La communauté juive déplore l'extrémisme anti-israélien de la CSN
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Centre consultatif des relations juives et israéliennes15 avr, 2015, 13:33 ET
MONTRÉAL, le 15 avril 2015 /CNW Telbec/ - La communauté juive déplore la décision de la Confédération des syndicats nationaux (CSN), annoncée hier, de se joindre à une campagne extrémiste de boycott anti-Israël, dont l'objectif ultime, à en croire ses architectes, n'est pas la résolution du conflit israélo-arabe, mais la dissolution du seul État juif dans un nouvel État arabe.
Alors que les islamistes et les régimes syrien et iranien mettent le Moyen-Orient à feu et à sang et se rendent coupables des pires exactions contre leur propre population, il est révélateur que la CSN choisisse de stigmatiser la seule démocratie libérale au Moyen-Orient et le seul pays dans la région à abriter un mouvement syndical libre et dynamique.
« Il est malheureux de constater qu'au 21e siècle les têtes dirigeantes de la CSN demeurent prisonnières de l'idéologie anti-israélienne véhiculée dans les années 1970 par l'ex-Union soviétique », a déclaré Luciano G. Del Negro, vice-président (Québec) du Centre consultatif des relations juives et israéliennes (CIJA) et ancien militant à la CSN.
M. Del Negro a aussi rappelé qu'en 2011 la conseillère politique de la Centrale des syndicats du Québec (CSQ), Mme Nicole de Sève, avait reconnu que les membres de ce syndicat ne souhaitaient pas boycotter Israël, mais préféraient plutôt contribuer au développement économique des Palestiniens. « Comme la CSQ, la direction de la CSN a fort probablement imposé à ses 325 000 membres une campagne de dénigrement de l'État juif que la majorité de ses membres ne soutient pas et que même le président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas désapprouve », a fait remarquer M. Del Negro.
L'extrémisme anti-israélien d'une grande partie des dirigeants syndicaux québécois non seulement trahit leur déconnexion des préoccupations de leurs membres et de la population québécoise, mais va à contre-courant de l'intérêt croissant du Québec pour le modèle israélien d'innovation scientifique et technologique dont atteste la multiplication des relations bilatérales israélo-québécoises et des partenariats entre les grands établissements de recherche québécois et israéliens.
« Alors qu'un puissant syndicat comme la CSN a les moyens financiers de mettre sur pied des initiatives qui pourraient profiter au bien-être des Palestiniens et à la résolution du conflit israélo-arabe, il est révélateur que le syndicat limite paresseusement ses prétentions de solidarité avec les Palestiniens à une campagne de persiflage stérile qui n'aura aucune retombée positive pour les Palestiniens ou pour la paix », a conclu M. Del Negro.
SOURCE Centre consultatif des relations juives et israéliennes
David Ouellette, Directeur associé, affaires publiques (Québec), 514-294-4420
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