La décision du président Obama sur le projet Keystone XL ouvre la voie pour le Canada, selon un syndicat

OTTAWA, le 18 janv. 2012 /CNW/ - « La décision rapportée du président américain Barrack Obama de refuser le permis de construction du pipeline Keystone XL est la bonne décision pour le Canada », affirme Dave Coles, président du Syndicat canadien des communications, de l'énergie et du papier.

« C'est une occasion pour les parties intéressées - y compris l'industrie pétrolière, les gouvernements, les environnementalistes, les groupes des Premières Nations et les syndicats - de se réunir et d'élaborer une politique sur l'énergie durable. »

« Nous avons besoin d'une politique basée sur la stabilité économique, la création d'emploi, le développement durable et la sécurité énergétique pour le Canada.

Espérons que le premier ministre Harper va s'inspirer de la décision du président Obama, laisser tomber les insultes et aller de l'avant. »

Le SCEP est le plus grand syndicat des travailleurs de l'énergie au Canada et un opposant de longue date au projet de construction du pipeline qu'il a dénoncé aux audiences de l'Office national de l'énergie, sur la colline parlementaire et lors de rassemblements au Canada et aux États-Unis.

Le SCEP s'oppose au projet de pipeline Keystone XL en raison des pertes potentielles de dizaines de milliers d'emplois dans le secteur de la valorisation et du raffinage du pétrole canadien qui existent maintenant ou qui auraient pu être créés par des projets susceptibles d'être annulés à la suite de l'expansion draconienne de la capacité d'exportation du pipeline à des entreprises de valorisation et des raffineries aux États-Unis.

Les 135 000 membres du SCEP forment le plus grand syndicat de travailleurs et de travailleuses  de l'énergie au Canada, dont près de 35 000 membres œuvrent dans les industries du pétrole, du gaz et de la pétrochimie.

Dave Coles au 613 299-5628