La CAQ déplore le recul des libéraux sur l'abolition des élections scolaires
QUÉBEC, le 12 avril 2016 /CNW Telbec/ - Malgré qu'il ait déposé un projet de loi à cet effet, le gouvernement libéral n'a pas l'intention d'abolir les élections scolaires au suffrage universel, a confirmé le ministre de l'Éducation, Sébastien Proulx, mardi, en réponse à un échange avec le leader parlementaire de la Coalition Avenir Québec et député de Granby, François Bonnardel.
Ainsi, le projet de loi sur la gouvernance scolaire perd tout son sens, alors qu'une soixantaine de groupes ont déjà été entendus en consultation, a vivement regretté M. Bonnardel. Cette volte-face inexplicable est doublement choquante. D'abord parce que le premier ministre Philippe Couillard avait lui-même affirmé en septembre dernier que les faibles taux de participation aux élections scolaires ne justifiaient plus leur tenue, ensuite parce que Sébastien Proulx a déjà été un ardent défenseur de l'abolition pure et simple des commissions scolaires.
« Le ministre fait du patinage de fantaisie. Pour quelqu'un qui a déjà prôné l'abolition des commissions scolaires, il fait un triple axel! Je tiens à lui rappeler que l'automne dernier, c'est le premier ministre qui affirmait qu'il ne voulait plus des élections scolaires. Il disait, et je cite : "Une démocratie qui ne s'exprime pas fortement est une démocratie moins forte". Hier, le ministre de l'Éducation y est allé d'une citation assez contradictoire : "Le projet de loi propose l'abolition des élections scolaires. Le projet de loi n'abolissait pas les élections". Même Yves Bolduc était plus clair que ça! », a déclaré François Bonnardel.
Pourtant, son prédécesseur, l'actuel ministre de l'Emploi François Blais, n'avait pas mâché ses mots lorsqu'il avait présenté le projet de loi 86, qualifiant les élections scolaires de « problèmes » et de modèle « désuet », a souligné le leader de la CAQ. « En éducation, on est devant un gouvernement qui dit une chose et fait son contraire en l'espace de quelques mois. Il n'y a plus rien à comprendre, décidément », a conclu François Bonnardel.
SOURCE Aile parlementaire de la Coalition Avenir Québec
Source : Émilie Toussaint, Attachée de presse, Aile parlementaire de la Coalition Avenir Québec, 418-446-1383, [email protected]
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