La confiance du marché des affaires indique des dissensions est-ouest alors que le risque à la réputation augmente English
- La confiance des entreprises a chuté dans les économies occidentales au cours du semestre se terminant en mai 2019, menée par une forte baisse de 70 % à 50 % en Europe. Seule l'Asie-Pacifique nage à contre-courant de cette tendance mondiale.
- Les risques technologiques et économiques et le cyberrisque sont nettement les trois principales préoccupations des dirigeants d'entreprise du monde entier, mais le risque à la réputation croît plus rapidement que tout autre.
- L'alignement de la perception des risques entre le Royaume-Uni, l'Europe, l'Amérique du Nord et l'Asie-Pacifique démontre la réalité de l'interconnexion mondiale des risques, avec plus de 80 % des intervenants à l'échelle internationale estimant qu'ils opèrent dans un environnement de risque moyen à élevé.
- La complexité de l'environnement mondial des risques signifie que mondialement les dirigeants freinent l'investissement dans les bases économiques commerciales d'environ 20 % en moyenne.
LONDRES, le 30 mai 2019 /CNW/ - Les résultats du sondage Global Risk & Confidence Survey de 2019 de CNA Hardy, publiés aujourd'hui, concluent qu'à mesure que l'interconnexion mondiale des risques devient réalité, le risque à la réputation augmente et la confiance des entreprises chute.
La recherche effectuée pour la dernière édition du rapport met en évidence un net écart Est-Ouest en termes de confiance. Bien que l'optimisme soit en chute libre chez les dirigeants d'entreprise d'Europe, du Royaume-Uni et d'Amérique du Nord, il poursuit son ascension en Asie-Pacifique.
Les discussions en cours sur la façon dont le Royaume-Uni quittera l'Europe ont une incidence nettement négative sur la confiance des entreprises des deux côtés de la Manche. Au Royaume-Uni, seulement 36 % des dirigeants ont confiance en la capacité de croissance et de prospérité de leur entreprise : bien loin de mai 2017, alors que 71 % d'entre eux l'étaient. En Europe, seuls 50 % d'entre eux sont confiants, une baisse de près d'un tiers dans les six derniers mois. En Amérique du Nord, la confiance a reculé de 8 %, à 59 %, au cours des six derniers mois, alors qu'ici aussi, l'amélioration des paramètres économiques de base continue de subir les contrecoups des chocs économiques et politiques.
L'Asie-Pacifique est la seule région où la confiance a augmenté (en hausse de 23 %, à 65 %) au cours des six derniers mois, et où les dirigeants d'entreprise croient généralement qu'il existe la plus grande capacité de stimuler la croissance.
Baisse des investissements dans les bases économiques commerciales
Dans ce contexte, le taux d'investissement dans les bases économiques commerciales a nettement diminué au cours du semestre se terminant en mai 2019, les secteurs du talent et de la recherche et développement étant les plus durement touchés. Dave Brosnan commente : « L'incertitude est un facteur déterminant des niveaux élevés de prudence à l'égard de l'investissement dans les bases économiques commerciales. Les entreprises ne sont tout simplement pas prêtes à investir des capitaux à risque dans un environnement où règne l'imprévisibilité. La conséquence inévitable, mais extrêmement néfaste, est que moins d'entreprises continuent d'investir dans la technologie, la recherche et le développement et le talent pour soutenir le chiffre d'affaires. »
La réalité de l'interconnexion mondiale des risques frappe à notre porte
L'élément sous-jacent des changements dans la confiance des entreprises est la réévaluation constante de l'environnement de risque en transformation. Globalement, le pourcentage de dirigeants d'entreprises qui estiment fonctionner dans un environnement de risque modéré à élevé demeure généralement stable à 81 %, les dirigeants d'entreprise européens étant les moins réfractaires au risque (65 %) et les dirigeants nord-américains les plus réfractaires (87 %).
