L'apport des sociétés associées a augmenté par rapport à celui de l'exercice précédent, du fait essentiellement de la hausse des revenus de Thanachart Bank en Thaïlande. Les revenus provenant des activités de transaction ont augmenté par rapport à ceux de la période correspondante de l'exercice précédent, surtout en ce qui a trait aux titres à revenu fixe. Les profits nets sur les titres de placement et les revenus d'assurance ont également progressé.
Dotation au compte de correction de valeur pour pertes sur créances
La dotation au compte de correction de valeur pour pertes sur créances s'est établie à 310 millions de dollars pour le trimestre à l'étude, en hausse de 45 millions de dollars par rapport à celle de la période correspondante de l'exercice précédent. L'augmentation d'un exercice à l'autre a découlé en grande partie de l'augmentation de la dotation au titre des prêts aux particuliers et aux entreprises des Opérations internationales, contrebalancée en partie par la baisse de la dotation au titre du Réseau canadien. Une analyse plus approfondie du risque de crédit est présentée dans le Rapport de gestion.
Charges opérationnelles et productivité
Les charges opérationnelles ont atteint 2 813 millions de dollars pour le trimestre à l'étude, en hausse de 306 millions de dollars ou de 12 % par rapport à celles du trimestre correspondant de l'exercice précédent, dont une tranche de 170 millions de dollars a découlé des acquisitions. La croissance restante s'explique avant tout par les charges de rémunération. Cette hausse reflète l'accroissement du personnel et de la rémunération au mérite annuelle, la croissance de la rémunération liée à la performance en raison de la hausse des revenus ainsi que l'augmentation de la charge de retraite et de la charge au titre des prestations, ce dernier facteur ayant découlé essentiellement de l'anémie continue des taux d'intérêt. Les frais liés aux locaux ont aussi augmenté, du fait principalement des charges de location à la suite de la vente de Scotia Plaza durant l'exercice précédent.
Le ratio de productivité s'est fixé à 53,5 %, ce qui est identique à celui du trimestre correspondant de l'exercice précédent. Compte non tenu du profit immobilier enregistré à l'exercice précédent, le levier opérationnel sur douze mois s'est établi à un montant positif de 2,7 %.
Impôt
Le taux d'impôt effectif du trimestre à l'étude s'est établi à 21,1 %, en baisse par rapport à 22,3 % pour le premier trimestre de l'exercice précédent. Pour le trimestre à l'étude, le taux d'impôt a bénéficié des économies d'impôt à l'étranger, de la hausse des revenus dans des territoires où les taux d'impôt sont peu élevés et du recul des charges non déductibles. Pour l'exercice précédent, le taux d'impôt avait bénéficié de la baisse de l'impôt sur le profit à la vente de l'actif immobilier.
Comparaison du premier trimestre de 2013 et du quatrième trimestre de 2012
Bénéfice net
Le bénéfice net s'est élevé à 1 625 millions de dollars, en hausse de 106 millions de dollars ou de 7 % par rapport à celui du quatrième trimestre. Cette augmentation a découlé en grande partie de l'apport d'ING DIRECT, de la hausse des revenus d'intérêts nets du fait de la croissance des actifs, de la progression des revenus de gestion de patrimoine et des revenus provenant des activités de transaction, de même que de l'augmentation du revenu provenant des sociétés associées. Ces facteurs ont été contrebalancés en partie par la hausse des charges opérationnelles et par l'incidence d'un taux d'impôt effectif plus élevé.
Total des revenus
Le total des revenus (sur une base de mise en équivalence fiscale) s'est établi à 5 256 millions de dollars, ce qui représente une hausse de 318 millions de dollars ou de 6 % d'un trimestre à l'autre. Une part de 125 millions de dollars de la hausse s'explique par les acquisitions récemment conclues. La croissance restante a découlé essentiellement de la hausse des revenus d'intérêts nets et du solide apport des sociétés associées. Les revenus de gestion de patrimoine ont également affiché une augmentation. Les revenus provenant des activités de transaction ont augmenté d'un trimestre à l'autre, alors que les revenus de placement ont reculé.
Revenus d'intérêts nets
Les revenus d'intérêts nets (sur une base de mise en équivalence fiscale) se sont établis à 2 775 millions de dollars, en hausse de 191 millions de dollars ou de 7 % par rapport à ceux du trimestre précédent. Cette augmentation est attribuable aux acquisitions et à la croissance des actifs, surtout dans les secteurs des prêts aux entreprises et des prêts hypothécaires à l'habitation. La marge sur activités bancaires principales s'est établie à 2,30 %, ce qui représente une baisse par rapport aux 2,35 % enregistrés au trimestre précédent.
