La Banque Scotia conserve son fort élan au chapitre du bénéfice et des revenus et annonce un bénéfice net de 1,46 milliard de dollars pour son deuxième trimestre
Sauf indications contraires, tous les montants sont en dollars canadiens et se fondent sur les états financiers consolidés intermédiaires résumés pour le trimestre clos le 30 avril 2012 et sur les notes afférentes préparés selon les Normes internationales d'information financière (IFRS). Le rapport aux actionnaires du deuxième trimestre de 2012 et le rapport d'informations financières supplémentaires sont disponibles à la page Relations avec les investisseurs au www.banquescotia.com. D'autres renseignements sur la Banque, y compris sa notice annuelle, se trouvent dans le site Web de SEDAR, au www.sedar.com, ainsi que dans la section EDGAR du site Web de la SEC, au www.sec.gov. Dès le premier trimestre de l'exercice 2012, la Banque a procédé au basculement des PCGR du Canada aux IFRS pour la préparation des ses rapports trimestriels et annuels. Les états financiers consolidés intermédiaires pour la période close le 31 janvier 2012 reflètent les premiers états financiers de la Banque préparés selon les IFRS. Les périodes correspondantes de 2011 ont également été retraitées pour tenir compte du basculement aux IFRS. |
Résultats financiers du deuxième trimestre :
- BÉNÉFICE DILUÉ PAR ACTION DE 1,15 $
- BÉNÉFICE NET DE 1 460 MILLIONS DE DOLLARS
- RENDEMENT DES CAPITAUX PROPRES DE 18,6 %
- RATIO DE PRODUCTIVITÉ DE 53,7 %
- DIVIDENDE TRIMESTRIEL DE 0,55 $ PAR ACTION ORDINAIRE
TORONTO, le 29 mai 2012 /CNW/ - La Banque Scotia a déclaré un bénéfice net de 1 460 millions de dollars pour son deuxième trimestre, contre 1 621 millions de dollars pour la période correspondante de l'exercice précédent. Les résultats de l'exercice précédent tenaient compte de profits non récurrents de 286 millions de dollars découlant des acquisitions et de profits de change de 77 millions de dollars liés à la transition aux IFRS. Compte non tenu de ces profits non récurrents, le bénéfice net a progressé de 16 % d'un exercice à l'autre.
Le bénéfice dilué par action s'est chiffré à 1,15 $, comparativement à 1,39 $ pour la période correspondante de l'exercice précédent. Le bénéfice par action de l'exercice précédent avait été avantagé par les profits non récurrents à hauteur de 0,33 $ par action. Le rendement des capitaux propres est demeuré solide à 18,6 %. Un dividende de 0,55 $ par action ordinaire a été annoncé.
«Nous sommes ravis de l'excellente performance de tous nos secteurs d'activité», a déclaré Rick Waugh, président et chef de la direction de la Banque Scotia. «Conjugué aux mesures actuelles de compression des coûts, l'accent que nous continuons à mettre sur la durabilité et la diversification des revenus dans les marchés à croissance élevée contribue à l'excellente croissance des résultats.
«Grâce à un bénéfice net de 461 millions de dollars, en hausse de 23 %, le Réseau canadien a de nouveau été très important au regard des résultats globaux de la Banque. L'augmentation des revenus traduit la hausse des revenus d'intérêts nets découlant de l'excellente croissance des actifs. La baisse de la dotation au compte de correction de valeur pour pertes de crédit et la gestion rigoureuse des coûts dans l'ensemble des activités ont également contribué à ces résultats.
«Les Opérations internationales ont dégagé un solide bénéfice net de 448 millions de dollars pour le trimestre à l'étude, en hausse de 14 %. Nos investissements dans les marchés à croissance élevée en Amérique latine et en Asie continuent d'avoir une incidence importante sur les activités de services bancaires aux particuliers et aux entreprises. De plus, les résultats de ce trimestre tiennent également compte de l'apport de Banco Colpatria, notre plus récente acquisition en Colombie.
«L'excellente performance de nos activités de fonds communs de placement au Canada et la force constante de nos activités d'assurance à l'échelle mondiale ont permis à la Gestion de patrimoine mondiale de dégager un bénéfice net de 298 millions de dollars pour le trimestre. Nos résultats principaux ont affiché une forte hausse par rapport à ceux du trimestre correspondant de l'exercice précédent. Patrimoine Dundee a de nouveau joué un rôle important dans l'atteinte de ces résultats favorables.
«Les Services bancaires et marchés mondiaux ont déclaré un solide bénéfice net de 387 millions de dollars, ce qui constitue un retour aux niveaux de l'exercice précédent. Les résultats ont été excellents dans toutes nos plateformes de transactions grâce au solide apport des services aux entreprises et des services bancaires d'investissement ainsi que des activités liées aux marchés des capitaux pour le compte de clients. Durant le trimestre, nous avons poursuivi notre stratégie d'expansion judicieuse avec l'acquisition de Howard Weil, une société américaine du secteur de l'énergie.
«La gestion des coûts demeure une priorité dans l'ensemble de nos activités. Pour le trimestre, compte non tenu des profits non récurrents, nous avons affiché un levier opérationnel positif.
«Nos ratios de capital demeurent excellents. Grâce à des capitaux autogénérés solides et constants et à l'émission récente d'actions ordinaires pour financer les acquisitions, nos ratios du capital de catégorie 1 et des capitaux propres corporels attribuables aux actionnaires ordinaires ont augmenté considérablement au cours du trimestre et nous continuons d'accroître notre capital.
«Comme l'illustre notre solide performance du premier semestre de l'exercice, nous sommes toujours en bonne voie d'atteindre nos objectifs et nos cibles pour 2012.»
RÉSULTATS CUMULATIFS par rapport aux principaux objectifs financiers et opérationnels de 2012 :
OBJECTIFS
- Afficher un rendement des capitaux propres («RCP»)1) se situant entre 15 % et 18 %. Pour le semestre, la Banque Scotia a affiché un RCP de 19,1 %.
- Générer une croissance du bénéfice dilué par action ordinaire de 5 % à 10 %2). D'un exercice à l'autre, le bénéfice par action a enregistré une croissance de 7 %.
- Maintenir un ratio de productivité1) inférieur à 58 %. Le ratio de la Banque Scotia a été de 53,6 % pour le semestre.
- Maintenir de solides ratios de capital. À 12,2 % et 9,4 %, respectivement, le ratio du capital de catégorie 1 et le ratio des capitaux propres corporels attribuables aux actionnaires ordinaires demeurent solides selon les normes canadiennes et internationales.
1) | Le détail des mesures non conformes aux PCGR est présenté plus loin. |
2) | Compte non tenu des profits liés aux acquisitions de 286 millions de dollars comptabilisés au deuxième trimestre de 2011. |
Faits saillants financiers1)
Aux dates indiquées et pour les trimestres clos à ces dates |
Pour les semestres clos les |
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(non audité) | 30 avril 2012 | 31 janvier 2012 | 30 avril 2011 |
30 avril 2012 | 30 avril 2011 | |
Résultats opérationnels (en millions de dollars) | ||||||
Revenus d'intérêts nets | 2 481 | 2 375 | 2 136 | 4 856 | 4 389 | |
Revenus d'intérêts nets (BMEF2)) | 2 484 | 2 380 | 2 141 | 4 864 | 4 399 | |
Revenus autres que d'intérêts | 2 223 | 2 246 | 2 503 | 4 469 | 4 398 | |
Revenus autres que d'intérêts (BMEF2)) | 2 289 | 2 309 ` | 2 567 | 4 598 | 4 528 | |
Total des revenus | 4 704 | 4 621 | 4 639 | 9 325 | 8 787 | |
Total des revenus (BMEF2)) | 4 773 | 4 689 | 4 708 | 9 462 | 8 927 | |
Dotation au compte de correction de valeur pour pertes de crédit | 264 | 265 | 270 | 529 | 545 | |
Charges opérationnelles | 2 565 | 2 507 | 2 395 | 5 072 | 4 644 | |
Charge d'impôt sur le résultat | 415 | 413 | 353 | 828 | 728 | |
Charge d'impôt sur le résultat (BMEF2)) | 484 | 481 | 422 | 965 | 868 | |
Bénéfice net | 1 460 | 1 436 | 1 621 | 2 896 | 2 870 | |
Bénéfice net attribuable aux actionnaires ordinaires | 1 336 | 1 343 | 1 528 | 2 679 | 2 685 | |
Performance opérationnelle | ||||||
Bénéfice de base par action (en dollars) | 1,18 | 1,23 | 1,42 | 2,41 | 2,53 | |
Bénéfice dilué par action (en dollars) | 1,15 | 1,20 | 1,39 | 2,36 | 2,47 | |
Bénéfice dilué ajusté par action2) (en dollars) | 1,18 | 1,23 | 1,41 | 2,41 | 2,51 | |
Rendement des capitaux propres2) (en pourcentage) | 18,6 | 19,8 | 25,7 | 19,1 | 23,1 | |
Ratio de productivité (en pourcentage) (BMEF2)) | 53,7 | 53,5 | 50,9 | 53,6 | 52,0 | |
Marge sur activités bancaires principales (en pourcentage) (BMEF2)) | 2,37 | 2,25 | 2,30 | 2,31 | 2,35 | |
Ratio de la marge sur activités bancaires au total des actifs moyens (en pourcentage) (BMEF2)) | 2,14 | 2,03 | 2,09 | 2,09 | 2,14 | |
Données tirées de l'état de la situation financière (en millions de dollars) | ||||||
Trésorerie et dépôts auprès d'autres banques | 67 622 | 52 891 | 63 352 | |||
Actifs détenus à des fins de transaction | 94 214 | 88 086 | 88 618 | |||
Prêts | 345 066 | 341 226 | 311 577 | |||
Total des actifs | 659 690 | 637 055 | 590 695 | |||
Dépôts | 460 907 | 451 609 | 419 501 | |||
Actions ordinaires | 30 566 | 28 112 | 24 641 | |||
Actions privilégiées | 4 384 | 4 384 | 4 384 | |||
Actifs sous administration3) | 318 201 | 310 789 | 305 740 | |||
Actifs sous gestion3) | 108 661 | 106 004 | 105 944 | |||
Mesures du capital4) | ||||||
Ratio du capital de catégorie 1 (en pourcentage) | 12,2 | 11,4 | 12,0 | |||
Ratio du capital total (en pourcentage) | 14,0 | 13,2 | 13,9 | |||
Ratio des capitaux propres corporels attribuables aux actionnaires ordinaires aux actifs pondérés en fonction du risque2) (en pourcentage) | 9,4 | 8,5 | 9,3 | |||
Ratio actifs/capital | 17,5 | 17,7 | 17,6 | |||
Actifs pondérés en fonction du risque (en millions de dollars) | 252 862 | 253 075 | 222 304 | |||
Qualité du crédit | ||||||
Montant net des prêts douteux (en millions de dollars) | 2 021 | 1 914 | 2 248 | |||
Compte de correction de valeur pour pertes de crédit (en millions de dollars) | 2 713 | 2 750 | 2 639 | |||
Montant net des prêts douteux en pourcentage des prêts et acceptations | 0,57 | 0,55 | 0,70 | |||
Dotation au compte de correction de valeur pour pertes de crédit en pourcentage de la moyenne des prêts et acceptations (annualisé) | 0,30 | 0,32 | 0,36 | 0,31 | 0,36 | |
Données sur les actions ordinaires | ||||||
Cours des actions (en dollars) | ||||||
Haut | 57,18 | 56,95 | 61,28 | 57,18 | 61,28 | |
Bas | 50,22 | 47,54 | 56,25 | 47,54 | 52,11 | |
Clôture | 54,80 | 51,53 | 57,69 | |||
Actions en circulation (en millions) | ||||||
Nombre moyen - de base | 1 134 | 1 091 | 1 078 | 1 112 | 1 061 | |
