La campagne de désinformation de Gordon Bernstein et Michel Depatie continue
MONTRÉAL, le 23 nov. /CNW Telbec/ - La campagne de désinformation a atteint de nouvelles limites aujourd'hui alors que les présidents de deux des trois sociétés de développement commercial du Plateau (SDC St-Laurent et SDC Mont-Royal), ont accusé à tort les élus et les militants de Projet Montréal d'intimidation.
Après la question d'une citoyenne au conseil de ville, M. Gordon Bernstein l'a violemment interpellée et une altercation a débuté dans le hall d'honneur de l'Hôtel de ville. Le maire du Plateau-Mont-Royal était dans le hall à ce moment : « J'ai vu M. Bernstein bousculer une femme et dans ces moments-là, je réagis. Si par mes paroles j'ai blessé quelqu'un, je le regrette. M. Bernstein devrait lui aussi s'excuser auprès de Mme Vallée pour ses agissements », a déclaré Luc Ferrandez.
Ce n'est pas la première fois que Michel Depatie et Gordon Bernstein apostrophent des citoyens et des élus. Rappelons que lors du tout premier conseil d'arrondissement de la nouvelle administration, M. Depatie a averti les nouveaux élus de Projet Montréal qu'il avait réussi à « sortir Prescott » en les menaçant de faire attention à eux. De plus, M. Bernstein, lors d'une récente séance du conseil d'arrondissement, a agressé verbalement des citoyens et citoyennes du Plateau.
Le différend
« Plusieurs citoyens du Plateau-Mont-Royal sont en colère contre la campagne de peur que MM. Bernstein et Depatie mènent parce que nous mettons en œuvre les actions que nous avions promises », a déclaré Richard Bergeron. Les citoyens sont choqués que les sociétés commerciales aient rejeté, après l'avoir encensé, le plan de stationnement qui vise à investir dans l'arrondissement et à régler la problématique du stationnement. De plus les SDC ont exigé que le maire du Plateau-Mont-Royal offre à chaque place d'affaires deux vignettes de stationnement pour que leurs propriétaires puissent se garer dans des zones réservées aux résidents - ce qui réduirait d'au moins 50% les places réservées aux résidents dans l'ensemble de l'arrondissement. « Et ils prétendent défendre les clients », a indiqué Alex Norris, conseiller du Mile End. Les SDC exigent également que l'administration mette fin au plan d'apaisement des rues et de sécurisation des écoles.
Depuis vendredi, les SDC affichent dans les commerces des pancartes qui induisent le public en erreur. « La vraie campagne d'intimidation, c'est celle des trois SDC qui ont lancé une campagne de diffamation envers Luc Ferrandez. En effet, les affiches placardées dans les commerces propagent des faussetés concernant la politique de stationnement. Les SDC sont désespérées et agissent en conséquence. Je ne vois pas ce qu'elles ont à gagner avec cette stratégie », a ajouté le chef de Projet Montréal.
Renseignements:
Joël Simard-Ménard
Directeur de cabinet de la 2e opposition
514 872-1108
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