La Banque Scotia conclut une entente pour l'acquisition de la Banque ING du Canada et annonce un appel public à l'épargne
- Maintien au sein d'une filiale en propriété exclusive du modèle unique et éprouvé de la Banque ING du Canada (ING DIRECT) dont la valeur est déterminante pour ses clients soucieux de gérer eux-mêmes leur portefeuille.
- Maintien des activités pour plus de 1 100 employés et 1,8 million de clients, avec le soutien de la Banque Scotia à titre d'actionnaire canadien solide et stable.
- Les clients d'ING DIRECT auront droit au même service clientèle offert par l'équipe à laquelle ils sont habitués, que ce soit en ligne, dans les centres de contact primés ou avec leurs appareils mobiles, et ce, tout en conservant leurs numéros de compte et leurs mots de passe.
- Prix d'acquisition au comptant de 3,1 milliards de dollars qui devrait se traduire par un investissement net de la Banque Scotia d'environ 1,9 milliard de dollars, déduction faite de l'excédent de trésorerie actuel d'ING DIRECT.
- Ajout de 30 milliards de dollars en dépôts de détail au bilan de la Banque Scotia.
- Date de clôture prévue d'ici décembre 2012.
- Apport au bénéfice de la Banque Scotia dès les 12 premiers mois.
/NE PAS PUBLIER NI DISTRIBUER AUX ÉTATS-UNIS/
TORONTO, le 29 août 2012 /CNW/ - La Banque Scotia a annoncé aujourd'hui la conclusion d'une entente définitive pour l'acquisition de la Banque ING du Canada (ING DIRECT) contre le versement d'un montant au comptant de 3,126 milliards de dollars à ING Group, sa société-mère basée aux Pays-Bas. Cela devrait se traduire par un investissement net de la Banque Scotia d'environ 1,9 milliard de dollars, déduction faite de l'excédent de trésorerie actuel d'ING DIRECT. L'acquisition est assujettie à l'approbation des organismes réglementaires. La Banque a aussi annoncé un appel public à l'épargne de 29 millions d'actions ordinaires à 52 $ sur la base d'une prise ferme afin d'obtenir un produit brut de 1 508 000 000 $ pour financer l'opération.
«ING DIRECT a démontré avec succès sa capacité à satisfaire aux besoins des Canadiens qui ne recherchent pas la valeur ajoutée des services, conseils et liens qu'offrent les canaux bancaires traditionnels. Nous reconnaissons ce succès et, ce faisant, nous sommes déterminés à maintenir en place cette plateforme unique», a déclaré Rick Waugh, président et chef de la direction de la Banque Scotia. «ING DIRECT saura profiter du soutien qu'apporte un actionnaire canadien, à la fois solide et stable, qui mettra à sa disposition des ressources supplémentaires lui permettant de croître et de prendre de l'expansion. Pour nos actionnaires, cela se traduira dès la première année par une nouvelle source de gains additionnels, ainsi que par une nouvelle base de dépôts qui diversifiera encore plus notre capitalisation.»
Forte de son actif de 40 milliards de dollars, de 30 milliards de dollars en dépôts, de ses 1,8 million de clients et de son effectif de plus de 1 100 employés, ING DIRECT est la 8e banque en importance au Canada. C'est en ligne, dans ses centres de contact et par le truchement d'appareils mobiles que cette banque offre à ses clients des comptes d'épargne et de chèques, des prêts hypothécaires et quatre fonds communs de placement. Elle compte cinq Cafés ING DIRECT, mais n'exploite aucune succursale. Le solide portefeuille hypothécaire d'ING DIRECT se compose de 59 % de prêts hypothécaires assurés et la quotité moyenne des prêts hypothécaires non assurés s'établit à 53 %. La qualité du crédit est élevée et la provision pour créances irrécouvrables est en deçà de 0,02 %.
«La Banque Scotia s'engage à préserver ce que les clients d'ING DIRECT affectionnent le plus», a affirmé Anatol von Hahn, chef, Groupe Réseau canadien de la Banque Scotia. «ING DIRECT sera exploitée séparément et les clients pourront continuer d'interagir avec elle comme ils le font maintenant, c'est-à-dire avec leurs numéros de compte et mots de passe actuels et l'équipe à laquelle ils sont habitués.»
«Établie au Canada, la Banque Scotia est une institution multinationale forte et diversifiée qui sait reconnaître l'incidence qu'ING DIRECT a eue sur la vie des Canadiens au cours des 15 dernières années», a déclaré Peter Aceto, président et chef de la direction d'ING DIRECT. «Avec le soutien de la Banque Scotia et son engagement à préserver le caractère unique d'ING DIRECT, je suis très confiant pour l'avenir de nos excellents employés et de nos fidèles clients.»
Précisions sur l'acquisition :
Sous réserve de l'approbation des organismes réglementaires et des modalités de clôture, la conclusion de la transaction est prévue d'ici décembre 2012.
