La demande immobilière sur les marchés récréatifs du Québec continue de croître, malgré l'incertitude économique English
Les deux tiers des experts de Royal LePage au Québec s'attendent à un impact modéré de la guerre tarifaire entre le Canada et les États-Unis sur les transactions dans le segment récréatif
Faits saillants :
- Le prix médian pondéré d'une propriété unifamiliale dans les marchés récréatifs du Québec s'est accru de 7,6 % en 2024 par rapport à 2023.
- Les propriétés situées au bord d'un plan d'eau se sont pour leur part appréciées de 6,4 % d'une année sur l'autre, tandis que le segment de la copropriété dans les secteurs récréatifs du Québec a vu son prix médian croître de 3,7 % par rapport à l'année précédente.
- Royal LePage s'attend à une croissance continue des prix en 2025, prévoyant que le prix médian d'une propriété unifamiliale dans les régions récréatives du Québec augmentera de 7,5 % en 2025, comparativement à 2024.
MONTRÉAL, le 26 mars 2025 /CNW/ - L'activité immobilière sur les marchés de villégiature du Québec a connu un rebond notable des ventes et des prix en 2024, selon le Rapport printanier 2025 de Royal LePageMD sur les propriétés récréatives. Cinq ans après la pandémie de COVID-19 qui avait provoqué une ruée vers les chalets et régions rurales, les indicateurs de performance du marché sont toujours au vert, malgré les tensions politiques et économiques mondiales. Par ailleurs, la performance des marchés québécois contraste avec ceux de certaines autres provinces canadiennes où les acheteurs restent sur un pied d'alerte en attendant de voir les répercussions des tarifs douaniers sur l'économie canadienne et le marché de l'emploi.
À l'échelle provinciale, la moyenne pondérée du prix1 d'une propriété unifamiliale dans les principaux marchés immobiliers récréatifs a observé une croissance de 7,6 % en 2024, comparativement à l'année 2023, pour atteindre 425 300 $, signalant une demande croissante pour l'ensemble des segments de marché. Les propriétés situées au bord de l'eau ont pour leur part vu leur prix médian croître de 6,4 % au cours de la même période pour atteindre 521 700 $. À plus petite échelle, le prix médian d'une copropriété a observé une hausse modérée de 3,7 % pour se fixer à 345 700 $.
« Le marché immobilier dans les régions récréatives du Québec a observé une solide reprise en 2024 et les premiers mois de 2025 montrent une demande toujours à la hausse », a dit Dominic St-Pierre, vice-président exécutif, développement des affaires, Royal LePage. « L'inventaire est limité, les nouvelles constructions pour des résidences récréatives sont plutôt rares, les taux d'intérêt continuent de s'affaiblir et les acheteurs expérimentés possèdent une équité robuste permettant d'aspirer à des propriétés plus dispendieuses. »
En 2024, le prix médian pondéré d'une maison unifamiliale dans les régions canadiennes de propriétés récréatives a augmenté de 2,3 % d'une année sur l'autre pour atteindre 627 700 $. Ventilé par type de propriété, le prix médian pondéré d'une propriété unifamiliale au bord de l'eau a diminué de 3,6 % d'une année sur l'autre pour atteindre 1 063 400 $ en 2024, tandis que le prix médian pondéré d'un appartement standard en copropriété est resté stable, augmentant modestement de 0,2 % pour atteindre 431 700 $ au cours de la même période.
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1 Les prix médians pondérés provinciaux de Royal LePage sont basés sur un modèle pondéré utilisant les ventes dans chaque région. |
Une demande dopée par la baisse des taux d'intérêt
« Nous sommes en présence des ingrédients parfaits pour un scénario de hausse continue des prix et de forte concurrence », indique M. St-Pierre. « Dans un contexte où l'attrait pour les régions récréatives ne faiblit pas, la concurrence entre acheteurs s'intensifie dans plusieurs secteurs prisés. Pour les vendeurs, cela ne garantit pas pour autant une vente facile : dans un marché aussi nuancé, un bon positionnement du prix demeure essentiel pour attirer des offres sérieuses. Plus que jamais, faire appel à un courtier spécialisé dans les propriétés récréatives permet de naviguer avec justesse les particularités locales - zonage, accès aux plans d'eau, servitudes, financement atypique et bien d'autres. »
Selon un sondage effectué auprès des experts récréatifs de Royal LePage au Québec2,une majorité (70 %) ont déclaré que la demande avait augmenté sur leur marché en raison de la baisse des coûts d'emprunt. Parallèlement, 82 % des experts ont indiqué que les acheteurs de propriétés récréatives dans leur région obtiennent généralement un financement lorsqu'ils effectuent un achat, une tendance plus élevée que la moyenne canadienne (75 %), indiquant que les acheteurs québécois dans ce segment du marché sont plus influencés par les taux d'intérêt.
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2 Un sondage en ligne a été mené auprès de 33 courtiers oeuvrant sur les marchés immobiliers récréatifs de la province, entre le 27 février 2025 et le 19 mars 2025. |
Le marché récréatif du Québec résiste aux effets des droits de douane
Si la demande ne semble pas s'être estompée dans La Belle Province, d'autres marchés canadiens ont affiché des résultats plus mitigés.