La baisse de la marge sur activités bancaires principales s'explique entièrement par l'acquisition d'ING DIRECT, dont les actifs sont assortis d'écarts moins élevés. Compte non tenu de cette acquisition, la marge est semblable à celle du trimestre précédent.
Revenus nets tirés des frais et des commissions
Les revenus nets tirés des frais et des commissions se sont établis à 1 661 millions de dollars, ce qui représente une progression de 27 millions de dollars ou de 2 % par rapport à ceux du trimestre précédent. Cette croissance a découlé en grande partie de la hausse des revenus tirés des fonds communs de placement et des activités de courtage au détail, de la croissance des actifs sous gestion et des actifs sous administration et de l'amélioration des marchés financiers. Ces facteurs ont été contrebalancés en partie par la baisse des commissions de placement et par la légère baisse des revenus tirés des activités de transaction.
Autres revenus opérationnels
Les autres revenus opérationnels (sur une base de mise en équivalence fiscale) ont augmenté de 100 millions de dollars ou de 14 % pour s'établir à 820 millions de dollars. Les revenus provenant des activités de transaction ont progressé d'un trimestre à l'autre, surtout en ce qui a trait aux titres à revenu fixe et aux métaux précieux. Le revenu net découlant de participations dans des sociétés associées a également augmenté pour le trimestre à l'étude, du fait essentiellement de la hausse de l'apport de Thanachart Bank.
Dotation au compte de correction de valeur pour pertes sur créances
La dotation au compte de correction de valeur pour pertes sur créances s'est établie à 310 millions de dollars pour le trimestre à l'étude, en baisse de 11 millions de dollars par rapport à celle du trimestre précédent. Cette baisse a découlé en grande partie de la diminution de la dotation au titre des prêts aux entreprises du Réseau canadien et des Services bancaires et marchés mondiaux, contrebalancée en partie par la hausse de la dotation au titre des Opérations internationales. Une analyse plus approfondie du risque de crédit est présentée dans le Rapport de gestion.
Charges opérationnelles et productivité
Comparativement à celles du quatrième trimestre, les charges opérationnelles ont affiché une augmentation de 100 millions de dollars ou de 4 %, dont une tranche de 60 millions de dollars a découlé des acquisitions. La croissance restante de 1 % s'explique en grande partie par l'augmentation des charges de rémunération du fait de l'augmentation de la rémunération au mérite annuelle et par la hausse de la rémunération fondée sur des actions. Ce dernier facteur a découlé essentiellement de l'incidence saisonnière qu'a eue l'acquisition des droits relatifs aux nouvelles attributions en faveur des salariés admissibles à la retraite. La charge de retraite et la charge au titre des autres prestations ont également affiché une hausse, laquelle reflète essentiellement l'incidence de la faiblesse continue des taux d'intérêt. En outre, les coûts des avantages avaient été réduits au trimestre précédent à la suite des réévaluations actuarielles des régimes d'avantages à long terme. Ces hausses ont été contrebalancées en partie par le recul de la quasi-totalité des autres types de charges en raison de la hausse saisonnière des charges au trimestre précédent.
Le ratio de productivité s'est établi à 53,5 %, contre 54,9 % pour le trimestre précédent.
Impôt
Le taux d'impôt effectif du trimestre à l'étude a atteint 21,1 %, comparativement à 17,0 % pour le trimestre précédent. La hausse a découlé en grande partie de la baisse des économies d'impôt à l'étranger et du recul proportionnel du bénéfice exonéré d'impôt. En outre, le taux d'impôt du trimestre précédent avait bénéficié de l'augmentation des actifs d'impôt différé du fait des variations des taux d'impôt applicables aux filiales à l'étranger.
Situation financière
Au 31 janvier 2013, le total des actifs de la Banque s'élevait à 736 milliards de dollars, en hausse de 68 milliards de dollars ou de 10 % par rapport à ce qu'il était au 31 octobre 2012, compte tenu d'un montant d'environ 41 milliards de dollars lié à l'acquisition d'ING DIRECT. L'incidence de la conversion des devises est négligeable.
La trésorerie et les dépôts auprès d'autres institutions financières ont progressé de 6 milliards de dollars, essentiellement en raison de la hausse des dépôts portant intérêt auprès de banques centrales.
Les métaux précieux ont reculé de 1 milliard de dollars en raison de la baisse des prix et des stocks.
Les titres pris en pension et les titres empruntés ont augmenté de 7 milliards de dollars.