Nombre moyen - dilué | 1 168 | 1 125 | 1 113 | 1 147 | 1 097 | |
Clôture de la période | 1 141 | 1 103 | 1 082 | |||
Dividendes par action (en dollars) | 0,55 | 0,52 | 0,52 | 1,07 | 1,01 | |
Rendement de l'action5) (en pourcentage) | 4,1 | 4,0 | 3,5 | 4,1 | 3,6 | |
Capitalisation boursière (en millions de dollars) | 62 545 | 56 840 | 62 434 | |||
Valeur comptable par action ordinaire (en dollars) | 26,78 | 25,49 | 22,78 | |||
Ratio de la valeur de marché à la valeur comptable | 2,0 | 2,0 | 2,5 | |||
Ratio cours-bénéfice (quatre derniers trimestres) | 12,1 | 10,8 | 12,8 | |||
Autres données | ||||||
Effectif | 80 932 | 77 302 | 73 558 | |||
Succursales et bureaux | 3 115 | 3 116 | 2 853 |
1) | La Banque a adopté les IFRS en date du 1er novembre 2011. Tous les montants comparatifs, sauf les mesures du capital, reflètent l'adoption des IFRS. |
2) | Voir plus loin pour consulter une analyse des mesures non conformes aux IFRS. |
3) | Les montants comparatifs ont été retraités pour refléter les relations intragroupes. |
4) | Les mesures du capital des périodes antérieures n'ont pas été retraitées pour tenir compte des IFRS étant donné qu'elles représentent les montants réels de la période en cause aux fins de la réglementation. |
5) | D'après la moyenne des cours les plus hauts et les plus bas de l'action ordinaire pour la période. |
Énoncés prospectifs Nos communications publiques comprennent souvent des énoncés prospectifs verbaux et écrits. Le présent document renferme ce genre d'énoncés, qui peuvent également être intégrés à d'autres documents déposés auprès des organismes de réglementation des valeurs mobilières du Canada ou de la Securities and Exchange Commission des États-Unis, ou à toute autre communication. De tels énoncés sont formulés aux termes des règles d'exonération de la loi américaine intitulée Private Securities Litigation Reform Act of 1995 et de toute loi pertinente sur les valeurs mobilières en vigueur au Canada. Des énoncés prospectifs peuvent comprendre des observations concernant les objectifs de la Banque, les stratégies qu'elle emploie pour les atteindre, ses résultats financiers prévisionnels (y compris ceux relevant du domaine de la gestion du risque) et les perspectives à l'égard des activités de la Banque et de l'économie du Canada, des États- Unis et du monde entier. On reconnaît habituellement les énoncés prospectifs à l'emploi de termes ou d'expressions comme «croire», «prévoir», «s'attendre à», «avoir l'intention de», «estimer», «projeter», «pourrait augmenter» et «pourrait fluctuer» et autres expressions similaires ainsi que par la conjugaison des verbes au futur et au conditionnel comme «devrait» et «pourrait».
De par leur nature, les énoncés prospectifs comportent de nombreuses hypothèses, des incertitudes et des risques inhérents, tant généraux que spécifiques, ainsi que le risque que les prédictions et autres énoncés prospectifs se révèlent inexacts. La Banque conseille aux lecteurs de ne pas se fier indûment à ces énoncés étant donné que les résultats réels pourraient différer sensiblement des estimations et intentions exprimées dans ces énoncés prospectifs, en raison d'un certain nombre de facteurs importants dont plusieurs sont indépendants de sa volonté. Ces facteurs sont notamment la conjoncture économique et financière au Canada et dans le monde; les variations des taux d'intérêt et des cours du change; les liquidités; une volatilité importante et les interruptions des marchés; le défaut de tiers de respecter leurs obligations envers la Banque et envers les sociétés membres de son groupe; l'incidence des changements apportés à la politique monétaire; les modifications apportées aux lois et à la réglementation au Canada et ailleurs, notamment les changements apportés aux lois fiscales; l'incidence qu'aurait tout changement des notations de crédit attribuées à la Banque; les modifications apportées aux lignes directrices relatives au capital au titre des risques, aux nouvelles directives de présentation de l'information et aux directives règlementaires en matière de liquidités, ou les interprétations qui en sont faites; le risque opérationnel et le risque de réputation; le risque que les modèles de gestion du risque de la Banque ne tiennent pas compte de tous les facteurs pertinents; l'exactitude et l'exhaustivité de l'information que la Banque reçoit sur sa clientèle et ses contreparties; la mise au point et le lancement de nouveaux produits et services en temps opportun sur des marchés réceptifs; la capacité de la Banque à étendre ses canaux de distribution existants, à en mettre sur pied de nouveaux et à en tirer des revenus; la capacité de la Banque à mener à terme ses acquisitions et ses autres stratégies de croissance et à intégrer les établissements acquis; les modifications des conventions et des méthodes comptables dont la Banque se sert pour présenter sa situation financière et ses résultats opérationnels, y compris les incertitudes entourant les principales hypothèses et estimations comptables; l'incidence de l'application de modifications comptables futures; l'activité sur les marchés financiers mondiaux; la capacité de la Banque à recruter et à conserver des dirigeants clés; la confiance accordée aux tiers qui fournissent les composantes de l'infrastructure commerciale de la Banque; les changements imprévus aux habitudes de dépenses et d'épargne des consommateurs; les changements technologiques; la fraude perpétrée par des tiers en interne ou à l'extérieur de la Banque, notamment par l'utilisation inédite de nouvelles technologies pour commettre des fraudes à l'endroit de la Banque ou de ses clients; le regroupement du secteur canadien des services financiers; la présence de nouveaux concurrents et des concurrents établis; les procédures judiciaires et réglementaires; les cas de force majeure comme les tremblements de terre et les ouragans; l'incidence éventuelle de conflits internationaux et autres événements, y compris les actes terroristes et la guerre contre le terrorisme; les incidences de maladies ou d'épidémies sur les économies locales, nationales ou internationale; les perturbations des infrastructures publiques, notamment les transports, les communications, l'électricité et l'eau; de même que la capacité de la Banque à prévoir et à gérer les risques que comportent ces facteurs. Une grande partie des activités de la Banque consiste à consentir des prêts ou à affecter autrement ses ressources à certains secteurs, entreprises ou pays. Tout événement imprévu touchant ces emprunteurs, secteurs ou pays risque d'avoir une incidence défavorable importante sur les résultats financiers de la Banque, sur ses activités, sur sa situation financière ou sur ses liquidités. Ces facteurs, et d'autres encore, peuvent faire en sorte que la performance réelle de la Banque soit, dans une mesure importante, différente de celle envisagée par les énoncés prospectifs. Pour plus de renseignements, il y a lieu de se reporter à la page 63 du Rapport annuel 2011 de la Banque.
La liste des facteurs importants énoncés ci-dessus n'est pas exhaustive. Lorsqu'ils se fient à des énoncés prospectifs pour prendre des décisions à l'égard de la Banque et de ses titres, les investisseurs et les autres personnes doivent se pencher diligemment sur ces facteurs, ainsi que sur d'autres incertitudes et éventualités. La Banque ne s'engage pas à mettre à jour les énoncés prospectifs verbaux ou écrits qui peuvent être faits de temps à autre par elle ou en son nom.
La rubrique «Perspectives» contenue dans le présent document est fondée sur les opinions de la Banque; leur réalisation est incertaine. Le lecteur est prié de tenir compte des facteurs susmentionnés à la lecture de cette rubrique.
Le lecteur trouvera d'autres renseignements sur la Banque, y compris sa notice annuelle, sur le site Web de SEDAR, au www.sedar.com, ainsi que dans la section EDGAR du site Web de la SEC, au www.sec.gov.
Mesures non conformes aux PCGR
Pour évaluer sa performance, la Banque a recours à diverses mesures financières. Certaines d'entre elles ne sont pas calculées selon les Normes internationales d'information financière (les «IFRS») ni définies par celles-ci. Ces mesures n'ont aucune signification normalisée qui assurerait qu'elles sont cohérentes et comparables à celles du même nom utilisées par d'autres sociétés. Ces mesures non conformes aux PCGR sont utilisées dans le présent rapport de gestion et elles sont définies ci-après.
Actifs sous administration («ASA»)
Les ASA représentent les actifs administrés par la Banque dont les propriétaires réels sont les clients et qui ne sont donc pas comptabilisés dans l'état de la situation financière de la Banque. Les services fournis à l'égard des ASA sont de nature administrative, et comprennent les services d'administration fiduciaire, de garde, de dépôt de titres, de perception et de distribution de revenus, de règlements de négociation de titres, de production de rapports pour les clients, ainsi que d'autres services semblables.
Actifs sous gestion («ASG»)
Les ASG représentent les actifs gérés par la Banque de façon discrétionnaire à l'égard desquels la Banque touche des honoraires de gestion. Les ASG sont la propriété réelle des clients et ne sont donc pas comptabilisés dans l'état consolidé de la situation financière de la Banque. Certains ASG sont également des actifs administrés et sont donc parfois inclus dans les actifs sous administration, dans certains cas.
Bénéfice dilué ajusté par action
Le bénéfice dilué ajusté par action est calculé en ajustant le bénéfice dilué par action de manière à inclure l'amortissement après impôt hors trésorerie des immobilisations incorporelles.
Capital économique et rendement du capital économique
Aux fins de l'information financière interne, la Banque répartit le capital entre ses secteurs opérationnels d'après leur profil de risque et selon une méthode qui tient compte du risque de crédit, du risque de marché, du risque opérationnel et des autres risques propres à chaque secteur. Le montant de capital lié au risque réparti est communément appelé «capital économique». Le rendement du capital économique des secteurs opérationnels correspond à un ratio du bénéfice net ajusté du secteur opérationnel par rapport au capital économique attribué au secteur. Le bénéfice net ajusté correspond au bénéfice net attribuable aux actionnaires ordinaires ajusté au titre des coûts supplémentaires liés aux instruments de capitaux propres autres que les actions ordinaires.