Selon M. St-Pierre, certains acheteurs de résidences récréatives à l'extérieur du Québec, et principalement en Ontario, en Alberta et en Colombie-Britannique, ont adopté une approche plutôt attentiste alors que les incertitudes politiques et économiques les ont incités à mettre un frein à leurs démarches. Il ajoute que l'économie québécoise a l'avantage d'être très diversifiée comparativement à d'autres provinces canadiennes. Cette sensibilité moins élevée des acheteurs québécois aux fluctuations économiques pourraient en partie expliquer l'essor des marchés récréatifs au cours des derniers mois.
Lorsqu'interrogés, une majorité des courtiers spécialisés dans les marchés récréatifs de la province (67 %) ont signalé s'attendre à ce que la question des tarifs douaniers imposés par les États-Unis sur les produits canadiens, et la riposte canadienne, aura des effets modérés sur l'activité immobilière de leur région. Près d'un répondant sur cinq (18 %) anticipe toutefois des répercussions significatives sur le marché récréatif, tandis que 9 % estiment que cette conjoncture n'aura aucun impact sur l'activité immobilière de leur région.
« Les marchés immobiliers urbains sont normalement plus sensibles aux fluctuations économiques et à l'incertitude politique », rappelle M. St-Pierre. « Il est encore difficile de mesurer précisément l'ampleur des répercussions de la dynamique tarifaire actuelle, mais jusqu'à maintenant, les marchés de propriétés récréatives du Québec semblent afficher une bonne résilience. »
Il ajoute que certains changements de comportement pourraient par ailleurs favoriser la demande locale : « Face aux décisions controversées de l'administration Trump, il est probable que certains Snowbirds québécois délaissent leur résidence secondaire située dans un État américain ensoleillé pour se tourner vers nos marchés récréatifs locaux. Ce phénomène pourrait accentuer la concurrence et stimuler davantage la demande pour ce type de propriétés au Québec. »
Prévisions 2025 : Une croissance attendue en début d'année, portée par des conditions encore favorables
Royal LePage prévoit que le prix médian d'une propriété unifamiliale dans les régions récréatives du Québec augmentera de 7,5 % en 2025, comparativement à 2024, pour atteindre 457 198 $.3 Cette prévision repose notamment sur l'attente que la tendance baissière des taux d'intérêt continuera de soutenir la demande, comme le pensent 79 % des courtiers récréatifs de Royal LePage de la province. Déjà, depuis le début de l'année, les acheteurs ont semblé se précipiter avant que plus d'incertitude économique fasse obstacle à leur pouvoir d'achat.
« La croissance projetée des prix devrait se concrétiser majoritairement au cours de la première moitié de l'année, période pendant laquelle les acheteurs souhaiteront profiter de conditions de financement plus favorables avant que les incertitudes économiques ne viennent tempérer leur enthousiasme. L'anticipation d'un ralentissement économique, alimentée par les tensions géopolitiques et les répercussions potentielles de la guerre tarifaire, pourrait en effet éroder modérément la confiance des consommateurs et leur disposition à se lancer dans un projet immobilier non prioritaire, comme l'achat d'une résidence secondaire, en deuxième moitié d'année. »
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3 Les prévisions de Royal LePage sont basées sur un modèle pondéré utilisant les ventes dans chaque région. |
Tableau des prix et prévisions (Province de Québec) :
rlp.ca/tableau_rapportproprietesrecreatives2025_QC
Tableau des prix et prévisions (Canada) :
rlp.ca/tableau_rapportproprietesrecreatives2025
ANALYSES RÉGIONALES
Outaouais
MRC des Collines-de-l'Outaouais et de Papineau
En 2024, le prix médian d'une maison unifamiliale dans la MRC des Collines-de-l'Outaouais a augmenté de 4,2 % par rapport à 2023, pour atteindre 549 900 $. Pendant ce temps, la MRC de Papineau enregistrait une montée de 17,1 % pour atteindre 336 300 $. Dans le segment des propriétés au bord de l'eau, le prix médian a observé un déclin de 7,0 % et de 0,4 %, respectivement pour atteindre respectivement 470 000 $ et 399 900 $ dans la MRC des Collines-de-l'Outaouais et dans la MRC de Papineau.
« Le plus grand défi sur le marché récréatif de l'Outaouais est la pénurie de propriétés disponibles à la vente », affirme Annick Fleury, courtier immobilier résidentiel, Royal LePage Vallée de l'Outaouais. « La compétition est particulièrement élevée sur les propriétés affichées sous les 500 000 $ où les acheteurs sont nombreux à se faire compétition. Comme la neige n'est pas encore complètement fondue dans les secteurs récréatifs, la demande n'a pas encore atteint son pic; le mois d'avril devrait faire place à encore plus de visiteurs, et espérons-le, inciter plus de vendeurs à entrer en scène. »
Selon Mme Fleury, l'inconnue dans l'équation demeure l'impact du conflit tarifaire et de l'élection fédérale déclenchée cette fin de semaine. « Ce type d'événement tend à ralentir le rythme des transactions, mais comme notre clientèle est majoritairement composée d'acheteurs de résidences secondaires, l'effet pourrait être plus limité que sur les marchés résidentiels principaux.