Les actifs détenus à des fins de transaction ont augmenté de 17 milliards de dollars par rapport à ceux au 31 octobre 2012, presque exclusivement en raison des titres détenus à des fins de transaction du fait de l'accroissement des actions ordinaires détenues et des titres d'emprunt du gouvernement des États-Unis et d'autres gouvernements à l'étranger.
Les titres de placement ont progressé de 5 milliards de dollars, essentiellement en raison de l'accroissement des titres d'emprunt du gouvernement du Canada détenus du fait de l'acquisition d'ING DIRECT. Au 31 janvier 2013, le profit latent sur les titres disponibles à la vente, compte tenu de l'incidence des couvertures qualifiées, s'établissait à 1 023 millions de dollars, en hausse de 132 millions de dollars par rapport à ce profit latent au 31 octobre 2012. La variation traduit en grande partie les hausses de valeur des actions ordinaires.
Les prêts ont progressé de 36 milliards de dollars ou de 10 % depuis le 31 octobre 2012. Les prêts aux entreprises et aux administrations publiques ont augmenté de 4 milliards de dollars, principalement en raison de la croissance en Amérique latine et en Asie ainsi qu'au Canada du fait surtout de l'acquisition d'ING DIRECT. Dans le secteur des prêts aux particuliers, les prêts hypothécaires à l'habitation ont augmenté de 31 milliards de dollars, ce qui résulte presque entièrement de l'acquisition d'ING DIRECT. Les prêts aux particuliers et sur cartes de crédit ont augmenté de 2 milliards de dollars, surtout en raison de la croissance en Amérique latine.
Les passifs totalisaient 693 milliards de dollars au 31 janvier 2013, en hausse de 67 milliards de dollars ou de 11 % par rapport à ceux au 31 octobre 2012, compte tenu d'un montant d'environ 38 milliards de dollars lié à l'acquisition d'ING DIRECT.
Le total des dépôts a affiché une hausse de 49 milliards de dollars. Les dépôts de particuliers ont augmenté de 30 milliards de dollars, essentiellement en raison de l'acquisition d'ING DIRECT. Les dépôts d'entreprises et d'administrations publiques ont augmenté de 16 milliards de dollars du fait de l'acquisition d'ING DIRECT et de la croissance aux États-Unis. Les dépôts d'autres banques ont augmenté de 2 milliards de dollars aux États-Unis et en Asie.
Les obligations relatives aux titres mis en pension et aux titres prêtés et celles liées aux titres vendus à découvert ont affiché une hausse respective de 15 milliards de dollars et de 6 milliards de dollars. Les passifs liés aux instruments dérivés ont reculé de 3 milliards de dollars, ce qui équivaut à la baisse des actifs liés aux instruments dérivés.
Le total des capitaux propres a progressé de 1 585 millions de dollars depuis le 31 octobre 2012. Cette augmentation traduit l'autogénération de capital de 829 millions de dollars, l'émission d'actions ordinaires de 413 millions de dollars, dont un montant de 99 millions de dollars dans le cadre de l'achat de Colfondos en Colombie, et un montant de 314 millions de dollars par l'intermédiaire du Régime de réinvestissement de dividendes et de l'exercice d'options. Les autres réserves ont augmenté de 31 millions de dollars.
Le cumul des autres éléments du résultat global a augmenté de 243 millions de dollars, essentiellement en raison de la hausse des profits latents sur les titres disponibles à la vente et de la baisse des pertes de change latentes sur les investissements de la Banque dans ses établissements à l'étranger.
Les participations ne donnant pas le contrôle dans des filiales ont augmenté de 107 millions de dollars, surtout en raison du bénéfice net attribuable aux participations ne donnant pas le contrôle comptabilisé pour le trimestre à l'étude et de l'acquisition de Colfondos. Les détenteurs d'instruments de fonds propres - composante capitaux propres liés aux participations ne donnant pas le contrôle ont diminué de 38 millions de dollars, surtout du fait des distributions.
