La direction du Massif demande à ses employés de revoir leur position

Il faut rapidement dissiper le climat d'incertitude néfaste pour la région et la clientèle

PETITE-RIVIÈRE-SAINT-FRANÇOIS, QC, le 19 févr. 2014 /CNW Telbec/ - À l'issue du vote syndical tenu lundi soir dernier, la direction du Massif de Charlevoix s'explique mal le rejet par ses employés de la recommandation de la conciliatrice déposée vendredi dernier lors d'une séance de conciliation. Ce rejet est d'autant plus surprenant et décevant puisque l'exécutif syndical recommandait à ses membres d'accepter cette offre que l'on jugeait mutuellement satisfaisante.

Le rejet de cette recommandation nous place face à un conflit potentiel dont les conséquences sont néfastes pour l'ensemble des commerçants de la région en plus de pénaliser notre clientèle, et ce, à l'aube d'une des périodes les plus achalandées de l'année, les semaines de relâche scolaire.

La direction du Massif tient à rappeler qu'au cours des dernières années, malgré les investissements majeurs faits dans la montagne et les sommes importantes investies dans la promotion de la région dans son ensemble et du Massif en particulier, le contexte économique et divers autres facteurs propres à l'industrie ont eu pour conséquence de générer des déficits beaucoup plus importants que ce qui était prévu.

Par ailleurs, la direction du Massif est toujours déterminée, malgré les difficultés, à déployer toute son énergie pour atteindre un niveau de rentabilité acceptable et assurer la survie à long terme de ce projet. Toutefois, il serait illusoire d'entrevoir une telle perspective à court terme.

Dans ce contexte, nous considérons que la recommandation de la conciliatrice et l'ensemble des offres faites antérieurement par l'employeur, qui ne comportent aucune diminution des avantages acquis et une augmentation de salaire de 11.5% sur une période de six ans sont, dans le contexte économique particulier de notre entreprise, plus que raisonnables.

D'ailleurs, la direction du Massif est disposée à accepter cette recommandation de la conciliatrice et demande aujourd'hui au syndicat et à ses employés de reconsidérer leur position à cet égard.

À défaut d'une acceptation de la recommandation de la conciliatrice d'ici la fin de journée de vendredi, 21 février 2014, et tenant compte des moyens de pression déjà annoncés pour les semaines de relâche, le Massif n'aura donc d'autre alternative que d'interrompre ses opérations à compter de lundi le 24 février 2014 pour une durée indéterminée.

Il est temps de mettre fin à ce climat d'incertitude. Depuis le vote de refus de lundi dernier, les annulations se sont multipliées par des clients qui refusent d'être pris en otage en voyant la possibilité que leur séjour dans la région soit compromis.

Nous souhaitons que nos 230 employés syndiqués de la Montagne exercent leur droit de vote, reconsidèrent leur position et acceptent la recommandation de la conciliatrice.

Enfin, au cours des derniers jours, la partie syndicale a formulé diverses déclarations à l'effet que le problème origine, pour l'essentiel, moins des conditions de travail que de problématiques reliées à la communication et au respect des employés. Encore là, la direction du Massif a été surprise de telles allégations compte tenu, notamment, de la qualité des relations de travail qui a prévalu au cours des dernières années. Toutefois, la direction du Massif est disposée, dès qu'il y aura règlement de la convention collective, à rencontrer les représentants des employés pour discuter de ces aspects et dissiper ces malentendus aux fins d'assainir le climat.

La direction rappelle à sa clientèle que, pour le moment, les activités à la montagne ne sont pas affectées et suivent leur cours normal.

SOURCE : GROUPE LE MASSIF

Kim Martel
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