La Banque Scotia tient un forum afin d'analyser les perspectives du marché
immobilier canadien pour la prochaine année
TORONTO, le 23 mars /CNW/ - Plus tôt aujourd'hui, au cours d'un forum animé par Charles Lambert, administrateur délégué, Prêts hypothécaires, Aron Gampel, économiste en chef délégué, et Adrienne Warren, économiste principale et spécialiste du secteur immobilier, ont exposé, en compagnie de Phil Soper, président et chef de la direction de Brookfield Real Estate Services, leurs opinions sur les perspectives de l'économie canadienne et du marché immobilier canadien pour l'année 2010.
Au cours du forum, qui s'est tenu à Toronto, M. Soper a, à titre de premier conférencier, parlé des perspectives d'avenir du secteur de courtage immobilier, de l'émergence de modèles opérationnels novateurs et du rôle joué par les nouvelles technologies et les médias sociaux. M. Soper a déclaré : "Le secteur de l'immobilier résidentiel a fait l'objet de beaucoup d'attention au cours des derniers mois, tant à cause de la reprise étonnante des activités après une année de performances très médiocres qu'en raison de l'intérêt porté au secteur par le Bureau de la concurrence afin de faire en sorte que les nouveaux modèles fonctionnels puissent avoir une juste possibilité de participer sur le marché de l'immobilier canadien. Pendant que les organismes de réglementation discutent des changements nécessaires, les entrepreneurs bien établis tout comme les nouveaux venus ne cessent de chercher des façons de plus en plus originales de dominer la concurrence. Le secteur de l'immobilier est ainsi inondé de modèles fonctionnels inédits et intéressants, et cette tendance ne donne aucun signe de ralentissement."
M. Soper a ensuite offert un aperçu des entreprises nouvelles et novatrices qui proposent, à l'heure actuelle ou en perspective, des services à l'appui de l'achat et de la vente d'habitations par les Canadiens. Parmi ces modèles non traditionnels, on trouve des services très spécialisés à coût minime ainsi que des entreprises qui ont inventé des façons inédites de mettre à profit les nouvelles technologies pour attirer la clientèle. Il a notamment mentionné des entreprises qui se distinguent en offrant :
- des programmes d'affinité ou de fidélisation; - des services à l'appui des ventes directes; - des services d'inscription bon marché au registre des fiches descriptives des propriétés résidentielles; - des outils automatisés d'évaluation des résidences.
Mme Warren, quant à elle, a dévoilé ses perspectives pour le marché immobilier résidentiel canadien en 2010 et a discuté les principales tendances de l'économie, du secteur et de la population qui exerceront une influence pendant la prochaine décennie. Selon elle, "les résultats du marché du logement canadien au cours des dix dernières années sortaient de l'ordinaire sur pratiquement tous les plans. Les prix réels des habitations ont augmenté de 5,2 pour cent par année en moyenne de 2000 à 2009, marquant la décennie de la plus grande appréciation réelle depuis au moins 50 ans. Les mises en chantier se situaient en moyenne à 201 000 unités par an : le niveau le plus élevé de construction d'habitations neuves depuis les années 1970."
"Il serait temps que les Canadiens rajustent leurs attentes à l'égard du marché du logement. Selon nous, 2010 constituera une année de transition dans laquelle l'explosion qui a marqué le début du siècle cédera le pas à une période de croissance ralentie, mais durable au cours de la prochaine décennie," de dire Mme Warren.
- Mme Warren s'attend à la continuation de la forte demande et des prix élevés jusqu'à la fin du printemps, surtout en raison de la ruée d'acheteurs espérant devancer le resserrement des critères d'admissibilité aux prêts hypothécaires assurés à la mi-avril et la mise en œuvre de la TVH (taxe de vente harmonisée) en Ontario et en Colombie-Britannique le 1er juillet prochain. - Les mises en chantier devraient se situer à 190 000, à la hausse par rapport aux 149 000 unités de l'année dernière. Vu que la plus forte activité sera concentrée dans le premier semestre, Études économiques Scotia prévoit une baisse relative des volumes de vente, des prix moyens et des nouvelles constructions en 2011. - Les projections reposant sur les niveaux actuels de l'immigration et le taux actuel de formation de ménages par âge laissent prévoir la formation d'environ 155 000 ménages par an au cours de la prochaine décennie, estimation qui pourrait en fin de compte s'avérer trop prudente.
