OTTAWA, le 28 févr. 2018 /CNW/ - La Colombie-Britannique et l'Alberta auront encore le vent dans les voiles cette année, enregistrant les plus fortes croissances économiques au pays, selon le rapport Note de conjoncture provinciale : Hiver 2018 du Conference Board du Canada. L'Île-du-Prince-Édouard et Terre-Neuve-et-Labrador suivront de près.
« L'économie de la Colombie-Britannique connaît toujours un élan. Elle sera la seule province où le taux de croissance sera supérieur à 3%, a déclaré Marie-Christine Bernard, directrice de la prévision provinciale et territoriale du Conference Board du Canada. Dans l'ensemble, la plupart des provinces connaîtront une bonne performance économique, quoique le taux de croissance ralentira cette année dans quelques provinces. »
Faits saillants
- Championne des provinces au niveau de la croissance économique, la Colombie-Britannique connaîtra un taux de croissance de 3,1% cette année;
- L'Alberta, l'Île-du-Prince-Édouard et Terre-Neuve-et-Labrador comptent parmi les provinces qui connaîtront les plus forts taux de croissance en 2018. En Alberta et à l'Île-du-Prince-Édouard, ce taux est de 2,8% et de 2,6 % à Terre-Neuve-et-Labrador;
- En Ontario et au Québec, la croissance qui se situait autour de 3% ou plus l'an dernier, connaîtra un fléchissement en 2018. Elle s'établira autour de 2%.
L'économie de la Colombie-Britannique devrait croître de 3,1 % en 2018, propulsée par de grands projets énergétiques qui sont en chantier ou qui doivent démarrer cette année. On ne s'attend toutefois pas à une performance supérieure à 3% au-delà de 2018. En effet, l'érosion de la disponibilité de logements abordables de même que les règles sur les hypothèques refroidiront la demande pour des logements, contribuant ainsi au déclin des mises en chantier en 2019. Entre temps, les conditions du marché de l'emploi laissent également entrevoir un ralentissement.
En Alberta, la relance devrait se raffermir. La province devrait connaître une croissance de 2,8 % en 2018. Les activités de forage devraient prendre de l'ampleur ou à tout le moins évoluer au même niveau que l'an dernier. Toutefois, la croissance des investissements sera modeste puisque les travaux des principaux projets de sables bitumineux sont en voie d'être terminés. L'emploi connaîtra une hausse de 1,7 % cette année, ce qui entraînera une baisse du taux de chômage à près de 6% d'ici à la fin de l'année.
De son côté, la Saskatchewan connaîtra une autre année de croissance modeste en 2018. Bien que le secteur des ressources bénéficie des conditions favorables à l'exploitation de la potasse par contre le niveau de création d'emplois et l'économie intérieure laissent à désirer. Dans l'ensemble, le PIB réel devrait augmenter de 1,3% cette année.
Au Manitoba, on s'attend à un affaiblissement du rythme de croissance économique au cours des prochaines années. En dépit d'une population à la hausse et d'une forte demande pour le logement, la fermeture de plusieurs mines assombrit le tableau. La croissance du PIB réel sera limitée à 1,8 % en 2018.
On prévoit un ralentissement de la croissance économique en Ontario et au Québec en 2018. Ces provinces qui avaient connu un taux de croissance économique près de 3% ou plus l'an dernier, devront se contenter d'un taux de croissance plus faible en 2018. Il oscillera autour de 2%. En raison principalement d'un ralentissement dans le marché du logement, d'une croissance timide des exportations et d'une croissance plus limitée des dépenses de consommation, l'économie ontarienne devrait progresser de 2,1 % en 2018. Compte tenu d'une hausse marquée du salaire minimum, la création d'emplois est appelée à être moins élevée cette année, de 40,000 postes environ.
Au Québec, l'économie continuera de bien se porter quoique la croissance devrait ralentir à 2,3 % en 2018. Étant donné que l'on assiste à une situation de plein emploi ou près du plein emploi dans la province, il y aura peu d'espace pour répéter l'embauche massive de l'an dernier. Le taux de chômage devrait se situer à 5,2% en 2018, soit le taux le plus bas depuis 40 ans.
Quant aux provinces atlantiques, elles doivent toujours composer avec une population vieillissante et des plus faibles marchés de l'emploi. La région a accueilli un nombre record d'immigrants, certes, mais la croissance économique continuera plus faible en Nouvelle-Écosse et au Nouveau-Brunswick comparativement aux autres régions du Canada. En Nouvelle-Écosse, le taux de croissance progressera d'une modeste hausse de 1,5% en 2018. La fin de projets majeurs, y compris le Maritime Transmission Link and Halifax Convention Centre, jette une ombre sur le secteur de la construction. L'économie du Nouveau-Brunswick devrait continuer d'enregistrer des gains mais le vieillissement de la population limitera la croissance du PIB réel à 1,4 % cette année.
L'économie de l'Île-du-Prince-Édouard devrait croître de 2,8% en 2018. Les gains sont attribuables à une augmentation marquée de la population, des perspectives réjouissantes pour l'industrie touristique et une demande accrue pour les produits de l'Î.-P.-É.
L'économie de Terre-Neuve et Labrador verra une croissance cette année de 2,6% après avoir connu une baisse l'an dernier. Étant donné la fin des travaux du projet Hebron en 2017, la production pétrolière dans la province grimpera, ce qui alimentera le secteur minier des combustibles minéraux. Cependant, l'économie de la province n'est pas fondamentalement sur de bonne assise : l'emploi et la population active sont en déclin depuis les cinq dernières années et la population stagne depuis l'an dernier.
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SOURCE Le Conference Board du Canada

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