La culture québécoise à l'heure du numérique - Le Parti Québécois propose des gestes concrets pour soutenir les artistes québécois
QUÉBEC, le 28 oct. 2016 /CNW Telbec/ - Le chef de l'opposition officielle, Jean-François Lisée, et la porte-parole du Parti Québécois en matière de culture, de communications, d'économie numérique et de commerce électronique, Martine Ouellet, ont proposé des mesures concrètes pour assurer une meilleure visibilité des créations québécoises sur les plateformes numériques et un meilleur financement de la culture au Québec.
« À l'approche du Gala de l'ADISQ, le Parti Québécois a souhaité réaffirmer son attachement à la culture et aux artistes et artisans qui la font vivre. C'était le sens de la motion que j'ai présentée et qui a été adoptée unanimement, hier : assurer la juste rémunération des créateurs sur l'ensemble des plateformes qui diffusent leurs œuvres. Et c'est le sens des propositions que nous présentons aujourd'hui », a déclaré Martine Ouellet.
« La culture québécoise est unique et fondamentalement distincte de toutes celles qui nous entourent. Cette réalité doit s'incarner sur les différentes plateformes qui servent à la diffuser, en particulier les nouvelles plateformes numériques. Et elle doit y être visible. Tant les sites de vente en ligne que ceux qui permettent la diffusion en continu doivent offrir à leurs clients au Québec des pages d'accueil spécifiques mettant en avant au moins 70 % de créations québécoises, dont 65 % francophones. Il n'est évidemment pas question ici de restreindre le contenu de l'offre en ligne, mais bien de favoriser les œuvres francophones et québécoises en vitrine de ces sites. En musique, bien sûr, mais aussi en cinéma ou en littérature - iTunes, Spotify, Google Play, Netflix, etc. -, les Québécois veulent avoir accès aux artistes d'ici et il faut que cet accès soit facilité par les plateformes de diffusion », a poursuivi le chef de l'opposition officielle.
« Les acteurs numériques, qui occupent une part de plus en plus importante du marché, doivent par ailleurs contribuer au financement de la culture en général. Le gouvernement doit agir dans les plus brefs délais pour que les transactions en ligne soient enfin soumises à la taxe de vente du Québec, comme le sont les ventes en magasin. Que ce soit par la sensibilisation des représentants de l'industrie ou, si nécessaire, l'utilisation de moyens légaux, le gouvernement a plusieurs leviers à sa disposition. Il pourrait, notamment, s'appuyer sur les intermédiaires de transaction - comme l'a suggéré Marwah Rizqy, professeure au département de fiscalité de l'Université de Sherbrooke -, ou qu'il assujettisse directement les sites concernés, mais il doit mettre fin à cette iniquité. Ce sont plusieurs millions de dollars qui pourraient ainsi être récupérés et investis en culture », d'ajouter Jean-François Lisée.
« La culture, c'est l'âme d'un peuple. Il faut donc soutenir nos artistes, pour une plus grande diversité créative au Québec, et ce, dans toutes nos régions. Gérald Godin pour le cinéma, ou Louise Beaudoin pour les logiciels, avaient su trouver des solutions adaptées à leur époque. Il est grand temps que le gouvernement prenne ses responsabilités afin que la culture québécoise rayonne encore davantage, tant sur la scène nationale qu'internationale. Il ne faut jamais oublier, non plus, que la culture est l'un des trois secteurs les plus créateurs d'emplois au Québec; c'est donc un investissement très rentable », a conclu Martine Ouellet.
SOURCE Cabinet du chef de l'opposition officielle
Chantal Huot, Attachée de presse, Cabinet du chef de l'opposition officielle, 418 643-2743
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