Marge sur activités bancaires principales (BMEF)
Ce ratio représente les revenus d'intérêts nets (sur une base de mise en équivalence fiscale) sur les actifs productifs moyens, exclusion faite des acceptations bancaires et du total des actifs moyens liés au groupe Marchés des capitaux mondiaux du secteur Services bancaires et marchés mondiaux, ce qui est conforme au classement des intérêts nets tirés des activités de transaction dans les revenus provenant des activités de transaction, qui sont comptabilisés dans les autres revenus opérationnels.
Ratio de la marge sur activités bancaires au total des actifs moyens (BMEF)
La marge sur activités bancaires correspond aux revenus d'intérêts nets (sur une base de mise en équivalence fiscale) sur le total des actifs moyens, exclusion faite du total des actifs moyens liés aux activités du groupe Gestion de patrimoine mondiale des Services bancaires et marchés mondiaux.
Levier opérationnel (BMEF)
La Banque définit le levier opérationnel comme le taux de croissance du total des revenus (sur une base de mise en équivalence fiscale) moins le taux de croissance des frais.
Ratio de productivité (BMEF)
La direction utilise le ratio de productivité comme mesure de l'efficacité de la Banque. Ce ratio représente les charges opérationnelles exprimées en pourcentage du total des revenus, (BMEF).
Rendement des capitaux propres
Le rendement des capitaux propres est une mesure de rentabilité qui présente le bénéfice net attribuable aux actionnaires ordinaires exprimé en pourcentage des capitaux propres attribuables aux actionnaires ordinaires. La Banque calcule le rendement de ses capitaux propres à l'aide des capitaux propres moyens attribuables aux actionnaires ordinaires.
Ratio des capitaux propres corporels attribuables aux actionnaires ordinaires aux actifs pondérés en fonction du risque
Le ratio des capitaux propres corporels attribuables aux actionnaires ordinaires aux actifs pondérés en fonction du risque est une mesure financière importante pour les agences de notation et les investisseurs. Les capitaux propres corporels attribuables aux actionnaires ordinaires représentent la somme du total des capitaux propres attribuables aux actionnaires ordinaires et des participations ne donnant pas le contrôle dans les filiales, déduction faite du goodwill et des immobilisations incorporelles non amorties (après impôt). Les capitaux propres corporels attribuables aux actionnaires ordinaires sont présentés en pourcentage des actifs pondérés en fonction du risque. Les ratios de capital réglementaire, comme le ratio de capital de catégorie 1 et le ratio du capital total, ont une signification normalisée définie par le Bureau du surintendant des institutions financières Canada (le «BSIF»).
Base de mise en équivalence fiscale
La Banque analyse les revenus d'intérêts nets, les autres revenus opérationnels et le total des revenus sur une base de mise en équivalence fiscale (la «BMEF»). Cette méthode consiste à majorer les revenus exonérés d'impôts gagnés sur certains titres et comptabilisés dans les revenus d'intérêts nets ou dans les autres revenus opérationnels jusqu'à un montant équivalent avant impôt. Une augmentation correspondante est inscrite à la charge d'impôt sur le résultat, ce qui signifie qu'il n'y a aucune incidence sur le bénéfice net. La direction est d'avis que cette méthode permet d'établir une comparaison uniforme des revenus d'intérêts nets et des autres revenus opérationnels découlant de sources imposables et de ceux provenant de sources non imposables et qu'elle favorise l'utilisation d'une méthode cohérente de mesure. Bien que d'autres banques utilisent également la BMEF, la méthode qu'elles utilisent pourrait ne pas être comparable à celle de la Banque. Aux fins de la présentation des informations sectorielles, les revenus et la charge d'impôt sur le résultat des secteurs sont majorés d'un montant équivalent imposable. L'élimination de la majoration au titre de la BMEF est inscrite dans le secteur Autres. Le montant de la majoration au titre de la BMEF à l'égard des revenus d'intérêts nets, des autres revenus opérationnels, du total des revenus et de la charge d'impôt sur le résultat est présenté ci-après :
Trimestres clos les | Semestres clos les | ||||||||||||||||
Majoration au titre de la BMEF (en millions de dollars) |
30 avril 2012 |
31 janvier 2012 |
30 avril 2011 |
30 avril 2012 |
30 avril 2011 |
||||||||||||
Revenus d'intérêts nets | 3 | $ | 5 | $ | 5 | $ | 8 | $ | 10 | $ | |||||||
Autres revenus opérationnels | 66 | 63 | 64 | 129 | 130 | ||||||||||||
Total des revenus et de la charge d'impôt sur le résultat | 69 | $ | 68 | $ | 69 | $ | 137 | $ | 140 | $ | |||||||
Transition aux Normes internationales d'information financière
Avec prise d'effet le 1er novembre 2011, la Banque a adopté les Normes internationales d'information financière (les «IFRS»), telles qu'elles ont été publiées par l'International Accounting Standards Board. Les états financiers consolidés intermédiaires résumés pour le trimestre clos le 30 avril 2012 ci-joints ont été établis conformément à l'IAS 34, Information financière intermédiaire. Auparavant, la Banque établissait ses états financiers consolidés selon les PCGR du Canada (les «PCGR du Canada»). L'adoption des IFRS n'a donné lieu à aucun changement significatif aux contrôles et procédures de communication de l'information de la Banque. Les notes afférentes aux états financiers consolidés intermédiaires résumés font le pont entre les informations présentées antérieurement dans les états financiers établis selon les PCGR du Canada et les IFRS; elles sont conçues pour aider le lecteur à comprendre la nature et l'ampleur des différences entre ces deux référentiels comptables.
Un aperçu de l'incidence qu'a eue l'adoption des IFRS, y compris la description des méthodes comptables retenues, est présenté dans le Rapport aux actionnaires du deuxième trimestre de 2012 à la note 3, Principales méthodes comptables, et à la note 32, Première application des IFRS, afférentes aux états financiers consolidés intermédiaires résumés. La note 32 présente le détail des choix et des exemptions à la transition selon l'IFRS 1 de même que des rapprochements détaillés des états financiers consolidés intermédiaires de la Banque préparés selon les PCGR du Canada et selon les IFRS.
De plus amples renseignements sur les incidences de la transition figurent aux pages 83 à 89 du rapport annuel 2011 de la Banque.
Principaux faits saillants commerciaux du deuxième trimestre de 2012
Nos initiatives récentes
- En mars, la Banque Scotia a lancé la nouvelle carte Visa LNH HockeyScotia au Canada, permettant aux passionnés de hockey d'appuyer leur équipe favorite en personnalisant leur carte aux couleurs de l'une des 30 équipes de la LNH ou en choisissant le bouclier de la LNH.
- Le programme SCÈNE a célébré cinq années de primes cinéma. En cinq ans, les quelque 3,5 millions de membres SCÈNE ont accumulé plus de 15 milliards de points, ce qui équivaut à 15 millions d'entrées gratuites au cinéma.
- La Banque Scotia a acquis Howard Weil Incorporated, une importante société américaine de placement du secteur de l'énergie. Howard Weil, qui exerce ses activités exclusivement dans le secteur de l'énergie, est considérée comme un leader dans ce secteur.
Nous démarquer par l'excellence
- Le 29 février, la Banque Scotia a remporté le prix «Équipe de transaction de l'année» pour 2011 dans le cadre des prix Canadian Dealmakers, soulignant ainsi des transactions comme l'acquisition de Banco Colpatria en Colombie, celle de Patrimoine Dundee au Canada et la transaction annoncée de Bank of Guangzhou en Chine.
- Le 1er février, à l'occasion de la remise des prix canadiens d'IR Magazine pour 2012, la Banque Scotia a obtenu le prix des «meilleures relations avec les investisseurs durant une transaction d'entreprise» pour l'acquisition de Patrimoine Dundee en 2011.
Au service des clients
- Le 6 mars, les Services multiculturels canadiens ont lancé le programme de prêts à l'intention des travailleurs étrangers temporaires de Tim Hortons BonDébut de la Banque Scotia. Ce nouveau programme de prêts unique en son genre sera offert aux travailleurs étrangers temporaires admissibles des franchises Tim Hortons.
- La Banque Scotia a agi à titre de conseiller financier unique auprès de Pengrowth Energy Corporation dans le cadre de son regroupement stratégique avec NAL Energy Corporation, transaction évaluée à environ 1,9 milliard de dollars. À la conclusion de la transaction, Pengrowth deviendra la deuxième plus importante entreprise de prospection et d'extraction intermédiaire au chapitre de la production, et la cinquième au chapitre de la valeur d'entreprise au Canada.
- En avril, la Banque Scotia est devenue la première banque d'Amérique latine à offrir les services bancaires par téléviseur. Avec l'aide de Samsung, Scotiabank Peru a lancé une application permettant à ses clients d'effectuer leurs opérations bancaires par l'intermédiaire de tout téléviseur Smart TV de Samsung.
- Scotia iTRADE a lancé une nouvelle plateforme de transaction améliorée ainsi qu'un nouveau site Web à l'intention du grand public offrant plusieurs fonctions et avantages supplémentaires, notamment une connectivité complète avec Scotia en direct, afin d'assurer une expérience constante à ses clients en matière d'activités de transaction et de services bancaires en ligne.
Le point sur le programme Un avenir meilleur de la Banque Scotia
- La Banque Scotia a fait un don à l'Université de la Saskatchewan qui sera remis sous forme de bourses de perfectionnement et de bourses d'études à des étudiants autochtones en quête d'un diplôme de premier cycle ou d'un diplôme d'études supérieures à la Edwards School of Business.
- La Banque Scotia a annoncé la création du programme international Prix jeunes dirigeants - Un avenir meilleur afin de récompenser les jeunes dont l'engagement auprès de la collectivité est exemplaire.
- La Banque Scotia a distribué 1 500 trousses de «Kiddy Cricket». Grâce à ces sacs remplis d'articles de sport, plus de 45 000 enfants dans 1 500 écoles pourront s'adonner au cricket.
Résultats financiers et situation financière du Groupe
Résultats financiers
Le bénéfice net de la Banque Scotia s'est élevé à 1 460 millions de dollars pour le deuxième trimestre, contre 1 621 millions de dollars pour la période correspondante de l'exercice précédent et 1 436 millions de dollars pour le trimestre précédent. Le bénéfice net de l'exercice précédent tient compte de profits non récurrents liés aux acquisitions de 286 millions de dollars et de profits de change de 77 millions de dollars découlant de la transition aux IFRS.
Le bénéfice dilué par action s'est établi à 1,15 $, par rapport à 1,39 $ pour la période correspondante de l'exercice précédent. Les profits non récurrents de l'exercice précédent représentent 0,33 $ par action. Exclusion faite de ceux-ci, le bénéfice dilué par action a augmenté de 8 % par rapport à celui de la période correspondante de l'exercice précédent.