L'image de marque d'ING DIRECT sera maintenue sous licence et tout changement ultérieur à ce titre sera le reflet de l'expérience client actuelle.
Dès que la transaction sera finalisée, la Banque Scotia financera également le rachat d'une dette subordonnée de 320,5 millions de dollars émise par ING DIRECT.
Compte tenu de son capital pour le troisième trimestre, de son capital autogénéré et de l'offre publique d'actions annoncée aujourd'hui, la Banque s'attend à demeurer dans sa fourchette cible de 7 à 7,5 % au titre du ratio actions ordinaires/ capital de catégorie 1 selon les règles de Bâle III, jusqu'au premier trimestre de 2013.
Précisions sur le financement
La Banque Scotia a accepté de vendre les actions ordinaires à un syndicat de prise ferme mené par Scotia Capitaux Inc. La Banque Scotia a accordé à ce syndicat l'option d'acheter jusqu'à 4 350 000 actions ordinaires additionnelles, laquelle option peut être exercée en tout ou en partie par le syndicat à n'importe quel moment jusqu'à 17 h (heure de Toronto), 30 jours après la date de clôture. Si l'option est exercée en totalité, le produit brut maximal recueilli grâce à l'appel public à l'épargne sera de 1 734 200 000 $.
La clôture du financement est prévue pour le 7 septembre. Le produit net sera utilisé par la Banque Scotia pour financer l'acquisition d'ING DIRECT.
Les actions ordinaires seront émises au Canada au moyen d'un supplément au prospectus qui sera déposé auprès des organismes de réglementation des valeurs mobilières du Canada au titre du prospectus préalable de base du 8 juin 2012 de la Banque Scotia.
Les actions ordinaires devant être offertes n'ont pas été et ne seront pas inscrites en vertu du Securities Act of 1933 des États-Unis, et de ses modifications successives, ou en vertu de toute loi sur les valeurs mobilières d'un État. De plus, elles ne peuvent être offertes, vendues (directement ou indirectement) ou livrées aux États-Unis (y compris ses territoires et possessions) ni à une personne des États-Unis, ou au nom ou au bénéfice de celle-ci, sauf dans le cadre de certaines transactions non assujetties aux exigences d'inscription d'une telle loi. Le présent communiqué ne constitue ni une offre de vente ni une demande d'achat de ces titres aux États-Unis ou dans tout autre endroit où une telle offre est illégale.
Conférence téléphonique pour les analystes :
- Une conférence téléphonique pour discuter de la transaction aura lieu le 29 août à 16 h 30 (heure avancée de l'Est) et devrait durer environ 30 minutes.
- Les parties intéressées peuvent assister à la conférence en direct :
- Par téléphone, en mode écoute seulement, en composant le 416-644-3415 ou le 1-877-974-0445 (sans frais en Amérique du Nord). Veuillez appeler de 5 à 15 minutes avant le début de la conférence.
- Des diapositives seront accessibles à la page Relations avec les investisseurs au www.banquescotia.com.
- Une période de questions suivra la discussion des membres de la direction de la Banque Scotia et d'ING DIRECT portant sur l'acquisition.
Archive de la conférence téléphonique :
- Un enregistrement de la conférence téléphonique sera disponible entre le 30 août 2012 et le 13 septembre 2012 en composant le 416-640-1917 ou le 1-877-289-8525 (sans frais en Amérique du Nord). Le code d'accès est le 4562480 suivi du carré (#).
La Banque Scotia est l'une des plus grandes institutions financières d'Amérique du Nord et la plus internationale des banques canadiennes. Fortes de leur effectif de plus de 81 000 employés, la Banque Scotia et ses sociétés affiliées comptent quelque 19 millions de clients dans plus de 55 pays. La Banque Scotia offre une large gamme de produits et de services aux particuliers, aux petites et moyennes entreprises, aux grandes entreprises, ainsi que des services de banque d'investissement. L'actif de la Banque Scotia s'établit à 670 milliards de dollars (au 31 juillet 2012) et ses actions sont cotées en bourse à Toronto (BNS) et à New York (BNS). Pour de plus amples renseignements, veuillez consulter le site www.banquescotia.com.
Mise en garde sur les énoncés prospectifs :
Nos communications publiques comprennent souvent des énoncés prospectifs verbaux et écrits. Le présent document renferme ce genre d'énoncés, qui peuvent également être intégrés à d'autres documents déposés auprès des organismes de réglementation des valeurs mobilières du Canada ou de la Securities and Exchange Commission des États-Unis, ou à toute autre communication. De tels énoncés sont formulés aux termes des règles d'exonération de la loi américaine intitulée Private Securities Litigation Reform Act of 1995 et de toute loi pertinente sur les valeurs mobilières en vigueur au Canada. Des énoncés prospectifs peuvent comprendre des observations concernant l'acquisition éventuelle d'ING DIRECT par la Banque, les plans de financement de la Banque et l'incidence de l'acquisition sur le bénéfice et les ratios de capital de la Banque. On reconnaît habituellement les énoncés prospectifs à l'emploi de termes ou d'expressions comme «croire», «prévoir», «s'attendre à», «avoir l'intention de», «estimer», «projeter», «pourrait augmenter» et «pourrait fluctuer» et autres expressions similaires ainsi que par la conjugaison des verbes au futur et au conditionnel comme «devrait» et «pourrait».
