La croissance de l'industrie canadienne du gaz naturel liquéfié créera des emplois et stimulera l'économie pendant des décennies English
VANCOUVER, BC, le 27 juill. 2020 /CNW/ - Un nouveau rapport du Conference Board du Canada estime que la croissance de l'industrie du gaz naturel liquéfié (GNL) en Colombie-Britannique pourrait créer 96 550 nouveaux emplois, augmenter les salaires totaux au Canada de plus de 6 milliards de dollars et accroître le produit intérieur brut (PIB) du Canada de 11 milliards de dollars par année.
« L'industrie canadienne du GNL offre des avantages économiques potentiels pour le Canada, a déclaré Roger Francis, directeur du développement durable au Conference Board du Canada. Selon le scénario étudié par le Conference Board du Canada, des milliers d'emplois bien rémunérés pourraient être créés, et des milliards de dollars de nouveaux revenus pourraient être générés pour les gouvernements de tout le pays. »
Le rapport intitulé A Rising Tide: The Economic Impact of B.C.'s liquefied natural gas industry (en anglais), évalue les répercussions économiques possibles de la croissance de l'industrie canadienne du GNL à 56 millions de tonnes par année d'ici 2034, grâce à des investissements dans les infrastructures, à d'autres projets de GNL et à l'expansion de la phase 1 du projet de GNL au Canada d'une valeur de 40 milliards de dollars à Kitimat, en Colombie-Britannique.
Le rapport analyse les répercussions économiques d'investissements de cette ampleur dans tout le pays, et celles sur les secteurs canadiens de la fabrication, des ressources, du tourisme, des finances, des transports, des technologies, des arts et des services professionnels. Les installations de GNL constituent des actifs à long terme qui seront exploités sur une durée de vie prévue de 40 ans, ce qui assurera une croissance économique, des emplois, des revenus d'impôt et de redevances pour la Colombie-Britannique, d'autres provinces de l'Ouest, l'Ontario, le Québec et le gouvernement fédéral pour les décennies à venir.
« Ce rapport montre qu'en travaillant tous ensemble - les gouvernements, l'industrie, les nations autochtones, les travailleurs et les collectivités - pour bâtir une industrie du GNL de façon responsable, nous pouvons donner un élan économique important et nécessaire à notre pays », a déclaré Bryan Cox, président et chef de la direction de l'Alliance canadienne du GNL. Grâce à notre GNL à faibles émissions, le Canada contribuera de façon disproportionnée à la réduction des émissions mondiales et des matières particulaires, tout en investissant dans l'infrastructure essentielle dont nous avons besoin pour poursuivre notre transition vers un avenir énergétique plus propre. »
Points saillants du rapport :
- Entre 2020 et 2064, plus de 92 milliards de dollars de revenus pourraient être générés pour les provinces et les territoires du Canada. De ce total, près de 78 milliards de dollars seraient destinés à la Colombie-Britannique. Plus de 64 milliards de dollars seraient générés par le gouvernement fédéral en recettes fiscales.
- La part de la Colombie-Britannique dépasserait 8 milliards de dollars par année, soit une augmentation de plus de 3 % du PIB de la province.
- Le PIB de l'Alberta augmenterait annuellement de 1,6 milliard de dollars, soit un peu plus de 0,5 %.
- Pour l'Ontario, le chiffre s'élèverait à 1 milliard de dollars, soit un peu plus de 0,1 % du PIB annuel.
- Pour le Québec, les bénéfices seraient d'un total de 222 millions de dollars par année.
- Une hausse de 71 000 emplois par année en Colombie-Britannique seulement représenterait une augmentation de 3 % du nombre total d'emplois dans la province par rapport à mai 2020. La province voisine de l'Alberta compterait plus de 9 200 nouveaux emplois. Plus de 10 800 emplois seraient créés en Ontario. Au Québec, on parle de 2 600 emplois de plus chaque année, au Manitoba, de plus de 1 000 emplois et en Saskatchewan, de plus de 800.
- Avec plus de 2 milliards de dollars en impôts et versements de redevances annuels, le secteur du GNL deviendrait une industrie génératrice de revenus parmi les plus importantes de la Colombie-Britannique.
- L'Ontario, l'Alberta et le Québec réunis pourraient s'attendre à des recettes fiscales additionnelles de plus de 360 M$ par année.
Les principaux gains annuels en matière d'emploi découlant de l'expansion de l'industrie canadienne du GNL proviendraient des secteurs suivants :
- Génie et construction : 24 500 nouveaux emplois
- Commerce de détail et de gros : 14 300 nouveaux emplois
- Services professionnels, scientifiques et techniques : 12 800 nouveaux emplois
- Extraction minière, exploitation en carrière et extraction de pétrole et de gaz : 7 900 nouveaux emplois
- Fabrication : 6 700 nouveaux emplois
- Transport et entreposage : 5 000 nouveaux emplois
- Finances, assurances, immobilier, location, location à bail : 6 100 nouveaux emplois
- Hébergement et services alimentaires : 4 300 nouveaux emplois
- Administration et soutien, gestion des déchets, assainissement : 4 600 nouveaux emplois
- Soins de santé, aide sociale et autres services : 3 200 nouveaux emplois
- Information, culture, arts et loisirs : 2 200 nouveaux emplois
Le gaz naturel liquéfié consiste en un gaz naturel refroidi à environ -160 °C. À cette température, il devient un liquide clair, incolore et inodore. Il n'est ni corrosif ni toxique. Étant donné que le gaz naturel est un gaz qui contient une fraction des particules fines du charbon et produit moins d'émissions de carbone, plus de 30 pays importent actuellement du gaz naturel sous forme de GNL, pour aider à réduire la pollution atmosphérique et à atteindre leurs cibles climatiques.
Le rapport a été financé par l'Alliance canadienne du GNL, et est disponible gratuitement dans la bibliothèque électronique du Conference Board du Canada.
SOURCE Canadian LNG Alliance
Conference Board du Canada, 866 242-0075, [email protected] ; Alliance canadienne du GNL, 778 379-7640, [email protected]
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