La Banque Scotia annonce un solide bénéfice de 2,05 milliards de dollars pour son troisième trimestre, ou de 1,44 milliard compte non tenu du profit sur la vente de Scotia Plaza à Toronto, et accroît son dividende trimestriel English
Sauf indications contraires, tous les montants sont en dollars canadiens et se fondent sur les états financiers consolidés intermédiaires résumés non audités pour le trimestre clos le 31 juillet 2012 et sur les notes afférentes préparés selon les Normes internationales d'information financière (IFRS). Le rapport aux actionnaires du troisième trimestre de 2012 et le rapport d'informations financières supplémentaires sont disponibles à la page Relations avec les investisseurs au www.banquescotia.com.
D'autres renseignements sur la Banque, y compris sa notice annuelle, se trouvent dans le site Web de SEDAR, au www.sedar.com, ainsi que dans la section EDGAR du site Web de la SEC, au www.sec.gov. Dès le premier trimestre de l'exercice 2012, la Banque a procédé au basculement des PCGR du Canada aux IFRS pour les périodes intermédiaires et annuelle. Les périodes correspondantes de 2011 ont également été retraitées pour tenir compte du basculement aux IFRS.
Résultats financiers du troisième trimestre :
- Bénéfice dilué par action de 1,69 $
- Bénéfice net de 2 051 millions de dollars
- Rendement des capitaux propres de 24,6 %
- Ratio de productivité de 46,9 %
- Dividende trimestriel haussé de 0,02 $ à 0,57 $ par action ordinaire
TORONTO, le 28 août 2012 /CNW/ - La Banque Scotia a inscrit un bénéfice net de 2 051 millions de dollars pour son troisième trimestre, contre 1 303 millions de dollars pour la période correspondante de l'exercice précédent. Il s'agit d'une progression de 57 % d'un exercice à l'autre.
Le bénéfice dilué par action s'est chiffré à 1,69 $, comparativement à 1,10 $ pour la période correspondante de l'exercice précédent, en hausse de 54 %. Le rendement des capitaux propres a été solide, s'établissant à 24,6 %. Les principaux éléments marquants du trimestre à l'étude sont un profit après impôt de 614 millions de dollars ou de 0,53 $ par action sur la vente de Scotia Plaza à Toronto (Canada) et une hausse du compte de correction de valeur pour pertes sur créances collectif au titre des prêts productifs de 100 millions de dollars, ce qui représente 0,06 $ par action après impôt. Un dividende de 0,57 $ par action ordinaire a été annoncé, soit une progression de 0,02 $ par action.
« Nous avons dégagé un bénéfice net record pour le trimestre à l'étude, nos secteurs d'activité ayant de nouveau affiché une forte croissance diversifiée et durable ainsi qu'une rentabilité élevée, sans oublier le profit sur la vente de Scotia Plaza à Toronto », a déclaré Rick Waugh, président et chef de la direction de la Banque Scotia. « La vigueur de notre bilan et de nos ratios de capital ainsi que la dotation favorable au compte de correction de valeur témoignent de cette performance.
« Grâce à son bénéfice net de 521 millions de dollars, le Réseau canadien a affiché un trimestre remarquable ponctué par une excellente croissance des volumes, une gestion rigoureuse des charges et une baisse de la dotation au compte de correction de valeur. Les revenus sur cartes et les revenus tirés des paiements sont également en hausse du fait de la forte augmentation du nombre de cartes de crédit et de comptes de chèques dans tous les réseaux, conjuguée à une forte hausse des dépôts de petites entreprises et d'entreprises. En outre, le Réseau canadien a maintenu son solide apport à la Gestion de patrimoine mondiale en ce qui a trait aux fonds communs de placement vendus par l'intermédiaire du réseau de succursales.
« Les Opérations internationales ont également continué de contribuer aux résultats grâce à un solide bénéfice net de 442 millions de dollars. Ces résultats s'expliquent par la croissance robuste des services aux particuliers et aux entreprises en Amérique latine et en Asie ainsi que par l'apport des acquisitions, surtout en Colombie.
« La Gestion de patrimoine mondiale a produit d'excellents résultats pour le trimestre à l'étude, affichant un bénéfice net de 284 millions de dollars malgré l'anémie des marchés financiers. Les revenus d'assurance et de gestion de patrimoine ont connu une forte croissance, laquelle a été contrebalancée en partie par la hausse des impôts.
« Avec un bénéfice net de 398 millions de dollars, les résultats des Services bancaires et marchés mondiaux pour le trimestre à l'étude ont été excellents dans l'ensemble de la plateforme de services diversifiés axés sur le client, surtout ceux liés aux titres à revenu fixe et aux actions.
« En raison de la détérioration des perspectives économiques et de l'incertitude persistante à l'échelle mondiale, la Banque a accru son compte de correction de valeur pour pertes sur créances au titre des prêts productifs pour le trimestre à l'étude, ce qui a donné lieu à l'un des meilleurs ratios de couverture parmi son groupe de pairs. Les portefeuilles de prêts de la Banque satisfont néanmoins aux attentes à l'heure actuelle, ce qui témoigne de notre discipline éprouvée en matière de gestion des risques.
« Notre situation de trésorerie demeure solide selon les normes internationales, avec un ratio du capital de catégorie 1 de 12,6 % et un ratio des capitaux propres corporels attribuables aux actionnaires ordinaires de 10,2 %. En outre, notre ratio actions ordinaires/capital de catégorie 1 aux termes des règles de Bâle III s'établissait à l'intérieur de notre fourchette cible de 7 % à 7,5 % au 31 juillet.
« Nous sommes en bonne voie d'atteindre nos cibles financières pour 2012, lesquelles sont détaillées dans nos perspectives du début de l'exercice, et nous sommes en excellente position pour le prochain exercice. Par conséquent, nous avons de nouveau bonifié notre dividende tout en conservant une bonne part du bénéfice durable aux fins du financement de notre croissance prévue. »
RÉSULTATS CUMULATIFS par rapport aux principaux objectifs financiers et opérationnels de 2012 (les résultats cumulatifs de 2012 exclusion faite des profits immobiliers sont présentés entre parenthèses) :
CIBLES
1. Afficher un rendement des capitaux propres (« RCP »)1) se situant entre 15 % et 18 %. Pour la période de neuf mois, la Banque Scotia a affiché un RCP de 21,1 % (18,0 %).
2. Générer une croissance du bénéfice dilué par action ordinaire de 5 % à 10 %2). D'un exercice à l'autre, le bénéfice par action a enregistré une croissance de 23 % (4 %).
3. Maintenir un ratio de productivité1) inférieur à 58 %. Le ratio de la Banque Scotia a été de 51,1 % (54,1 %).
4. Maintenir de solides ratios de capital. À 12,6 % et 10,2 %, respectivement, le ratio du capital de catégorie 1 et le ratio des capitaux propres corporels attribuables aux actionnaires ordinaires demeurent solides.
1) | Le détail des mesures non conformes aux PCGR est présenté plus loin. |
2) | Compte non tenu des profits découlant des acquisitions de 286 millions de dollars comptabilisés au deuxième trimestre de 2011. |
FAITS SAILLANTS FINANCIERS1)
Aux dates indiquées et pour les trimestres clos à ces dates |
Pour les périodes de neuf mois closes les |
||||||
31 juillet | 30 avril | 31 juillet | 31 juillet | 31 juillet | |||
(non audité) | 2012 | 2012 | 2011 | 2012 | 2011 | ||
Résultats opérationnels (en millions de dollars) | |||||||
Revenus d'intérêts nets | 2 567 | 2 481 | 2 296 | 7 423 | 6 685 | ||
Revenus d'intérêts nets (BMEF2)) | 2 572 | 2 484 | 2 302 | 7 436 | 6 701 | ||
Revenus autres que d'intérêts | 2 945 | 2 223 | 2 002 | 7 414 | 6 400 | ||
Revenus autres que d'intérêts (BMEF2)) | 3 017 | 2 289 | 2 069 | 7 615 | 6 597 | ||
Total des revenus | 5 512 | 4 704 | 4 298 | 14 837 | 13 085 | ||
Total des revenus (BMEF2)) | 5 589 | 4 773 | 4 371 | 15 051 | 13 298 | ||
Dotation au compte de correction de valeur pour pertes sur créances | 402 | 264 | 250 | 931 | 795 | ||
Charges opérationnelles | 2 618 | 2 565 | 2 348 | 7 690 | 6 992 | ||
Charge d'impôt sur le résultat | 441 | 415 | 397 | 1 269 | 1 125 | ||
Charge d'impôt sur le résultat (BMEF2)) | 518 | 484 | 470 | 1 483 | 1 338 | ||
Bénéfice net | 2 051 | 1 460 | 1 303 | 4 947 | 4 173 | ||
Bénéfice net attribuable aux actionnaires ordinaires | 1 946 | 1 336 | 1 209 | 4 625 | 3 894 | ||
Performance opérationnelle | |||||||
Bénéfice de base par action (en dollars) | 1,70 | 1,18 | 1,12 | 4,12 | 3,65 | ||
Bénéfice dilué par action (en dollars) | 1,69 | 1,15 | 1,10 | 4,05 | 3,56 | ||
Bénéfice dilué ajusté par action2) (en dollars) | 1,72 | 1,18 | 1,12 | 4,12 | 3,62 | ||
Rendement des capitaux propres2) (en pourcentage) | 24,6 | 18,6 | 19,1 | 21,1 | 21,7 | ||
Ratio de productivité (en pourcentage) (BMEF2)) | 46,9 | 53,7 | 53,7 | 51,1 | 52,6 | ||
Marge sur activités bancaires principales (en pourcentage) (BMEF2)) | 2,33 | 2,37 | 2,31 | 2,32 | 2,34 | ||
Ratio de la marge sur activités bancaires au total des actifs | |||||||
moyens (en pourcentage) (BMEF2)) | 2,11 | 2,14 | 2,09 | 2,09 | 2,14 | ||
Données tirées de l'état de la situation financière (en millions de dollars) | |||||||
Trésorerie et dépôts auprès d'autres banques | 62 438 | 67 622 | 48 706 | ||||
Actifs détenus à des fins de transaction | 93 797 | 94 214 | 87 070 | ||||
Prêts | 356 558 | 345 066 | 318 118 | ||||
Total des actifs | 669 970 | 659 690 | 587 597 | ||||
Dépôts | 461 022 | 460 907 | 415 172 | ||||
Actions ordinaires | 32 414 | 30 566 | 25 605 | ||||
Actions privilégiées | 4 384 | 4 384 | 4 384 | ||||
Actifs sous administration | 315 403 | 318 201 | 302 545 | ||||
Actifs sous gestion | 108 680 | 108 661 | 104 572 | ||||
Mesures du capital1) | |||||||
Ratio du capital de catégorie 1 (en pourcentage) | 12,6 | 12,2 | 12,3 | ||||
Ratio du capital total (en pourcentage) | 14,4 | 14,0 | 14,1 | ||||
Ratio des capitaux propres corporels attribuables aux actionnaires ordinaires aux actifs pondérés en fonction du risque2) (en pourcentage) | 10,2 | 9,4 | 9,6 | ||||
Ratio actifs/capital | 17,2 | 17,5 | 17,0 | ||||
Actifs pondérés en fonction du risque (en millions de dollars) | 252 399 | 252 862 | 224 773 | ||||
Qualité du crédit | |||||||
Montant net des prêts douteux (en millions de dollars) | 2 019 | 2 021 | 2 138 | ||||
Compte de correction de valeur pour pertes sur créances (en millions de dollars) | 2 862 | 2 713 | 2 677 | ||||