Le bénéfice dilué par action a reculé de 0,05 $ par rapport à celui de 1,20 $ comptabilisé au premier trimestre. Les résultats du trimestre précédent tiennent compte d'un profit de 0,08 $ par action à la vente d'un actif immobilier dans l'Ouest canadien.
Le rendement des capitaux propres est demeuré élevé, s'établissant à 18,6 %, contre 25,7 % pour l'exercice précédent et 19,8 % pour le trimestre précédent.
Incidence de la conversion des devises
Le tableau ci-après présente l'incidence de la conversion des devises sur les variations de certains postes clés du compte de résultat d'un trimestre à l'autre et d'un exercice à l'autre. La conversion des devises n'a pas eu d'incidence importante d'un trimestre à l'autre ou d'un exercice à l'autre.
(en millions de dollars, sauf les montants par action) |
Pour les trimestres clos les |
Pour les semestres clos les |
|||||||
30 avr. 2012 c. 30 avr. 2011 |
30 avr. 2012 c. 31 jan.2012 |
30 avr. 2012 c. 30 avr. 2011 |
|||||||
Taux de change moyen des dollars américain et canadien | |||||||||
30 avril 2012 | 0,994 | $ | 0,994 | $ | 1,008 | $ | |||
31 janvier 2012 | 1,021 | $ | |||||||
30 avril 2011 | 0,974 | $ | 0,990 | $ | |||||
Variation en % | 2 | % | (3) | % | 2 | % | |||
Incidence sur le résultat : | |||||||||
Revenus d'intérêts nets | 9 | $ | (13) | $ | 3 | $ | |||
Revenus nets tirés des frais et des commissions | 3 | (6) | (1) | ||||||
Autres revenus opérationnels | 1 | (5) | - | ||||||
Charges opérationnelles | (2) | 5 | 9 | ||||||
Autres éléments (après impôt) | (2) | 4 | (2) | ||||||
Bénéfice net | 9 | $ | (15) | $ | 9 | $ | |||
Bénéfice par action (dilué) | 0,01 | $ | (0,01) | $ | 0,01 | $ | |||
Incidence par secteur d'activité : | |||||||||
Réseau canadien | 1 | (2) | 2 | ||||||
Opérations internationales | 4 | (6) | 1 | ||||||
Gestion de patrimoine mondiale | 1 | (1) | 1 | ||||||
Services bancaires et marchés mondiaux | 2 | (4) | 2 | ||||||
Autres | 1 | (2) | 3 |
Comparaison du deuxième trimestre de 2012 et du deuxième trimestre de 2011
Bénéfice net
Le bénéfice net de la Banque Scotia s'est élevé à 1 460 millions de dollars au deuxième trimestre, ce qui représente une baisse de 161 millions de dollars ou de 10 % par rapport à celui de la période correspondante de l'exercice précédent. Compte non tenu des profits non récurrents comptabilisés pour l'exercice précédent, le bénéfice net a affiché une hausse de 202 millions de dollars ou de 16 %. Les récentes acquisitions ont contribué à la croissance d'un exercice à l'autre à hauteur de 76 millions de dollars. La hausse restante traduit la croissance des revenus d'intérêts nets, les solides revenus provenant des activités de transaction et la hausse des commissions liées aux transactions. Ces augmentations ont été contrebalancées en partie par la hausse du taux d'impôt effectif.
Total des revenus
Le total des revenus (sur une base de mise en équivalence fiscale) a affiché une hausse de 65 millions de dollars ou de 1 % par rapport à celui du trimestre correspondant de l'exercice précédent, malgré les profits non récurrents comptabilisés pour l'exercice précédent. Compte non tenu de ces profits non récurrents, les revenus ont progressé de 457 millions de dollars ou de 11 %, dont une tranche de 254 millions de dollars est attribuable aux acquisitions. La croissance restante s'explique par la hausse des revenus d'intérêts nets découlant de la croissance des actifs et par l'augmentation des frais bancaires, des revenus tirés des activités de transaction et des revenus d'assurance.
Revenus d'intérêts nets
Pour le trimestre à l'étude, les revenus d'intérêts nets (sur une base de mise en équivalence fiscale) se sont établis à 2 484 millions de dollars, en hausse de 343 millions de dollars ou de 16 % par rapport à ceux du trimestre correspondant de l'exercice précédent. Cette hausse est attribuable à la croissance des prêts diversifiés des Opérations internationales, des prêts hypothécaires à l'habitation du Réseau canadien et des prêts automobiles aux particuliers. Les acquisitions à l'étranger ont contribué à l'augmentation des revenus d'intérêts nets à hauteur de 169 millions de dollars.
La marge sur activités bancaires principales s'est établie à 2,37 %, en hausse par rapport à celle de 2,30 % comptabilisée pour l'exercice précédent. La hausse de la marge découle essentiellement des actifs à rendement plus élevé en Colombie, en Uruguay et en Asie, partiellement contrebalancés par l'augmentation des volumes de dépôts à faible rendement auprès d'autres banques.
Revenus nets tirés des frais et des commissions
Les revenus nets tirés des frais et des commissions se sont établis à 1 577 millions de dollars, ce qui représente une progression de 50 millions de dollars ou de 3 % par rapport à ceux de la période correspondante de l'exercice précédent. La croissance traduit essentiellement la hausse des frais bancaires découlant de l'augmentation des revenus sur cartes de crédit et des frais tirés des services de dépôt et des services bancaires aux entreprises, autant au titre des activités existantes et que des acquisitions récentes. Ces hausses ont été contrebalancées en partie par la baisse des commissions de placement, des honoraires de services-conseils et des revenus tirés des opérations de change à des fins autres que de transaction.
Autres revenus opérationnels
Les autres revenus opérationnels (sur une base de mise en équivalence fiscale) se sont établis à 712 millions de dollars, en baisse de 328 millions de dollars par rapport aux 1 040 millions de dollars comptabilisés pour l'exercice précédent, ce qui s'explique par les profits non récurrents alors inscrits. Compte non tenu de ces profits, les revenus opérationnels ont affiché une croissance de 64 millions de dollars par rapport à ceux de la période correspondante de l'exercice précédent, hausse qui tient à la progression des revenus tirés des marchés des capitaux, essentiellement au titre des métaux précieux, de l'énergie et des actions, à l'augmentation des revenus d'assurance et à la progression du revenu découlant des sociétés associées. Ces hausses ont été en partie contrebalancées par la baisse des profits liés à la juste valeur des instruments financiers détenus à des fins autres que de transaction et par le recul des profits nets sur les titres de placement en raison de l'augmentation des pertes de valeur.
Dotation au compte de correction de valeur pour pertes de crédit
La dotation au compte de correction de valeur pour pertes de crédit s'est établie à 264 millions de dollars pour le trimestre à l'étude, en baisse de 6 millions de dollars par rapport à celle de la période correspondante de l'exercice précédent. La baisse d'un exercice à l'autre découle en grande partie de la diminution des dotations au titre du Réseau canadien et des Services bancaires et marchés mondiaux, contrebalancée en partie par la hausse des dotations au titre des Opérations internationales. Une analyse plus approfondie du risque de crédit est présentée dans le Rapport aux actionnaires du deuxième trimestre de 2012.
Charges opérationnelles et productivité
Les charges opérationnelles ont atteint 2 565 millions de dollars pour le trimestre à l'étude, en hausse de 170 millions de dollars ou de 7 % par rapport à celles du trimestre correspondant de l'exercice précédent, dont une tranche de 140 millions de dollars découle des acquisitions. La croissance restante s'explique en grande partie par les charges liées à la rémunération, qui ont affiché une hausse du fait de l'accroissement du personnel, ainsi que par l'augmentation des frais liés aux locaux et à la technologie.
Le ratio de productivité s'est établi à 53,7 %, ce qui est comparable au ratio de 50,9 % enregistré au trimestre correspondant de l'exercice précédent. Le levier opérationnel d'un exercice à l'autre s'est établi à un montant négatif de 5,7 %. Compte non tenu de l'incidence des profits non récurrents comptabilisés en 2011, le levier financier s'est toutefois fixé à un montant positif de 3,5 %, ce qui traduit les mesures soutenues de contrôle des coûts.
Impôt
Le taux d'impôt effectif de 22,2 % du trimestre affiche une hausse par rapport à celui de 17,9 % pour le trimestre correspondant de l'exercice précédent, laquelle est principalement attribuable aux profits non imposables découlant des acquisitions et à la hausse des revenus exonérés d'impôt de l'exercice précédent. Ces facteurs ont été contrebalancés en partie par la réduction du taux d'impôt prévu par la loi au Canada et la diminution de l'impôt des établissements à l'étranger.
Comparaison du deuxième trimestre de 2012 et du premier trimestre de 2012
Bénéfice net
Le bénéfice net s'est élevé à 1 460 millions de dollars, ce qui représente une hausse de 24 millions de dollars ou de 2 % par rapport à celui du premier trimestre, compte tenu d'un profit immobilier de 94 millions de dollars. Cette hausse s'explique par le solide apport des acquisitions récentes, par la hausse des revenus tirés de la gestion de patrimoine, par l'augmentation du revenu découlant des sociétés associées, ainsi que par la baisse des charges opérationnelles.
Total des revenus
Le total des revenus (sur une base de mise en équivalence fiscale) s'est établi à 4 773 millions de dollars, en hausse de 84 millions de dollars ou de 2 % d'un trimestre à l'autre. Compte non tenu du profit immobilier inscrit au trimestre précédent, le total des revenus a augmenté de 4 % par rapport à celui du trimestre précédent. La majeure partie de cette hausse est attribuable aux récentes acquisitions. En outre, les revenus tirés de la gestion de patrimoine et le revenu découlant des sociétés associées ont augmenté, bien cette hausse ait été presque entièrement contrebalancée par le fait que le trimestre à l'étude a été plus court que le trimestre précédent.
Revenus d'intérêts nets
Les revenus d'intérêts nets (sur une base de mise en équivalence fiscale) se sont établis à 2 484 millions de dollars, en hausse de 104 millions de dollars ou de 4 % par rapport à ceux du trimestre précédent. Cette hausse est attribuable aux acquisitions récentes, dont les produits affichent des écarts plus élevés, à la croissance des actifs, essentiellement au titre des prêts aux entreprises, et à la hausse de la marge sur activités bancaires principales. Ces augmentations ont été contrebalancées en partie par le fait que le trimestre à l'étude comportait deux jours de moins que le trimestre précédent.
La marge sur activités bancaires principales a été portée à 2,37 %, contre 2,25 % au trimestre précédent. La hausse de la marge découle de l'acquisition en Colombie et du volume moindre de dépôts à faible rendement auprès d'autres banques.
