TORONTO, le 16 mars 2017 /CNW/ - La Commission de la santé mentale du Canada (CSMC) a diffusé les résultats de son projet de recherche sous forme d'étude de cas qui a suivi 40 organisations de différents secteurs et industries pendant trois ans tandis qu'elles appliquaient la Norme nationale du Canada sur la santé et la sécurité psychologiques en milieu de travail (la Norme).
Première en son genre au monde, cette norme canadienne d'application volontaire propose une série de lignes directrices, d'outils et de ressources pour aider les organisations à promouvoir la santé mentale et à prévenir les préjudices psychologiques au travail.
Les résultats du projet de recherche sous forme d'étude de cas font ressortir les pratiques prometteuses et les leçons tirées par les organisations participantes représentant 250 000 employés qui ont appliqué la Norme en 2014.
Principales constatations :
Au Canada, le tiers des demandes de prestations d'invalidité et les deux tiers des coûts qui découlent de l'invalidité sont attribuables aux maladies et aux problèmes associés à la santé mentale. Un sondage récent mené par Ipsos révèle que la Norme peut contribuer à l'amélioration globale de la santé et de la sécurité psychologiques dans les milieux de travail canadiens. Par exemple, les employés aux prises avec la dépression dans les organisations qui applique la Norme s'absentent cinq jours de moins, selon le sondage.
« Aujourd'hui, on ne se contente plus de dire que la santé mentale au travail est importante, affirme Michael Wilson, président du conseil d'administration de la CSMC. Nous voyons les résultats en provenance de 40 organisations d'un bout à l'autre du pays qui se sont retroussé les manches et ont donné l'exemple. Elles ont fait une priorité de la santé mentale et du mieux-être. Leurs efforts suscitent un changement dans l'ensemble des milieux de travail au pays. Des petites entreprises indépendantes au géant des télécommunications comme Bell Canada, nous avons désormais un plan pour bien appliquer la toute première norme sur la santé et la sécurité psychologiques dans le monde. »
« Aucun milieu de travail n'est à l'abri des défis liés à la santé mentale, et aucun d'entre eux n'a les mains vides pour y répondre, soutient Louise Bradley, PDG de la CSMC. La Norme donne à chaque employeur l'occasion d'examiner les efforts qu'il déploie pour favoriser la santé mentale ainsi que les outils dont il a besoin pour s'améliorer. »
Le projet de recherche sous forme d'étude de cas a été coordonné par la CSMC grâce au financement offert par Lundbeck Canada, le Centre pour la santé mentale en milieu de travail de la Great-West ainsi que de la composante Personnes handicapées du Programme de partenariats pour le développement social du gouvernement du Canada.
Citations à l'appui
« Certaines de nos études montrent qu'on peut faire une différence pour les employés et pour l'entreprise en se souciant de la santé mentale au travail. C'est pourquoi Manuvie a décidé d'améliorer les avantages liés à la santé mentale pour l'ensemble de ses employés au Canada. Un nombre croissant de nos clients cherchent également des solutions pour aider leurs employés à traiter des problèmes de santé mentale. »
- Kathy McIlwham, vice-présidente, bien-être, invalidité et vie, Manuvie
« À l'hôpital Michael Garron, nous savons que pour offrir d'excellents soins aux patients, nous devons investir dans la santé physique et mentale de nos employés. En participant à l'étude, nous avons obtenu de meilleures notes à l'égard de l'engagement de notre personnel et réduit les coûts de l'invalidité à long terme ainsi que des médicaments pour les problèmes psychologiques. L'application de la Norme dans notre hôpital était à la fois la bonne décision et l'évolution naturelle d'un paradigme de mieux-être axé principalement sur le bien-être physique. »
- Sarah Downey, PDG, hôpital Michael Garron
« Au fil des ans, la Nova Scotia Government and General Employees Union s'est donné comme priorité de favoriser une meilleure santé mentale au travail. C'est pourquoi en 2013 nous étions si enthousiastes et fiers de participer à la première étude de cas sur l'application de la Norme. Nous espérons que notre participation préparera d'autres organisations semblables à la nôtre à se conformer à la Norme et à améliorer la culture au travail à l'avenir. »
--Joan Jessome, ancienne présidente, Nova Scotia Government and General Employees Union
« Il faut reconnaître toutes les questions liées à la santé mentale, y répondre et y remédier. Une fois le processus enclenché, nous devenons conscients des ressources à proximité qui sont mises à notre disposition. En empruntant cette approche, nous éliminons la stigmatisation et promouvons les programmes de soutien auprès de nos collègues, amis et proches. »
--Inspecteur Richard Burchill, Gendarmerie royale du Canada-Québec
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