Montant net des prêts douteux en pourcentage des prêts et acceptations | 0,55 | 0,57 | 0,66 | ||||
Dotation au compte de correction de valeur pour pertes sur créances en pourcentage de la moyenne des prêts et acceptations (annualisé) | 0,44 | 0,30 | 0,32 | 0,35 | 0,34 | ||
Données sur les actions ordinaires | |||||||
Cours des actions (en dollars) | |||||||
Haut | 54,89 | 57,18 | 59,73 | 57,18 | 61,28 | ||
Bas | 50,25 | 50,22 | 53,77 | 47,54 | 52,11 | ||
Clôture | 52,35 | 54,80 | 54,18 | ||||
Actions en circulation (en millions) | |||||||
Nombre moyen - de base | 1 142 | 1 134 | 1 082 | 1 122 | 1 068 | ||
Nombre moyen - dilué | 1 160 | 1 168 | 1 115 | 1 151 | 1 104 | ||
Clôture de la période | 1 146 | 1 141 | 1 085 | ||||
Dividendes par action (en dollars) | 0,55 | 0,55 | 0,52 | 1,62 | 1,53 | ||
Rendement de l'action3) (en pourcentage) | 4,2 | 4,1 | 3,7 | 4,1 | 3,6 | ||
Capitalisation boursière (en millions de dollars) | 59 988 | 62 545 | 58 799 | ||||
Valeur comptable par action ordinaire (en dollars) | 28,29 | 26,78 | 23,59 | ||||
Ratio de la valeur de marché à la valeur comptable | 1,9 | 2,0 | 2,3 | ||||
Ratio cours-bénéfice (quatre derniers trimestres) | 10,3 | 12,1 | 11,7 | ||||
Autres données | |||||||
Effectif | 81 281 | 80 932 | 74 902 | ||||
Succursales et bureaux | 3 115 | 3 115 | 2 910 |
1) | La Banque a adopté les IFRS en date du 1er novembre 2011. Tous les montants comparatifs, sauf les mesures du capital, reflètent l'adoption des IFRS. Les mesures du capital n'ont pas été retraitées pour tenir compte des IFRS étant donné qu'elles représentent les montants réels de la période en cause aux fins de la réglementation. |
2) | Se reporter plus loin pour consulter une analyse des mesures non conformes aux PCGR. |
3) | D'après la moyenne des cours les plus hauts et les plus bas de l'action ordinaire pour la période. |
Énoncés prospectifs Nos communications publiques comprennent souvent des énoncés prospectifs verbaux et écrits. Le présent document renferme ce genre d'énoncés, qui peuvent également être intégrés à d'autres documents déposés auprès des organismes de réglementation des valeurs mobilières du Canada ou de la Securities and Exchange Commission des États-Unis, ou à toute autre communication. De tels énoncés sont formulés aux termes des règles d'exonération de la loi américaine intitulée Private Securities Litigation Reform Act of 1995 et de toute loi pertinente sur les valeurs mobilières en vigueur au Canada. Des énoncés prospectifs peuvent comprendre des observations concernant les objectifs de la Banque, les stratégies qu'elle emploie pour les atteindre, ses résultats financiers prévisionnels (y compris ceux relevant du domaine de la gestion du risque) et les perspectives à l'égard des activités de la Banque et de l'économie du Canada, des États-Unis et du monde entier. On reconnaît habituellement les énoncés prospectifs à l'emploi de termes ou d'expressions comme « croire », « prévoir », « s'attendre à », « avoir l'intention de », « estimer », « projeter », « pourrait augmenter » et « pourrait fluctuer » et autres expressions similaires ainsi que par la conjugaison des verbes au futur et au conditionnel comme « devrait » et « pourrait ».
De par leur nature, les énoncés prospectifs comportent de nombreuses hypothèses, des incertitudes et des risques inhérents, tant généraux que spécifiques, ainsi que le risque que les prédictions et autres énoncés prospectifs se révèlent inexacts. La Banque conseille aux lecteurs de ne pas se fier indûment à ces énoncés étant donné que les résultats réels pourraient différer sensiblement des estimations et intentions exprimées dans ces énoncés prospectifs, en raison d'un certain nombre de facteurs importants dont plusieurs sont indépendants de sa volonté. Ces facteurs sont notamment la conjoncture économique et financière au Canada et dans le monde; les variations des taux d'intérêt et des cours du change; les liquidités; une volatilité importante et les interruptions des marchés; le défaut de tiers de respecter leurs obligations envers la Banque et envers les sociétés membres de son groupe; l'incidence des changements apportés à la politique monétaire; les modifications apportées aux lois et à la réglementation au Canada et ailleurs, notamment les changements apportés aux lois fiscales; l'incidence qu'aurait tout changement des notations de crédit attribuées à la Banque; les modifications apportées aux lignes directrices relatives au capital au titre des risques, aux nouvelles directives de présentation de l'information et aux directives réglementaires en matière de liquidités, ou les interprétations qui en sont faites; le risque opérationnel et le risque de réputation; le risque que les modèles de gestion du risque de la Banque ne tiennent pas compte de tous les facteurs pertinents; l'exactitude et l'exhaustivité de l'information que la Banque reçoit sur sa clientèle et ses contreparties; la mise au point et le lancement de nouveaux produits et services en temps opportun sur des marchés réceptifs; la capacité de la Banque à étendre ses canaux de distribution existants, à en mettre sur pied de nouveaux et à en tirer des revenus; la capacité de la Banque à mener à terme ses acquisitions et ses autres stratégies de croissance et à intégrer les établissements acquis; les modifications des conventions et des méthodes comptables dont la Banque se sert pour présenter sa situation et sa performance financières, y compris les incertitudes entourant les principales hypothèses et estimations comptables; l'incidence de l'application de modifications comptables futures; l'activité sur les marchés financiers mondiaux; la capacité de la Banque à recruter et à conserver des dirigeants clés; la confiance accordée aux tiers qui fournissent les composantes de l'infrastructure commerciale de la Banque; les changements imprévus aux habitudes de dépenses et d'épargne des consommateurs; les changements technologiques; la fraude perpétrée par des tiers en interne ou à l'extérieur de la Banque, notamment par l'utilisation inédite de nouvelles technologies pour commettre des fraudes à l'endroit de la Banque ou de ses clients; le regroupement du secteur canadien des services financiers; la présence de nouveaux concurrents et des concurrents établis; les procédures judiciaires et réglementaires; les cas de force majeure comme les tremblements de terre et les ouragans; l'incidence éventuelle de conflits internationaux et autres événements, y compris les actes terroristes et la guerre contre le terrorisme; les incidences de maladies ou d'épidémies sur les économies locales, nationales ou internationale; les perturbations des infrastructures publiques, notamment les transports, les communications, l'électricité et l'eau; de même que la capacité de la Banque à prévoir et à gérer les risques que comportent ces facteurs.
Une grande partie des activités de la Banque consiste à consentir des prêts ou à affecter autrement ses ressources à certains secteurs, entreprises ou pays. Tout événement imprévu touchant ces emprunteurs, secteurs ou pays risque d'avoir une incidence défavorable importante sur les résultats financiers de la Banque, sur ses activités, sur sa situation financière ou sur ses liquidités. Ces facteurs, et d'autres encore, peuvent faire en sorte que la performance réelle de la Banque soit, dans une mesure importante, différente de celle envisagée par les énoncés prospectifs. Pour plus de renseignements, il y a lieu de se reporter à la page 63 du Rapport annuel 2011 de la Banque.
La liste des facteurs importants énoncés ci-dessus n'est pas exhaustive. Lorsqu'ils se fient à des énoncés prospectifs pour prendre des décisions à l'égard de la Banque et de ses titres, les investisseurs et les autres personnes doivent se pencher diligemment sur ces facteurs, ainsi que sur d'autres incertitudes et éventualités. La Banque ne s'engage pas à mettre à jour les énoncés prospectifs verbaux ou écrits qui peuvent être faits de temps à autre par elle ou en son nom.
Le lecteur trouvera d'autres renseignements sur la Banque, y compris sa notice annuelle, sur le site Web de SEDAR, au www.sedar.com, ainsi que dans la section EDGAR du site Web de la SEC, au www.sec.gov.
Principaux faits saillants commerciaux du troisième trimestre de 2012
Nos initiatives récentes
- Scotiabank Peru est devenue la première banque péruvienne à lancer un service de portefeuille mobile (Billetera Movil), lequel fournit aux particuliers et aux entreprises un accès facile au réseau financier tout en favorisant l'inclusion financière.
- Les clients de la Banque Scotia ont maintenant accès à plus de 470 GAB supplémentaires sans frais dans les magasins 7-Eleven canadiens situés en Ontario, au Manitoba, en Saskatchewan, en Alberta et en Colombie-Britannique. Grâce à cette expansion, le réseau de la Banque compte 3 486 GAB, soit une augmentation de plus de 14 %.
Nous démarquer par l'excellence
- Scotia iTRADE est le nouveau chef de file canadien des services de courtage par Internet à commissions réduites, comme l'illustrent les résultats du sondage scorCard sur le courtage en ligne à commissions réduites de Surviscor Inc. pour le troisième trimestre de 2012.
- Le magazine Global Finance a attribué à la Banque Scotia la palme de la meilleure banque d'Amérique du Nord au chapitre des services bancaires aux entreprises par Internet pour 2012 dans les sous-catégories suivantes : meilleure gestion de la trésorerie en ligne et meilleurs services financiers de commerce pour le groupe Transactions bancaires mondiales.
- Le magazine Global Finance a également accordé à la Banque Scotia le titre de meilleure banque au chapitre des services par Internet aux particuliers par Internet au Canada et dans 19 pays et de meilleure banque en matière de services aux entreprises et aux institutions par Internet dans 15 pays en 2012. En outre, la Banque a remporté plusieurs prix canadiens dans des sous-catégories récompensant l'excellence en matière de présence en ligne.
- Contact Centre World a accordé la médaille d'or et la première place au centre de contact de la Banque Scotia en Jamaïque dans son classement des meilleurs centres de contact de taille moyenne des Amériques.