Revenus nets tirés des frais et des commissions
Les revenus nets tirés des frais et des commissions se sont établis à 1 577 millions de dollars, ce qui représente une progression de 77 millions de dollars ou de 5 % par rapport à ceux du trimestre précédent. Une tranche de 61 millions de dollars de la hausse découle des acquisitions. La croissance restante traduit la hausse des honoraires de gestion de patrimoine. Cette hausse a été contrebalancée en partie par la baisse des frais bancaires découlant des transactions, ce qui traduit le fait que le trimestre à l'étude comportait deux jours de moins.
Autres revenus opérationnels
Les autres revenus opérationnels (sur une base de mise en équivalence fiscale) se sont établis à 712 millions de dollars, soit une baisse de 97 millions de dollars ou de 12 % qui s'explique essentiellement par le profit immobilier comptabilisé au trimestre précédent. L'apport des sociétés associées s'est accru d'un trimestre à l'autre, en particulier celui de Thanachart Bank en Thaïlande.
Dotation au compte de correction de valeur pour pertes de crédit
La dotation au compte de correction de valeur pour pertes de crédit s'est établie à 264 millions de dollars pour le trimestre à l'étude, en baisse de 1 million de dollars par rapport à celle du trimestre précédent. La baisse d'un trimestre à l'autre découle essentiellement de la diminution des dotations au titre du Réseau canadien et des Services bancaires et marchés mondiaux, contrebalancée en grande partie par la hausse des dotations au titre des Opérations internationales. Une analyse plus approfondie du risque de crédit est présentée dans le Rapport aux actionnaires du deuxième trimestre de 2012.
Charges opérationnelles et productivité
Les charges opérationnelles ont affiché une hausse de 58 millions de dollars ou de 2 % par rapport à celles du premier trimestre, dont une tranche de 93 millions de dollars découle des récentes acquisitions. Exclusion faite des acquisitions, des baisses ont été enregistrées dans la majorité des catégories de charges, notamment les salaires, la publicité, la prospection et les communications. En outre, la rémunération fondée sur des actions a diminué du fait des montants plus élevés comptabilisés au trimestre précédent en raison de l'aspect saisonnier des activités. Ces baisses ont été contrebalancées en partie par l'augmentation de la rémunération liée à la performance, des coûts liés aux locaux et des honoraires.
Le ratio de productivité s'est établi à 53,7 %, contre 53,5 % pour le trimestre précédent. D'un trimestre à l'autre, le levier opérationnel s'est établi à un montant négatif de 0,5 %, ce qui correspond à un montant positif de 2 % si l'on fait abstraction du profit immobilier comptabilisé au premier trimestre.
Impôt
Le taux d'impôt effectif s'est établi à 22,2 %, ce qui est essentiellement semblable au taux de 22,3 % du trimestre précédent.
Comparaison du premier semestre de 2012 et du premier semestre de 2011
Bénéfice net
Le bénéfice net s'est élevé à 2 896 millions de dollars, ce qui représente une hausse de 26 millions de dollars ou de 1 % par rapport à celui de la période correspondante de l'exercice précédent, malgré les profits non récurrents liés aux acquisitions et les profits de change comptabilisés pour la période correspondante de l'exercice précédent. Compte non tenu de ces profits non récurrents et du profit immobilier du trimestre précédent, le bénéfice net a progressé de 13 %. La croissance traduit essentiellement l'apport des acquisitions, la hausse des revenus d'intérêts nets et des revenus d'assurance ainsi que la baisse de la dotation au compte de correction de valeur pour pertes de crédit. Ces éléments ont été contrebalancés en partie par la hausse des charges opérationnelles et l'incidence de la hausse du taux d'impôt effectif.
Total des revenus
Le total des revenus (sur une base de mise en équivalence fiscale) s'est établi à 9 462 millions de dollars pour le semestre, en hausse de 535 millions de dollars ou de 6 % par rapport à celui de la période correspondante de l'exercice précédent. Compte non tenu des profits non récurrents comptabilisés au premier semestre de 2011 et du profit immobilier comptabilisé au premier trimestre, le total des revenus a affiché une hausse de 854 millions de dollars ou de 10 % par rapport à celui de la période correspondante de l'exercice précédent. Les acquisitions ont contribué à la croissance du total des revenus à hauteur de 274 millions de dollars. La croissance restante s'explique en grande partie par la hausse des revenus d'intérêts nets découlant de la croissance de l'actif et par la hausse des commissions liées aux transactions. La Banque a également enregistré une hausse des revenus tirés des marchés des capitaux au titre des métaux précieux, des actions et de l'énergie, ainsi que des revenus d'assurance accrus.
Revenus d'intérêts nets
Pour le semestre à l'étude, les revenus d'intérêts nets (sur une base de mise en équivalence fiscale) se sont établis à 4 864 millions de dollars, en hausse de 465 millions de dollars ou de 11 % par rapport à ceux de la période précédente. Cette hausse est attribuable à la croissance des prêts diversifiés des Opérations internationales et des prêts hypothécaires à l'habitation du Réseau canadien ainsi qu'aux prêts automobiles aux particuliers. Les acquisitions récentes en Colombie et en Uruguay ont également contribué à l'augmentation des revenus d'intérêts nets. Ces hausses ont été contrebalancées par la baisse de la marge sur activités bancaires principales.
Depuis le début de l'exercice, la marge sur activités bancaires principales s'est établie à 2,31 %, en légère baisse par rapport à celle de 2,35 % pour la période correspondante de l'exercice précédent. La baisse de la marge découle de la hausse des dépôts auprès d'autres banques, partiellement contrebalancée par l'acquisition en Colombie.
Revenus nets tirés des frais et des commissions
Les revenus nets tirés des frais et des commissions se sont établis à 3 077 millions de dollars, ce qui représente une progression de 306 millions de dollars ou de 11 % par rapport à ceux de la période correspondante de l'exercice précédent. La croissance traduit essentiellement la hausse des revenus tirés de la gestion de patrimoine, lesquels ont affiché une augmentation de 196 millions de dollars du fait des acquisitions et des activités sous-jacentes. La croissance restante s'explique par l'augmentation des revenus sur cartes de crédit, des revenus tirés des autres services bancaires de transaction et des frais liés aux prêts, autant au titre des activités existantes et que des acquisitions. Ces hausses ont été contrebalancées en partie par la baisse des commissions de placement.
Autres revenus opérationnels
Les autres revenus opérationnels (sur une base de mise en équivalence fiscale) se sont établis à 1 521 millions de dollars, en baisse de 236 millions de dollars ou de 13 %, ce qui s'explique en grande partie par les profits non récurrents inscrits à la période correspondante de l'exercice précédent. Compte non tenu de ces profits et du profit immobilier comptabilisé au dernier trimestre, les autres revenus opérationnels ont affiché une croissance de 83 millions de dollars ou de 6 %. La hausse d'un exercice à l'autre tient surtout aux solides résultats des marchés des capitaux au titre des métaux précieux, des actions et de l'énergie, ainsi qu'à l'augmentation des revenus d'assurance découlant de la hausse des revenus tirés des primes. Ces hausses ont été contrebalancées par la baisse des profits liés aux variations de la juste valeur des instruments financiers utilisés aux fins de la gestion de l'actif et du passif.
Dotation au compte de correction de valeur pour pertes de crédit
Pour le semestre à l'étude, la dotation totale au compte de correction de valeur pour pertes de crédit s'est établie à 529 millions de dollars, en baisse de 16 millions de dollars par rapport à celle de 545 millions de dollars comptabilisée à la période correspondante de l'exercice précédent. La diminution des dotations au titre du Réseau canadien a été contrebalancée en grande partie par la hausse des dotations au titre des Opérations internationales, tandis que les dotations au titre des Services bancaires et marchés mondiaux ont affiché une légère baisse. Une analyse plus approfondie du risque de crédit est présentée dans le Rapport aux actionnaires du deuxième trimestre de 2012.
Charges opérationnelles et productivité
Depuis le début de l'exercice, les charges opérationnelles ont affiché une hausse de 428 millions de dollars ou de 9 % par rapport à celles de la période correspondante de l'exercice précédent, dont une tranche de 339 millions de dollars découle des récentes acquisitions. La croissance restante de 89 millions de dollars ou de 2 % s'explique par la hausse des charges liées à la rémunération du fait de l'accroissement du personnel et de l'augmentation de la rémunération au mérite annuelle, de même que par la hausse de la rémunération liée à la performance. Les charges de retraite et au titre des avantages du personnel ont enregistré une hausse pour la période à l'étude, les résultats de l'exercice précédent ayant tenu compte d'un profit de 35 millions de dollars à la liquidation et au règlement finaux du régime de retraite d'une filiale. Ces augmentations ont été contrebalancées en partie par la baisse de la rémunération fondée sur des actions.
Le ratio de productivité s'est établi à 53,6 %, contre 52,0 % pour la période correspondante de l'exercice précédent. Le levier opérationnel s'est établi à un montant négatif de 3,2 % d'un exercice à l'autre. Compte tenu de l'incidence du profit immobilier comptabilisé au premier trimestre de l'exercice à l'étude et des profits non récurrents de l'exercice précédent, le levier financier s'est toutefois fixé à un montant positif de 0,8 %.
Impôt
Le taux d'impôt effectif du semestre s'est établi à 22,2 %, en hausse par rapport au taux de 20,2 % pour la période correspondante de l'exercice précédent. Cette hausse est principalement attribuable à la baisse des revenus exonérés d'impôt au cours de l'exercice à l'étude et à l'incidence des profits non imposables découlant des acquisitions de l'exercice précédent. Ces facteurs ont été contrebalancés en partie par la réduction du taux d'impôt prévu par la loi au Canada et la baisse des ajustements d'impôt différé pour la période à l'étude.
Situation financière
Au 30 avril 2012, le total des actifs de la Banque s'élevait à 660 milliards de dollars, en hausse de 65 milliards de dollars ou de 11 % par rapport à ce qu'il était au 31 octobre 2011.
La trésorerie et les dépôts auprès d'autres banques ont progressé de 22 milliards de dollars, essentiellement en raison de la hausse des dépôts portant intérêt auprès des banques centrales des États-Unis et du Royaume-Uni.
Les titres pris en pension ont augmenté de 10 milliards de dollars.
Les actifs détenus à des fins de transaction ont augmenté de 18 milliards de dollars par rapport à ceux au 31 octobre 2011, ce qui s'explique principalement par la hausse de 20 milliards de dollars des titres détenus à des fins de transaction liée à la progression des placements en titres de créance d'administrations publiques du Canada et des États-Unis et des placements en titres de capitaux propres. Cette croissance a été contrebalancée en partie par la baisse des prêts de ScotiaMocatta détenus à des fins de transaction.
Les titres de placement ont diminué de 1 milliard de dollars, ce qui traduit essentiellement la baisse des placements en titres de créance d'administrations publiques du Canada. Au 30 avril 2012, le profit latent sur les titres disponibles à la vente, compte tenu de l'incidence des couvertures admissibles, s'établissait à 829 millions de dollars, en hausse de 93 millions de dollars par rapport à celui au 31 octobre 2011.
