La décision prise par le comité du Programme commun d'évaluation des
médicaments diffère des nouvelles lignes directrices de 2010 pour la prise en
charge de la fibrillation auriculaire de la Société canadienne de cardiologie
~ Les Canadiens ont un accès limité à MultaqMC, le traitement recommandé en
première intention dans les lignes directrices de 2010 pour la prise en charge de la FA. ~
LAVAL, QC, le 27 oct. /CNW/ - Dans le cadre du congrès cardiovasculaire canadien de Montréal, la Société canadienne de cardiologie (SCC) a présenté ses nouvelles lignes directrices de 2010 pour la prise en charge de la fibrillation auriculaire, qui ont été mises à jour pour la première fois depuis six ans. Ces lignes directrices, qui ont été élaborées par un comité indépendant des meilleurs experts dans le domaine de la fibrillation auriculaire, reconnaissent la valeur thérapeutique du médicament MultaqMC (dronédarone) de sanofi-aventis et le recommande comme traitement de première intention chez les patients atteints de fibrillation auriculaire non permanente dont la fonction cardiaque est préservée1.
Les lignes directrices de la SCC vont dans le sens de celles de la Société européenne de cardiologie (SEC) qui recommande aussi Multaq comme traitement de première intention dans ses lignes directrices de 2010 pour la prise en charge de la fibrillation auriculaire2. Or, la décision prise par le comité du Programme commun d'évaluation des médicaments (PCEM) du Canada s'écarte considérablement de ces lignes directrices en recommandant aux provinces de ne pas rembourser Multaq aux patients atteints de fibrillation auriculaire. En dépit des conclusions de deux comités d'experts reconnus mondialement, le PCEM ne reconnaît pas la valeur thérapeutique de Multaq et, par conséquent, empêche les patients de tirer avantage de cette option de traitement novatrice et les praticiens de la santé de mettre en œuvre les meilleures pratiques médicales.
Les recommandations de la SCC reposent sur un examen exhaustif de publications de recherche pertinentes, réalisé par des professionnels de la santé réputés au Canada et dans le monde entier pour leur compétence. Ces lignes directrices sont utiles dans l'établissement de normes de soins et servent de document de référence fiable, offrant un point de vue équilibré, aux professionnels de la santé au Canada3.
« Les lignes directrices de la SCC constituent la référence au Canada, ce qui nous amène à nous questionner sur la validité de l'évaluation scientifique qu'a fait le comité du PCEM de la valeur clinique de Multaq et de son processus de recommandation, affirme Hugh O'Neill, président-directeur général de sanofi-aventis Canada. Je ne fais pas seulement référence à Multaq, mais à tous les médicaments novateurs qui pourraient grandement améliorer la vie des patients si le PCEM ne limitait pas leur accès en fondant ses décisions sur un processus d'évaluation ambigu et non transparent. »
Contrairement à d'autres pays, comme les États-Unis, le Royaume-Uni, la France, l'Allemagne, l'Espagne et l'Italie qui remboursent Multaq aux patients atteints de fibrillation auriculaire, ce médicament n'est inscrit sur aucune des listes de médicaments provinciales du régime public du Canada. Le processus d'évaluation du PCEM, lorsqu'on le compare à celui du National Institute for Clinical Excellence (NICE) du Royaume-Uni ou du Pharmaceutical Benefits Advisory Committee (PBAC) de l'Australie, donne lieu au plus faible taux d'inscription (qui est de 49,6 pour cent comparativement à 87,4 pour cent au Royaume-Uni et à 54,3 pour cent en Australie)4. Ces statistiques confirment la tendance selon laquelle le PCEM tient de plus en plus compte des compressions budgétaires des régimes d'assurance médicaments provinciaux dans son processus d'évaluation, au détriment des innovations thérapeutiques.