Dave Brosnan commente : « Les données démontrent un fort consensus parmi les dirigeants d'entreprises du monde entier quant à la direction générale à prendre en termes de risque. Cet alignement des perceptions du risque dans le temps et entre les régions indique très clairement la réalité de l'interconnexion des risques. Des appareils connectés et des chaînes d'approvisionnement internationales au système financier mondial, le potentiel que de petits problèmes déclenchent des pannes imprévues en cascade est aujourd'hui omniprésent. »
Globalement, le risque économique représente actuellement et pour les douze prochains mois la plus grande préoccupation, suivi du cyberrisque et du risque technologique. Le risque économique, bien qu'il soit le plus souvent cité, devrait diminuer alors que les risques politiques et à la réputation deviennent de plus en plus présents.
Hausse rapide du risque à la réputation
Alors que les dirigeants d'entreprise se préparent pour mai 2020, nous constatons une hausse du risque à la réputation plus rapide que toute autre, soit une augmentation de 29 % à l'échelle mondiale, d'un tiers (33 %) en Europe et du double en Asie-Pacifique entre mai 2019 et mai 2020.
Dave Brosnan, chef de la direction de CNA Hardy, souligne que :
« Dans un contexte économique mondial interconnecté dominé par la technologie et de plus en plus complexe, les dirigeants d'entreprise sont mis à l'épreuve plus que jamais. La confiance a donc diminué, l'investissement dans les bases économiques commerciales est systématiquement à la baisse et le risque à la réputation constitue désormais la nouvelle menace qui rôde dans les coulisses du pouvoir. »
Les entreprises sont partagées sur la façon de gérer le risque à la réputation
Les entreprises interrogées sont partagées sur les défis les plus importants qu'elles rencontrent lorsqu'il s'agit de marque ou de risque à la réputation. Les deux principales priorités de la gestion des défis logistiques sont d'obtenir l'appui du conseil d'administration et de mettre en œuvre un plan d'action en temps opportun. Par contre, le maintien de la valeur de la marque se classe au premier rang de peu comme la principale préoccupation à l'échelle mondiale, plus particulièrement en Asie-Pacifique et en Amérique du Nord.
Intérêt marqué pour une réponse innovatrice en matière d'assurance
CNA Hardy observe un intérêt considérable parmi son réseau de courtiers et d'assurés pour des discussions plus approfondies et un aperçu exhaustif en ce qui concerne les risques des conseils d'administration et les stratégies pour leur prévention et leur diminution.
Dave Brosnan, chef de la direction de CNA Hardy, souligne que :
« La protection de la réputation entrera dans les mœurs à mesure que le risque des conseils d'administration est réévalué. Tout comme le marché a trouvé un moyen de modéliser le coût des réclamations pour dommages immatériels dus à une interruption d'affaires dans le cadre d'une couverture de risque de violence politique et de terrorisme, nous croyons qu'il est possible de modéliser et d'atténuer le coût de la gestion du risque à la réputation et des dommages conséquents à la valeur de la marque causés par des déclencheurs précis. »
DONNÉES RÉGIONALES
Amérique du Nord : prudente, mais optimiste
- Le mois de mai 2019 est un goulot d'étranglement qui combine confiance faible et risque élevé, mais la question devient plus claire si nous nous tournons vers la fin de l'année en cours et le début de 2020.
- Seulement 59 % des dirigeants d'entreprise en Amérique du Nord croient aujourd'hui en la capacité de croissance et de prospérité de leur entreprise, comparativement à il y a six mois, quand 64 % d'entre eux y croyaient. Cette baisse devrait changer de cap d'ici novembre 2019. En effet, nous prévoyons une confiance du monde des affaires à 69 % d'ici mai 2020.
- Avec l'appui de ce sentiment de confiance, le risque économique (20 %) et le cyberrisque (19 %) ont été revus à la baisse durant le semestre suivant novembre 2018, bien qu'ils demeurent en tête des préoccupations en matière de risque maintenant et pour les 12 prochains mois.
- Les risques associés à la chaîne d'approvisionnement se trouvent à un niveau historiquement élevé en mai 2019 : une réaction de contrecoup à la mondialisation conjuguée à une montée du protectionnisme en sont probablement des facteurs. Le risque à la réputation est également voué à augmenter, bien que la tendance soit moins prononcée que dans d'autres régions.