Les prêts de la Banque ont progressé de 17 milliards de dollars ou de 5 % depuis le 31 octobre 2011. Les prêts aux entreprises et aux administrations publiques ont augmenté de 10 milliards de dollars, principalement en raison de la croissance en Amérique latine, y compris l'acquisition de Banco Colpatria en Colombie, et de la croissance dans les Services bancaires et marchés mondiaux. Dans le secteur des prêts aux particuliers, les prêts hypothécaires à l'habitation ont progressé de 6 milliards de dollars, ce qui traduit essentiellement la croissance au Canada. Les prêts aux particuliers et les prêts sur cartes de crédit ont augmenté de 2 milliards de dollars, surtout en raison de Banco Colpatria.
Les passifs totalisaient 623 milliards de dollars au 30 avril 2012, en hausse de 61 milliards de dollars par rapport au 31 octobre 2011. Compte non tenu de l'incidence défavorable du change, le total des passifs s'est accru de 64 milliards de dollars ou de 11 %.
Le total des dépôts a affiché une hausse de 40 milliards de dollars. Les dépôts de particuliers ont augmenté de 3 milliards de dollars, essentiellement en raison de la croissance des dépôts à intérêt élevé au Canada et de l'acquisition de Banco Colpatria. Les dépôts d'entreprises et d'administrations publiques ont augmenté de 29 milliards de dollars, ce qui traduit essentiellement la croissance aux États-Unis et l'apport de Banco Colpatria. Les dépôts d'autres banques ont augmenté de 7 milliards de dollars aux États-Unis et en Asie.
Les obligations relatives aux titres mis en pension et aux titres vendus à découvert ont affiché une hausse respective de 16 milliards de dollars et de 7 milliards de dollars. Les passifs liés aux instruments dérivés ont reculé de 5 milliards de dollars, ce qui est cohérent avec la baisse des actifs liés aux instruments dérivés.
Le total des capitaux propres a progressé de 4 427 millions de dollars depuis le 31 octobre 2011. Cette augmentation traduit le capital autogénéré de 1 516 millions de dollars, l'émission d'actions ordinaires de 2 628 millions de dollars, ce qui comprend un montant de 1 628 millions de dollars aux termes d'un appel public à l'épargne, le montant de 518 millions de dollars lié à l'acquisition de Banco Colpatria et un montant de 472 millions de dollars aux termes du Régime de réinvestissement de dividendes et de l'exercice d'options.
Le cumul des autres éléments de la perte globale a diminué de 52 millions de dollars, essentiellement en raison de l'amélioration des pertes latentes sur les couvertures de flux de trésorerie et des profits latents sur les titres disponibles à la vente, facteurs contrebalancés en partie par l'augmentation des pertes de change latentes sur les investissements de la Banque dans ses établissements à l'étranger. Les participations ne donnant pas le contrôle dans des filiales ont augmenté de 261 millions de dollars, surtout en raison de l'acquisition de Banco Colpatria.
Ratios de capital
Le capital réglementaire de la Banque se divise en deux catégories, soit le capital de catégorie 1, qui est plus permanent, et le capital de catégorie 2. Le capital réglementaire se présente comme suit :
Aux | ||||||||
(en millions de dollars) | 30 avril 2012 |
31 janvier 2012 |
Selon les PCGR Canadiens1) 31 octobre 2011 |
|||||
Capital de catégorie 1 | 30 974 | $ | 28 878 | $ | 28 489 | $ | ||
Capital de catégorie 2 | 4 446 | $ | 4 414 | $ | 4 044 | $ | ||
Capital réglementaire total | 35 420 | $ | 33 292 | $ | 32 533 | $ | ||
Total des actifs pondérés en fonction du risque | 252 862 | $ | 253 075 | $ | 233 970 | $ | ||
Ratios de capital | ||||||||
Ratio du capital de catégorie 1 | 12,2 | % | 11,4 | % | 12,2 | % | ||
Ratio du capital total | 14,0 | % | 13,2 | % | 13,9 | % | ||
Ratio actifs/capital | 17,5 | x | 17,7 | x | 16,6 | x |
1) | Les ratios au 31 octobre 2011 n'ont pas été retraités puisqu'ils représentent les ratios réels présentés pour cette période à des fins réglementaires. |
La Banque continue à maintenir un capital solide. Au 30 avril 2012, le ratio du capital de catégorie 1 et le ratio du capital total s'établissaient respectivement à 12,2 % et à 14,0 %, en hausse comparativement à 11,4 % et à 13,2 % au 31 janvier 2012.
L'augmentation des ratios pour le trimestre à l'étude s'explique en grande partie par le fait que la Banque a émis des actions ordinaires de 1 658 millions de dollars, avant les frais d'émission connexes, afin de financer les acquisitions déjà annoncées et conclues récemment. En outre, le solide capital autogénéré a plus que contrebalancé l'incidence de la transition aux IFRS sur les résultats non distribués aux fins du capital réglementaire, l'appréciation du dollar canadien et la hausse du goodwill découlant de l'acquisition de Howard Weil, Inc.
Les ratios de capital n'affichent qu'une faible hausse par rapport au 31 octobre 2011 en raison de la mise en œuvre du nouveau cadre régissant le risque de marché de Bâle et de l'incidence nette qu'a eue l'acquisition de Banco Colpatria au premier trimestre de 2012, ce qui a absorbé la majeure partie de l'avantage découlant des niveaux de capital élevés affichés au cours des six premiers mois.
De même, le ratio des capitaux propres corporels attribuables aux actionnaires ordinaires au 30 avril 2012 s'est établi à 9,4 %, ce qui représente une augmentation considérable par rapport à 8,5 % au 31 janvier 2012, mais une baisse par rapport à 9,6 % au 31 octobre 2011. Le ratio des capitaux propres corporels attribuables aux actionnaires ordinaires du premier trimestre de 2012 reflétait de l'incidence intégrale de la transition aux IFRS.
Données par secteurs opérationnels
Le tableau qui suit présente la répartition sectorielle des résultats, des actifs moyens et des passifs moyens de la Banque Scotia.
Pour le trimestre clos le 30 avril 2012 | ||||||||||||||||||
Base de mise en équivalence fiscale1) en millions de dollars) |
Réseau canadien |
Opérations internationales |
Gestion de patrimoine mondiale |
Services bancaires et marchés mondiaux |
Autres2) | Total | ||||||||||||
Revenus d'intérêts nets | 1 156 | $ | 1 137 | $ | 126 | $ | 203 | $ | (141) | $ | 2 481 | $ | ||||||
Revenus nets tirés des frais et des commissions | 361 | 336 | 627 | 330 | (77) | 1 577 | ||||||||||||
Revenu net découlant de participations dans des sociétés associées | - | 109 | 54 | - | (43) | 120 | ||||||||||||
Autres revenus opérationnels | - | 81 | 98 | 377 | (30) | 526 | ||||||||||||
Dotation au compte de correction de valeur pour pertes de crédit | 120 | 145 | - | (1) | - | 264 | ||||||||||||
Charges opérationnelles | 771 | 926 | 525 | 365 | (22) | 2 565 | ||||||||||||
Charge d'impôt sur le résultat | 165 | 144 | 82 | 159 | (135) | 415 | ||||||||||||
Bénéfice net | 461 | $ | 448 | $ | 298 | $ | 387 | $ | (134) | $ | 1 460 | $ | ||||||
Bénéfice net attribuable aux participations ne donnant pas le contrôle | ||||||||||||||||||
Participations ne donnant pas le contrôle dans des filiales | - | 49 | 7 | - | - | 56 | ||||||||||||
Détenteurs d'instruments de fonds propres - composante capitaux propres | - | - | - | - | 13 | 13 | ||||||||||||
Bénéfice net attribuable aux détenteurs de titres de capitaux propres de la Banque | 461 | $ | 399 | $ | 291 | $ | 387 | $ | (147) | $ | 1 391 | $ | ||||||
Actifs moyens (en milliards de dollars) | 222 | $ | 112 | $ | 13 | $ | 211 | $ | 89 | $ | 647 | $ | ||||||
Passifs moyens (en milliards de dollars) | 148 | $ | 71 | $ | 16 | $ | 153 | $ | 224 | $ | 612 | $ |
1) | Il y a lieu de se reporter ci-dessus pour obtenir une définition des mesures non conformes aux PCGR. |
2) | Comprend les résultats provenant de tous les autres secteurs opérationnels de moindre envergure ainsi que les ajustements du siège social, tels que l'élimination de la majoration des revenus exonérés d'impôt présentée dans les revenus d'intérêts nets et autres revenus opérationnels nets et la charge d'impôt sur le résultat pour les trimestres clos le 30 avril 2012 (69 $), le 31 janvier 2012 (68 $), et le 30 avril 2011 (69 $), pour parvenir aux montants présentés dans le compte consolidé de résultat, et les écarts entre les montants réels des coûts engagés et ceux imputés aux secteurs opérationnels. |
Pour le trimestre clos le 31 janvier 2012 | ||||||||||||||||||
Base de mise en équivalence fiscale1) en millions de dollars) |
Réseau canadien |
Opérations internationales |
Gestion de patrimoine mondiale |
Services bancaires et marchés mondiaux |
Autres2) | Total | ||||||||||||
Revenus d'intérêts nets | 1 174 | $ | 1 003 | $ | 123 | $ | 170 | $ | (95) | $ | 2 375 | $ | ||||||
Revenus nets tirés des frais et des commissions | 365 | 291 | 586 | 289 | (31) | 1 500 | ||||||||||||
Revenu net découlant de participations dans des sociétés associées | 1 | 68 | 53 | - | (29) | 93 | ||||||||||||
Autres revenus opérationnels | 9 | 89 | 97 | 386 | 72 | 653 | ||||||||||||
Dotation au compte de correction de valeur pour pertes de crédit | 136 | 124 | - | 5 | - | 265 | ||||||||||||
Charges opérationnelles | 768 | 845 | 495 | 390 | 9 | 2 507 | ||||||||||||
Charge d'impôt sur le résultat | 170 | 91 | 76 | 139 | (63) | 413 | ||||||||||||
Bénéfice net | 475 | $ | 391 | $ | 288 | $ | 311 | $ | (29) | $ | 1 436 | $ | ||||||
Bénéfice net attribuable aux participations ne donnant pas le contrôle | ||||||||||||||||||
Participations ne donnant pas le contrôle dans des filiales | 1 | 18 | 6 | - | - | 25 | ||||||||||||
