À travers des témoignages empreints d’espoir, de courage et de résilience, la campagne #VoixDesFillesAfghanes, organisée par Éducation sans délai, met en lumière le parcours de jeunes Afghanes privées de leur droit à l’éducation English
Le très honorable Gordon Brown, Yasmine Sherif, Directrice générale d’Éducation sans délai, et Somaya Faruqi, Défenseure mondiale d’Éducation sans délai, soulignent les 1 000 d’interdiction aux jeunes Afghanes d’accéder à l’éducation
NEW YORK, 13 juin 2024 /CNW/ - Dans le monde entier, la date d’aujourd’hui marque un événement tragique pour les droits humains, les droits des enfants et les droits des filles : voilà 1 000 jours que les filles en Afghanistan se sont vu interdire l’accès à l’éducation secondaire. Pour marquer cette date et susciter la réflexion sur cette situation inacceptable, Éducation sans délai, le Fonds mondial pour l’éducation dans les situations d’urgence et de crise prolongée au sein des Nations Unies, lance la deuxième phase de sa campagne percutante : #VoixDesFillesAfghanes.
Cette campagne met en lumière des illustrations originales, des poèmes, des dessins engagés et autres œuvres inspirantes d’artistes internationaux, ainsi que des citations puissantes et poignantes de jeunes Afghanes, aujourd’hui privées du droit à l’éducation, mais qui s’accrochent à l’espoir que ce droit leur sera restitué.
La première phase de la campagne #VoixDesFillesAfghanes a été lancée en août 2023 par le très honorable Gordon Brown, Envoyé spécial des Nations Unies pour l’éducation mondiale, Yasmine Sherif, Directrice générale d’Éducation sans délai, et Somaya Faruqi, Défenseure mondiale d’Éducation sans délai (ECW) et ancienne capitaine de l’équipe de robotique de filles afghanes. Depuis son lancement, la campagne a été vue et soutenue par des millions de personnes à travers le monde.
Cette deuxième phase rallie déjà le soutien d’éminents nouveaux supporters et leaders mondiaux, dont les auteurs de best-sellers Khaled Hosseini (Les cerfs-volants de Kaboul) et la Défenseure mondiale d’ECW, Christina Lamb (Je suis Malala) ; le cofondateur du Fonds Malala (Malala Fund), Ziauddin Yousafzai ; la Défenseure mondiale d'ECW et présentatrice principale d'Al-Jazeera, Folly Bah Thibault ; le Rapporteur spécial des Nations unies sur la situation des droits de l'homme en Afghanistan, Richard Bennett ; le cofondateur de Global Citizen, Mick Sheldrick ; la lauréate du prix Global Citizen 2023 et fondatrice de LEARN Afghanistan, Pashtana Durrani ; la Directrice de l’Initiative des Nations Unies pour l’éducation des filles (UNGEI), et bien d'autres encore, dont plusieurs militantes afghanes de premier plan.
« Le monde doit s’unir derrière les jeunes Afghanes. La privation de leur droit à une éducation de qualité est une abomination et une violation de la Charte des Nations Unies, de la Convention relative aux droits de l’enfant et des droits humains fondamentaux. La campagne #VoixDesFillesAfghanes offre à chacun et à chacune la possibilité de prendre position en faveur des droits humains et de l’égalité des genres en partageant ces témoignages empreints de courage, d’espoir et de résilience », a déclaré le très honorable Gordon Brown, Envoyé spécial des Nations Unies pour l’éducation mondiale et Président du Groupe directeur de haut niveau d’Éducation sans délai.
« En tant que communauté mondiale, nous devons redoubler d’efforts pour faire en sorte que chaque adolescente puisse exercer son droit à l’éducation. Les discriminations de genre sont inacceptables et ne feront qu’accroître les souffrances d’un pays déchiré par la guerre et d’une population afghane éprouvée depuis si longtemps. Le droit international relatif aux droits humains fait de l’accès des filles à l’éducation un droit fondamental. Pour la population afghane – hommes, femmes, filles et garçons – l’éducation des adolescentes est une condition indissociable de la reconstruction du pays et de l’exercice par tout Afghan du droit universel à l’éducation », a déclaré Yasmine Sherif, Directrice générale d’Éducation sans délai.
