La confiance envers les fonds demeure élevée; Les investisseurs recherchent des options de paiement de frais
TORONTO, le 7 oct. 2014 /CNW/ - Pour la neuvième année consécutive, une enquête menée par Pollara pour le compte de l'Institut des fonds d'investissement du Canada (IFIC) montre que les fonds communs de placement sont en tête pour ce qui est du niveau de confiance éprouvé par les investisseurs. L'enquête effectuée en 2014 et intitulée La perception des investisseurs canadiens quant aux fonds communs de placement et à l'industrie des fonds communs confirme également que les investisseurs souhaitent avoir le choix lorsqu'ils paient pour des conseils.
On a demandé aux détenteurs de fonds communs de placement de classer divers produits financiers d'après le niveau de confiance qu'ils éprouvaient à leur égard dans la réalisation de leurs objectifs financiers.
« Cette année encore, les Canadiens qui détiennent des fonds communs de placement ont déclaré que ceux-ci, plus que d'autres produits auxquels ils étaient comparés, leur permettraient de réaliser leurs objectifs financiers, affirme Joanne De Laurentiis, présidente et chef de la direction de l'IFIC. « La confiance envers les fonds communs de placement n'a cessé de s'améliorer depuis 2009 et a maintenant retrouvé les niveaux de 2006. » Dans l'enquête de 2014, les fonds communs de placement ont obtenu un niveau de confiance de 85 %, contre 65 % pour les actions, 64 % pour les CPG, 55 % pour les obligations et 34 % pour les FNB.
Le niveau de confiance envers les conseillers reste élevé : 98 % des répondants estiment que ceux-ci leur prodiguent des conseils avisés, tandis que 92 % d'entre eux disent obtenir de meilleurs rendements avec un conseiller que s'ils investissaient par eux-mêmes.
Pour la deuxième année de suite, on a demandé aux répondants ce qu'ils pensaient de diverses options de paiement pour les conseils prodigués. L'enquête révèle que 54 % des répondants préfèrent le modèle canadien des frais intégrés, le plus répandu à l'heure actuelle, alors que 38 % aimeraient mieux payer directement leur conseiller. Cela représente un léger changement par rapport à l'année dernière où l'on penchait davantage pour les frais intégrés. Toutefois, quand on leur a demandé s'ils garderaient leur conseiller dans l'éventualité où le paiement direct ferait monter les coûts pour l'investisseur, seulement 18 % des répondants ont affirmé qu'il était très probable, voire certain, qu'ils le garderaient.
« Des études menées par le CIRANO et par le Conference Board du Canada ont démontré que les conseils financiers avaient une incidence favorable sur l'épargne des investisseurs et sur le bien-être économique à long terme du Canada. Toute discussion sur des orientations qui seraient susceptibles de limiter les options de paiement doit tenir compte des résultats que nous avons obtenus sur les préférences des investisseurs », a souligné Mme De Laurentiis.
Nouveauté cette année, on a interrogé les investisseurs sur ce qu'ils estiment être leur seuil de tolérance au risque. Presque tous les détenteurs de fonds communs (95 %) ont abordé la question de leur tolérance au risque avec leur conseiller et se sont dit satisfaits du niveau de tolérance au risque que celui-ci leur avait attribué à l'origine et par la suite.
« Le niveau de satisfaction des investisseurs quant à leur appétit pour le risque tel qu'il est perçu par leur conseiller est pratiquement identique au niveau élevé de satisfaction qu'ils éprouvent à l'endroit des conseils qu'ils reçoivent de lui, poursuit Mme De Laurentiis. « Ce chiffre a augmenté régulièrement depuis 2009 et peut s'expliquer par l'accent qu'on ne cesse de mettre sur la divulgation. »
« Les niveaux de confiance et de satisfaction des investisseurs sont des notions complexes qui peuvent subir l'influence des marchés, des rendements et des organismes de réglementation, note Mme De Laurentiis. Mais surtout, ils sont régis par la qualité des rapports qu'entretiennent les clients avec leur conseiller et par l'épargne qu'ils sont en mesure d'amasser. C'est la raison pour laquelle l'industrie sera heureuse de présenter le nouveau modèle appelé MRCC 2. Nous estimons que les nouvelles règles enrichiront les entretiens entre le client et le conseiller et augmenteront le niveau de confiance des investisseurs. »
On peut consulter l'enquête 2014 de Pollara dans son intégralité sur le site Web de l'IFIC.
Pour consulter l'étude du CIRANO, cliquez ici.
Pour consulter l'étude du Conference Board du Canada, cliquez ici.
L'Institut des fonds d'investissement du Canada est la voix de l'industrie des fonds d'investissement au Canada. L'IFIC regroupe 150 organismes, dont des gestionnaires de fonds, des distributeurs et des entreprises de services au sein de l'industrie, en vue de promouvoir le dynamisme et la stabilité du secteur des placements afin que les investisseurs puissent atteindre leurs objectifs financiers. En faisant le lien entre les épargnants canadiens et l'économie du pays, notre secteur contribue grandement à la croissance de l'économie canadienne et à la création d'emplois. L'organisme est fier de servir le secteur des fonds communs de placement au Canada et ses investisseurs depuis plus de 50 ans.
SOURCE : L'Institut des fonds d'investissement du Canada
Pour en savoir plus, veuillez communiquer avec Sara Clodman, conseillère principale, Affaires publiques, IFIC, [email protected], 416-309-2317; Suivez-nous sur Twitter @IFIC
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