La confiance dans les perspectives de croissance s'est renforcée dans le monde entier; les chefs de direction canadiens voient les États-Unis comme un des principaux moteurs de la croissance et font de l'innovation une priorité English
La dette publique et la réglementation excessive soulèvent des inquiétudes
MONTRÉAL, le 21 janv. 2014 /CNW/ - Selon la 17e enquête mondiale annuelle auprès des chefs de direction présentée aujourd'hui par PwC au Forum économique mondial de Davos, en Suisse, 85 % des chefs de direction interrogés dans le monde et au Canada s'attendent à de bonnes perspectives de croissance de leurs résultats pour les 12 prochains mois.
Parallèlement, on constate des divergences d'opinions entre les chefs de direction canadiens et leurs homologues à l'étranger en ce qui concerne les stratégies de croissance. Pour 40 % des chefs de direction canadiens, ces perspectives de croissance reposent principalement sur la conclusion de nouvelles coentreprises, d'alliances stratégiques ou de fusions et d'acquisitions, ce que croient tout juste 20 % de leurs homologues ailleurs dans le monde. Dans cette optique, 58 % des chefs de direction canadiens interrogés ont conclu une nouvelle alliance stratégique ou coentreprise au cours de l'année précédente, et 67 % d'entre eux envisagent de le faire au cours des 12 prochains mois. Dans les deux cas, le Canada se place bien au-dessus de la moyenne mondiale (respectivement 34 % et 44 %).
Concernant leurs principaux marchés, près de 70 % des chefs de direction canadiens considèrent les États-Unis comme le pays qui pourrait avoir le plus d'effet sur la croissance de leurs entreprises pour la prochaine année, bien avant le Royaume-Uni (25 %), la Chine (24 %) et l'Australie (20 %). Le tableau est très différent dans le reste du monde, où l'on a plutôt désigné la Chine (33 %), les États-Unis (30 %), l'Allemagne (17 %) et le Brésil (12 %).
« Ce que l'on observe, c'est que les chefs de direction du reste du monde adoptent l'approche du "verre à moitié plein" à l'égard de leurs perspectives de croissance. Même si les stratégies de croissance diffèrent, nous avons constaté un thème récurrent dans notre étude, à savoir la volonté d'expansion, et ce malgré la hausse des coûts induits par une réglementation excessive, déclare Guy LeBlanc, associé directeur du bureau de Montréal de PwC Canada. Au Canada, les entreprises privilégient la clientèle et l'innovation, pendant que l'économie américaine continue de se relever. »
Le renforcement de la main-d'œuvre et la création de structures d'innovation sont considérés comme les priorités mais qui restent ponctuées de défis
Par rapport à leurs homologues étrangers, les chefs de direction canadiens ont davantage tendance à accorder la priorité aux questions liées au développement d'une main-d'œuvre qualifiée (77 %, contre 64 % mondialement), à la protection de la santé des travailleurs (67 %, contre 39 % mondialement) et à la création d'emplois pour les jeunes (62 %, contre 33 % mondialement). Plus de la moitié des répondants (56 %) estiment que le développement d'une main-d'œuvre qualifiée devrait figurer au rang des trois principales priorités des gouvernements — alors même que 52 % des répondants pensent que la réglementation du gouvernement a entravé leur capacité à trouver et à attirer la main-d'œuvre qualifiée. En outre, bien que cette question soit d'une importance cruciale pour les entreprises, seulement 19 % des chefs de direction estiment que le gouvernement est intervenu efficacement dans la création d'emplois pour les jeunes.
La majorité des chefs de direction canadiens (65 %) considère également la mise en place d'un environnement favorisant l'innovation, afin de soutenir la croissance, comme une priorité au sein de l'organisation — un taux bien supérieur à la moyenne mondiale de 44 %. Toutefois, près de sept répondants canadiens sur dix (69 %, contre 47 % mondialement) sont préoccupés par la façon dont les mutations technologiques pourraient transformer leurs activités, et seulement 27 % pensent que le gouvernement a agi avec efficacité dans l'adoption de mesures favorisant l'innovation.