« Les jeunes Afghanes sont fortes et résilientes, et refusent de renoncer à leurs rêves et à leurs espoirs. Ces 1 000 jours sans accès à l’éducation constituent une grave injustice pour ces jeunes filles, dont la détermination devrait leur ouvrir des portes et non leur créer des obstacles. Chaque jour, faute de perspectives d’avenir, elles sont de plus en plus nombreuses à subir des mariages forcés. Cela doit cesser », a déclaré Somaya Faruqi, Défenseure mondiale d’Éducation sans délai. « Le monde entier doit entendre l’appel des jeunes Afghanes, qui ne demandent qu’une seule chose : le respect de leur droit le plus élémentaire à l’éducation. En accédant à une éducation, les filles afghanes pourront contribuer à la reconstruction de notre pays et devenir les actrices d’une transformation positive de nos communautés. Toutes les jeunes Afghanes devraient bénéficier des mêmes chances d’apprendre et de s’épanouir, et il est sans conteste de notre devoir de lutter pour leur droit à l’éducation et pour leur avenir. »
En Afghanistan, selon l’UNESCO, environ 80 % des filles et des jeunes femmes en âge d’être scolarisées ne vont pas à l’école et près de 30 % des filles n’ont jamais reçu d’éducation primaire.
L’interdiction faite aux filles d’accéder à l’enseignement secondaire et supérieur a réduit à néant plusieurs décennies de progrès dans les domaines de lʼéducation et du développement. Entre 2001 et 2018, le nombre dʼinscriptions dans les établissements dʼenseignement, tous niveaux confondus, avait été multiplié par dix, passant de 1 million en 2001 à 10 millions en 2018. En août 2021, les filles représentaient quatre élèves sur dix dans l’enseignement primaire. Ce bond en avant s’était accompagné d’une croissance économique et sociale ainsi que d’autres avancées qui avaient profité à de larges pans de la société afghane.
Le changement de pouvoir a provoqué une véritable onde de choc dans tous les segments de l’économie et de la société afghanes. À l’heure actuelle, 23,7 millions de personnes, soit plus de la moitié de la population, ont besoin en urgence d’une aide humanitaire, 6,3 millions de personnes sont déplacées et les droits fondamentaux les plus élémentaires sont menacés. Les filles et les garçons afghans sont fortement exposés aux violations des droits humains telles que la violence liée au genre, le travail des enfants et le mariage précoce. À ce jour, selon l’OCHA, seuls 221 millions de dollars É.-U ont été reçus dans le cadre de l’appel de fonds urgent de 3 milliards de dollars É.-U. lancé pour les besoins de l’action humanitaire.
Depuis 2017, date à laquelle Éducation sans délai a commencé à financer des projets en Afghanistan, le Fonds a investi 88,8 millions de dollars É.-U. et a aidé plus de 230 000 enfants à accéder à une éducation holistique de qualité. Les investissements pluriannuels d’Éducation sans délai se concentrent sur l’apprentissage communautaire et touchent les filles et les garçons afghans par le biais de diverses activités, telles que la distribution de supports pédagogiques et de matériel d’apprentissage, la formation des enseignants ainsi que des services de santé mentale et de soutien psychosocial.
Joignez-vous à la campagne #AfghanGirlsVoices
Les citations des leaders et éminents supporters de la campagne sont disponibles à ce lien.
Le kit de médias sociaux et les supports visuels de la campagne peuvent être téléchargés à ce lien.
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SOURCE Education Cannot Wait
PERSONNE-RESSOURCE : Greg Benchwick, [email protected]
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