- Les dirigeants d'entreprise nord-américains sont partagés sur la façon de gérer le risque à la réputation. Aux États-Unis, la préoccupation principale est d'obtenir l'appui du conseil d'administration. Au Canada, les préoccupations portent sur la difficulté de gérer les répercussions néfastes de la publicité négative.
- Les dirigeants d'entreprise demeurent investis en Asie-Pacifique, où 24 % des sociétés prévoient une croissance d'ici mai 2020.
« La gestion de la complexité croissante de la chaîne d'approvisionnement demeure un problème, particulièrement pour les petites et moyennes entreprises », explique Kathleen Ellis, vice-présidente principale, Solutions internationales, CNA Hardy. « Bien que les enjeux soient plus élevés pour les grandes entreprises, les petites et moyennes entreprises sont plus vulnérables aux répercussions si elles agissent trop rapidement ou agressivement et font des prévisions erronées sur la politique et les politiques mondiales. Tout cela contribue à cet état d'esprit de prudence. »
Nick Creatura, président et chef de la direction de CNA Canada, commente : « Les risques associés à la responsabilité de la direction de l'entreprise sont également à la hausse. Cela est en partie attribuable à l'omniprésence croissante des médias sociaux. La nécessité d'être le « premier à savoir » entraîne un sentiment d'urgence accru de relater les événements, mais cette communication est souvent trop agressive et mal informée. Le marché réagit très rapidement, et il n'apprécie jamais les surprises. Ainsi, la réputation et la valeur marchande de ces entreprises subissent un dur coup lorsque surviennent des événements négatifs. La manière dont ces situations sont traitées est extrêmement importante afin d'atténuer l'impact de ces événements. »
Asie-Pacifique : le tigre rugit de nouveau
- La confiance des dirigeants d'entreprise dans la région Asie-Pacifique a monté en flèche au cours des six derniers mois, passant de 53 % à 65 %. La région se retrouve ainsi au premier rang mondial pour ses perspectives favorables. Le climat suggère que les dirigeants de la région croient en leur capacité de résister au plus fort de la tourmente de la guerre commerciale entre la Chine et les États-Unis et ont foi au pouvoir économique croissant de l'ensemble de la région.
- Soutenant une confiance accrue, les perceptions de risque en Asie-Pacifique n'ont augmenté que légèrement au cours des six derniers mois, avec 85 % de dirigeants d'entreprises maintenant convaincus qu'ils fonctionnent dans un environnement de risque modéré à élevé, comparativement à 82 % en novembre 2018.
- Les principaux risques externes pris en considération par les dirigeants d'entreprise sont d'ordre économique (24 % des dirigeants d'entreprise) et les cyberrisques, à 18 %, bien que ceux associés à la chaîne d'approvisionnement prennent de l'importance, occupant aujourd'hui pour la première fois le quatrième rang.
- Plus d'un cinquième des dirigeants d'entreprise à l'échelle mondiale prévoient que d'ici mai 2020, l'Asie sera la région qui aura la plus grande capacité de stimuler sa croissance, se plaçant ainsi loin devant le peloton mondial.
Carl Day, vice-président, Biens, affaires maritimes et énergie, commente :
« La confiance accrue en Asie-Pacifique est une excellente nouvelle pour les entreprises dans cette partie du monde et marque un changement important de celle-ci comparativement à il y a à peine six mois. Tout comme la signature par le président Xi de l'initiative La Ceinture et La Route permet la reconstruction de l'ancienne route de la soie dans la région, avec près d'un trillion de dollars affectés aux investissements dans l'infrastructure pour environ un millier de projets, les entreprises nationales et étrangères voudront s'assurer que leurs chaînes d'approvisionnement sont optimisées afin de tirer parti du mouvement de croissance en Asie. »
Le Brexit met la confiance à rude épreuve au Royaume-Uni et en Europe
- Les discussions en cours sur la façon dont le Royaume-Uni quittera l'Europe ont une incidence nettement négative sur la confiance des entreprises des deux côtés de la Manche.
- En ce qui a trait à la confiance des entreprises, le Royaume-Uni demeure au dernier rang des régions sondées. L'Europe, chef de file en ce qui concerne la confiance il y a six mois, est maintenant la région la moins confiante dans le monde après le Royaume-Uni.