La fibrillation auriculaire est la forme la plus répandue d'arythmie cardiaque (anomalie du rythme cardiaque) et touche environ 250 000 Canadiens5. Les symptômes de cette maladie peuvent avoir des effets néfastes sur le bien-être physique, social et mental du patient et sont associés à des taux élevés de mortalité, de morbidité et d'hospitalisation6. La fibrillation auriculaire est l'une des principales causes d'accident vasculaire cérébral (AVC). En effet, sur l'ensemble des AVC, jusqu'à 15 pour cent sont attribuables à cette affection5. On estime à 32 206 par année le nombre d'hospitalisations attribuables à la fibrillation auriculaire au Canada, ce qui représente un coût de 203,6 millions de dollars en soins de santé7. Multaq est le premier et le seul antiarythmique indiqué pour réduire le risque d'hospitalisation attribuable à un événement cardiovasculaire et les coûts afférents.
« Comme l'a démontré l'étude ATHENA, la dronédarone est utile pour maîtriser les symptômes, mais aussi pour réduire le risque d'hospitalisation et d'événement cardiovasculaire subséquent, explique le Dr Stuart Connolly, directeur de la division de la cardiologie à la McMaster University d'Hamilton et co-investigateur principal lors de l'étude ATHENA. J'espère que les recommandations de la SCC permettront aux personnes atteintes de fibrillation auriculaire d'avoir accès à cet important traitement qui affiche un excellent profil d'innocuité. »
À propos de sanofi-aventis
Sanofi-aventis est un leader mondial de l'industrie pharmaceutique qui recherche, développe et diffuse des solutions thérapeutiques pour améliorer la vie de chacun.
Sanofi-aventis est représentée au Canada par sanofi-aventis Canada Inc., entreprise pharmaceutique établie à Laval, au Québec, et par Sanofi Pasteur Limitée, producteur de vaccins établi à Toronto, en Ontario. Ces deux entreprises comptent plus de 2 000 employés un peu partout au pays. Avec des investissements en R-D combinés de 181,6 millions de dollars en 2009, elles sont des leaders du secteur biopharmaceutique au Canada, une industrie indispensable axée sur le savoir qui est une source d'emplois, d'affaires et de possibilités dans tout le pays.
Références
1 Harrison, P. The Latest on New Developments in Atrial Fibrillation. Canadian Cardiovascular Congress Clinical Supplement. Based on: CCS Atrial Fibrillation Guidelines & The Evolution of ACS: A Town Hall Discussion Focusing on Practical Considerations in Antiplatelet Therapy. http://www.cardiocongress.org/pdf/infocardio/Clinical_Supplement_07.pdf. Last accessed 26 October.
2 The Task Force for the Management of Atrial Fibrillation of the European Society of Cardiology. European Heart Journal 2010. doi: 10.1093/eurheartj/ehq278. Guidelines for the management of atrial fibrillation. http://eurheartj.oxfordjournals.org/.
3 Lignes directrices de la Société canadienne de cardiologie : http://www.ccs.ca/consensus_conferences/index_f.aspx. Site consulté le 27 août.
4 Clement, Fiona M., Harris, Anthony, Li Jing Jing et al. Using effectiveness and cost-effectiveness to make drug coverage decisions: A comparison of Britain, Australia and Canada. Journal of the American Medical Association, doi: 10.1001/jama.2009.1409. http://jama.ama-assn.org/cgi/content/full/302/13/1437
5 Fondation des maladies du cœur - Fibrillation auriculaire : http://www.fmcoeur.qc.ca/site/c.kpIQKVOxFoG/b.5054321/k.759F/Maladies_du_coeur__La_fibrillation_auriculaire.htm. Site consulté le 27 août.
6 Comprendre le triple fardeau imposé par la fibrillation auriculaire. 2010.
7 Humphries, KH et al. Can J Cardiol; 2004; 20(9); 897-876.
Renseignements:
Personne-ressource pour les médias |
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Christian Marcoux Sanofi-aventis Canada 514.956.4275 [email protected] |
Patricia Archambault MSLCanada 514.842.1077 poste 1593 [email protected] |
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