De par leur nature, les énoncés prospectifs comportent de nombreuses hypothèses, des incertitudes et des risques inhérents, tant généraux que spécifiques, ainsi que le risque que les prédictions et autres énoncés prospectifs se révèlent inexacts. La Banque conseille aux lecteurs de ne pas se fier indûment à ces énoncés étant donné que les résultats réels pourraient différer sensiblement des estimations et intentions exprimées dans ces énoncés prospectifs, en raison d'un certain nombre de facteurs importants dont plusieurs sont indépendants de sa volonté. Ces facteurs sont notamment la conjoncture économique et financière au Canada et dans le monde; les variations des taux d'intérêt et des cours du change; les liquidités; une volatilité importante et les interruptions des marchés; le défaut de tiers de respecter leurs obligations envers la Banque et envers les sociétés membres de son groupe; l'incidence des changements apportés à la politique monétaire; les modifications apportées aux lois et à la réglementation au Canada et ailleurs, notamment les changements apportés aux lois fiscales; l'incidence qu'aurait tout changement des notations de crédit attribuées à la Banque; les modifications apportées aux lignes directrices relatives au capital au titre des risques, aux nouvelles directives de présentation de l'information et aux directives réglementaires en matière de liquidités, ou les interprétations qui en sont faites; le risque opérationnel et le risque de réputation; le risque que les modèles de gestion du risque de la Banque ne tiennent pas compte de tous les facteurs pertinents; l'exactitude et l'exhaustivité de l'information que la Banque reçoit sur sa clientèle et ses contreparties; la mise au point et le lancement de nouveaux produits et services en temps opportun sur des marchés réceptifs; la capacité de la Banque à étendre ses canaux de distribution existants, à en mettre sur pied de nouveaux et à en tirer des revenus; la capacité de la Banque à mener à terme ses acquisitions et ses autres stratégies de croissance et à intégrer les établissements acquis; les modifications des conventions et des méthodes comptables dont la Banque se sert pour présenter sa situation et sa performance financières, y compris les incertitudes entourant les principales hypothèses et estimations comptables; l'incidence de l'application de modifications comptables futures; l'activité sur les marchés financiers mondiaux; la capacité de la Banque à recruter et à conserver des dirigeants clés; la confiance accordée aux tiers qui fournissent les composantes de l'infrastructure commerciale de la Banque; les changements imprévus aux habitudes de dépenses et d'épargne des consommateurs; les changements technologiques; la fraude perpétrée par des tiers en interne ou à l'extérieur de la Banque, notamment par l'utilisation inédite de nouvelles technologies pour commettre des fraudes à l'endroit de la Banque ou de ses clients; le regroupement du secteur canadien des services financiers; la présence de nouveaux concurrents et des concurrents établis; les procédures judiciaires et réglementaires; les cas de force majeure comme les tremblements de terre et les ouragans; l'incidence éventuelle de conflits internationaux et autres événements, y compris les actes terroristes et la guerre contre le terrorisme; les incidences de maladies ou d'épidémies sur les économies locales, nationales ou internationale; les perturbations des infrastructures publiques, notamment les transports, les communications, l'électricité et l'eau; de même que la capacité de la Banque à prévoir et à gérer les risques que comportent ces facteurs.
Une grande partie des activités de la Banque consiste à consentir des prêts ou à affecter autrement ses ressources à certains secteurs, entreprises ou pays. Tout événement imprévu touchant ces emprunteurs, secteurs ou pays risque d'avoir une incidence défavorable importante sur les résultats financiers de la Banque, sur ses activités, sur sa situation financière ou sur ses liquidités. Ces facteurs, et d'autres encore, peuvent faire en sorte que la performance réelle de la Banque soit, dans une mesure importante, différente de celle envisagée par les énoncés prospectifs. Pour plus de renseignements, il y a lieu de se reporter à la page 63 du Rapport annuel 2011 de la Banque.
La liste des facteurs importants énoncés ci-dessus n'est pas exhaustive. Lorsqu'ils se fient à des énoncés prospectifs pour prendre des décisions à l'égard de la Banque et de ses titres, les investisseurs et les autres personnes doivent se pencher diligemment sur ces facteurs, ainsi que sur d'autres incertitudes et éventualités. La Banque ne s'engage pas à mettre à jour les énoncés prospectifs verbaux ou écrits qui peuvent être faits de temps à autre par elle ou en son nom.
Le lecteur trouvera d'autres renseignements sur la Banque, y compris sa notice annuelle, sur le site Web de SEDAR, au www.sedar.com, ainsi que dans la section EDGAR du site Web de la SEC, au www.sec.gov.
SOURCE : Banque Scotia
Demandes d'information des médias :
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