Ratios de capital
Les divers montants de capital réglementaire de la Banque se composaient de ce qui suit :
Aux | |||||||
31 janvier 2013 |
31 octobre 2012 |
||||||
(en millions de dollars) | Bâle III Adoption «all-in» |
Bâle II | |||||
Actions ordinaires et assimilées de T1 | 23 014 | $ | s.o. | $ | |||
Capital de catégorie 1 | 28 960 | 34 436 | |||||
Total du capital réglementaire | 37 818 | $ | 42 193 | $ | |||
Total des actifs pondérés en fonction du risque | 280 061 | $ | 253 309 | $ | |||
Ratios de capital : | |||||||
Ratio des actions ordinaires et assimilées de T1 | 8,2 | % | s.o. | ||||
Ratio du capital de catégorie 1 | 10,3 | % | 13,6 | % | |||
Ratio du capital total | 13,5 | % | 16,7 | % | |||
Ratio actif/capital | 17,3x | 15,0x | |||||
La Banque maintient toujours une solide situation de trésorerie. Le ratio des actions ordinaires et assimilées de T1, le ratio du capital de catégorie 1 et le ratio du capital total aux termes des dispositions d'adoption «all-in» de Bâle III s'établissent respectivement à 8,2 %, à 10,3 % et à 13,5 %, ce qui dépasse amplement les exigences minimales. Au 31 octobre 2012, le ratio du capital de catégorie 1 et le ratio du capital total selon Bâle II s'établissaient respectivement à 13,6 % et à 16,7 %.
Le ratio du capital de catégorie 1 et le ratio du capital total aux termes des dispositions d'adoption «all-in» de Bâle III sont inférieurs aux ratios aux termes des dispositions de Bâle II en raison de l'introduction de déductions réglementaires additionnelles, dont des immobilisations incorporelles inférieures au seuil prescrit par Bâle II, des actifs d'impôt différé qui sont tributaires de la rentabilité future ainsi que les actifs nets de la caisse de retraite à prestations définies.
La hausse de 27 milliards de dollars des actifs pondérés en fonction du risque traduit la mise en oeuvre des exigences de Bâle III (12 milliards de dollars), l'acquisition d'ING DIRECT (5 milliards de dollars) et la croissance interne (10 milliards de dollars).
Données par secteurs opérationnels
Les résultats, les actifs moyens et les passifs moyens de la Banque Scotia, par secteurs opérationnels, s'établissent de la manière suivante :
Pour le trimestre clos le 31 janvier 2013 | |||||||||||||||||||
Base de mise en équivalence fiscale1) (en millions de dollars) | Réseau canadien |
Opérations internationales |
Gestion de patrimoine mondiale |
Services bancaires et marchés mondiaux |
Autres2) | Total | |||||||||||||
Revenus d'intérêts nets | 1 361 | $ | 1 200 | $ | 122 | $ | 217 | $ | (129) | $ | 2 771 | $ | |||||||
Revenus nets tirés des frais et des commissions | 384 | 334 | 683 | 305 | (45) | 1 661 | |||||||||||||
Revenu net découlant de participations dans des sociétés associées |
9 | 132 | 56 | - | (47) | 150 | |||||||||||||
Autres revenus opérationnels | 1 | 90 | 104 | 427 | (22) | 600 | |||||||||||||
Dotation au compte de correction de valeur pour pertes sur créances |
118 | 186 | 1 | 5 | - | 310 | |||||||||||||
Autres charges opérationnelles | 861 | 976 | 570 | 406 | - | 2 813 | |||||||||||||
Charge d'impôt sur le résultat | 202 | 128 | 84 | 139 | (119) | 434 | |||||||||||||
Bénéfice net | 574 | $ | 466 | $ | 310 | $ | 399 | $ | (124) | $ | 1 625 | $ | |||||||
Bénéfice net attribuable aux participations ne donnant pas le contrôle |
|||||||||||||||||||
Participations ne donnant pas le contrôle dans des filiales |
- | 50 | 9 | - | - | 59 | |||||||||||||
Détenteurs d'instruments de fonds propres - composante capitaux propres |
- | - | - | - | 7 | 7 | |||||||||||||
Bénéfice net attribuable aux détenteurs de titres de capitaux propres de la Banque |
574 | $ | 416 | $ | 301 | $ | 399 | $ | (131) | $ | 1 559 | $ | |||||||
Actifs moyens (en milliards de dollars) | 267 | $ | 115 | $ | 14 | $ | 240 | $ | 93 | $ | 729 | $ | |||||||
Passifs moyens (en milliards de dollars) | 185 | $ | 76 | $ | 17 | $ | 175 | $ | 234 | $ | 687 | $ | |||||||
1) | Il y a lieu de se reporter plus haut pour obtenir une définition des mesures non conformes aux PCGR. | ||