M. Gampel a ouvert le forum par un survol des facteurs économiques et financiers qui influent sur les perspectives canadiennes. "En 2011, le Canada devrait prendre la tête du Groupe des Sept, même si la reprise des activités intérieures et mondiales, qui a jusqu'ici été alimentée par les incitatifs gouvernementaux et le nombre de logements invendus, devrait s'atténuer quelque peu au cours de l'année. Plusieurs facteurs, dont la normalisation des coûts d'emprunt dérisoires, la compression budgétaire, la distribution prudente de crédits, le désendettement des ménages dans nombre de pays où le taux d'endettement est très élevé, ainsi que la concurrence, endigueront la croissance."
- L'économie mondiale continue de prendre de l'essor grâce au succès économique de la Chine, de l'Inde et du Brésil, les géants en développement qui sont devenus des locomotives régionales de la croissance mondiale. - Les grands pays développés affichent des résultats économiques qui s'améliorent tout en restant en dessous de la moyenne. En 2010, les États-Unis, talonnés par le Canada, seront en tête du Groupe des Sept, alors que les pays européens et le Japon resteront probablement à la queue du peloton sur le plan de la croissance. - Appuyées par la multitude de projets d'infrastructure financés en partie par le budget fédéral et les gouvernements provinciaux, les perspectives canadiennes se sont améliorées pour l'ensemble du pays.
Pour écouter un enregistrement de la conférence téléphonique, veuillez composer le 1-800-408-3053 et entrer le code d'accès 6883436. Pour obtenir un exemplaire du rapport et une transcription des exposés, veuillez consulter la page économique du site www.banquescotia.com.
Études économiques Scotia propose à sa clientèle une analyse approfondie des facteurs qui façonnent les perspectives du Canada et de l'économie mondiale, notamment l'évolution macroéconomique, les tendances des marchés de change et des capitaux, le rendement des produits de base et de l'industrie ainsi que les enjeux relatifs aux politiques monétaires, fiscales et gouvernementales.
La Banque Scotia est l'une des principales institutions financières en Amérique du Nord et la plus internationale des banques canadiennes. Forts de leur effectif de près de 68 000 employés, le Groupe Banque Scotia et ses sociétés affiliées comptent environ 14,6 millions de clients dans une cinquantaine de pays. Outre des services bancaires d'investissement, la Banque Scotia offre une gamme complète de produits et de services aux particuliers, aux petites et moyennes entreprises ainsi qu'aux grandes sociétés. L'actif de la Banque Scotia s'établit à plus de 507 milliards de dollars (au 31 janvier 2010). Les actions de la Banque Scotia sont cotées en bourse à Toronto (BNS) et à New York (BNS). Pour obtenir de plus amples renseignements, veuillez consulter le site Web de la Banque à l'adresse www.banquescotia.com.
Brookfield Real Estate Services (BRES) est un chef de file parmi les fournisseurs de services aux maisons de courtage immobilier et aux professionnels en vente immobilière. La société exerce ses activités sous les raisons sociales de Royal LePage, Réseau immobilier La Capitale et Johnston and Daniel au Canada, et de GMAC Real Estate et Real Living aux États-Unis. Le réseau de BRES réunit quelque 25 000 agents immobiliers répartis dans plus de 1 100 bureaux partout en Amérique du Nord. Brookfield Real Estate Services Fund est une fiducie de revenus inscrite à la Bourse de Toronto sous le symbole "BRE.UN".
Renseignements: Patty Stathokostas, Relations publiques, Banque Scotia, (416) 866-3625, [email protected]
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