- Le Royaume-Uni considère que son problème le plus important relève du risque économique (18 %), au-delà des risques politique et technologique et du cyberrisque (tous à 14 %). En Europe, le risque économique domine également (16 %), mais il partage la scène plus également avec le cyberrisque et le risque technologique (tous deux à 13 %). Pour la première fois, le risque réglementaire et de conformité se retrouve parmi les trois premiers en Europe et au quatrième rang au Royaume-Uni. Cette forte présence illustre l'inquiétude croissante sur quand et comment se produira le Brexit et soulève d'importantes questions sur la façon dont le commerce transfrontalier sera administré.
- Au-delà des frontières nationales, les dirigeants d'entreprise en Europe considèrent l'Asie-Pacifique comme leur plus grand marché de croissance à l'étranger. Ceux du Royaume-Uni continuent de croire que l'Europe offre le plus de possibilités, même si cette foi a baissé rapidement au cours des dernières années.
« Il est inévitable que la combinaison de l'instabilité politique et économique et de l'incertitude réglementaire engendre des risques à la réputation », souligne Carl Day, vice-président, Biens, affaires maritimes et énergie CNA Hardy. « Les dirigeants d'entreprise en sont à un point où la prévision est problématique, l'investissement dans les bases économiques commerciales est suspendu et le risque d'erreurs stratégiques est à la hausse. L'interconnexion des risques est une caractéristique de la conjoncture économique moderne, et nous la voyons ici se dérouler dans l'optique d'une relation instable entre le Royaume-Uni et l'Europe. »
À propos de CNA Hardy
CNA Hardy, agissant par l'intermédiaire de Hardy (Underwriting Agencies) Limited et de CNA Insurance Company Limited, des filiales indépendantes de propriété exclusivement britannique, est un fournisseur spécialiste de premier plan d'assurance commerciale pour des clients des marchés de Lloyd et des entreprises. Pour obtenir de plus amples renseignements, consultez le site Web de CNA Hardy à www.cnahardy.com.
CNA est l'une des plus grandes compagnies d'assurance des entreprises des États-Unis. Fort d'une expérience acquise au cours de ses 120 années d'existence et d'un actif de plus de 45 milliards de dollars, CNA offre une vaste gamme de produits et services d'assurance standards et spécialisés à l'intention des entreprises et des membres de professions libérales aux États-Unis, au Canada, en Europe et en Asie. Pour de plus amples renseignements sur CNA, veuillez parcourir son site Web à l'adresse www.cna.com.
Suivez CNA Hardy sur : LinkedIn | Twitter
Suivez CNA sur : Facebook | Twitter | LinkedIn | YouTube
CNA Insurance Company Limited (numéro d'enregistrement d'entreprise 950) et Hardy (Underwriting Agencies) Limited (numéro d'enregistrement d'entreprise 1264271) sont autorisées par la Prudential Regulation Authority et réglementées par la Financial Conduct Authority et la Prudential Regulation Authority (numéro de référence de la société 202777 et 204843 respectivement). CNA Services (UK) Limited (numéro d'enregistrement 8836589). « CNAHardy » est un nom commercial de CNA Insurance Company Limited et de Hardy Underwriting Group PLC (qui inclut Hardy (Underwriting Agencies) Limited et Hardy Underwriting Asia PTE). Numéro d'inscription à la TVA : 667557779.
Les entreprises susmentionnées sont toutes enregistrées en Angleterre. Leur siège social est situé au 20 Fenchurch Street, Londres, EC3M 3BY.
Standard : +44 (0)20 7743 6800 Télécopieur : +44 (0)20 7743 6801
PERSONNES-RESSOURCES
Europe et Asie : Georgina Peters-Venzano : I +442076454968 / +447739448121 - [email protected]
États-Unis : Allyson Marcus : 001 2679949052 - [email protected]
Canada : Lynn Lafortune : I 001 4165427399 - [email protected]
Logo - https://mma.prnewswire.com/media/452522/CNA_FINANCIAL_CORPORATION_LOGO.jpg
SOURCE CNA Canada
Partager cet article