2) | Comprend les résultats provenant de tous les autres secteurs opérationnels de moindre envergure ainsi que les ajustements du siège social, tels que l'élimination de la majoration des revenus exonérés d'impôt incluse dans les revenus d'intérêts nets, dans les autres revenus opérationnels et dans la charge d'impôt sur le résultat pour le trimestre clos le 31 janvier 2013 (74 $), pour parvenir aux montants présentés dans le compte consolidé de résultat, ainsi que les écarts entre les montants réels des coûts engagés et de ceux imputés aux secteurs opérationnels. | ||
Pour le trimestre clos le 31 octobre 2012 | ||||||||||||||||||||
Base de mise en équivalence fiscale1) (en millions de dollars) | Réseau canadien |
Opérations internationales |
Gestion de patrimoine mondiale |
Services bancaires et marchés mondiaux |
Autres2) | Total | ||||||||||||||
Revenus d'intérêts nets | 1 229 | $ | 1 153 | $ | 125 | $ | 217 | $ | (144) | $ | 2 580 | $ | ||||||||
Revenus nets tirés des frais et des commissions | 376 | 352 | 646 | 338 | (78) | 1 634 | ||||||||||||||
Revenu net découlant de participations dans des sociétés associées |
(2) | 103 | 53 | 1 | (37) | 118 | ||||||||||||||
Autres revenus opérationnels | (2) | 84 | 99 | 361 | (10) | 532 | ||||||||||||||
Dotation au compte de correction de valeur pour pertes sur créances |
132 | 176 | 2 | 11 | - | 321 | ||||||||||||||
Autres charges opérationnelles | 820 | 979 | 538 | 390 | (14) | 2 713 | ||||||||||||||
Charge d'impôt sur le résultat | 168 | 84 | 83 | 120 | (144) | 311 | ||||||||||||||
Bénéfice net | 481 | $ | 453 | $ | 300 | $ | 396 | $ | (111) | $ | 1 519 | $ | ||||||||
Bénéfice net attribuable aux participations ne donnant pas le contrôle |
||||||||||||||||||||
Participations ne donnant pas le contrôle dans des filiales |
- | 52 | 6 | 1 | - | 59 | ||||||||||||||
Détenteurs d'instruments de fonds propres - composante capitaux propres |
- | - | - | - | 7 | 7 | ||||||||||||||
Bénéfice net attribuable aux détenteurs de titres de capitaux propres de la Banque |
481 | $ | 401 | $ | 294 | $ | 395 | $ | (118) | $ | 1 453 | $ | ||||||||
Actifs moyens (en milliards de dollars) | 232 | $ | 111 | $ | 14 | $ | 232 | $ | 89 | $ | 678 | $ | ||||||||
Passifs moyens | 153 | $ | 73 | $ | 16 | $ | 174 | $ | 222 | $ | 638 | $ | ||||||||
1) | Il y a lieu de se reporter plus haut pour obtenir une définition des mesures non conformes aux PCGR. | ||
2) | Comprend les résultats provenant de tous les autres secteurs opérationnels de moindre envergure ainsi que les ajustements du siège social, tels que l'élimination de la majoration des revenus exonérés d'impôt incluse dans les revenus d'intérêts nets, dans les autres revenus opérationnels et dans la charge d'impôt sur le résultat pour le trimestre clos le 31 octobre 2012 (74 $), pour parvenir aux montants présentés dans le compte consolidé de résultat, ainsi que les écarts entre les montants réels des coûts engagés et de ceux imputés aux secteurs opérationnels. | ||
Pour le trimestre clos le 31 janvier 2012 | |||||||||||||||||||
Base de mise en équivalence fiscale1) (en millions de dollars) | Réseau canadien |
Opérations internationales |
Gestion de patrimoine mondiale |
Services bancaires et marchés mondiaux |
Autres2) | Total | |||||||||||||
Revenus d'intérêts nets | 1 174 | $ | 1 003 | $ | 123 | $ | 170 | $ | (95) | $ | 2 375 | $ | |||||||
Revenus nets tirés des frais et des commissions | 365 | 291 | 586 | 289 | (31) | 1 500 | |||||||||||||
Revenu net découlant de participations dans des sociétés associées |
1 | 68 | 53 | - | (29) | 93 | |||||||||||||
Autres revenus opérationnels | 9 | 89 | 97 | 386 | 72 | 653 | |||||||||||||
Dotation au compte de correction de valeur pour pertes sur créances | 136 | 124 | - | 5 | - | 265 | |||||||||||||
Autres charges opérationnelles | 768 | 845 | 495 | 390 | 9 | 2 507 | |||||||||||||
Charge d'impôt sur le résultat | 170 | 91 | 76 | 139 | (63) | 413 | |||||||||||||
Bénéfice net | 475 | $ | 391 | $ | 288 | $ | 311 | $ | (29) | $ | 1 436 | $ | |||||||
Bénéfice net attribuable aux participations ne donnant pas le contrôle |
|||||||||||||||||||