Détenteurs d'instruments de fonds propres - composante capitaux propres | - | - | - | - | 13 | 13 | ||||||||||||
Bénéfice net attribuable aux détenteurs de titres de capitaux propres de la Banque | 474 | $ | 373 | $ | 282 | $ | 311 | $ | (42) | $ | 1 398 | $ | ||||||
Actifs moyens (en milliards de dollars) | 219 | $ | 101 | $ | 13 | $ | 206 | $ | 97 | $ | 636 | $ | ||||||
Passifs moyens (en milliards de dollars) | 147 | $ | 63 | $ | 15 | $ | 159 | $ | 219 | $ | 603 | $ | ||||||
Pour le trimestre clos le 30 avril 2011 | ||||||||||||||||||
Base de mise en équivalence fiscale1) en millions de dollars) |
Réseau canadien |
Opérations internationales |
Gestion de patrimoine mondiale |
Services bancaires et marchés mondiaux |
Autres2), 3) | Total | ||||||||||||
Revenus d'intérêts nets | 1 088 | $ | 848 | $ | 100 | $ | 184 | $ | (84) | $ | 2 136 | $ | ||||||
Revenus nets tirés des frais et des commissions | 346 | 251 | 631 | 324 | (25) | 1 527 | ||||||||||||
Revenu net découlant de participations dans des sociétés associées | 5 | 90 | 41 | - | (38) | 98 | ||||||||||||
Autres revenus opérationnels | - | 124 | 339 | 337 | 78 | 878 | ||||||||||||
Dotation au compte de correction de valeur pour pertes de crédit | 146 | 112 | 1 | 11 | - | 270 | ||||||||||||
Charges opérationnelles | 773 | 702 | 542 | 383 | (5) | 2 395 | ||||||||||||
Charge d'impôt sur le résultat | 146 | 105 | 74 | 75 | (47) | 353 | ||||||||||||
Bénéfice net | 374 | $ | 394 | $ | 494 | $ | 376 | $ | (17) | $ | 1 621 | $ | ||||||
Bénéfice net attribuable aux participations ne donnant pas le contrôle | ||||||||||||||||||
Participations ne donnant pas le contrôle dans des filiales | 1 | 16 | 7 | - | - | 24 | ||||||||||||
Détenteurs d'instruments de fonds propres - composante capitaux propres | - | - | - | - | 14 | 14 | ||||||||||||
Bénéfice net attribuable aux détenteurs de titres de capitaux propres de la Banque | 373 | $ | 378 | $ | 487 | $ | 376 | $ | (31) | $ | 1 583 | $ | ||||||
Actifs moyens (en milliards de dollars) | 208 | $ | 90 | $ | 13 | $ | 188 | $ | 76 | $ | 575 | $ | ||||||
Passifs moyens (en milliards de dollars) | 142 | $ | 58 | $ | 13 | $ | 142 | $ | 190 | $ | 545 | $ |
1) | Il y a lieu de se reporter ci-dessus pour obtenir une définition des mesures non conformes aux PCGR. |
2) | Comprend les résultats provenant de tous les autres secteurs opérationnels de moindre envergure ainsi que les ajustements du siège social, tels que l'élimination de la majoration des revenus exonérés d'impôt présentée dans les revenus d'intérêts nets et autres revenus opérationnels nets et la charge d'impôt sur le résultat pour les trimestres clos le 30 avril 2012 (69 $), le 31 janvier 2012 (68 $), et le 30 avril 2011 (69 $), pour parvenir aux montants présentés dans le compte consolidé de résultat, et les écarts entre les montants réels des coûts engagés et ceux imputés aux secteurs opérationnels. |
3) | Les montants des périodes précédentes ont été retraités afin de refléter la méthode de répartition modifiée adoptée par la Banque au titre de certains secteurs opérationnels ayant trait aux prix de transfert des fonds, aux ententes de partage des revenus et des coûts entre le Réseau canadien, les Opérations internationales et la Gestion de patrimoine mondiale, à la normalisation fiscale et aux attributions au groupe Transactions bancaires mondiales. Ces modifications ont été apportées au premier trimestre, et les répartitions n'ont eu aucune incidence sur les résultats consolidés de la Banque. |
Les tableaux qui suivent présentent la répartition sectorielle des résultats, des actifs moyens et des passifs moyens de la Banque Scotia.
Pour le semestre clos le 30 avril 2012 | ||||||||||||||||||
Base de mise en équivalence fiscale1) en millions de dollars) |
Réseau canadien |
Opérations internationales |
Gestion de patrimoine mondiale |
Services bancaires et marchés mondiaux |
Autres2) | Total | ||||||||||||
Revenus d'intérêts nets | 2 330 | $ | 2 140 | $ | 249 | $ | 373 | $ | (236) | $ | 4 856 | $ | ||||||
Revenus nets tirés des frais et des commissions | 726 | 627 | 1 213 | 619 | (108) | 3 077 | ||||||||||||
Revenu net découlant de participations dans des sociétés associées | 1 | 177 | 107 | - | (72) | 213 | ||||||||||||
Autres revenus opérationnels | 9 | 170 | 195 | 763 | 42 | 1 179 | ||||||||||||
Dotation au compte de correction de valeur pour pertes de crédit | 256 | 269 | - | 4 | - | 529 | ||||||||||||
Charges opérationnelles | 1 539 | 1 771 | 1 020 | 755 | (13) | 5 072 | ||||||||||||
Charge d'impôt sur le résultat | 335 | 235 | 158 | 298 | (198) | 828 | ||||||||||||
Bénéfice net | 936 | $ | 839 | $ | 586 | $ | 698 | $ | (163) | $ | 2 896 | $ | ||||||
Bénéfice net attribuable aux participations ne donnant pas le contrôle | ||||||||||||||||||
Participations ne donnant pas le contrôle dans des filiales | 1 | 67 | 13 | - | - | 81 | ||||||||||||
Détenteurs d'instruments de fonds propres - composante capitaux propres | - | - | - | - | 26 | 26 | ||||||||||||
Bénéfice net attribuable aux détenteurs de titres de capitaux propres de la Banque | 935 | $ | 772 | $ | 573 | $ | 698 | $ | (189) | $ | 2 789 | $ | ||||||
Actifs moyens (en milliards de dollars) | 220 | $ | 107 | $ | 13 | $ | 209 | $ | 92 | $ | 641 | $ | ||||||
Passifs moyens (en milliards de dollars) | 148 | $ | 67 | $ | 15 | $ | 156 | $ | 221 | $ | 607 | $ | ||||||
Pour le semestre clos le 30 avril 2011 | ||||||||||||||||||
Base de mise en équivalence fiscale1) en millions de dollars) |
Réseau canadien | Opérations internationales | Gestion de patrimoine mondiale |
Services bancaires et marchés mondiaux |
Autres2), 3) | Total | ||||||||||||
Revenus d'intérêts nets | 2 248 | $ | 1 720 | $ | 212 | $ | 380 | $ | (171) | $ | 4 389 | $ | ||||||
Revenus nets tirés des frais et des commissions | 695 | 519 | 1 018 | 615 | (76) | 2 771 | ||||||||||||
Revenu net découlant de participations dans des sociétés associées | 4 | 180 | 110 | - | (82) | 212 | ||||||||||||
Autres revenus opérationnels | 15 | 203 | 414 | 707 | 76 | 1 415 | ||||||||||||
Dotation au compte de correction de valeur pour pertes de crédit | 311 | 225 | 1 | 8 | - | 545 | ||||||||||||
Charges opérationnelles | 1 504 | 1 457 | 878 | 784 | 21 | 4 644 | ||||||||||||
Charge d'impôt sur le résultat | 322 | 187 | 142 | 199 | (122) | 728 | ||||||||||||
Bénéfice net | 825 | $ | 753 | $ | 733 | $ | 711 | $ | (152) | $ | 2 870 | $ | ||||||
Bénéfice net attribuable aux participations ne donnant pas le contrôle | ||||||||||||||||||
Participations ne donnant pas le contrôle dans des filiales | 2 | 33 | 15 | - | - | 50 | ||||||||||||
Détenteurs d'instruments de fonds propres - composante capitaux propres | - | - | - | - | 29 | 29 | ||||||||||||
Bénéfice net attribuable aux détenteurs de titres de capitaux propres de la Banque | 823 | $ | 720 | $ | 718 | $ | 711 | $ | (181) | $ | 2 791 | $ | ||||||
Actifs moyens (en milliards de dollars) | 207 | $ | 90 | $ | 11 | $ | 185 | $ | 72 | $ | 565 | $ | ||||||
Passifs moyens (en milliards de dollars) | 142 | $ | 58 | $ | 12 | $ | 141 | $ | 183 | $ | 536 | $ |
1) | Il y a lieu de se reporter ci-dessus pour obtenir une définition des mesures non conformes aux PCGR. |
2) | Comprend les résultats provenant de tous les autres secteurs opérationnels de moindre envergure ainsi que les ajustements du siège social, tels que l'élimination de la majoration des revenus exonérés d'impôt présentée dans les revenus d'intérêts nets et autres revenus opérationnels nets et la charge d'impôt sur le résultat pour les semestres clos le 30 avril 2012 (137 $) et le 30 avril 2011 (140 $), pour parvenir aux montants présentés dans le compte consolidé de résultat, et les écarts entre les montants réels des coûts engagés et ceux imputés aux secteurs opérationnels. |
3) | Les montants des périodes précédentes ont été retraités afin de refléter la méthode de répartition modifiée adoptée par la Banque au titre de certains secteurs opérationnels ayant trait aux prix de transfert des fonds, aux ententes de partage des revenus et des coûts entre le Réseau canadien, les Opérations internationales et la Gestion de patrimoine mondiale, à la normalisation fiscale et aux attributions au groupe Transactions bancaires mondiales. Ces modifications ont été apportées au premier trimestre, et les répartitions n'ont eu aucune incidence sur les résultats consolidés de la Banque. |
Réseau canadien
Comparaison du deuxième trimestre de 2012 et du deuxième trimestre de 2011
Le Réseau canadien a dégagé un bénéfice net de 461 millions de dollars, soit une hausse de 87 millions de dollars ou de 23 % par rapport à celui de la période correspondante de l'exercice précédent. Cette excellente performance traduit la croissance des prêts hypothécaires, des prêts automobiles aux particuliers et des prêts aux entreprises, la baisse des dotations au compte de correction de valeur pour pertes de crédit et la stabilité des charges. Le rendement du capital économique a atteint 38,3 %, contre 33,1 % l'an dernier.
Comparaison du deuxième trimestre de 2012 et du premier trimestre de 2012
D'un trimestre à l'autre, le bénéfice net a diminué de 14 millions de dollars ou de 3 %, ce qui traduit essentiellement le fait que le trimestre à l'étude était plus court que le trimestre précédent. Les résultats ont bénéficié de la baisse des dotations au compte de correction de valeur pour pertes de crédit et de la stabilité des charges. Le rendement du capital économique s'est établi à 38,3 %, contre 38,8 % pour le trimestre précédent.