Au service des clients
- La gestion du secteur du microcrédit des Opérations internationales a été regroupée dans un centre spécialisé au Pérou. Le secteur du microcrédit des Opérations internationales a connu une croissance fulgurante au cours des quatre dernières années, et ses actifs s'établissent maintenant à plus de 3 milliards de dollars.
- Les Services bancaires et marchés mondiaux ont conclu le financement visant l'acquisition de 3,2 milliards d'euros d'Open Grid Europe - Vier Gas Transport, principal réseau de transport d'électricité en Allemagne. La société a été acquise par un consortium composé du European Infrastructure Fund de Macquarie (MEIF4), de la British Columbia Investment Management Corporation, de Infinity Investments S.A. et de MEAG. Les Services bancaires et marchés mondiaux de la Banque Scotia ont joué plusieurs rôles dans le cadre de cette transaction d'infrastructure historique : syndicataire chef de file mandaté, responsable des registres des obligations garanties et fournisseur de couvertures.
- Les Services bancaires et marchés mondiaux ont agi à titre de syndicataire chef de file mandaté pour une transaction de financement de 547 millions de dollars US sur cinq ans visant le projet de plateforme de forage La Muralla IV de la société mexicaine Grupo R dans le golfe du Mexique. La Banque a également fourni un swap de taux d'intérêt de cinq ans, agissant ainsi comme fournisseur de couvertures pour ce projet.
Le point sur le programme Un avenir meilleur de la Banque Scotia
- La Banque Scotia a fait un don à Catalyst destiné à faciliter le lancement de celle-ci au Mexique. Ce don soutient les activités mondiales de Catalyst, qui s'est donné le mandat de promouvoir les possibilités offertes aux femmes dans le milieu des affaires.
- Par l'intermédiaire de son programme canadien ÉcoVie, la Banque Scotia a lancé le Calculateur d'économies d'énergie résidentielles - un outil en ligne gratuit qui soumet aux utilisateurs un plan personnalisé d'économies d'eau et d'énergie en fonction des caractéristiques de leur lieu de résidence.
Mesures non conformes aux PCGR
Pour évaluer sa performance, la Banque a recours à diverses mesures financières. Certaines d'entre elles ne sont pas calculées selon les Normes Internationales d'information financière (les « IFRS ») ni définies par celles-ci. Ces mesures n'ont aucune signification normalisée qui assurerait qu'elles sont cohérentes et comparables à celles du même nom utilisées par d'autres sociétés. Ces mesures non conformes aux PCGR sont utilisées dans le présent rapport de gestion et elles sont définies ci-après.
Actifs sous administration (« ASA »)
Les ASA représentent les actifs administrés par la Banque dont les propriétaires réels sont les clients et qui ne sont donc pas comptabilisés dans l'état de la situation financière de la Banque. Les services fournis à l'égard des ASA sont de nature administrative, et comprennent les services d'administration fiduciaire, de garde, de dépôt de titres, de perception et de distribution de revenus, de règlements de négociation de titres, de production de rapports pour les clients, ainsi que d'autres services semblables.
Actifs sous gestion (« ASG »)
Les ASG représentent les actifs gérés par la Banque de façon discrétionnaire à l'égard desquels la Banque touche des honoraires de gestion. Les ASG sont la propriété réelle des clients et ne sont donc pas comptabilisés dans l'état consolidé de la situation financière de la Banque. Certains ASG sont également des actifs administrés et sont donc parfois inclus dans les actifs sous administration, dans certains cas.
Bénéfice dilué ajusté par action
Le bénéfice dilué ajusté par action est calculé en ajustant le bénéfice dilué par action de manière à inclure l'amortissement après impôt hors trésorerie des immobilisations incorporelles.
Capital économique et rendement du capital économique
Aux fins de l'information financière interne, la Banque répartit le capital entre ses secteurs opérationnels d'après leur profil de risque et selon une méthode qui tient compte du risque de crédit, du risque de marché, du risque opérationnel et des autres risques propres à chaque secteur. Le montant de capital lié au risque réparti est communément appelé « capital économique ». Le rendement du capital économique des secteurs opérationnels correspond à un ratio du bénéfice net ajusté du secteur opérationnel par rapport au capital économique attribué au secteur. Le bénéfice net ajusté correspond au bénéfice net attribuable aux actionnaires ordinaires ajusté au titre des coûts supplémentaires liés aux instruments de capitaux propres autres que les actions ordinaires.
Marge sur activités bancaires principales (BMEF)
Ce ratio représente les revenus d'intérêts nets (sur une base de mise en équivalence fiscale) sur les actifs productifs moyens, exclusion faite des acceptations bancaires et du total des actifs moyens liés au groupe Marchés des capitaux mondiaux du secteur Services bancaires et marchés mondiaux, ce qui est conforme au fait que les intérêts nets tirés des activités de transaction soient comptabilisés dans les revenus provenant des activités de transaction, qui sont inclus dans les autres revenus opérationnels.
Ratio de la marge sur activités bancaires au total des actifs moyens (BMEF)
La marge sur activités bancaires correspond aux revenus d'intérêts nets (sur une base de mise en équivalence fiscale) sur le total des actifs moyens, exclusion faite du total des actifs moyens liés aux activités du groupe Gestion de patrimoine mondiale des Services bancaires et marchés mondiaux.
Levier opérationnel (BMEF)
La Banque définit le levier opérationnel comme le taux de croissance du total des revenus (sur une base de mise en équivalence fiscale) moins le taux de croissance des frais.
Ratio de productivité (BMEF)
La direction utilise le ratio de productivité comme mesure de l'efficacité de la Banque. Ce ratio représente les charges opérationnelles exprimées en pourcentage du total des revenus, (BMEF).
Rendement des capitaux propres
Le rendement des capitaux propres est une mesure de rentabilité qui présente le bénéfice net attribuable aux actionnaires ordinaires exprimé en pourcentage des capitaux propres attribuables aux actionnaires ordinaires. La Banque calcule le rendement de ses capitaux propres à l'aide des capitaux propres moyens attribuables aux actionnaires ordinaires.
Ratio des capitaux propres corporels attribuables aux actionnaires ordinaires aux actifs pondérés en fonction du risque
Le ratio des capitaux propres corporels attribuables aux actionnaires ordinaires aux actifs pondérés en fonction du risque est une mesure financière importante pour les agences de notation et les investisseurs. Les capitaux propres corporels attribuables aux actionnaires ordinaires représentent la somme du total des capitaux propres attribuables aux actionnaires ordinaires et des participations ne donnant pas le contrôle dans les filiales, déduction faite du goodwill et des immobilisations incorporelles non amorties (après impôt). Les capitaux propres corporels attribuables aux actionnaires ordinaires sont présentés en pourcentage des actifs pondérés en fonction du risque. Les ratios de capital réglementaire, comme le ratio de capital de catégorie 1 et le ratio du capital total, ont une signification normalisée définie par le Bureau du surintendant des institutions financières Canada (le « BSIF »).
Base de mise en équivalence fiscale
La Banque analyse les revenus d'intérêts nets, les autres revenus opérationnels et le total des revenus sur une base de mise en équivalence fiscale (la « BMEF »). Cette méthode consiste à majorer les revenus exonérés d'impôts gagnés sur certains titres et comptabilisés dans les revenus d'intérêts nets ou dans les autres revenus opérationnels jusqu'à un montant équivalent avant impôt. Une augmentation correspondante est inscrite à la charge d'impôt sur le résultat, ce qui signifie qu'il n'y a aucune incidence sur le bénéfice net. La direction est d'avis que cette méthode permet d'établir une comparaison uniforme des revenus d'intérêts nets et des autres revenus opérationnels découlant de sources imposables et de ceux provenant de sources non imposables et qu'elle favorise l'utilisation d'une méthode cohérente de mesure. Bien que d'autres banques utilisent également la BMEF, la méthode qu'elles utilisent pourrait ne pas être comparable à celle de la Banque. Aux fins de la présentation des informations sectorielles, les revenus et la charge d'impôt sur le résultat des secteurs sont majorés d'un montant équivalent imposable. L'élimination de la majoration au titre de la BMEF est inscrite dans le secteur Autres. Le montant de la majoration au titre de la BMEF à l'égard des revenus d'intérêts nets, des autres revenus opérationnels, du total des revenus et de la charge d'impôt sur le résultat est présenté ci-après :
Trimestres clos les | Périodes de neuf mois closes les |
||||||||||||||
Majoration au titre de la BMEF (en millions de dollars) |
31 juillet 2012 |
30 avril 2012 |
31 juillet 2011 |
31 juillet 2012 |
31 juillet 2011 |
||||||||||
Revenus d'intérêts nets | 5 | $ | 3 | $ | 6 | $ | 13 | $ | 16 | $ | |||||
Autres revenus opérationnels | 72 | 66 | 67 | 201 | 197 | ||||||||||
Total des revenus et de la charge d'impôt sur le résultat | 77 | $ | 69 | $ | 73 | $ | 214 | $ | 213 | $ |
Résultats financiers et situation financière du Groupe
Résultats financiers
Le bénéfice net de la Banque Scotia s'est élevé à 2 051 millions de dollars pour le troisième trimestre, contre 1 303 millions de dollars pour la période correspondante de l'exercice précédent et 1 460 millions de dollars pour le trimestre précédent. Les principaux éléments marquants du trimestre à l'étude sont un profit après impôt de 614 millions de dollars sur la vente de biens immobiliers à Toronto (Scotia Plaza) et une hausse du compte de correction de valeur pour pertes sur créances collectif à l'égard des prêts productifs de 100 millions de dollars, ce qui représente 74 millions de dollars après impôt.
Le bénéfice dilué par action s'est établi à 1,69 $, par rapport à 1,10 $ pour la période correspondante de l'exercice précédent et à 1,15 $ pour le trimestre précédent.
Le rendement des capitaux propres est demeuré élevé, s'établissant à 24,6 %, contre 19,1 % pour l'exercice précédent et 18,6 % pour le trimestre précédent.
Incidence de la conversion des devises
Le tableau ci-après présente l'incidence de la conversion des devises sur les variations de certains postes clés du compte de résultat d'un exercice à l'autre et d'un trimestre à l'autre. La conversion des devises n'a pas eu d'incidence importante d'un trimestre à l'autre ou d'un exercice à l'autre.