Participations ne donnant pas le contrôle dans des filiales |
1 | 18 | 6 | - | - | 25 | |||||||||||||
Détenteurs d'instruments de fonds propres - composante capitaux propres |
- | - | - | - | 13 | 13 | |||||||||||||
Bénéfice net attribuable aux détenteurs de titres de capitaux propres de la Banque |
474 | $ | 373 | $ | 282 | $ | 311 | $ | (42) | $ | 1 398 | $ | |||||||
Actifs moyens (en milliards de dollars) | 219 | $ | 101 | $ | 13 | $ | 206 | $ | 97 | $ | 636 | $ | |||||||
Passifs moyens | 147 | $ | 63 | $ | 15 | $ | 159 | $ | 219 | $ | 603 | $ | |||||||
1) | Il y a lieu de se reporter plus haut pour obtenir une définition des mesures non conformes aux PCGR. | ||
2) | Comprend les résultats provenant de tous les autres secteurs opérationnels de moindre envergure ainsi que les ajustements du siège social, tels que l'élimination de la majoration des revenus exonérés d'impôt incluse dans les revenus d'intérêts nets, dans les autres revenus opérationnels et dans la charge d'impôt sur le résultat pour le trimestre clos le 31 janvier 2012 (68 $), pour parvenir aux montants présentés dans le compte consolidé de résultat, ainsi que les écarts entre les montants réels des coûts engagés et de ceux imputés aux secteurs opérationnels. | ||
Réseau canadien
Comparaison du premier trimestre de 2013 et du premier trimestre de 2012
Le Réseau canadien a dégagé un bénéfice net attribuable aux détenteurs de titres de capitaux propres de 574 millions de dollars au premier trimestre. La hausse de 100 millions de dollars ou de 21 % en regard de la période correspondante de l'exercice précédent découle de l'acquisition d'ING DIRECT, de la forte croissance interne des actifs et de la baisse de la dotation au compte de correction de valeur pour pertes sur créances. Le rendement du capital économique a été ramené à 36,3 %, comparativement à 38,8 % pour l'exercice précédent, ce qui reflète en grande partie l'inclusion d'ING DIRECT.
Comparaison du premier trimestre de 2013 et du quatrième trimestre de 2012
D'un trimestre à l'autre, le bénéfice net attribuable aux détenteurs de titres de capitaux propres a augmenté de 93 millions de dollars ou de 19 %, une tranche de 45 millions de dollars de cette hausse découlant de l'acquisition d'ING DIRECT. La croissance interne de 10 % reflète l'augmentation des revenus d'intérêts nets du fait de la forte croissance des actifs et de la baisse de la dotation au compte de correction de valeur pour pertes sur créances. Le rendement du capital économique a été ramené à 36,3 %, comparativement à 37,7 % pour le trimestre précédent.
Opérations internationales
Comparaison du premier trimestre de 2013 et du premier trimestre de 2012
Les Opérations internationales ont dégagé un solide bénéfice net attribuable aux détenteurs de titres de capitaux propres de 416 millions de dollars, ce qui représente une hausse de 43 millions de dollars ou de 12 % par rapport à celui de l'exercice précédent. La hausse s'explique par la solide croissance des prêts en Amérique latine, par l'acquisition de Banco Colpatria en Colombie et par l'augmentation du revenu découlant de participations dans des sociétés associées. Ces facteurs ont été contrebalancés en partie par la hausse de la dotation au compte de correction de valeur pour pertes sur créances. Le rendement du capital économique s'est établi à 13,9 %, contre 12,7 % pour le trimestre correspondant de l'exercice précédent.
Comparaison du premier trimestre de 2013 et du quatrième trimestre de 2012
Le bénéfice net attribuable aux détenteurs de titres de capitaux propres a augmenté de 15 millions de dollars ou de 4 % pour s'établir à 416 millions de dollars. Cette hausse découle de la forte croissance des actifs, surtout en Amérique latine, et de l'augmentation du revenu net découlant de participations dans des sociétés associées. Ces facteurs ont été contrebalancés en partie par la hausse saisonnière des frais aux particuliers au Chili pour le trimestre précédent. Le rendement du capital économique s'est établi à 13,9 %, contre 12,4 % pour le trimestre précédent.
