La croissance économique au Québec en 2013 dépendra de la volonté des consommateurs de dépenser davantage English
OTTAWA, le 19 nov. 2012 /CNW/ - Après deux années de croissance au ralenti, les perspectives économiques du Québec pour 2013 reposent largement sur les consommateurs et leur volonté ou non de desserrer les cordons de leur bourse, explique Le Conference Board du Canada dans sa Note de conjoncture provinciale de l'automne 2012.
« L'économie du Québec s'est trouvée en butte à des obstacles de taille, alors que les dépenses des ménages et les exportations se sont trouvées presque enlisées pendant toute la première partie de 2012, explique Marie-Christine Bernard, directrice associée des Prévisions provinciales. Le produit intérieur brut (PIB) réel devrait connaître sa croissance la plus lente des 15 dernières années, sauf 2009 secouée par la récession. »
Durant la dernière année, les conditions économiques ont été difficiles. Au marché de l'emploi au relenti se sont ajoutées des augmentations de taxes et d'autres mesures budgétaires qui ont, très tôt en 2012, refroidi les ardeurs des consommateurs. On s'attend à ce que l'économie du Québec progresse au rythme de 0,9 p. 100 en 2012, un des taux de croissance les plus faibles au Canada cette année.
Toutefois, si l'augmentation des dépenses de consommation et l'accélération si attendue des exportations se concrétisent comme prévu, l'économie du Québec reprendra un peu du poil de la bête en 2013 et 2014. Cela dit, avec des gains de 1,6 p. 100 en 2013 et de 2,1 p. 100 en 2014, la croissance du PIB réel restera bien inférieure à la moyenne nationale.
En 2013, une croissance de l'emploi qui devrait atteindre 1,2 p. 100 favorisera une augmentation plus forte qu'en 2012 du revenu disponible réel. On peut donc espérer que, jouissant d'une meilleure marge de manœuvre, les consommateurs seront tentés d'accroître leurs dépenses. Par contre, ces dépenses continueront, dans une forte proportion, d'être encouragées par les faibles taux de financement du crédit.
En 2013, alors qu'on prévoit un redémarrage de l'économie mondiale, les ventes québécoises de métaux primaires, de produits de l'aérospatiale et d'autres marchandises sur les marchés étrangers devraient se redresser après le recul de cette année. En revanche, l'investissement dans la province devrait fléchir quelque peu, en raison des ralentissements qui s'annoncent dans les dépenses publiques et la construction résidentielle.
SOURCE : LE CONFERENCE BOARD DU CANADA
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