La communauté universitaire de l'UdeM tient une grande activité de mobilisation pour sauver le réseau universitaire québécois
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Syndicat général des professeurs et professeures de l'Université de Montréal30 nov, 2015, 06:00 ET
MONTRÉAL, le 30 nov. 2015 /CNW Telbec/ - La Coalition des associations et des syndicats de l'Université de Montréal (CASUM) tiendra une activité de mobilisation commune à 10 h aujourd'hui à la Place Laurentienne de l'Université de Montréal au 3 200 rue Jean-Brillant, Montréal afin de dénoncer les compressions dans le réseau universitaire.
L'activité d'aujourd'hui se tient conjointement dans plusieurs autres universités de partout au Québec dans le cadre de la pause « université en santé » organisée pour la campagne « Sauvons l'université ! ».
« Depuis 2012, on en est à plus de 737 millions de dollars de compressions dans le réseau universitaire. C'est littéralement la qualité de l'enseignement et de la recherche universitaire que le gouvernement est en train de saboter » ont expliqué les membres de la CASUM.
À l'Université de Montréal, les étudiantes et les étudiants, les chargées et chargés de cours, les professeurs et les professeures ainsi que le personnel de recherche et de soutien sont témoins tous les jours des effets directs des compressions qui affectent la réalisation de la mission universitaire, la qualité des services et la qualité de l'enseignement.
« Réduction de 53 % du budget pour l'achat des livres dans les bibliothèques, réduction de l'offre de cours, diminution des bourses de soutien, diminution des services aux étudiants et aux étudiantes, les effets des coupes se font sentir directement dans les services depuis belle lurette. Ce rythme est intenable si nous voulons garder un système universitaire de qualité » se désolent les membres de la CASUM.
« Présentement, il y a un grand mouvement partout au Québec afin de protéger notre système d'éducation du régime d'austérité en vigueur. On sent une mobilisation de plus en plus importante des communautés étudiante et enseignante, mais aussi des syndicats, des groupes de la société civile et de la population en général afin de stopper le sabotage en cours dans notre système d'éducation supérieur. La situation est d'autant plus préoccupante car, tel que le montre une étude de l'IRIS, le poids des mesures d'austérité sera davantage porté par les femmes, plus à risque de précarisation» ont conclu les membres de la CASUM.
Pour plus de détails sur la pause « université en santé » et sur la campagne « Sauvons l'université ! » vous pouvez consulter le site internet pauseuniversiteensante.com.
SOURCE Syndicat général des professeurs et professeures de l'Université de Montréal
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