Gestion de patrimoine mondiale
Comparaison du premier trimestre de 2013 et du premier trimestre de 2012
La Gestion de patrimoine mondiale a dégagé un bénéfice net attribuable aux détenteurs de titres de capitaux propres de 301 millions de dollars pour le trimestre à l'étude, soit une hausse de 19 millions de dollars ou de 7 % par rapport à celui du trimestre correspondant de l'exercice précédent. La hausse du bénéfice net traduit les solides résultats des activités de gestion de patrimoine et d'assurance. La croissance de la gestion de patrimoine s'explique par la hausse des actifs sous gestion («ASG») et des actifs sous administration («ASA») du fait des ventes nettes et du redressement des marchés financiers. Les revenus d'assurance à l'échelle mondiale ont également progressé. Le rendement du capital économique s'est établi à 17,0 %, comparativement à 14,0 % l'an dernier.
Comparaison du premier trimestre de 2013 et du quatrième trimestre de 2012
D'un trimestre à l'autre, le bénéfice net attribuable aux détenteurs de titres de capitaux propres a progressé de 7 millions de dollars ou de 2 %, essentiellement en raison de la croissance des honoraires liés aux activités de courtage et aux fonds communs de placement, de l'augmentation des revenus tirés des services de gestion de patrimoine à l'échelle mondiale et de la hausse des revenus d'assurance, ces facteurs ayant été contrebalancés en partie par l'augmentation des charges.
Services bancaires et marchés mondiaux
Comparaison du premier trimestre de 2013 et du premier trimestre de 2012
Les Services bancaires et marchés mondiaux ont encore une fois réalisé une excellente performance, dégageant un bénéfice net attribuable aux détenteurs de titres de capitaux propres de 399 millions de dollars au premier trimestre, soit le deuxième meilleur résultat de leur histoire. Il s'agit d'une progression de 88 millions de dollars ou de 28 % d'un exercice à l'autre, laquelle s'explique par l'augmentation des revenus dans l'ensemble des plateformes d'activités. Le rendement du capital économique s'est établi à 30,8 % pour le trimestre à l'étude, contre 23,2 % pour la période correspondante de l'exercice précédent.
Comparaison du premier trimestre de 2013 et du quatrième trimestre de 2012
Le bénéfice net attribuable aux détenteurs de titres de capitaux propres a progressé de 4 millions de dollars ou de 1 % par rapport à celui du trimestre précédent, la tendance des derniers trimestres s'étant poursuivie. La hausse des revenus tirés de la plupart des activités et la baisse de la dotation au compte de correction de valeur pour pertes sur créances ont été contrebalancées en partie par la modeste augmentation des charges. Le rendement du capital économique a affiché une légère augmentation, passant de 30,1 % à 30,8 %.
Autres
Le secteur Autres regroupe la Trésorerie du Groupe, les secteurs opérationnels de moindre envergure et d'autres éléments du siège social qui ne sont pas attribués à un secteur en particulier.
La majoration des revenus exonérés d'impôt est éliminée des revenus d'intérêts nets, des autres revenus opérationnels et de la charge d'impôt sur le résultat de chaque période. Ce montant est pris en compte dans les résultats des secteurs, qui sont comptabilisés sur une base de mise en équivalence fiscale. L'élimination s'est établie à 74 millions de dollars pour le premier trimestre, par rapport à 68 millions de dollars pour la période correspondante de l'exercice précédent et à 74 millions de dollars pour le trimestre précédent.
Le revenu net découlant de participations dans des sociétés associées et la charge d'impôt sur le résultat de chaque période tiennent compte des ajustements de normalisation fiscale liés à la majoration des revenus des sociétés associées. Cet ajustement normalise le taux d'impôt effectif des secteurs afin de présenter le plus fidèlement possible l'apport des sociétés associées aux résultats sectoriels.
Comparaison du premier trimestre de 2013 et du premier trimestre de 2012
Le secteur Autres a affiché une perte nette attribuable aux détenteurs de titres de capitaux propres de 131 millions de dollars au premier trimestre, contre une perte nette de 42 millions de dollars pour l'exercice précédent. Compte non tenu du profit après impôt de 94 millions de dollars sur la vente d'un actif immobilier au cours de l'exercice précédent, la perte nette de l'exercice précédent s'était établie à 136 millions de dollars. La hausse des profits nets sur les titres de placement a été en grande partie contrebalancée par la baisse des revenus tirés des activités de gestion de l'actif et du passif.
Comparaison du premier trimestre de 2013 et du quatrième trimestre de 2012
Le secteur Autres a affiché une perte nette attribuable aux détenteurs de titres de capitaux propres de 131 millions de dollars au premier trimestre, contre une perte nette de 118 millions de dollars pour le trimestre précédent. La hausse de la perte nette d'un trimestre à l'autre reflète essentiellement l'augmentation de l'impôt et la diminution des profits nets sur les titres de placement. Ces facteurs ont été contrebalancés en partie par une baisse de l'élimination intersociétés liée à la prise ferme des actions ordinaires émises par la Banque au trimestre correspondant de l'exercice précédent, ce dernier facteur n'ayant eu aucune incidence sur les résultats consolidés de la Banque.
