OTTAWA, le 18 oct. 2013 /CNW/ - La décision rendue aujourd'hui par la Cour suprême du Canada dans l'affaire Rasouli, qui renforce le rôle de la Commission du consentement et de la capacité de l'Ontario comme autorité de résolution des conflits lorsque des patients inaptes sont en cause, souligne l'importance des directives préalables pour les soins de fin de vie, affirme l'Association médicale canadienne.
« Dans une situation tragique comme celle-ci, il n'y a pas de gagnants ou de perdants, mais on comprend clairement que tous les Canadiens devraient exprimer en détails leurs souhaits en rédigeant des directives préalables pour les soins de fin de vie », a déclaré le président désigné de l'AMC, le Dr Chris Simpson.
Alors que la médecine est en mesure d'en faire de plus en plus, il devient encore plus important pour les patients d'avoir des conversations cruciales et des discussions détaillées avec les membres de leurs familles et leurs médecins. Les professionnels de la santé doivent aussi favoriser les échanges au sujet des directives préalables et aider les patients et leurs familles à préparer ces documents.
« Il importe de noter qu'un désaccord de cette nature est extraordinairement rare et que les médecins s'efforcent de communiquer avec les patients et leurs familles et de travailler avec eux pour prendre ces décisions déchirantes », a ajouté le Dr Simpson. « Jamais au cours de mes 21 années de médecine je n'ai vu un cas comme celui-ci. »
Les médecins du Canada sont voués à s'occuper de leurs patients et à les soigner à toutes les étapes de leur vie, de la naissance à la mort, et grâce à la solidité de la relation patient-médecin, les soins de haute qualité s'épanouissent dans tout le continuum des soins.
« Comme nous l'avons vu récemment, la question des soins de fin de vie a capté l'attention du public et des médias — à juste titre », a affirmé le Dr Simpson. « Les médecins sont aussi confrontés aux enjeux des soins de fin de vie et, comme nous croyons que des discussions de société de plus grande envergure s'imposent, l'AMC lancera un dialogue public avec les Canadiens au sujet des soins de fin de vie au début de 2014. »
Quelles que soient en bout de ligne les décisions de la société, l'AMC maintient que le Canada doit intensifier ses efforts pour rendre les soins palliatifs plus largement disponibles au pays. Des services adéquats de soins palliatifs doivent être à la disposition de tous les Canadiens lorsqu'ils en ont besoin et à l'endroit où ils en ont besoin.
L'Association médicale canadienne (AMC) est le porte-parole national des médecins du Canada. Fondée en 1867, l'AMC est un organisme professionnel à participation volontaire qui représente plus de 78 000 médecins du Canada et comprend 12 associations médicales provinciales et territoriales ainsi que 51 organisations médicales nationales. L'AMC a pour mission de servir et d'unir les médecins du Canada et de défendre sur la scène nationale, en collaboration avec la population du Canada, les normes les plus élevées de santé et de soins de santé.
SOURCE : Association médicale canadienne

Lucie Boileau
Conseillère principale, Communication et Rayonnement public
Courriel : [email protected]
Tél. : 613-731-8610, poste 1266 - Cell. : 613-447-0866
Partager cet article