En 2025, le prix médian d'une propriété unifamiliale dans les MRC des Collines-de-l'Outaouais et de Papineau devrait croître de 8,0 % et de 10,0 %, respectivement, comparativement à 2024.
Tableau des prix et prévisions (Province de Québec) :
rlp.ca/tableau_rapportproprietesrecreatives2025_QC
Tableau des prix et prévisions (Canada) :
rlp.ca/tableau_rapportproprietesrecreatives2025
Laurentides
MRC des Pays-d'en-Haut
En 2024, le prix médian d'une maison unifamiliale dans la MRC des Pays-d'en-Haut a augmenté de 5,0 % par rapport à 2023, pour atteindre 525 000 $. Le prix médian d'une copropriété a quant à lui augmenté de 9,9 % d'une année sur l'autre pour atteindre 370 000 $. Au chapitre des propriétés riveraines, le prix médian d'une propriété unifamiliale s'est apprécié de 8,6 % pour atteindre 637 500 $.
« Cinq ans après la pandémie de COVID-19, je fais le constat que la demande pour les propriétés dans les Basses-Laurentides n'était pas un simple engouement passager », affirme Éric Léger, courtier immobilier agréé chez Royal LePage Humania. « Notre région continue d'attirer des professionnels qui souhaitent s'y établir de façon permanente, en raison de sa proximité avec Montréal et de sa qualité de vie. Pour plusieurs, la première étape est d'investir dans une résidence secondaire, qui deviendra leur résidence principale au moment de la retraite. En 2024, la demande a continué d'être soutenue par des acheteurs expérimentés profitant d'une bonne équité lors de la vente de leur propriété existante, ce qui a contribué à la hausse des prix. Le vieillissement de la population, la baisse progressive des taux d'intérêt et les restrictions municipales entourant le développement immobilier ont également exercé une pression à la hausse sur les valeurs. »
Pour l'avenir, M. Léger est optimiste : « Bien que le conflit tarifaire ait des effets néfastes sur l'économie en général, il est probable que certains Québécois ayant choisi de passer une partie de l'année au sud de la frontière reconsidèrent leur investissement, et décident de rapatrier leur projet ici, au Québec. »
En 2025, le prix médian d'une propriété unifamiliale dans les MRC des Pays-d'en-Haut devrait croître de 8,0% comparativement à 2024.
Tableau des prix et prévisions (Province de Québec) :
rlp.ca/tableau_rapportproprietesrecreatives2025_QC
Tableau des prix et prévisions (Canada) :
rlp.ca/tableau_rapportproprietesrecreatives2025
MRC Les Laurentides
En 2024, le prix médian d'une maison unifamiliale et celui d'une propriété située au bord de l'eau dans la MRC Les Laurentides est resté stable par rapport à 2023, s'établissant respectivement à 425 000 $ et 499 900 $. Le prix médian d'une copropriété a quant à lui reculé de 13,4 % d'une année à l'autre, pour atteindre 368 000 $.
Selon Corina Enoaie, directrice d'agence pour Les Immeubles Mont-Tremblant, une division de Royal LePage, le marché aux alentours du Mont-Tremblant s'est stabilisé en 2024, après plusieurs années marquées par une croissance soutenue.
« Nous constatons un retour à l'équilibre, tant au niveau des prix que de la demande. Les acheteurs sont toujours présents, mais ils prennent davantage leur temps pour magasiner. À l'automne dernier, les demandes de visites étaient en hausse, mais ce n'est que ces jours-ci que les acheteurs semblent prêts à passer à l'action. L'un des défis dans le segment de la copropriété, c'est que ces unités sont souvent louées à court terme, ce qui complique l'organisation des visites. Malgré cela, la demande demeure bien réelle dans ce créneau. »
En 2025, le prix médian d'une propriété unifamiliale dans les MRC Les Laurentides devrait augmenter de 5,0 % comparativement à 2024.
Tableau des prix et prévisions (Province de Québec) :
rlp.ca/tableau_rapportproprietesrecreatives2025_QC
Tableau des prix et prévisions (Canada) :
rlp.ca/tableau_rapportproprietesrecreatives2025
MRC d'Antoine-Labelle et d'Argenteuil
En 2024, les MRC d'Antoine-Labelle et d'Argenteuil ont respectivement vu une augmentation du prix médian des propriétés unifamiliales de 3,3 % et 6,9 % comparativement à 2023, pour atteindre 310 000 $ et 365 000 $. Au cours de la même période, les propriétés au bord de l'eau ont aussi vu leur prix médian s'apprécier, de 2,0 % et 4,9 % respectivement, pour atteindre 377 000 $ et 490 000 $.