Opérations internationales
Comparaison du deuxième trimestre de 2012 et du deuxième trimestre de 2011
Au deuxième trimestre, les Opérations internationales ont dégagé un bénéfice net de 448 millions de dollars, ce qui représente une hausse de 54 millions de dollars ou de 14 % par rapport à celui du trimestre correspondant de l'exercice précédent, malgré l'avantage tiré à l'exercice précédent du goodwill négatif de 52 millions de dollars découlant d'une acquisition. La hausse sous-jacente du bénéfice net s'explique par la solide croissance des actifs et des dépôts en Amérique latine et en Asie et par l'apport des acquisitions, surtout Banco Colpatria en Colombie. Le rendement du capital économique s'est établi à 12,4 %, contre 14,6 % pour le trimestre correspondant de l'exercice précédent.
Comparaison du deuxième trimestre de 2012 et du premier trimestre de 2012
D'un trimestre à l'autre, le bénéfice net a affiché une hausse de 57 millions de dollars ou de 15 %, essentiellement en raison de l'acquisition en Colombie et de l'apport accru des sociétés associées, facteurs contrebalancés en partie par l'augmentation des pertes sur créances. Le rendement du capital économique s'est établi à 12,4 %, contre 12,7 % pour le trimestre précédent.
Gestion de patrimoine mondiale
Comparaison du deuxième trimestre de 2012 et du deuxième trimestre de 2011
La Gestion de patrimoine mondiale a dégagé un bénéfice net de 298 millions de dollars pour le trimestre à l'étude, soit une chute de 196 millions de dollars ou de 40 % par rapport à celui du trimestre correspondant de l'exercice précédent. La diminution s'explique par le fait qu'à l'exercice précédent, la Banque avait effectué une réévaluation non récurrente de sa participation initiale de 18 % dans Patrimoine Dundee à hauteur de 260 millions de dollars, ce facteur ayant été contrebalancé en partie par des coûts non récurrents liés aux acquisitions et à l'intégration de 27 millions de dollars (après impôt). Compte non tenu de ces montants, le bénéfice net a progressé de 37 millions de dollars ou de 14 % en raison des solides ventes de produits d'assurance et de fonds communs de placement de même que de la hausse des actifs sous gestion et des actifs sous administration. Le rendement des capitaux propres s'est établi à 15,0 % par rapport à 25,7 % l'an dernier. Compte non tenu du profit non récurrent lié à l'acquisition de Patrimoine Dundee et des coûts non récurrents liés aux transactions et à l'intégration, le rendement du capital économique de l'exercice précédent s'est établi à 13,3 %.
Comparaison du deuxième trimestre de 2012 et du premier trimestre de 2012
D'un trimestre à l'autre, le bénéfice net a augmenté de 10 millions de dollars ou de 3 %, ce qui s'explique par la croissance des revenus tirés des activités de gestion d'actifs à l'échelle mondiale, contrebalancée en partie par la baisse des revenus d'assurance à l'échelle mondiale, lesquels avaient été avantagés par la réduction de réserves au cours du trimestre précédent. Les revenus tirés de la distribution de produits de gestion de patrimoine à l'échelle mondiale ont également augmenté, la croissance des revenus tirés des services de courtage de plein exercice ayant été contrebalancée en partie par le recul des revenus tirés des services de courtage en ligne.
Services bancaires et marchés mondiaux
Comparaison du deuxième trimestre de 2012 et du deuxième trimestre de 2011
Les Services bancaires et marchés mondiaux ont dégagé un excellent bénéfice net de 387 millions de dollars au deuxième trimestre, ce qui représente une progression de 11 millions de dollars ou de 3 % par rapport à celui de la période correspondante de l'exercice précédent. Cette augmentation d'un exercice à l'autre traduit essentiellement les solides revenus, la baisse des dotations au compte de correction de valeur pour pertes de crédit et le recul des charges opérationnelles. Le rendement du capital économique s'est établi à 29,1 % pour le trimestre à l'étude, contre 25,9 % pour le trimestre correspondant de l'exercice précédent.
Comparaison du deuxième trimestre de 2012 et du premier trimestre de 2012
Le bénéfice net a affiché une progression de 76 millions de dollars ou de 24 % par rapport à celui du trimestre précédent, en raison des solides revenus et du recul des charges. Le rendement du capital économique est également passé de 23,2 % à 29,1 %.
Autres
Le secteur Autres regroupe la Trésorerie du Groupe, les secteurs opérationnels de moindre envergure et d'autres éléments du siège social qui ne sont pas attribués à un secteur en particulier. En raison de la nature des activités et des ajustements consolidés pris en compte dans le secteur Autres, la Banque est d'avis qu'une analyse comparative par période n'est pas pertinente.
Deuxième trimestre de 2012
La perte nette de 134 millions de dollars reflète l'incidence des activités de gestion des actifs et des passifs, une perte de valeur de 34 millions de dollars des titres de placement et un montant de 25 millions de dollars porté en diminution des revenus des autres secteurs opérationnels en raison de la prise ferme des actions ordinaires émises par la Banque durant le trimestre à l'étude. Ce dernier élément n'a eu aucune incidence sur les résultats consolidés de la Banque.
Premier trimestre de 2012
La perte nette de 29 millions de dollars reflète l'incidence des activités de gestion des actifs et des passifs et une perte de valeur de 19 millions de dollars des titres de placement, contrebalancées en partie par un profit de 111 millions de dollars lié à la vente d'un actif immobilier.
Deuxième trimestre de 2011
La perte nette de 17 millions de dollars reflète l'incidence des activités de gestion des actifs et des passifs et une perte de valeur de 7 millions de dollars des titres de placement. Ces facteurs ont été contrebalancés en partie par les profits de change de 106 millions de dollars découlant de la transition aux IFRS, lesquels profits ont été couverts plus tard en 2011. La Banque a également comptabilisé une incidence favorable de 18 millions de dollars sur la juste valeur des instruments financiers utilisés aux fins de gestion des actifs et des passifs.
INFORMATION À L'INTENTION DES ACTIONNAIRES
Service de dépôt direct
Les actionnaires qui le désirent peuvent faire déposer les dividendes qui leur sont distribués directement dans leurs comptes tenus par des institutions financières membres de l'Association canadienne des paiements. Pour ce faire, il suffit d'écrire à l'Agent des transferts
Régime de dividendes et d'achat d'actions
Le régime de réinvestissement de dividendes et d'achat d'actions de la Banque Scotia permet aux actionnaires ordinaires et privilégiés d'acquérir d'autres actions ordinaires en réinvestissant leurs dividendes en espèces sans avoir à acquitter de frais de courtage ou d'administration.
Les actionnaires admissibles ont également la possibilité d'affecter, au cours de chaque exercice, une somme ne dépassant pas 20 000 $ à l'achat d'actions ordinaires supplémentaires de la Banque. Les actionnaires titulaires de débentures subordonnées entièrement nominatives de la Banque peuvent également affecter aux mêmes fins le montant des intérêts perçus sur ces dernières. Tous les frais liés à la gestion du régime sont à la charge de la Banque.
Pour obtenir des renseignements supplémentaires sur le régime, il suffit de communiquer avec l'Agent des transferts.
Dates de paiement des dividendes pour 2012
Dates de clôture des registres et de paiement des dividendes déclarés sur les actions ordinaires et privilégiées, sous réserve de l'approbation du conseil d'administration.
Date de clôture des registres | Date de paiement | ||||
3 janvier | 27 janvier | ||||
3 avril | 26 avril | ||||
3 juillet | 27 juillet | ||||
2 octobre | 29 octobre |
Date d'assemblée annuelle pour l'exercice 2012
L'assemblée annuelle des actionnaires pour l'exercice qui sera clos le 31 octobre 2012 sera tenue à Halifax en Nouvelle-Écosse, le mardi 9 avril 2013.
Envoi de documents en plusieurs exemplaires
Si vos portefeuilles d'actions sont inscrits sous plus d'un nom ou plus d'une adresse, vous recevrez plusieurs exemplaires. Pour éviter l'envoi des documents en plusieurs exemplaires veuillez écrire à l'agent des transferts afin de regrouper les comptes.
Site Web
Pour obtenir des renseignements concernant la Banque Scotia et ses services, visitez notre site Web, au www.banquescotia.com.
Conférence téléphonique et diffusion sur le Web
La conférence téléphonique sur les résultats trimestriels aura lieu le 29 mai 2012, à 14 h (heure avancée de l'Est) et devrait durer environ une heure. Les parties intéressées sont invitées à accéder à la conférence directement, en mode écoute seulement, par téléphone, sans frais, au 416-644-3414 ou au 1-800-814-4859 (veuillez téléphoner 5 à 15 minutes à l'avance). Une diffusion audio sur le Web avec les diaporamas afférents sera accessible par l'intermédiaire de la page Relations avec les investisseurs, au www.banquescotia.com. Une période de questions suivra la présentation des résultats par la haute direction de la Banque Scotia.
Une transmission différée par téléphone de la conférence téléphonique sera disponible du 29 mai 2012 au 13 juin 2012, en composant le 416-640-1917 ou le 1-877-289-8525 et en saisissant le code d'identification 4487931 suivi du carré (#). La diffusion audio sur le Web sera disponible sur le site Web de la Banque pendant trois mois.
Coordonnées
Investisseurs :
Les analystes financiers, les gestionnaires de portefeuilles et les autres investisseurs qui souhaitent obtenir de l'information financière concernant la Banque sont priés de communiquer avec le service Relations avec les investisseurs, Affaires financières :
Banque Scotia
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44, rue King Ouest
Toronto (Ontario) Canada M5H 1H1
Téléphone : 416-775-0798
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Médias :
Les demandes d'information des médias et les autres demandes de renseignements doivent être adressées au service Relations publiques, Affaires de la société et Affaires gouvernementales, à l'adresse ci-dessus.
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Courriel : [email protected]
Actionnaires :
Pour obtenir des renseignements sur un changement d'inscription d'actions, un changement d'adresse, les dividendes, les transferts successoraux ou la perte de certificats d'actions, ou pour demander que cessent des envois multiples, veuillez vous adresser à l'Agent de transfert de la Banque :
Société de fiducie Computershare du Canada
100, avenue University, 9e étage
Toronto (Ontario) Canada M5J 2Y1
Téléphone : 1-877-982-8767
Télécopieur : 1-888-453-0330
Courriel : [email protected]
Coagent de transfert (États-Unis)
Computershare Trust Company N.A.
250 Royall Street
Canton, MA 02021 U.S.A.
Téléphone : 1-800-962-4284
Pour toute autre demande de renseignements, les actionnaires sont priés de contacter les Affaires financières :
Banque Scotia
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Téléphone : 416-866-4790
Télécopieur : 416-866-4048
Courriel : [email protected]
Quarterly Reports available in English
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La Banque de Nouvelle-Écosse est une entreprise canadienne constituée avec responsabilité limitée.
Les demandes d'information des médias et les autres demandes de renseignements doivent être adressées au service Relations publiques, Affaires de la société et Affaires gouvernementales, à l'adresse ci-dessus.
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