(en millions de dollars, sauf les montants par action) | Pour les trimestres clos les |
Pour les périodes de neuf mois closes les |
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31 juillet 2012 c. 31 juillet 2011 |
31 juillet 2012 c. 30 avril 2012 |
31 juillet 2012 c. 31 juillet 2011 |
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Taux de change moyen des dollars américain et canadien | ||||||||
31 juillet 2012 | 1,017 | $ | 1,017 | $ | 1,011 | $ | ||
30 avril 2012 | 0,994 | $ | ||||||
31 juillet 2011 | 0,968 | $ | 0,982 | $ | ||||
Variation en % | 5 | % | 2 | % | 3 | % | ||
Incidence sur le résultat : | ||||||||
Revenus d'intérêts nets | 14 | $ | 10 | $ | 18 | $ | ||
Revenus nets tirés des frais et des commissions | 6 | 5 | 6 | |||||
Autres revenus opérationnels | 3 | 2 | 8 | |||||
Charges opérationnelles | (4) | (3) | 4 | |||||
Autres éléments (après impôt) | (3) | (2) | (7) | |||||
Bénéfice net | 16 | $ | 12 | $ | 29 | $ | ||
Bénéfice par action (dilué) | 0,01 | $ | 0,01 | $ | 0,03 | $ | ||
Incidence par secteurs d'activité : | ||||||||
Réseau canadien | 3 | $ | 1 | $ | 3 | $ | ||
Opérations internationales | 8 | 7 | 8 | |||||
Gestion de patrimoine mondiale | 4 | 2 | 5 | |||||
Services bancaires et marchés mondiaux | 2 | 2 | 7 | |||||
Autres | (1) | $ | - | $ | 6 | $ |
Comparaison du troisième trimestre de 2012 et du troisième trimestre de 2011
Bénéfice net
Le bénéfice net de la Banque Scotia s'est élevé à 2 051 millions de dollars au troisième trimestre, ce qui représente une hausse de 748 millions de dollars ou de 57 % par rapport au chiffre de 1 303 millions de dollars de la période correspondante de l'exercice précédent. La hausse d'un exercice à l'autre reflète deux principaux éléments marquants, à savoir un profit après impôt de 614 millions de dollars sur la vente de biens immobiliers et une hausse du compte de correction de valeur pour pertes sur créances collectif à l'égard des prêts productifs de 100 millions de dollars, ce qui représente 74 millions de dollars après impôt. La croissance restante de 208 millions de dollars ou de 16 % traduit une solide croissance interne et l'apport accru des acquisitions récentes, ce qui a donné lieu à une augmentation des revenus d'intérêts nets et des revenus tirés des frais. La croissance traduit également les forts revenus provenant des activités de transaction. Les augmentations ont été contrebalancées en partie par la hausse des charges opérationnelles, la baisse des profits nets sur les titres de placement et la hausse de la dotation au compte de correction de valeur pour pertes sur créances.
Total des revenus
Le total des revenus (sur une base de mise en équivalence fiscale) s'est établi à 5 589 millions de dollars pour le trimestre, ce qui représente une hausse de 1 218 millions de dollars ou de 28 % par rapport à celui du trimestre correspondant de l'exercice précédent. Une part importante de cette hausse s'explique par le profit immobilier. La croissance restante de 491 millions de dollars ou de 11 % s'explique en partie par les acquisitions, à hauteur de 274 millions de dollars. Une hausse des revenus d'intérêts nets découlant de la croissance des actifs, une augmentation des revenus provenant des activités de transaction et une progression des frais liés aux prêts ont également été enregistrées. Ces facteurs ont été contrebalancés en partie par le recul des profits nets sur les titres de placement.
Revenus d'intérêts nets
Les revenus d'intérêts nets (sur une base de mise en équivalence fiscale) se sont établis à 2 572 millions de dollars, en hausse de 270 millions de dollars ou de 12 % par rapport à ceux du trimestre correspondant de l'exercice précédent. L'apport des acquisitions a représenté 198 millions de dollars de cette hausse. L'augmentation sous-jacente traduit en grande partie la croissance des actifs dans le domaine des prêts hypothécaires à l'habitation, des prêts automobiles aux particuliers et des prêts aux entreprises au Canada ainsi que la hausse des prêts diversifiés des Opérations internationales. L'augmentation des revenus d'intérêts nets s'explique aussi par la hausse de la marge sur activités bancaires principales.
La marge sur activités bancaires principales s'est établie à 2,33 %, par rapport à 2,31 % pour l'exercice précédent. La hausse de la marge découle essentiellement des acquisitions en Colombie et en Uruguay et de l'augmentation des marges en Asie et au Pérou, ces facteurs ayant été contrebalancés en partie par le niveau plus élevé de dépôts à faible rendement auprès d'autres banques et par la baisse des marges dans le Réseau canadien et au Mexique.
Revenus nets tirés des frais et des commissions
Les revenus nets tirés des frais et des commissions se sont établis à 1 563 millions de dollars, ce qui représente une progression de 96 millions de dollars ou de 7 % par rapport à ceux de la période correspondante de l'exercice précédent. La croissance traduit essentiellement la hausse des frais bancaires provenant des cartes de crédit et des services de dépôt autant au sein des activités existantes et que des acquisitions récentes. Les revenus tirés des opérations de change à des fins autres que de transaction ont également affiché une progression. Ces hausses ont été contrebalancées en partie par la baisse des commissions de placement, des honoraires de services-conseils et des revenus tirés des services de courtage.
Autres revenus opérationnels
Les autres revenus opérationnels (sur une base de mise en équivalence fiscale) se sont établis à 1 454 millions de dollars, en hausse de 852 millions de dollars ou de 142 % par rapport à ceux de la période correspondante de l'exercice précédent, ce qui s'explique en grande partie par le profit immobilier de 727 millions de dollars. La croissance restante traduit essentiellement la progression des revenus tirés des marchés des capitaux, plus précisément des opérations portant sur les titres à revenu fixe, les marchandises et les métaux précieux, de même que l'augmentation des revenus d'assurance. Les montants du trimestre à l'étude ont également été avantagés par un profit sur la cession d'une entreprise de crédit-bail non stratégique. Ces hausses ont été contrebalancées en partie par la baisse des profits nets sur les titres de placement.
Dotation au compte de correction de valeur pour pertes sur créances
La dotation au compte de correction de valeur pour pertes sur créances s'est établie à 402 millions de dollars pour le trimestre à l'étude, en hausse de 152 millions de dollars par rapport à celle de la période correspondante de l'exercice précédent. La hausse d'un exercice à l'autre découle en grande partie de l'augmentation de 100 millions de dollars du compte de correction de valeur collectif pour les prêts productifs. En outre, la Banque a enregistré une augmentation de la dotation au titre des Opérations internationales de même que des Services bancaires et marchés mondiaux, contrebalancée en partie par la baisse de la dotation au titre du portefeuille de prêts aux entreprises du Réseau canadien.
Charges opérationnelles et productivité
Les charges opérationnelles ont atteint 2 618 millions de dollars pour le trimestre à l'étude, en hausse de 270 millions de dollars ou de 11 % par rapport à celles du trimestre correspondant de l'exercice précédent, dont une tranche de 138 millions de dollars découle des acquisitions. La croissance restante s'explique par les charges de rémunération, qui ont affiché une hausse du fait de l'accroissement du personnel et de l'augmentation de la rémunération au mérite, ainsi que par la croissance de la rémunération liée à la performance traduisant la solide performance opérationnelle. Les hausses des autres catégories de charges reflètent les initiatives de croissance de la Banque.
Le ratio de productivité de la Banque s'est établi à 46,9 % pour le trimestre à l'étude par rapport à celui de 53,7 % enregistré pour la période correspondante de l'exercice précédent. Compte non tenu du profit immobilier enregistré pour le trimestre à l'étude, le ratio de productivité s'est fixé à 53,9 %, alors que le levier opérationnel sur douze mois s'est établi à un montant légèrement négatif de 0,3 %.
Impôt
Le taux d'impôt effectif du trimestre à l'étude s'est établi à 17,7 %, par rapport à 23,3 % pour le trimestre correspondant de l'exercice précédent. Cette baisse est principalement attribuable aux impôts moins élevés s'appliquant au profit immobilier, à la réduction du taux d'impôt prévu par la loi au Canada, à la baisse des charges non déductibles et à une économie à l'égard d'une filiale à l'étranger. Ces facteurs ont été contrebalancés en partie par un ajustement d'impôt pour l'exercice précédent.
Comparaison du troisième trimestre de 2012 et du deuxième trimestre de 2012
Bénéfice net
Le bénéfice net s'est élevé à 2 051 millions de dollars, ce qui représente une hausse de 591 millions de dollars ou de 40 % par rapport à celui de 1 460 millions de dollars enregistré au trimestre précédent. Compte tenu du profit immobilier à la vente de Scotia Plaza et de la hausse du compte collectif de correction de valeur pour pertes sur créances collectif à l'égard des prêts productifs, la croissance restante s'établit à 51 millions de dollars ou à 4 % d'un trimestre à l'autre. Cette croissance s'explique par la hausse des revenus d'intérêts nets, l'apport des acquisitions récentes, la croissance des frais liés aux transactions, les solides revenus provenant des activités de transaction et l'incidence d'un taux d'impôt effectif moins élevé. Ces éléments ont été contrebalancés en partie par la baisse des profits nets sur les titres de placement, des commissions de courtage et des commissions de placement.
Total des revenus
Le total des revenus (sur une base de mise en équivalence fiscale) s'est établi à 5 589 millions de dollars, en hausse de 816 millions de dollars ou de 17 % par rapport à celui de 4 773 millions de dollars enregistré au trimestre précédent, essentiellement en raison du profit immobilier. La croissance restante de 2 % s'explique par les solides revenus d'intérêts nets du fait des deux jours additionnels que comportait le trimestre à l'étude, par la croissance des frais liés aux transactions et par la progression des revenus provenant des activités de transaction. Ces hausses ont été contrebalancées en partie par la baisse des commissions de courtage et de placement en raison de la faiblesse des marchés ainsi que par le recul des profits nets sur les titres de placement.
Revenus d'intérêts nets
Les revenus d'intérêts nets (sur une base de mise en équivalence fiscale) ont atteint 2 572 millions de dollars, contre 2 484 millions de dollars au trimestre précédent. Cette hausse d'un trimestre à l'autre est attribuable à la croissance des actifs, les prêts hypothécaires à l'habitation, les prêts aux particuliers ainsi que les prêts aux entreprises et aux administrations publiques ayant augmenté, ainsi qu'aux deux jours additionnels que comportait le trimestre à l'étude. Ces hausses ont été contrebalancées en partie par la baisse de la marge sur activités bancaires principales, laquelle a été ramenée de 2,37 % à 2,33 % d'un trimestre à l'autre.
Le recul de la marge sur activités bancaires principales d'un trimestre à l'autre traduit l'augmentation des volumes de dépôts à faible rendement auprès d'autres banques et le léger resserrement des marges dans plusieurs régions à l'échelle mondiale ainsi qu'au sein du Réseau canadien.
Revenus nets tirés des frais et des commissions
Les revenus nets tirés des frais et des commissions se sont établis à 1 563 millions de dollars, ce qui représente un recul de 14 millions de dollars ou de 1 % par rapport à ceux du trimestre précédent. La progression des frais bancaires liés aux transactions du fait des deux jours additionnels que comportait le trimestre à l'étude a été plus que contrebalancée par la baisse des revenus tirés des services de courtage et des services bancaires d'investissement.
