La CAQ veut mettre fin au « Far-West » et demande l'adoption d'un décret rapide pour Uber
QUÉBEC, le 18 févr. 2016 /CNW Telbec/ - Alors que la commission parlementaire sur le transport rémunéré de personnes par automobile s'amorce jeudi à l'Assemblée nationale, la Coalition Avenir Québec estime qu'il est grand temps de mettre fin au « Far-West » dans l'industrie du taxi et demande au gouvernement de rapidement adopter un décret dans le dossier Uber.
Puisque le gouvernement Couillard se traîne les pieds et tarde à déposer un projet de loi en bonne et due forme, le porte-parole de la CAQ en matière de transports, Claude Surprenant, souhaite que le gouvernement crée dès maintenant un environnement plus sain et équitable, dans l'attente de la présentation d'un projet de loi. Au jour 1 de cette commission parlementaire tant attendue, il aurait été plus efficace d'entendre tous les groupes concernés par le covoiturage commercial dans le cadre de l'étude d'un projet de loi, a ajouté M. Surprenant.
« Le vide juridique actuel et l'inaction du gouvernement ont créé une crise qui aurait pu être évitée. Les citoyens n'ont pas à subir l'irresponsabilité du gouvernement. Il est possible d'agir plus rapidement dans ce dossier, tout en encadrant Uber au bénéfice de la population. Il faut mettre fin au "Far-West" et encadrer Uber, tout en incluant l'obligation pour Uber de fournir des garanties de sécurité, de forcer ses chauffeurs à contracter une assurance complète couvrant leurs passagers et forcer l'entreprise à payer ses taxes. Il est anormal qu'après des mois, ce soit encore le "Far-West". Un décret permettrait de régulariser la situation de façon temporaire, le temps qu'un projet de loi en bonne et due forme soit déposé et adopté », a déclaré le député caquiste.
« On ne peut pas être contre le progrès technologique et les Québécois sont en droit d'en profiter. Uber est un service apprécié par les consommateurs et les Québécois ne méritent pas d'être pris en otage simplement parce que le gouvernement tarde à trancher la question du covoiturage commercial et à encadrer ce service. La CAQ est sensible aux inquiétudes des chauffeurs de taxi, qui paient un permis à fort prix et qui méritent qu'on les accompagne dans ce virage technologique. Peut-on critiquer les chauffeurs de taxi et leurs familles qui craignent de perdre leurs investissements? Non. Mais peut-on critiquer Uber qui souhaite saisir une opportunité d'affaires et offrir sa technologie aux usagers du Québec? Non plus. Le seul responsable, c'est le gouvernement libéral », a conclu le député de Groulx.
SOURCE Aile parlementaire de la Coalition Avenir Québec
Source : Émilie Toussaint, Attachée de presse, Aile parlementaire de la Coalition Avenir Québec, 418-446-1383, [email protected]
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