La CAQ refuse que la Commission de l'Assemblée nationale fasse enquête sur l'outrage de la SAAQ
QUÉBEC, le 8 avril 2025 /CNW/ - Alors que la présidente de l'Assemblée nationale a déclaré, la semaine dernière, qu'à première vue, la SAAQ a commis un outrage au Parlement, la CAQ brime les droits des parlementaires en refusant la tenue d'une enquête, estime le leader de l'opposition officielle et porte-parole en matière de transports et de mobilité durable, Monsef Derraji.
Jamais dans l'histoire du Parlement, les droits des députés de l'Assemblée ont ainsi été bafoués, dénonce le député libéral de Nelligan. La Procédure parlementaire permet aux membres de la Commission de l'Assemblée nationale de faire enquête de plein droit lorsque la Présidence juge une question de privilège recevable. Pourtant, le gouvernement a décidé de brimer ce droit, sous prétexte qu'une commission d'enquête publique est déjà en place pour enquêter sur le scandale SAAQclic.
Cette commission d'enquête publique, mise sur pied par le gouvernement, vise à faire la lumière notamment sur les dépassements de coûts, le fractionnement du contrat et surtout sur l'implication des ministres caquistes impliqués dans le dossier. Or, l'enquête réclamée par l'opposition officielle visait plutôt à déterminer les raisons pour lesquelles la SAAQ a transmis de fausses informations aux parlementaires, comme l'a déclaré « à première vue », la Présidente de l'Assemblée nationale, Nathalie Roy. La CAQ s'y est objectée, refusant ainsi de faire toute la lumière sur l'affaire.
« Je suis outré que les députés caquistes aient osé aller à l'encontre de notre propre Procédure et de nos règles en refusant que la Commission de l'Assemblée nationale fasse enquête. Qu'ont-ils à cacher? Pourquoi refusent-ils que les hauts-dirigeants de la SAAQ soient entendus? C'est extrêmement grave ce que le gouvernement caquiste vient de faire. Voter contre la mise en place d'une enquête des membres de la Commission de l'Assemblée nationale est un affront majeur à notre institution et à sa souveraineté à gérer ses propres affaires. »
- Monsef Derraji, député de Nelligan, leader parlementaire de l'opposition officielle et porte-parole en matière de transports et de mobilité durable
SOURCE Aile parlementaire du Parti libéral du Québec

Sources : Alexandra Régis, Attachée de presse, Aile parlementaire de l'opposition officielle, 418-571-6749, [email protected]; Catherine Dostie, Attachée de presse, Aile parlementaire de l'opposition officielle, 581 999-6434, [email protected]
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