Autres revenus opérationnels
D'un trimestre à l'autre, les autres revenus opérationnels (sur une base de mise en équivalence fiscale) se sont établis à 1 454 millions de dollars, ce qui représente une hausse de 742 millions de dollars ou de 104 % qui s'explique essentiellement par le profit immobilier de 727 millions de dollars. La croissance traduit également la progression des revenus provenant des activités de transaction liées aux titres à revenu fixe ainsi que le profit sur la cession d'une entreprise de location. Cette croissance a été contrebalancée en partie par la baisse des profits nets sur les titres de placement et des revenus tirés des entreprises associées.
Dotation au compte de correction de valeur pour pertes sur créances
La dotation au compte de correction de valeur pour pertes sur créances s'est établie à 402 millions de dollars pour le trimestre à l'étude, en hausse de 138 millions de dollars par rapport à celle du trimestre précédent. La hausse d'un trimestre à l'autre découle essentiellement de l'augmentation de 100 millions de dollars du compte collectif pour les prêts productifs et de la hausse de la dotation à l'égard des Opérations internationales de même que des Services bancaires et marchés mondiaux.
Charges opérationnelles et productivité
Les charges opérationnelles se sont établies à 2 618 millions de dollars, ce qui représente une hausse de 53 millions de dollars par rapport à celles du trimestre précédent. La hausse est attribuable surtout aux charges de rémunération découlant des deux jours additionnels au cours du trimestre de même qu'à l'augmentation de la rémunération fondée sur des actions en raison de la performance opérationnelle.
Le ratio de productivité s'est établi à 46,9 % pour le trimestre à l'étude, ce qui correspond à 53,9 % compte tenu des profits immobiliers, contre 53,7 % pour le trimestre précédent.
Impôt
Le taux d'impôt effectif du trimestre à l'étude s'est établi à 17,7 %, par rapport à 22,2 % pour le trimestre précédent. Cette baisse est principalement attribuable aux impôts moins élevés s'appliquant au profit sur la vente de Scotia Plaza, à la baisse des charges non déductibles et à une économie d'impôt à l'égard d'une filiale à l'étranger.
Comparaison des neuf premiers mois de 2012 et des neuf premiers mois de 2011
Bénéfice net
Le bénéfice net s'est élevé à 4 947 millions de dollars pour la période de neuf mois, ce qui représente une hausse de 774 millions de dollars ou de 19 % par rapport à celui de la période correspondante de l'exercice précédent. Le bénéfice net de la période à l'étude tient compte de profits immobiliers de 708 millions de dollars et d'une hausse après impôt de 74 millions de dollars du compte de correction de valeur collectif pour les prêts productifs, alors que les résultats de la période correspondante de l'exercice précédent reflétaient un profit non récurrent lié aux acquisitions de 286 millions de dollars et des profits de change de 98 millions de dollars. Compte tenu de ces éléments, le bénéfice net a affiché une hausse de 524 millions de dollars ou de 14 %, ce qui traduit essentiellement l'apport des acquisitions de même que la croissance des revenus d'intérêts nets, des revenus d'assurance, des revenus de gestion de patrimoine, des résultats des activités de transaction et des frais bancaires liés aux transactions. Ces éléments ont été contrebalancés en partie par la hausse des charges opérationnelles et la baisse des profits nets sur les titres de placement.
Total des revenus
Le total des revenus (sur une base de mise en équivalence fiscale) s'est établi à 15 051 millions de dollars pour la période de neuf mois, ce qui représente une hausse de 1 753 millions de dollars ou de 13 % par rapport à celui de la période correspondante de l'exercice précédent, en partie du fait des profits immobiliers comptabilisés pour l'exercice à l'étude, contrebalancés en partie par les profits non récurrents comptabilisés pour l'exercice précédent. Les acquisitions expliquent cette croissance à hauteur de 795 millions de dollars. La croissance restante reflète en grande partie les solides revenus d'intérêts du fait de la croissance des actifs, la hausse des frais liés aux transactions et la progression des revenus de gestion de patrimoine. La Banque a également enregistré une hausse des revenus tirés des marchés des capitaux dans l'ensemble des activités, ainsi qu'une augmentation des revenus d'assurance. Ces éléments ont été contrebalancés en partie par la baisse des profits nets sur les titres de placement.
Revenus d'intérêts nets
Depuis le début de l'exercice, les revenus d'intérêts nets (sur une base de mise en équivalence fiscale) se sont établis à 7 436 millions de dollars, en hausse de 735 millions de dollars ou de 11 % par rapport à ceux de la période correspondante de l'exercice précédent, ce qui traduit la croissance des prêts hypothécaires à l'habitation du Réseau canadien et des prêts diversifiés des Opérations internationales, y compris l'apport des acquisitions récentes en Colombie et en Uruguay. Ces hausses ont été contrebalancées en partie par le léger recul de la marge sur activités bancaires principales.
Depuis le début de l'exercice, la marge sur activités bancaires principales s'est établie à 2,32 %, ce qui représente une baisse de deux points de base par rapport à celle de la période correspondante de l'exercice précédent, essentiellement du fait de la croissance des dépôts à faible écart auprès d'autres banques et de la baisse de la marge du Réseau canadien. Ces facteurs ont été contrebalancés en partie par les actifs à marge élevée provenant de l'acquisition en Colombie.
Revenus nets tirés des frais et des commissions
Les revenus nets tirés des frais et des commissions se sont établis à 4 640 millions de dollars, ce qui représente une progression de 402 millions de dollars ou de 9 % par rapport à ceux de la période correspondante de l'exercice précédent. Les frais bancaires ont affiché une hausse importante qui reflète l'augmentation des revenus sur cartes de crédit et des autres revenus tirés des activités de transaction ainsi que l'accroissement des frais liés aux prêts découlant autant de l'expansion des activités existantes que des acquisitions. Les revenus de gestion de patrimoine sont également en hausse en raison des acquisitions et de l'expansion des entreprises existantes. Ces hausses ont été contrebalancées en partie par la baisse des commissions de placement.
Autres revenus opérationnels
Les autres revenus opérationnels (sur une base de mise en équivalence fiscale) se sont établis à 2 975 millions de dollars depuis le début de l'exercice, en hausse de 616 millions de dollars ou de 26 % par rapport à ceux de la période correspondante de l'exercice précédent, ce qui s'explique en grande partie par les profits immobiliers comptabilisés pour l'exercice à l'étude, contrebalancés en partie par les profits non récurrents de l'exercice précédent. La croissance traduit également la progression des revenus tirés des marchés des capitaux dans l'ensemble des activités, de même que l'augmentation des revenus d'assurance. Ces hausses ont été contrebalancées en partie par la baisse des profits nets sur les titres de placement.
Dotation au compte de correction de valeur pour pertes sur créances
La dotation au compte de correction de valeur pour pertes sur créances s'est établie à 931 millions de dollars pour la période de neuf mois à l'étude, en hausse de 136 millions de dollars par rapport à celle de 795 millions de dollars comptabilisée pour la période correspondante de l'exercice précédent. Les résultats de l'exercice précédent tenaient compte d'une baisse de 30 millions de dollars du compte de correction de valeur collectif pour les prêts productifs, en regard d'une augmentation de 100 millions de dollars pour l'exercice à l'étude. En outre, la Banque a enregistré une hausse de la dotation à l'égard des Opérations internationales de même que des Services bancaires et marchés mondiaux, contrebalancée par des baisses de la dotation pour les portefeuilles du Réseau canadien.
Charges opérationnelles et productivité
Les charges opérationnelles ont atteint 7 690 millions de dollars pour la période de neuf mois à l'étude, en hausse de 698 millions de dollars ou de 10 % par rapport à celles de 6 992 millions de dollars comptabilisées pour la période correspondante de l'exercice précédent, dont une tranche de 468 millions de dollars découle des acquisitions récentes. La croissance restante de 230 millions de dollars ou de 3 % s'explique en grande partie par l'augmentation des charges de rémunération du fait de l'accroissement du personnel, de la rémunération au mérite annuelle et de la rémunération liée à la performance. Les charges de retraite et au titre des avantages du personnel ont enregistré une hausse pour l'exercice à l'étude, les résultats de l'exercice précédent ayant tenu compte d'un profit de 35 millions de dollars à la liquidation et au règlement finaux du régime de retraite d'une filiale. Ces augmentations ont été contrebalancées en partie par la baisse de la rémunération fondée sur des actions. La hausse des autres catégories de charges traduit les initiatives de croissance continues de la Banque.
Le ratio de productivité de la Banque s'est établi à 51,1 % depuis le début de l'exercice, par rapport à celui de 52,6 % enregistré pour la période correspondante de l'exercice précédent. Le levier opérationnel d'un exercice à l'autre s'est établi à un montant positif de 3,2 %. Compte tenu de l'incidence des profits immobiliers comptabilisés pour l'exercice à l'étude, d'un profit non récurrent lié à une acquisition ainsi que des profits de change de l'exercice précédent, le ratio de productivité s'est établi à 54,1 % et le levier financier sur douze mois, à un montant positif de 0,4 %.
Impôt
Le taux d'impôt effectif s'est établi à 20,4 % depuis le début de l'exercice par rapport à celui de 21,2 % de la période correspondante de l'exercice précédent. Cette baisse est principalement attribuable à la réduction du taux d'impôt prévu par la loi au Canada et aux impôts moins élevés s'appliquant aux profits sur la vente de biens immobiliers. La Banque a également enregistré une diminution des impôts des filiales à l'étranger et un recul des charges non déductibles. Ces baisses ont été contrebalancées en partie par un recul des revenus de dividendes exonérés d'impôt. Le taux d'impôt de l'exercice précédent a également été avantagé par les profits non récurrents et non imposables découlant des acquisitions.
Situation financière
Au 31 juillet 2012, le total des actifs de la Banque s'élevait à 670 milliards de dollars, en hausse de 76 milliards de dollars ou de 13 % par rapport à ce qu'il était au 31 octobre 2011. L'incidence de la conversion des devises est négligeable.
La trésorerie et les dépôts auprès d'autres banques ont progressé de 17 milliards de dollars, essentiellement en raison de la hausse des dépôts portant intérêt auprès des banques centrales des États-Unis et du Royaume-Uni.
Les titres pris en pension ont augmenté de 12 milliards de dollars.
Les actifs détenus à des fins de transaction ont augmenté de 18 milliards de dollars par rapport à ceux au 31 octobre 2011, ce qui s'explique principalement par la hausse de 19 milliards de dollars des titres détenus à des fins de transaction découlant de l'accroissement des placements en titres de créance d'administrations publiques du Canada et des États-Unis et des placements en titres de capitaux propres.
Au 31 juillet 2012, le profit latent sur les titres disponibles à la vente, compte tenu de l'incidence des couvertures admissibles, s'établissait à 823 millions de dollars, en hausse de 87 millions de dollars par rapport à celui au 31 octobre 2011.