« La région a observé une croissance saine des prix des propriétés cette année sur le marché de la revente », a dit Pierre Vachon, courtier immobilier résidentiel et commercial, Royal LePage Humania. « L'offre de propriétés demeure très faible, mais les terrains à vendre dont le zonage permet d'y faire de la location à court terme est de plus en plus attrayant pour une clientèle d'acheteurs plus jeunes cherchant à investir tout en profitant d'un second espace de vie près de la nature. Cette tendance amène peu à peu les services de proximité à se transformer afin de pouvoir répondre à une demande grandissante. »
M. Vachon ajoute que la baisse des taux d'emprunt devrait maintenir la demande dans la région. Selon lui, le marché immobilier de la région ne devrait pas connaître d'impacts tangibles de la guerre commerciale avec les États-Unis.
En 2025, le prix médian d'une propriété unifamiliale dans les MRC d'Antoine-Labelle et d'Argenteuil devrait croître de 4,0 % et de 8,0 %, respectivement, comparativement à 2024.
Tableau des prix et prévisions (Province de Québec) :
rlp.ca/tableau_rapportproprietesrecreatives2025_QC
Tableau des prix et prévisions (Canada) :
rlp.ca/tableau_rapportproprietesrecreatives2025
Lanaudière
MRC de Matawinie et de Montcalm
En 2024, le prix médian d'une maison unifamiliale dans les MRC de Matawinie et de Montcalm, dans Lanaudière, a augmenté de 12,5 % et de 8,2 % par rapport à 2023, pour atteindre respectivement 360 000 $ et 395 000 $. Au cours de la même période, les propriétés unifamiliales situées au bord de l'eau ont vu leur prix médian croître de 13,5 % à Matawinie (457 500 $) et de 18,7 % à Montcalm (378 800 $).
« À la lumière des nombreuses restrictions imposées à la location à court terme - parfois jusqu'à interdire la circulation dans les quartiers voisins par les visiteurs - on aurait pu s'attendre à un ralentissement du marché, mais les hausses de prix démontrent le contraire », observe Éric Fugère, courtier immobilier résidentiel chez Royal LePage Habitations. « La demande reste soutenue, en particulier dans les municipalités en développement comme Sainte-Julienne, où l'on voit apparaître de nouveaux services de proximité et une population croissante. La création d'écoles et les projets résidentiels, notamment au sud de Montcalm, attirent de plus en plus de jeunes familles. »
Selon lui, la demande refoulée commence à se manifester plus clairement depuis le début de 2025.
« En 2024, malgré la progression des prix, le phénomène de surenchère était moins répandu qu'au plus fort de la pandémie. Mais on sent que la pression revient, surtout pour les propriétés sous la barre des 500 000 $. La proximité de Montréal joue aussi un rôle clé : plusieurs acheteurs travaillent à Laval ou à Montréal, mais choisissent de s'établir à Chertsey ou dans les environs, ce qui rend la région plus résiliente face à certains enjeux économiques, comme le conflit tarifaire sur le bois d'œuvre. »
En 2025, le prix médian d'une propriété unifamiliale dans les MRC de Matawinie et de Montcalm devrait croître respectivement de 10,0 % et de 9,0 % comparativement à 2024.
Tableau des prix et prévisions (Province de Québec) :
rlp.ca/tableau_rapportproprietesrecreatives2025_QC
Tableau des prix et prévisions (Canada) :
rlp.ca/tableau_rapportproprietesrecreatives2025
Estrie
Bromont et MRC de Memphrémagog
En 2024, le prix médian d'une maison unifamiliale à Bromont a augmenté de 8,5 % par rapport à 2023, pour atteindre 732 500 $. Dans la MRC de Memphrémagog, le prix médian pour ce même type de propriété a enregistré une hausse de 13,6 % au cours de la même période, pour atteindre 579 500 $. En ce qui a trait au marché de la copropriété, le prix médian de Bromont a connu une baisse de 10,8% pour atteindre 495 000 $, alors que celui de la MRC de Memphrémagog a augmenté de 5,0 % pour atteindre 337 000 $. Au cours de la même période, les propriétés unifamiliales au bord de l'eau ont observé une modeste augmentation du prix médian de 2,5 % dans la MRC de Memphrémagog pour atteindre 870 000 $.
« Bien que l'inventaire soit plus restreint qu'auparavant, les marchés de Bromont et de Memphrémagog ont démontré une belle résilience au cours de l'année 2024 », indique Véronique Boucher, courtier immobilier résidentiel, Royal LePage Au Sommet. « Nous constatons que la demande reste soutenue pour les propriétés récréatives de la région, attirant principalement une clientèle de professionnels établis et de couples en pré-retraite qui aspirent à un équilibre entre la vie urbaine et la tranquillité de la nature. Nous remarquons également un retour d'un certain nombre de premiers acheteurs et de ménages ayant mis leur projet sur pause, la baisse du taux directeur ayant insufflé un vent de confiance. »
Mme Boucher s'attend à ce que le marché soit vigoureux pour la période printanière malgré les incertitudes géopolitiques. D'une part, la région s'est avérée historiquement moins sensible aux fluctuations économiques puisqu'elle ne repose pas sur un secteur d'activité spécifique et est principalement destinée aux activités de villégiature. D'autre part, la clientèle plus nantie de ce secteur jouit généralement d'une mise de fonds importante, ce qui leur permet de faire l'acquisition d'une propriété à moindre risque.