Information à l'intention des actionnaires
Service de dépôt direct
Les actionnaires qui le désirent peuvent faire déposer les dividendes qui leur sont distribués directement dans leurs comptes tenus par des institutions financières membres de l'Association canadienne des paiements. Pour ce faire, il suffit d'écrire à l'Agent des transferts.
Régime de dividendes et d'achat d'actions
Le régime de réinvestissement de dividendes et d'achat d'actions de la Banque Scotia permet aux actionnaires ordinaires et privilégiés d'acquérir d'autres actions ordinaires en réinvestissant leurs dividendes en espèces sans avoir à acquitter de frais de courtage ou d'administration.
Les actionnaires admissibles ont également la possibilité d'affecter, au cours de chaque exercice, une somme ne dépassant pas 20 000 $ à l'achat d'actions ordinaires supplémentaires de la Banque. Les actionnaires titulaires de débentures subordonnées entièrement nominatives de la Banque peuvent également affecter aux mêmes fins le montant des intérêts perçus sur ces dernières. Tous les frais liés à la gestion du régime sont à la charge de la Banque.
Pour obtenir des renseignements supplémentaires sur le régime, il suffit de communiquer avec l'Agent des transferts.
Dates de paiement des dividendes pour 2013
Dates de clôture des registres et de paiement des dividendes déclarés sur les actions ordinaires et privilégiées, sous réserve de l'approbation du conseil d'administration.
Date de clôture des registres | Date de paiement | |||||
2 janvier | 29 janvier | |||||
2 avril | 26 avril | |||||
2 juillet | 29 juillet | |||||
1er octobre | 29 octobre | |||||
Date d'assemblée annuelle pour l'exercice 2013
L'assemblée annuelle pour l'exercice 2013 sera tenue à Kelowna, en Colombie-Britannique, le 8 avril 2014.
Envoi de documents en plusieurs exemplaires
Si vos portefeuilles d'actions sont inscrits sous plus d'un nom ou plus d'une adresse, vous recevrez plusieurs exemplaires. Pour éviter l'envoi des documents en plusieurs exemplaires veuillez écrire à l'agent des transferts afin de regrouper les comptes.
Site Web
Pour obtenir des renseignements concernant la Banque Scotia et ses services, visitez notre site Web, au www.banquescotia.com.
Conférence téléphonique et diffusion sur le Web
La conférence téléphonique sur les résultats trimestriels aura lieu le 5 mars 2013, à 14 h (heure normale de l'Est) et devrait durer environ une heure. Les parties intéressées sont invitées à accéder à la conférence directement, en mode écoute seulement, par téléphone, sans frais, au 416-644-3414 ou au 1-800-814-4859 (veuillez téléphoner 5 à 15 minutes à l'avance). Une diffusion audio sur le Web avec les diaporamas afférents sera accessible par l'intermédiaire de la page Relations avec les investisseurs, au www.banquescotia.com. Une période de questions suivra la présentation des résultats par la haute direction de la Banque Scotia.
Une transmission différée par téléphone de la conférence téléphonique sera disponible du 6 mars 2013 au 20 mars 2013, en composant le 416-640-1917 ou le 1-877-289-8525 et en saisissant le code d'identification 4584490, suivi du carré (#). La diffusion audio sur le Web sera disponible sur le site Web de la Banque pendant trois mois.
Coordonnées
Investisseurs :
Les analystes financiers, les gestionnaires de portefeuilles et les autres investisseurs qui souhaitent obtenir de l'information financière concernant la Banque sont priés de communiquer avec le service Relations avec les investisseurs, Affaires financières :
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Pour obtenir des renseignements sur un changement d'inscription d'actions, un changement d'adresse, les dividendes, les transferts successoraux ou la perte de certificats d'actions, ou pour demander que cessent des envois multiples, veuillez vous adresser à l'Agent de transfert de la Banque :
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Pour toute autre demande de renseignements, les actionnaires sont priés de contacter les Affaires financières :
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La Banque de Nouvelle-Écosse est une entreprise canadienne constituée avec responsabilité limitée.
SOURCE : Banque Scotia
Peter Slan, premier vice-président, Relations avec les investisseurs, au 416-933-1273, ou Ann DeRabbie, directrice, Communications avec les médias, au 416-933-1344
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