Les prêts ont progressé de 29 milliards de dollars ou de 9 % depuis le 31 octobre 2011. Les prêts aux entreprises et aux administrations publiques ont augmenté de 15 milliards de dollars, principalement en raison de la croissance en Amérique latine, y compris l'acquisition de Banco Colpatria en Colombie, et de la croissance dans les Services bancaires et marchés mondiaux, surtout aux États-Unis. Dans le secteur des prêts aux particuliers, les prêts hypothécaires à l'habitation ont progressé de 10 milliards de dollars, ce qui résulte essentiellement de la croissance au Canada. Les prêts aux particuliers et les prêts sur cartes de crédit ont augmenté de 4 milliards de dollars, surtout en raison de Banco Colpatria et de la croissance au Canada.
Les passifs totalisaient 631 milliards de dollars au 31 juillet 2012, en hausse de 69 milliards de dollars ou de 12 % par rapport au 31 octobre 2011.
Le total des dépôts a affiché une hausse de 40 milliards de dollars. Les dépôts de particuliers ont augmenté de 5 milliards de dollars, essentiellement en raison de la croissance des dépôts à intérêt élevé au Canada et de l'acquisition de Banco Colpatria. Les dépôts d'entreprises et d'administrations publiques ont augmenté de 28 milliards de dollars, ce qui découle essentiellement de la croissance aux États-Unis et de l'apport de Banco Colpatria. Les dépôts d'autres banques ont augmenté de 7 milliards de dollars aux États-Unis et en Asie.
Les obligations relatives aux titres mis en pension et celles liées aux titres vendus à découvert ont affiché une hausse respective de 24 milliards de dollars et de 5 milliards de dollars. Les passifs liés aux instruments dérivés ont reculé de 2 milliards de dollars, ce qui équivaut à la baisse des actifs liés aux instruments dérivés.
Le total des capitaux propres a progressé de 6 246 millions de dollars depuis le 31 octobre 2011. Cette augmentation traduit l'autogénération de capital de 2 832 millions de dollars, l'émission d'actions ordinaires de 2 827 millions de dollars, notamment aux termes d'un appel public à l'épargne de 1 628 millions de dollars, le montant de 518 millions de dollars lié à l'acquisition de Banco Colpatria et le montant de 669 millions de dollars lié au Régime de réinvestissement de dividendes et à l'exercice d'options.
Le cumul des autres éléments de la perte globale a diminué de 356 millions de dollars, en raison de l'amélioration des pertes de change latentes sur les investissements de la Banque dans ses établissements à l'étranger, de la baisse des pertes latentes sur les couvertures de flux de trésorerie et de l'augmentation des profits latents sur les titres disponibles à la vente.
Les participations ne donnant pas le contrôle dans des filiales ont augmenté de 292 millions de dollars, surtout en raison de l'acquisition de Banco Colpatria.
Ratios de capital
Le capital réglementaire de la Banque se divise en deux catégories, soit le capital de catégorie 1, qui est plus permanent, et le capital de catégorie 2. Le capital réglementaire se présente comme suit :
Aux | ||||||||
(en millions de dollars) |
31 juillet 2012 |
|
|
30 avril 2012 |
|
|
31 octobre 2011 Selon les PCGR canadiens1) |
|
Capital de catégorie 1 | 31 874 | $ | 30 974 | $ | 28 489 | $ | ||
Capital de catégorie 2 | 4 584 | $ | 4 446 | $ | 4 044 | $ | ||
Capital réglementaire total | 36 458 | $ | 35 420 | $ | 32 533 | $ | ||
Total des actifs pondérés en fonction du risque | 252 399 | $ | 252 862 | $ | 233 970 | $ | ||
Ratios de capital | ||||||||
Ratio du capital de catégorie 1 | 12,6 | % | 12,2 | % | 12,2 | % | ||
Ratio du capital total | 14,4 | % | 14,0 | % | 13,9 | % | ||
Ratio actifs/capital | 17,2x | 17,5x | 16,6x | |||||
1) | Les ratios au 31 octobre 2011 n'ont pas été retraités puisqu'ils représentent les ratios réels présentés pour cette période à des fins réglementaires. |
La Banque continue à maintenir un capital solide. Au 31 juillet 2012, le ratio du capital de catégorie 1 et le ratio du capital total s'établissaient respectivement à 12,6 % et à 14,4 %, en hausse comparativement à 12,2 % et à 14,0 % au 30 avril 2012.
L'augmentation des ratios pour le trimestre à l'étude s'explique par la solide autogénération de capital, y compris le profit sur la vente de Scotia Plaza, ce qui a été contrebalancé en partie par le rachat de 750 millions de dollars d'instruments de capitaux propres - titres fiduciaires et par la poursuite de la transition progressive vers les exigences des IFRS en matière de capital réglementaire.
Le ratio des capitaux propres corporels attribuables aux actionnaires ordinaires au 31 juillet 2012 s'est établi à 10,2 %, ce qui représente une augmentation considérable par rapport à celui de 9,4 % au 30 avril 2012, laquelle s'explique par la solide autogénération de capital.
Données par secteurs opérationnels
Les tableaux qui suivent présentent la répartition sectorielle des résultats, des actifs moyens et des passifs moyens de la Banque Scotia.
Pour le trimestre clos le 31 juillet 2012 | ||||||||||||||||||
Base de mise en équivalence fiscale1) (en millions de dollars) |
Réseau canadien |
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Opérations internationales |
|
|
Gestion de patrimoine mondiale |
|
|
Services bancaires et marchés mondiaux |
|
|
Autres2) |
|
|
Total |
|
|
Revenus d'intérêts nets | 1 197 | $ | 1 175 | $ | 128 | $ | 202 | $ | (135) | $ | 2 567 | $ | ||||||
Revenus nets tirés des frais et des commissions | 375 | 320 | 610 | 289 | (31) | 1 563 | ||||||||||||
Revenu net découlant de participations dans des sociétés associées | 5 | 104 | 50 | - | (48) | 111 | ||||||||||||
Autres revenus opérationnels | 43 | 93 | 98 | 419 | 618 | 1 271 | ||||||||||||
Dotation au compte de correction de valeur pour pertes sur créances | 118 | 168 | 1 | 15 | 100 | 402 | ||||||||||||
Charges opérationnelles | 793 | 937 | 509 | 374 | 5 | 2 618 | ||||||||||||
Charge d'impôt sur le résultat | 188 | 145 | 92 | 123 | (107) | 441 | ||||||||||||
Bénéfice net | 521 | $ | 442 | $ | 284 | $ | 398 | $ | 406 | $ | 2 051 | $ | ||||||
Bénéfice net attribuable aux participations ne donnant pas le contrôle | ||||||||||||||||||
Participations ne donnant pas le contrôle dans des filiales | 1 | 50 | 6 | 1 | - | 58 | ||||||||||||
Détenteurs d'instruments de fonds propres - composante capitaux propres | - | - | - | - | (8) | (8) | ||||||||||||
Bénéfice net attribuable aux détenteurs de titres de capitaux propres de la Banque | 520 | $ | 392 | $ | 278 | $ | 397 | $ | 414 | $ | 2 001 | $ | ||||||
Actifs moyens (en milliards de dollars) | 227 | $ | 112 | $ | 14 | $ | 227 | $ | 95 | $ | 675 | $ | ||||||
Passifs moyens (en milliards de dollars) | 152 | $ | 72 | $ | 16 | $ | 172 | $ | 225 | $ | 637 | $ |
1) | Il y a lieu de se reporter ci-dessus pour obtenir une définition des mesures non conformes aux PCGR. |
2) | Comprend les résultats provenant de tous les autres secteurs opérationnels de moindre envergure ainsi que les ajustements du siège social, tels que l'élimination de la majoration des revenus exonérés d'impôt incluse dans les revenus d'intérêts nets, dans les autres revenus opérationnels nets et dans la charge d'impôt sur le résultat pour le trimestre clos le 31 juillet 2012 (77 $), pour parvenir aux montants présentés dans le compte consolidé de résultat, ainsi que les écarts entre les montants réels des coûts engagés et de ceux imputés aux secteurs opérationnels. |
Pour le trimestre clos le 30 avril 2012 | ||||||||||||||||||
Base de mise en équivalence fiscale1) (en millions de dollars) |
Réseau canadien |
|
|
Opérations internationales |
|
|
Gestion de patrimoine mondiale |
|
|
Services bancaires et marchés mondiaux |
|
|
Autres2) |
|
|
Total |
|
|
Revenus d'intérêts nets | 1 156 | $ | 1 137 | $ | 126 | $ | 203 | $ | (141) | $ | 2 481 | $ | ||||||
Revenus nets tirés des frais et des commissions | 361 | 336 | 627 | 330 | (77) | 1 577 | ||||||||||||
Revenu net découlant de participations dans des sociétés associées | - | 109 | 54 | - | (43) | 120 | ||||||||||||
Autres revenus opérationnels | - | 81 | 98 | 377 | (30) | 526 | ||||||||||||
Dotation au compte de correction de valeur pour pertes sur créances | 120 | 145 | - | (1) | - | 264 | ||||||||||||
Charges opérationnelles | 771 | 926 | 525 | 365 | (22) | 2 565 | ||||||||||||
Charge d'impôt sur le résultat | 165 | 144 | 82 | 159 | (135) | 415 | ||||||||||||
Bénéfice net | 461 | $ | 448 | $ | 298 | $ | 387 | $ | (134) | $ | 1 460 | $ | ||||||
Bénéfice net attribuable aux participations ne donnant pas le contrôle | ||||||||||||||||||
Participations ne donnant pas le contrôle dans des filiales | - | 49 | 7 | - | - | 56 | ||||||||||||
Détenteurs d'instruments de fonds propres - composante capitaux propres | - | - | - | - | 13 | 13 | ||||||||||||
Bénéfice net attribuable aux détenteurs de titres de capitaux propres de la Banque | 461 | $ | 399 | $ | 291 | $ | 387 | $ | (147) | $ | 1 391 | $ | ||||||
Actifs moyens (en milliards de dollars) | 222 | $ | 112 | $ | 13 | $ | 211 | $ | 89 | $ | 647 | $ | ||||||
Passifs moyens (en milliards de dollars) | 148 | $ | 71 | $ | 16 | $ | 153 | $ | 224 | $ | 612 | $ |
1) | Il y a lieu de se reporter ci-dessus pour obtenir une définition des mesures non conformes aux PCGR. |