Mme Boucher estime que le marché continuera de connaître une progression modérée des prix, en particulier pour les maisons unifamiliales.
« Une tendance émergente que nous observons est le désir grandissant de familles de créer des projets communs autour d'une propriété secondaire », ajoute-t-elle. « Que ce soit en rénovant un chalet existant ou en achetant collectivement une maison de villégiature, les familles cherchent à passer plus de temps ensemble, en dehors de la ville. On sent également que certains retraités souhaitent contribuer à ces projets dès maintenant, en partageant leur patrimoine de leur vivant. »
En 2025, le prix médian d'une propriété unifamiliale dans la MRC de Memphrémagog et à Bromont devrait croître de 7,0 % et de 5,0 %, respectivement, comparativement à 2024.
Tableau des prix et prévisions (Province de Québec) :
rlp.ca/tableau_rapportproprietesrecreatives2025_QC
Tableau des prix et prévisions (Canada) :
rlp.ca/tableau_rapportproprietesrecreatives2025
Chaudière-Appalaches
MRC des Appalaches
En 2024, le prix médian d'une maison unifamiliale dans la MRC des Appalaches a affiché une augmentation de 16,7 % comparativement à 2023, pour atteindre 210 000 $. En ce qui a trait aux propriétés en bord de l'eau, le prix médian a aussi connu une augmentation significative d'une année sur l'autre, enregistrant une hausse de 17,2 % pour atteindre 498 000 $.
« La région continue de séduire une clientèle provenant de l'extérieur, notamment des préretraités et familles à la recherche d'un mode de vie plus calme, en harmonie avec la nature. L'activité est restée soutenue en 2024, en particulier dans le segment des propriétés plus abordables, où l'offre peine à suivre la demande », indique Mélissa Roussin, courtier immobilier résidentiel et commercial chez Royal LePage Blanc & Noir.
Même si Mme Roussin s'attend à ce que l'activité immobilière poursuive sur sa lancée, elle note cependant que l'incertitude économique entourant les tarifs douaniers pourrait freiner certains acheteurs, particulièrement pour le segment haut de gamme.
« La stabilité et le succès de nombreuses entreprises exportatrices de la région sont étroitement liés au commerce avec les États-Unis. L'implantation de tarifs douaniers pourrait exercer une pression importante sur ces entreprises locales. Or, tout dépend de la durée de ces sanctions économiques », ajoute-t-elle.
Une autre source de préoccupation est la baisse des seuils d'immigration prévue en 2025. « Une grande part de la main-d'œuvre nécessaire au bon fonctionnement de ces entreprises provient de l'immigration. Réduire l'apport de ces travailleurs pourrait nuire à la capacité de production et, à terme, à la stabilité de l'économie régionale », dit Mme Roussin.
Cela dit, la courtière demeure confiante. Le marché immobilier local bénéficie encore de solides fondations, grâce à une demande persistante, à une qualité de vie recherchée et à un niveau de prix toujours accessible comparativement à d'autres régions du Québec.
En 2025, le prix médian d'une propriété unifamiliale dans la MRC des Appalaches devrait croître de 9,0 % comparativement à 2024.
Tableau des prix et prévisions (Province de Québec) :
rlp.ca/tableau_rapportproprietesrecreatives2025_QC
Tableau des prix et prévisions (Canada) :
rlp.ca/tableau_rapportproprietesrecreatives2025
Capitale-Nationale
MRC de La Côte-de-Beaupré et de La Jacques-Cartier
En 2024, le prix médian d'une maison unifamiliale dans la MRC de La Côte-de-Beaupré a augmenté de 15,9 % comparativement à 2023, pour atteindre 365 000 $, tandis que pour la MRC de La Jacques-Cartier, une augmentation plus modérée de 8,7 % a été observée comparativement à la même période l'an passé, pour atteindre 433 600 $. Au cours de la même période, le segment de la copropriété de la Côte-de-Beaupré a observé une hausse de 12,8 % du prix médian pour atteindre 220 000 $, tandis que les copropriétés de La Jacques-Cartier ont vu une hausse substantielle de 40,8 % pour atteindre 317 400 $. Au chapitre des propriétés en bord de l'eau dans la MRC de La Jacques-Cartier, le prix médian a connu une augmentation de 18,6 % pour atteindre 510 000 $.
« Le marché des propriétés récréatives de la région de la Capitale-Nationale s'est montré très dynamique au cours de la dernière année. À l'instar du marché immobilier de la Ville de Québec, la demande a largement excédé l'offre de propriétés disponibles, une tendance qui devrait se poursuivre au printemps », souligne Michèle Fournier, vice-présidente et courtier immobilier agréé chez Royal LePage Inter-Québec. « Dans le contexte actuel, il n'est pas surprenant de voir des propriétés se vendre en moins de 15 jours. Ce fort engouement occasionne de plus en plus de scénarios d'offres multiples, exerçant une forte pression à la hausse sur les prix. »
Mme Fournier note qu'après une année 2023 plus stable pour le marché des propriétés récréatives, l'année 2024 a été marquée par un regain de confiance. Bien que les ménages doivent désormais composer avec une incertitude géopolitique, celle-ci se montre optimiste face à l'activité du segment des propriétés récréatives dans les mois qui précèdent la période estivale.
