La cession du terrain de l'hippodrome - Conditions de succès du développement des terrains de l'hippodrome
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Ville de Montréal - Cabinet de la chef de l'Opposition officielle23 mars, 2012, 14:12 ET
MONTRÉAL, le 23 mars 2012 /CNW Telbec/ - « L'aménagement des terrains de l'hippodrome est une bonne nouvelle pour Montréal. D'ici l'échéance de 2017, il est impératif de mettre en place une démarche de participation publique, en amont, afin de développer des meilleures pratiques d'urbanisme durable, tout en ayant un souci de transparence et d'inclusion », a déclaré Mme Louise Harel, chef de l'Opposition officielle et chef de Vision Montréal, en rappelant les erreurs commises lors du projet Griffintown (première mouture) en 2008.
Les enjeux du projet :
L'hippodrome s'est implanté sur le site en 1907, sur un territoire à l'époque agricole traversé par les voies ferrées du CP. À cette époque, ce site n'a pas été planifié pour s'inscrire dans une logique urbaine, mais bien périurbaine, loin du centre-ville. La reconversion du terrain, anciennement connu comme Blue Bonnets, offre l'opportunité de repenser la mécanique du site et de remédier à son enclavement (voies ferrées du CP, cour de triage, secteurs industriels, autoroute Décarie). « Ce terrain concentre de nombreux enjeux, régionaux et locaux, qu'il faudra résoudre de manière innovante », a déclaré Mme Véronique Fournier, conseillère de la ville, district de Saint-Henri─Petite-Bourgogne─Pointe-Saint-Charles et porte-parole de l'Opposition officielle en matière d'urbanisme.
Le cadre de vie est actuellement inhospitalier pour le piéton, il faudra atténuer les nuisances associées au transit ferroviaire et autoroutier. Il faut aussi noter la présence de milieux de vie à caractère distinct dans les quartiers limitrophes. « Ce site offre la possibilité de réunifier la ville et d'apporter des améliorations tangibles pour le rendre agréable à vivre », a-t-elle ajouté.
« Au niveau identitaire, le site qui entretient actuellement un rapport excentré par rapport à la Ville offre dès aujourd'hui la possibilité de redevenir une destination. En incluant le projet Namur─Jean-Talon, la Ville prévoit l'arrivée de milliers de nouveaux résidents. Quel sera l'impact sur la population de l'arrondissement Côte-des-Neiges─Notre-Dame-de-Grâce, dont 50% est considéré à faible revenu? », a poursuivi madame Harel.
« Le développement résidentiel que nous souhaitons doit se faire dans le respect de la stratégie d'inclusion montréalaise avec au moins 15% de logements sociaux communautaires et 15% de logements abordables », a renchéri Mme Fournier.
Le site doit aussi permettre d'améliorer l'accessibilité aux espaces verts. « Il y a eu trop d'occasions manquées à Montréal et ce site est central », a ajouté Mme Harel. D'autant plus que la mixité des fonctions suppose également un développement harmonieux d'un secteur commercial et d'emploi pour une diversification des usages.
« La mémoire du lieu et la mise en valeur du patrimoine intangible de ce site emblématique doit aussi faire l'objet d'une attention particulière. De plus, le Ville doit travailler à la mise en valeur des perspectives visuelles sur le mont Royal, notamment par un design audacieux, l'Oratoire Saint-Joseph et l'Université de Montréal », a continué Mme Fournier.
Un processus de participation publique innovateur demandé
« Il est important de souligner que le terrain de Blue Bonnets, avec sa superficie de 43,48 hectares correspond à 1,25 fois celle du parc Lafontaine, cela représente un potentiel de développement considérable. L'administration devra viser l'acceptabilité sociale du projet », a conclu Mme Harel.
Militza Jean
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