La Commission de l'économie et du travail n'entendra pas les représentants du Collectif pour une pension d'invalidité
QUÉBEC, le 24 sept. 2014 /CNW Telbec/ - Le député de Rimouski et porte-parole de l'opposition officielle en matière de lutte à la pauvreté, de solidarité et d'économie sociale, Harold LeBel, a proposé à la Commission de l'économie et du travail (CET) de se saisir de la pétition du Collectif pour une pension d'invalidité. Cette pétition met en lumière la réalité vécue par bon nombre de personnes considérées comme inaptes au travail en raison de contraintes sévères à l'emploi. Elles sont bénéficiaires d'une prestation de solidarité sociale qui, selon les signataires, ne tient pas suffisamment compte de leur réalité et brime certaines de leurs libertés fondamentales.
Les députés libéraux, majoritaires à la CET, ont refusé que celle-ci se réunisse en séance officielle pour entendre des représentants du Collectif.
« Les représentants du Collectif pour une pension d'invalidité ont déployé d'énormes efforts pour porter leur enjeu sur la scène publique. Après avoir fait plusieurs rencontres et amassé pas moins de 7123 signatures pour une pétition, il me semble que cela aurait été la moindre des choses de les accueillir dans une instance formelle de l'Assemblée nationale », a décrié le député de Rimouski.
Harold LeBel ne baisse toutefois pas les bras et entend continuer de représenter ces personnes qui cherchent, avant tout, à faire reconnaître les iniquités dans le traitement qu'elles reçoivent de la part du ministère de l'Emploi et de la Solidarité sociale. En outre, ces personnes, considérées comme inaptes au travail, ne peuvent poser certains gestes pour améliorer leurs conditions de vie sans risquer qu'on réduise leurs allocations de solidarité sociale; par exemple, impossible pour elles de vivre en couple ou d'économiser un peu d'argent.
« Il faut concrètement donner suite à cette pétition. Si nous n'avons pu obtenir l'adhésion de tous les membres de la CET, il faut trouver autre chose! Nous insistons donc pour que le chantier de réflexion proposé par l'Office des personnes handicapées le jour même du dépôt de la pétition - et réclamé depuis plusieurs années par la Confédération des organismes de personnes handicapées du Québec (COPHAN) - soit mis sur pied rapidement afin d'identifier des solutions qui répondent aux besoins et aux réalités exprimés par les membres du Collectif pour une pension d'invalidité », a conclu le député.
SOURCE : Aile parlementaire du Parti Québécois
Antonine Yaccarini, Attachée de presse, Aile parlementaire du Parti Québécois, 418 643-2743
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