« Il est difficile de mesurer l'ampleur de cette instabilité sur l'activité immobilière, mais la Capitale-Nationale est généralement moins vulnérable aux revers de l'économie. Certes, certaines personnes pourraient retarder leur décision d'achat, mais rappelons que la majorité des acheteurs d'une propriété récréative proviennent de la Ville de Québec. La forte concentration d'emplois stables, notamment dans la fonction publique et l'assurance, agit comme un rempart contre les chocs économiques et continue de soutenir la demande pour les propriétés récréatives. »
En 2025, le prix médian d'une propriété unifamiliale dans les MRC de La Côte-de-Beaupré et de La Jacques-Cartier devrait croître de 14,0 % et de 9,5 %, respectivement, comparativement à 2024.
Tableau des prix et prévisions (Province de Québec) :
rlp.ca/tableau_rapportproprietesrecreatives2025_QC
Tableau des prix et prévisions (Canada) :
rlp.ca/tableau_rapportproprietesrecreatives2025
MRC de Charlevoix
En 2024, le prix médian d'une propriété unifamiliale dans la MRC de Charlevoix a connu un recul de 7,9 % par rapport à la même période l'année dernière, pour atteindre 350 000 $.
« Malgré un recul des prix, nous avons constaté un sain niveau d'activité immobilière en 2024, alors que la région a enregistré un nombre de ventes plus élevé d'une année sur l'autre. La baisse des taux d'intérêt qui a été déclenchée en juin dernier par la Banque du Canada a donné de l'oxygène à plusieurs acheteurs qui avaient été écartés du marché », a dit Jean-François Larocque, courtier immobilier résidentiel et commercial, Royal LePage Inter-Québec.
Avec un inventaire déjà restreint dans la région, M. Larocque indique que ce regain de confiance pourrait créer un déséquilibre entre l'offre et la demande. Alors que les propriétés récréatives ont toujours la cote auprès des acheteurs en provenance de l'extérieur de la région, notamment pour adopter un train de vie plus serein et à proximité des grands espaces, celui-ci remarque qu'une grande proportion des personnes en situation de location qui résident déjà sur le territoire recherchent activement à devenir propriétaires.
« La hausse des prix des loyers a explosé au cours des dernières années. Plusieurs ménages ne voient plus les bénéfices de la location et sont prêts à faire les sacrifices nécessaires pour accéder à la propriété », ajoute-t-il.
Selon M. Larocque, même si la guerre commerciale avec les États-Unis menace les emplois dans certains secteurs industriels, la région ne devrait pas être touchée de façon importante. Il souligne que la mise en place de deux projets majeurs pourrait stimuler l'activité immobilière de la région en 2025. D'une part, une nouvelle usine d'acier galvanisé sera inaugurée au cours des prochains mois à Saint-Urbain, créant près de 100 emplois qualifiés. D'autre part, si le projet des quais entre L'Isle-aux-Coudres et Saint-Joseph-de-la-Rive est inscrit au Plan québécois des infrastructures, cela pourrait se traduire en des investissements majeurs pour la région, et de surcroît, la création de nouveaux postes qui devraient soutenir le marché immobilier. »
En 2025, le prix médian d'une propriété unifamiliale dans la MRC de Charlevoix devrait croître de 5,0 % comparativement à 2024.
Tableau des prix et prévisions (Province de Québec) :
rlp.ca/tableau_rapportproprietesrecreatives2025_QC
Tableau des prix et prévisions (Canada) :
rlp.ca/tableau_rapportproprietesrecreatives2025
Gaspésie - Îles-de-la-Madeleine
MRC d'Avignon, de Bonaventure et de La Côte-de-Gaspé
En 2024, le marché immobilier des MRC d'Avignon, Bonaventure et La Côte-de-Gaspé a présenté des dynamiques contrastées. Le prix médian d'une maison unifamiliale dans la MRC d'Avignon a augmenté de 12,6 % par rapport à 2023, atteignant 207 000 $, tandis que celui de Bonaventure a connu une légère hausse de 1,3 %, pour s'établir à 216 500 $. À l'inverse, dans la MRC de La Côte-de-Gaspé, le prix médian d'une maison unifamiliale a diminué de 13,5 %, se chiffrant à 206 800 $.
« La demande est demeurée soutenue en 2024, en particulier dans les secteurs recherchés en bord de mer ou en forêt. », a dit Christian Cyr, courtier immobilier résidentiel et commercial, Royal LePage Village. « Le marché est animé par deux profils principaux : des retraités ou préretraités à la recherche d'une résidence secondaire, et des jeunes originaires de la région revenus s'y établir, souvent en couple, avec un emploi stable. La Baie des Chaleurs, plus chaude et accessible, attire également plusieurs acheteurs dans la cinquantaine qui souhaitent se rapprocher de leurs racines. »
En parallèle, remarque-t-il, plusieurs personnes âgées souhaiteraient vendre leur propriété pour déménager en logement, mais le manque d'unités locatives disponibles limite cette transition et contribue à maintenir la rareté des maisons à vendre, en particulier dans la tranche de 200 000 à 250 000 $.