« Selon nos résultats, les chefs de direction estiment qu'il est encore possible d'améliorer la réglementation et que l'accent devrait être mis sur les résultats, plutôt que sur le processus, ainsi que sur l'élaboration de règles pour le long terme, indique M. LeBlanc. Comme l'innovation demeure à la fois une priorité et un défi, il est indispensable que les gouvernements contribuent afin d'encourager l'innovation. »
Les Canadiens plus favorables à la réglementation que leurs pairs
Quoi qu'il en soit, il ressort des discussions qui ont eu lieu sur les changements touchant le monde des affaires que les dirigeants canadiens font davantage confiance aux gouvernements et ont une opinion plus positive sur l'incidence de la réglementation. Une majorité significative de répondants canadiens ont indiqué que la réglementation leur a permis d'améliorer la qualité de la production ou de la prestation de services (81 %) et les a aidés dans la recherche de nouvelles occasions d'affaires (63 %). Par ailleurs, si plus des deux tiers (69 %) des répondants considèrent que la réglementation a entraîné la hausse de leurs coûts opérationnels, 81 % d'entre eux croient que le gouvernement est parvenu à assurer la stabilité du secteur financier de même que l'accès à des capitaux abordables.
Dans le monde, moins de la moitié (46 %) des répondants estiment que leurs gouvernements respectifs ont réussi à assurer la stabilité financière, et ils sont encore moins nombreux (35 %) à penser que la réglementation les a aidés dans la recherche d'occasions d'affaires.
« Les répondants canadiens ont exprimé des opinions plus nuancées que celles de leurs homologues du reste du monde à l'égard de la réglementation et des gouvernements, constate M. LeBlanc. Même si les chefs de direction canadiens restent préoccupés par les effets de la réglementation, comme la hausse des coûts opérationnels dans un contexte de réduction des dépenses, les bons résultats enregistrés par le Canada durant la récente crise économique ont vraisemblablement renforcé la confiance à l'égard des gouvernements, une confiance que l'on ne retrouve pas nécessairement ailleurs dans le monde. »
La confiance demeure une préoccupation pour certains, mais a augmenté chez d'autres
Alors que 37 % des répondants canadiens ont fait état de la détérioration de la confiance des médias à l'égard du milieu des affaires, un nombre considérable d'entre eux a le sentiment que la confiance s'est néanmoins renforcée parmi les clients/consommateurs (42 %) et les employés (40 %).
« Globalement, 42 % des chefs de direction canadiens sont préoccupés par le manque de confiance à l'égard du monde des affaires, et ils n'épargnent pas d'effort pour mieux comprendre le point de vue de leurs parties prenantes à toutes les étapes du processus décisionnel, indique M. LeBlanc. Cela suppose de mettre davantage l'accent sur la responsabilité sociale, d'employer des méthodes éthiques dans la gestion des affaires et d'interagir avec la collectivité dans son ensemble. »
Points saillants de l'enquête à l'échelle mondiale :
- Le nombre de chefs de direction qui prévoient une reprise de l'économie mondiale au cours des 12 prochains mois a bondi pour s'établir à 44 %, contre seulement 18 % l'an dernier. Seuls 7 % d'entre eux prédisent le déclin de l'économie mondiale, soit un recul important par rapport à 28 % en 2013.
- Seulement 27 % des chefs de direction sont d'accord ou fortement en accord avec l'affirmation selon laquelle les membres du G8/G20 et de l'OCDE parviendront à un consensus suffisant pour permettre l'adoption d'une réforme approfondie du système fiscal international au cours des prochaines années.
- C'est aux États-Unis que les dirigeants sont le plus préoccupés par le déficit budgétaire, 92 % d'entre eux ayant exprimé de l'inquiétude, suivis par l'Argentine avec 90 % et la France avec 84 %.
- Trois quarts des chefs de direction estiment qu'il est important pour leur entreprise d'être perçue comme acquittant sa « juste part » d'impôt.
Méthode d'enquête
Aux fins de la 17e enquête mondiale annuelle de PwC auprès des chefs de direction, 1 344 entrevues ont été menées dans 68 pays au cours du dernier trimestre de 2013, dont 52 au Canada. Voici une répartition par région de ces entrevues : 445 en Asie-Pacifique, 442 en Europe, 212 en Amérique du Nord, 165 en Amérique latine, 45 en Afrique et 35 au Moyen-Orient.
Il est possible de télécharger le rapport intégral de l'enquête à la page www.pwc.com/ceosurvey. Les personnes-ressources pour les médias peuvent également fournir une copie du rapport avec des diagrammes et des graphiques pour vous aider à illustrer vos articles.
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