2) | Comprend les résultats provenant de tous les autres secteurs opérationnels de moindre envergure ainsi que les ajustements du siège social, tels que l'élimination de la majoration des revenus exonérés d'impôt incluse dans les revenus d'intérêts nets, dans les autres revenus opérationnels nets et dans la charge d'impôt sur le résultat pour le trimestre clos le 30 avril 2012 (69 $), pour parvenir aux montants présentés dans le compte consolidé de résultat, ainsi que les écarts entre les montants réels des coûts engagés et de ceux imputés aux secteurs opérationnels. |
Pour le trimestre clos le 31 juillet 2011 | ||||||||||||||||||
Base de mise en équivalence fiscale1) (en millions de dollars) |
Réseau canadien |
|
|
Opérations internationales |
|
|
Gestion de patrimoine mondiale |
|
|
Services bancaires et marchés mondiaux |
|
|
Autres2),3) |
|
|
Total |
|
|
Revenus d'intérêts nets | 1 160 | $ | 918 | $ | 111 | $ | 195 | $ | (88) | $ | 2 296 | $ | ||||||
Revenus nets tirés des frais et des commissions | 360 | 263 | 601 | 301 | (58) | 1 467 | ||||||||||||
Revenu net découlant de participations dans des sociétés associées | 1 | 98 | 54 | - | (41) | 112 | ||||||||||||
Autres revenus opérationnels | (4) | 53 | 79 | 273 | 22 | 423 | ||||||||||||
Dotation au compte de correction de valeur pour pertes sur créances | 146 | 126 | - | 8 | (30) | 250 | ||||||||||||
Charges opérationnelles | 783 | 761 | 509 | 328 | (33) | 2 348 | ||||||||||||
Charge d'impôt sur le résultat | 162 | 102 | 76 | 129 | (72) | 397 | ||||||||||||
Bénéfice net | 426 | $ | 343 | $ | 260 | $ | 304 | $ | (30) | $ | 1 303 | $ | ||||||
Bénéfice net attribuable aux participations ne donnant pas le contrôle | ||||||||||||||||||
Participations ne donnant pas le contrôle dans des filiales | 1 | 17 | 6 | - | - | 24 | ||||||||||||
Détenteurs d'instruments de fonds propres | - | - | - | - | 15 | 15 | ||||||||||||
Bénéfice net attribuable aux détenteurs de titres de capitaux propres de la Banque | 425 | $ | 326 | $ | 254 | $ | 304 | $ | (45) | $ | 1 264 | $ | ||||||
Actifs moyens (en milliards de dollars) | 212 | $ | 94 | $ | 13 | $ | 193 | $ | 87 | $ | 599 | $ | ||||||
Passifs moyens (en milliards de dollars) | 144 | $ | 60 | $ | 13 | $ | 146 | $ | 205 | $ | 568 | $ |
1) | Il y a lieu de se reporter ci-dessus pour obtenir une définition des mesures non conformes aux PCGR. |
2) | Comprend les résultats provenant de tous les autres secteurs opérationnels de moindre envergure ainsi que les ajustements du siège social, tels que l'élimination de la majoration des revenus exonérés d'impôt incluse dans les revenus d'intérêts nets, dans les autres revenus opérationnels nets et dans la charge d'impôt sur le résultat pour le trimestre clos le 31 juillet 2011 (73 $), pour parvenir aux montants présentés dans le compte consolidé de résultat, ainsi que les écarts entre les montants réels des coûts engagés et de ceux imputés aux secteurs opérationnels. |
3) | Les montants de 2011 ont été retraités afin de refléter les modifications en matière de répartition entre certains secteurs opérationnels adoptées par la Banque en 2012 ayant trait aux prix de transfert des fonds, aux ententes de partage des revenus et des coûts entre le Réseau canadien, les Opérations internationales et la Gestion du patrimoine mondiale, à la normalisation fiscale et aux attributions au groupe Transactions bancaires mondiales. Ces modifications ont été apportées au premier trimestre de 2012, et les répartitions n'ont eu aucune incidence sur les résultats consolidés de la Banque. |
Pour la période de neuf mois close le 31 juillet 2012 | ||||||||||||||||||
Base de mise en équivalence fiscale1) (en millions de dollars) |
Réseau canadien |
|
|
Opérations internationales |
|
|
Gestion de patrimoine mondiale |
|
|
Services bancaires et marchés mondiaux |
|
|
Autres2) |
|
|
Total |
|
|
Revenus d'intérêts nets | 3 527 | $ | 3 315 | $ | 377 | $ | 575 | $ | (371) | $ | 7 423 | $ | ||||||
Revenus nets tirés des frais et des commissions | 1 101 | 947 | 1 823 | 908 | (139) | 4 640 | ||||||||||||
Revenu net découlant de participations dans des sociétés associées | 6 | 281 | 157 | - | (120) | 324 | ||||||||||||
Autres revenus opérationnels | 52 | 263 | 293 | 1 182 | 660 | 2 450 | ||||||||||||
Dotation au compte de correction de valeur pour pertes sur créances | 374 | 437 | 1 | 19 | 100 | 931 | ||||||||||||
Charges opérationnelles | 2 332 | 2 708 | 1 529 | 1 129 | (8) | 7 690 | ||||||||||||
Charge d'impôt sur le résultat | 523 | 380 | 250 | 421 | (305) | 1 269 | ||||||||||||
Bénéfice net | 1 457 | $ | 1 281 | $ | 870 | $ | 1 096 | $ | 243 | $ | 4 947 | $ | ||||||
Bénéfice net attribuable aux participations ne donnant pas le contrôle | ||||||||||||||||||
Participations ne donnant pas le contrôle dans des filiales | 2 | 117 | 19 | 1 | - | 139 | ||||||||||||
Détenteurs d'instruments de fonds propres | - | - | - | - | 18 | 18 | ||||||||||||
Bénéfice net attribuable aux détenteurs de titres de capitaux propres de la Banque | 1 455 | $ | 1 164 | $ | 851 | $ | 1 095 | $ | 225 | $ | 4 790 | $ | ||||||
Actifs moyens (en milliards de dollars) | 222 | $ | 108 | $ | 13 | $ | 215 | $ | 95 | $ | 653 | $ | ||||||
Passifs moyens (en milliards de dollars) | 149 | $ | 69 | $ | 16 | $ | 162 | $ | 222 | $ | 618 | $ |
1) | Il y a lieu de se reporter ci-dessus pour obtenir une définition des mesures non conformes aux PCGR. |
2) | Comprend les résultats provenant de tous les autres secteurs opérationnels de moindre envergure ainsi que les ajustements du siège social, tels que l'élimination de la majoration des revenus exonérés d'impôt incluse dans les revenus d'intérêts nets, dans les autres revenus opérationnels nets et dans la charge d'impôt sur le résultat pour les périodes de neuf mois closes le 31 juillet 2012 (214 $) et le 31 juillet 2011 (213 $), pour parvenir aux montants présentés dans le compte consolidé de résultat, ainsi que les écarts entre les montants réels des coûts engagés et de ceux imputés aux secteurs opérationnels. |
Pour la période de neuf mois close le 31 juillet 2011 | |||||||||||||||||||
Base de mise en équivalence fiscale1) (en millions de dollars) |
Réseau canadien |
|
|
Opérations internationales |
|
|
Gestion de patrimoine mondiale |
|
|
Services bancaires et marchés mondiaux |
|
|
Autres2),3) |
|
|
Total |
|
||
Revenus d'intérêts nets | 3 408 | $ | 2 638 | $ | 323 | $ | 575 | $ | (259) | $ | 6 685 | $ | |||||||
Revenus nets tirés des frais et des commissions | 1 055 | 782 | 1 619 | 916 | (134) | 4 238 | |||||||||||||
Revenu net découlant de participations dans des sociétés associées | 5 | 278 | 164 | - | (123) | 324 | |||||||||||||
Autres revenus opérationnels | 11 | 256 | 493 | 980 | 98 | 1 838 | |||||||||||||
Dotation au compte de correction de valeur pour pertes sur créances | 457 | 351 | 1 | 16 | (30) | 795 | |||||||||||||
Charges opérationnelles | 2 287 | 2 218 | 1 387 | 1 112 | (12) | 6 992 | |||||||||||||
Charge d'impôt sur le résultat | 484 | 289 | 218 | 328 | (194) | 1 125 | |||||||||||||
Bénéfice net | 1 251 | $ | 1 096 | $ | 993 | $ | 1 015 | $ | (182) | $ | 4 173 | $ | |||||||
Bénéfice net attribuable aux participations ne donnant pas le contrôle | |||||||||||||||||||
Participations ne donnant pas le contrôle dans des filiales | 3 | 50 | 21 | - | - | 74 | |||||||||||||
Détenteurs d'instruments de fonds propres | - | - | - | - | 44 | 44 | |||||||||||||
Bénéfice net attribuable aux détenteurs de titres de capitaux propres de la Banque | 1 248 | $ | 1 046 | $ | 972 | $ | 1 015 | $ | (226) | $ | 4 055 | $ | |||||||
Actifs moyens (en milliards de dollars) | 209 | $ | 91 | $ | 12 | $ | 188 | $ | 76 | $ | 576 | $ | |||||||
Passifs moyens (en milliards de dollars) | 142 | $ | 59 | $ | 13 | $ | 142 | $ | 190 | $ | 546 | $ |
1) | Il y a lieu de se reporter ci-dessus pour obtenir une définition des mesures non conformes aux PCGR. |
2) | Comprend les résultats provenant de tous les autres secteurs opérationnels de moindre envergure ainsi que les ajustements du siège social, tels que l'élimination de la majoration des revenus exonérés d'impôt incluse dans les revenus d'intérêts nets, dans les autres revenus opérationnels nets et dans la charge d'impôt sur le résultat pour la période de neuf mois close le 31 juillet 2011 (213 $), pour parvenir aux montants présentés dans le compte consolidé de résultat, ainsi que les écarts entre les montants réels des coûts engagés et de ceux imputés aux secteurs opérationnels. |
3) | Les montants de 2011 ont été retraités afin de refléter les modifications en matière de répartition entre certains secteurs opérationnels adoptées par la Banque en 2012 ayant trait aux prix de transfert des fonds, aux ententes de partage des revenus et des coûts entre le Réseau canadien, les Opérations internationales et la Gestion du patrimoine mondiale, à la normalisation fiscale et aux attributions au groupe Transactions bancaires mondiales. Ces modifications ont été apportées au premier trimestre, et les répartitions n'ont eu aucune incidence sur les résultats consolidés de la Banque. |
Réseau canadien
Comparaison du troisième trimestre de 2012 et du troisième trimestre de 2011
Le Réseau canadien a dégagé un bénéfice net de 521 millions de dollars, soit une hausse de 95 millions de dollars ou de 22 % par rapport à celui de la période correspondante de l'exercice précédent. Cette solide performance traduit l'excellente croissance des actifs et des dépôts de même que la baisse de la dotation au compte de correction de valeur pour pertes sur créances. La Banque a également enregistré un profit après impôt de 32 millions de dollars sur la vente d'une entreprise de crédit-bail non stratégique. Le rendement du capital économique a été porté à 41,7 %, contre 36,0 % l'an dernier.