Alors que la hausse des taux d'intérêt a contraint certains acheteurs, en particulier parmi les jeunes familles, à mettre en pause leurs projets immobiliers au premier semestre 2024, l'activité dans la région est restée soutenue. Un certain nombre d'acheteurs n'ont pas réussi à obtenir de financement, ce qui a accentué l'inquiétude face à la hausse du coût de la vie et à la stagnation des salaires dans la région.
Pour l'avenir, les discussions entourant l'imposition de nouveaux tarifs douaniers soulèvent des préoccupations dans l'industrie de la pêche commerciale, un pilier économique régional aux côtés de la foresterie et du tourisme.
« Bien que le comportement des acheteurs ne semble pas encore influencé par ces incertitudes économiques, il est clair que les répercussions sur l'emploi pourraient se faire sentir à moyen terme, si les coûts d'exportation augmentent ou si l'accès aux marchés devient plus complexe », souligne M. Cyr. « Cela dit, pour l'instant, le marché immobilier demeure résilient, soutenu par une demande constante et une offre limitée. La baisse progressive des taux d'intérêt pourrait même redonner confiance à certains acheteurs hésitants, en particulier chez les jeunes familles et les premiers acheteurs. »
En 2025, le prix médian d'une propriété unifamiliale dans la MRC d'Avignon, de Bonaventure et de La Côte-de-Gaspé devrait croître de 5,0 %, 5,0 % et 3,0 %, respectivement par rapport à 2024.
Tableau des prix et prévisions (Province de Québec) :
rlp.ca/tableau_rapportproprietesrecreatives2025_QC
Tableau des prix et prévisions (Canada) :
rlp.ca/tableau_rapportproprietesrecreatives2025
Liste des marchés récréatifs du Québec et municipalités par région administrative |
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Outaouais |
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MRC des Collines-de-l'Outaouais |
Cantley, Chelsea, L'Ange-Gardien, La Pêche, Pontiac, Val-des-Monts. |
MRC de Papineau |
Boileau, Bowman, Chénéville, Duhamel, Fassett, Lac-des-Plages, Lac-Simon, Canton Lochaber, Canton de Lochaber-Partie-Ouest, Mayo, Montebello, Montpellier, Mulgrave et Derry, Namur, Notre-Dame-de-Bonsecours, Notre-Dame-de-la-Paix, Notre-Dame-de-la-Salette, Papineauville, Plaisance, Ripon, Saint-André-Avellin, Saint-Émile-de-Suffolk, Saint-Sixte, Thurso, Val-des-Bois |
Laurentides |
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MRC d'Antoine-Labelle |
Chute-Saint-Philippe, Ferme-Neuve, Kiamika, L'Ascension, La Macaza, Lac-des-Écorces, Lac-du-Cerf, Lac-Saguay, Lac-Saint-Paul, Mont-Laurier, Mont-Saint-Michel, Nominingue, Notre-Dame-de-Pontmain, Notre-Dame-du-Laus, Rivière-Rouge, Saint-Aimé-du-Lac-des-Îles, Sainte-Anne-du-Lac |
MRC d'Argenteuil |
Brownsburg-Chatham, Gore, Grenville, Grenville-sur-la-Rouge, Harrington, Lachute, Mille-Isles, Saint-André-d'Argenteuil, Wentworth |
MRC Les Laurentides |
Amherst, Arundel, Barkmere, Brébeuf, Huberdeau, Ivry-sur-le-Lac, La Conception, La Minerve, Labelle, Lac-Supérieur, Lac-Tremblant-Nord,Lantier, Mont-Blanc, Mont-Tremblant, Montcalm, Sainte-Agathe-des-Monts, Sainte-Lucie-des-Laurentides, Val-David, Val-des-Lacs, Val-Morin |
MRC Les Pays-d'en-haut |
Estérel, Lac-des-Seize-Îles, Morin-Heights, Piedmont, Saint-Adolphe-d'Howard, Saint-Sauveur, Sainte-Adèle, Sainte-Anne-des-Lacs, Sainte-Marguerite-du-Lac-Masson, Wentworth-Nord |
Lanaudière |
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MRC de Matawinie |
Chertsey, Entrelacs, Notre-Dame-de-la-Merci, Rawdon, Saint-Alphonse-Rodriguez, Saint-Côme, Saint-Damien, Saint-Donat, Saint-Félix-de-Valois, Saint-Jean-de-Matha, Saint-Michel-des-Saints, Saint-Zénon, Sainte-Béatrix, Sainte-Émélie-de-l'Énergie, Sainte-Marcelline-de-Kildare |
MRC de Montcalm |
Saint-Alexis, Saint-Calixte, Saint-Esprit, Saint-Jacques, Saint-Liguori, Saint-Lin-Laurentides, Saint-Roch-de-l'Achigan, Saint-Roch-Ouest, Sainte-Julienne, Sainte-Marie-Salomé |
Estrie |
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Bromont |
Bromont |
MRC de Memphrémagog |
Austin, Ayer's Cliff, Bolton-Est, Canton d'Orford, Canton de Hatley, Canton de Potton, Canton de Stanstead, Eastman, Hatley, Magog, North Hatley, Ogden, Saint-Benoît-du-Lac, Saint-Étienne-de-Bolton, Sainte-Catherine-de-Hatley, Stanstead, Stukely-Sud |
