La CJPLQ avance ses solutions pour le financement des universités québécoises
MONTRÉAL, le 24 janv. 2013 /CNW Telbec/ - Alors que le Sommet sur l'Enseignement supérieur approche, la Commission-Jeunesse du Parti libéral du Québec (CJPLQ) réitère que l'avenir du Québec passe par un réseau d'éducation postsecondaire bien financé et s'alarme des récentes coupures annoncées par le ministre de l'Éducation supérieure, Pierre Duchesne. En effet, depuis 2008, les Jeunes libéraux revendiquent un grand rattrapage dans le financement de nos universités, une lutte qu'ils croyaient commune avec la FEUQ, qui a étonnamment changé son fusil d'épaule.
C'est dans cette optique que la CJPLQ lance aujourd'hui le mémoire Pour des universités à la hauteur de nos ambitions qui dresse le portrait de la situation difficile du financement universitaire tout en proposant des solutions concrètes pour y remédier basées sur la qualité et l'accessibilité aux études supérieures dans un esprit d'équité dans le financement de nos services publics.
Les Jeunes libéraux souhaitent donc que le calcul des frais de scolarité soit basé sur un pourcentage de l'investissement du gouvernement dans les budgets de fonctionnement universitaires. Ce pourcentage devra être plus élevé qu'il ne l'est actuellement, tout en demeurant en deçà de la moyenne canadienne. Ainsi, l'effort étudiant sera toujours proportionnel à celui demandé aux contribuables. De plus, la CJPLQ souhaite qu'un programme de remboursement proportionnel au revenu soit mis en place pour alléger le fardeau de la dette étudiante, avec la possibilité que cette dette soit effacée après une certaine période de temps. Cela s'imbriquerait dans une plus grande révision des méthodes d'attribution de l'aide financière aux études, qui devra mieux tenir compte de la réalité étudiante en ce qui a trait à la contribution parentale et aux dépenses admissibles. Cette attribution devra être indexée et révisée sur une base périodique.
Le milieu de la recherche au Québec est très dynamique et la CJPLQ veut que le gouvernement continue à poser des gestes pour que cela demeure le cas, notamment en maintenant les budgets pour attirer les meilleurs chercheurs, en favorisant le partenariat entre tous les milieux de la recherche et du développement et en arrimant mieux la recherche aux besoins de l'économie québécoise.
Finalement, la Commission-Jeunesse croit que les différents acteurs du milieu universitaire devront s'entendre sur une méthodologie commune pour mesurer la performance de nos universités pour éviter à l'avenir les débats sur la nature de leurs besoins et mieux se concentrer sur assurer la pérennité de notre réseau d'éducation postsecondaire. De plus, pour rétablir le lien de confiance entre la population et les administrations universitaires, il faudra s'assurer que les règles d'imputabilité et de transparence soient révisées et respectées.
« Les Jeunes libéraux proposent des solutions réalistes qui représentent un juste milieu qui s'assurera que nos universités rayonneront à travers le monde. Nous déplorons que le ministre Duchesne tarde à nous faire une place au Sommet sur l'Enseignement supérieur. » a déclaré Madwa-Nika Cadet, présidente de la CJPLQ.
SOURCE : COMMISSION-JEUNESSE DU PARTI LIBERAL DU QUEBEC
Jean-François Trudelle
Coordonnateur aux communications, CJPLQ
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