Comparaison du troisième trimestre de 2012 et du deuxième trimestre de 2012
D'un trimestre à l'autre, le bénéfice net a augmenté de 60 millions de dollars ou de 13 %, ce qui traduit la solide croissance des actifs et des dépôts ainsi que le profit après impôt de 32 millions de dollars sur la vente de l'entreprise de crédit-bail. Le rendement du capital économique s'est établi à 41,7 %, contre 38,3 % pour le trimestre précédent.
Opérations internationales
Comparaison du troisième trimestre de 2012 et du troisième trimestre de 2011
Au troisième trimestre, les Opérations internationales ont dégagé un bénéfice net de 442 millions de dollars, ce qui représente une hausse de 99 millions de dollars ou de 29 % par rapport à celui de l'exercice précédent. La hausse du bénéfice net s'explique par la solide croissance des actifs et des dépôts dans l'ensemble des activités et par l'apport des acquisitions, surtout celle de Banco Colpatria en Colombie. Le rendement du capital économique s'est établi à 11,7 %, contre 12,3 % pour l'exercice précédent.
Comparaison du troisième trimestre de 2012 et du deuxième trimestre de 2012
Le bénéfice net a affiché une modeste baisse de 6 millions de dollars ou de 1 % après un deuxième trimestre solide, la hausse de la dotation au compte de correction de valeur pour pertes sur créance et des charges ainsi que la baisse des revenus tirés des frais ayant contrebalancé la croissance des revenus d'intérêts nets et des autres revenus opérationnels. Le rendement du capital économique s'est établi à 11,7 %, contre 12,4 % pour le trimestre précédent.
Gestion de patrimoine mondiale
Comparaison du troisième trimestre de 2012 et du troisième trimestre de 2011
La Gestion de patrimoine mondiale a dégagé un bénéfice net de 284 millions de dollars pour le trimestre à l'étude, soit une hausse de 24 millions de dollars ou de 9 % par rapport à celui du trimestre correspondant de l'exercice précédent. Pour le trimestre à l'étude, une charge d'impôt différé non récurrente de 12 millions de dollars découlant du gel du taux d'impôt en Ontario a nui à l'apport du placement dans CI Financial. Compte non tenu de ce montant, le bénéfice net a progressé de 36 millions de dollars ou de 14 % en raison de solides résultats générés par les revenus d'assurance et de la hausse des actifs sous gestion et des actifs sous administration, malgré l'anémie des marchés financiers. Le rendement des capitaux propres s'est établi à 14,1 %, ce qui correspond à 14,7 % si l'on tient compte de la charge d'impôt différé, par rapport à 13 % l'an dernier.
Comparaison du troisième trimestre de 2012 et du deuxième trimestre de 2012
D'un trimestre à l'autre, le bénéfice net a diminué de 14 millions de dollars ou de 5 %, ce qui s'explique essentiellement par la charge d'impôt différé comptabilisée pour le trimestre considéré à l'égard de CI Financial. Compte non tenu de cette charge, le bénéfice net a reculé de 2 millions de dollars ou de 1 %, la baisse des revenus tirés des services de courtage et des fonds communs de placement ayant été contrebalancée en partie par la baisse des charges.
Services bancaires et marchés mondiaux
Comparaison du troisième trimestre de 2012 et du troisième trimestre de 2011
Les Services bancaires et marchés mondiaux ont dégagé un excellent bénéfice net de 398 millions de dollars au troisième trimestre, soit l'un des meilleurs résultats de leur histoire. Il s'agit d'une progression de 94 millions de dollars ou de 31 % par rapport à la période correspondante de l'exercice précédent. L'augmentation du bénéfice net d'un exercice à l'autre traduit essentiellement les solides revenus dans l'ensemble des plateformes d'activités diversifiées. Le rendement du capital économique s'est établi à 29,0 % pour le trimestre à l'étude, contre 22,1 % pour la période correspondante de l'exercice précédent.
Comparaison du troisième trimestre de 2012 et du deuxième trimestre de 2012
Le bénéfice net a affiché une progression de 11 millions de dollars ou de 3 % par rapport à celui du trimestre précédent. Les revenus se sont maintenus aux forts niveaux enregistrés au trimestre précédent. La hausse modeste de la dotation au compte de correction de valeur pour pertes sur créances et des charges a été plus que contrebalancée par une économie d'impôt. Le rendement du capital économique a légèrement diminué, étant ramené de 29,1 % à 29,0 %.
Autres
Le secteur Autres regroupe la Trésorerie du Groupe, les secteurs opérationnels de moindre envergure et d'autres éléments du siège social qui ne sont pas attribués à un secteur en particulier. En raison de la nature des activités et des ajustements consolidés pris en compte dans le secteur Autres, la Banque est d'avis qu'une analyse comparative par période n'est pas pertinente.
Troisième trimestre de 2012
Le bénéfice net de 406 millions de dollars reflète l'incidence du profit après impôt de 614 millions de dollars sur la vente de Scotia Plaza à Toronto et d'une hausse de 74 millions de dollars du compte collectif de correction de valeur pour pertes sur créances au titre des prêts productifs. Exclusion faite de ces deux derniers éléments, le secteur Autres a affiché une perte nette de 134 millions de dollars qui reflète l'incidence des activités de gestion des actifs et des passifs, des pertes nettes de 11 millions de dollars sur les titres de placement et des charges de rachat de 17 millions au titre d'une obligation liée aux instruments de fonds propres, lesquelles ont été annulées intégralement par le biais des participations ne donnant pas le contrôle.
Deuxième trimestre de 2012
La perte nette de 134 millions de dollars reflète l'incidence des activités de gestion des actifs et des passifs, une perte de valeur de 25 millions de dollars sur les titres de placement et un montant de 18 millions de dollars porté en diminution des revenus comptabilisés dans les autres secteurs opérationnels en raison de la prise ferme des actions ordinaires émises par la Banque durant le trimestre à l'étude, ce qui n'a eu aucune incidence sur les résultats consolidés de la Banque.
Troisième trimestre de 2011
La perte nette de 30 millions de dollars reflète l'incidence des activités de gestion des actifs et des passifs, contrebalancée en partie par des profits nets de 54 millions de dollars sur les titres de placement et par une baisse de 22 millions de dollars du compte collectif de correction de valeur pour pertes sur créances au titre des prêts productifs.
INFORMATION À L'INTENTION DES ACTIONNAIRES
Service de dépôt direct
Les actionnaires qui le désirent peuvent faire déposer les dividendes qui leur sont distribués directement dans leurs comptes tenus par des institutions financières membres de l'Association canadienne des paiements. Pour ce faire, il suffit d'écrire à l'Agent des transferts.
Régime de dividendes et d'achat d'actions
Le régime de réinvestissement de dividendes et d'achat d'actions de la Banque Scotia permet aux actionnaires ordinaires et privilégiés d'acquérir d'autres actions ordinaires en réinvestissant leurs dividendes en espèces sans avoir à acquitter de frais de courtage ou d'administration.
Les actionnaires admissibles ont également la possibilité d'affecter, au cours de chaque exercice, une somme ne dépassant pas 20 000 $ à l'achat d'actions ordinaires supplémentaires de la Banque. Les actionnaires titulaires de débentures subordonnées entièrement nominatives de la Banque peuvent également affecter aux mêmes fins le montant des intérêts perçus sur ces dernières. Tous les frais liés à la gestion du régime sont à la charge de la Banque.
Pour obtenir des renseignements supplémentaires sur le régime, il suffit de communiquer avec l'Agent des transferts.
Dates de paiement des dividendes pour 2012
Dates de clôture des registres et de paiement des dividendes déclarés sur les actions ordinaires et privilégiées, sous réserve de l'approbation du conseil d'administration.
Date de clôture des registres | Date de paiement |
3 janvier | 27 janvier |
3 avril | 26 avril |
3 juillet | 27 juillet |
2 octobre | 29 octobre |
Date d'assemblée annuelle pour l'exercice 2012
L'assemblée annuelle des actionnaires pour l'exercice qui sera clos le 31 octobre 2012 sera tenue à Halifax en Nouvelle-Écosse, le mardi 9 avril 2013.
Envoi de documents en plusieurs exemplaires
Si vos portefeuilles d'actions sont inscrits sous plus d'un nom ou plus d'une adresse, vous recevrez plusieurs exemplaires. Pour éviter l'envoi des documents en plusieurs exemplaires, veuillez écrire à l'agent des transferts afin de regrouper les comptes.
Site Web
Pour obtenir des renseignements concernant la Banque Scotia et ses services, visitez notre site Web, au www.banquescotia.com.
Conférence téléphonique et diffusion sur le Web
La conférence téléphonique sur les résultats trimestriels aura lieu le mardi 28 août 2012, à 15 h 15 (heure avancée de l'Est) et devrait durer environ une heure. Les parties intéressées sont invitées à accéder à la conférence directement, en mode écoute seulement, par téléphone, sans frais, au 416-644-3414 ou au 1-800-814-4859 (veuillez téléphoner 5 à 15 minutes à l'avance). Une diffusion audio sur le Web avec les diaporamas afférents sera accessible par l'intermédiaire de la page Relations avec les investisseurs, au www.banquescotia.com. Une période de questions suivra la présentation des résultats par la haute direction de la Banque Scotia.
Une transmission différée par téléphone de la conférence téléphonique sera disponible du 29 août 2012 au 12 septembre 2012, en composant le 416-640-1917 ou le 1-877-289-8525 et en saisissant le code d'identification 4487933, suivi du carré (#). La diffusion audio sur le Web sera disponible sur le site Web de la Banque pendant trois mois.
Coordonnées
Investisseurs :
Les analystes financiers, les gestionnaires de portefeuilles et les autres investisseurs qui souhaitent obtenir de l'information financière concernant la Banque sont priés de communiquer avec le service Relations avec les investisseurs, Affaires financières :
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Toronto (Ontario) Canada M5H 1H1
Téléphone : 416-775-0798
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Actionnaires :
Pour obtenir des renseignements sur un changement d'inscription d'actions, un changement d'adresse, les dividendes, les transferts successoraux ou la perte de certificats d'actions, ou pour demander que cessent des envois multiples, veuillez vous adresser à l'Agent de transfert de la Banque :
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100, avenue University, 9e étage
Toronto (Ontario) Canada M5J 2Y1
Téléphone : 1-877-982-8767
Télécopieur : 1-888-453-0330
Courriel : [email protected]
Coagent de transfert (États-Unis)
Computershare Trust Company N.A.
250 Royall Street
Canton, MA 02021 U.S.A.
Téléphone : 1-800-962-4284
Pour toute autre demande de renseignements, les actionnaires sont priés de contacter les Affaires financières :
Banque Scotia
Scotia Plaza 44, rue King Ouest
Toronto (Ontario) Canada M5H 1H1
Téléphone : 416-866-4790
Télécopieur : 416-866-4048
Courriel : [email protected]
Quarterly Reports available in English
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La Banque de Nouvelle-Écosse est une entreprise canadienne constituée avec responsabilité limitée.
SOURCE : Banque Scotia
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