Chaudière-Appalaches |
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MRC des Appalaches |
Adstock, Beaulac-Garthby, Disraeli - Paroisse, Disraeli - Ville, East Broughton, Irlande, Kinnear's Mills, Sacré-Coeur-de-Jésus,Saint-Adrien-d'Irlande, Saint-Jacques-de-Leeds, Saint-Jacques-le-Majeur-de-Wolfestown, Saint-Jean-de-Brébeuf, Saint-Joseph-de-Coleraine, Saint-Julien, Saint-Pierre-de-Broughton, Sainte-Clotilde-de-Beauce, Sainte-Praxède, Thetford Mines |
Capitale-Nationale |
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MRC de Charlevoix |
Baie-Saint-Paul, Les Éboulements, l'Isle-aux-Coudres, Petite-Rivière-Saint-François, Saint-Hilarion, Saint-Urbain
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MRC de la Côte-de-Beaupré |
Beaupré, Boischatel, Château-Richer, L'Ange-Gardien, Saint-Ferréol-les-Neiges, Saint-Joachim, Saint-Louis-de-Gonzague-du-Cap-Tourmente, Saint-Tite-des-Caps, Sainte-Anne-de-Beaupré |
MRC de la Jacques-Cartier |
Fossambault-sur-le-Lac, Lac-Croche, Lac-Saint-Joseph, Saint-Gabriel-de-Valcartier, Sainte-Brigitte-de-Laval, Sainte-Catherine-de-la-Jacques-Cartier, Shannon, Stoneham-et-Tewkesbury |
Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine |
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MRC d'Avignon |
Carleton-sur-Mer, Escuminac, Gesgapegiag, L'Ascension-de-Patapédia, Listuguj, Maria, Matapédia, Nouvelle, Pointe-à-la-Croix, Ristigouche-Sud-Est, Saint-Alexis-de-Matapédia, Saint-André-de-Restigouche, Saint-François-d'Assise |
MRC Bonaventure |
Cascapédia-Saint-Jules, Caplan, Saint-Alphonse, Saint-Siméon, Saint-Elzéar, New Carlisle, Hope, Hope Town, Saint-Godefroi et Shigawake. |
MRC de la Côte-de-Gaspé |
Grande-Vallée, Petite-Vallée, Cloridorme, Murdochville, Gaspé |
À propos du Rapport printanier sur les propriétés récréatives de Royal LePage
Le Rapport printanier de Royal LePage sur les propriétés récréatives compile des observations, des données et des prévisions provenant de 17 marchés immobiliers au Québec. Les données sur le prix médian ont été compilées et analysées par Royal LePage pour la période allant du 1er janvier 2024 au 31 décembre 2024 et du 1er janvier 2023 au 31 décembre 2023. Les données ont été obtenues auprès de Centris. Les prix médians pondérés provinciaux et prévisions de Royal LePage sont basés sur un modèle pondéré utilisant les ventes dans chaque région. La disponibilité des données est basée sur un seuil transactionnel et sur la disponibilité des données régionales en utilisant les types de logement standard du rapport. Les prix peuvent varier par rapport aux rapports précédents en raison d'un changement dans le nombre de régions participantes.
À propos du Sondage des experts en propriétés récréatives de Royal LePage
Un sondage provincial réalisé en ligne auprès de 33 courtiers immobiliers au service des acheteurs et des vendeurs dans les régions récréatives du Québec. Le sondage a été mené entre le 27 février et le 19 mars 2025.
À propos de Royal LePage
Au service des Canadiens depuis 1913, Royal LePage est le premier fournisseur au pays de services aux agences immobilières, grâce à son réseau de près de 20 000 professionnels de l'immobilier répartis dans 670 bureaux partout au Canada. Royal LePage est la seule entreprise immobilière au Canada à posséder son propre organisme de bienfaisance, la Fondation Un toit pour tousMC de Royal LePageMD, qui, depuis 25 ans, vient en aide aux centres d'hébergement pour femmes et enfants ainsi qu'aux programmes éducatifs visant à mettre fin à la violence familiale. Royal LePage est une société affiliée de Services Immobiliers BridgemarqMD Inc., une entreprise inscrite à la Bourse de Toronto sous le symbole « TSX : BRE ». Pour en savoir davantage, veuillez consulter www.royallepage.ca.
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SOURCE Royal LePage Real Estate Services

Contact média: Dominic Blais, Burson pour le compte de Royal LePage, [email protected], 438.988.6382
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