La FAE dénonce les pratiques antisyndicales de la Commission scolaire du Val-des-Cerfs
MONTRÉAL, le 26 janv. 2012 /CNW Telbec/ - La Fédération autonome de l'enseignement (FAE) dénonce vigoureusement l'attitude méprisante de l'administration de la Commission scolaire du Val-des-Cerfs (CSVDC) qui a instauré l'omerta dans ses relations avec son personnel. Non seulement la FAE apporte-t-elle un appui indéfectible au Syndicat de l'enseignement de la Haute-Yamaska (SEHY), mais elle met aussi en garde toutes les commissions scolaires qui seraient tentées d'adopter une telle attitude. La CSVDC refuse systématiquement toute collaboration avec les représentants syndicaux.
Non au discours antisyndical
La Fédération des commissions scolaires du Québec (FCSQ) a entrepris, en septembre dernier, une tournée des régions pour démontrer l'utilité des commissions scolaires et la volonté de ses administrateurs de mettre en place des règles de gestion transparentes et de mieux collaborer avec les différents acteurs du milieu, ce qui n'a pas toujours été le cas par le passé.
« La FCSQ doit envoyer un signal clair et rappeler à l'ordre la Commission scolaire du Val-des-Cerfs dont les pratiques de gestion, alimentées par un discours nettement antisyndical, sont l'antithèse de la transparence et sont à mille lieues de la démarche que la FCSQ a entreprise en vue, semble-t-il, de favoriser un plus grand dialogue avec ses partenaires. L'arrogance des administrateurs de la CSVDC et leur refus de collaborer avec toute instance syndicale nuisent grandement à la bonne marche de l'école publique et contribuent à donner des arguments aux partisans de l'abolition des commissions scolaires », a déclaré Pierre St-Germain, président de la FAE.
La FAE estime que les commissions scolaires du Québec ont pour but de veiller à la réussite scolaire de plus d'un million d'élèves en assurant des services éducatifs au primaire, au secondaire, à la formation professionnelle et à l'éducation des adultes. Mais elles doivent le faire en maintenant des relations du travail harmonieuses et en utilisant les ressources financières dont elles disposent de manière optimale.
La présence aujourd'hui des représentants de la FAE et des membres de ses syndicats affiliés devant les bureaux de la CSVDC a pour but de démontrer notre solidarité envers le Syndicat de l'enseignement de la Haute-Yamaska (SEHY) qui revendique son droit légitime à être respecté par son employeur dans l'exercice de représentation de ses membres. La FAE est aussi présente afin de dénoncer publiquement les pratiques antisyndicales de cet employeur. « La volonté affirmée de la part des dirigeants de cette commission scolaire de vouloir littéralement briser le syndicat constitue une attaque directe à notre mouvement et interpelle tous nos syndicats. Cette attitude radicale explique les tensions et la dégradation des relations du travail dans cette commission scolaire. Que les représentants de la CSVDC se le tiennent pour dit : ils sont ainsi que leur organisation davantage menacés de disparition. Dans le contexte actuel, ils n'aident certes pas leur cause auprès de la population en ayant recours à la confrontation systématique et en utilisant les ressources déjà rares des commissions scolaires à de vaines guerres avec leur personnel. Que de gaspillage d'énergie et d'argent qui pourraient être mis à profit pour les élèves! Ils s'étonneront par la suite que certains souhaitent leur disparition », de conclure le président de la FAE.
La FAE regroupe neuf syndicats de l'enseignement qui représentent quelque 32 000 enseignantes et enseignants (le tiers du personnel enseignant au Québec) du préscolaire, du primaire, du secondaire, du milieu carcéral, de la formation professionnelle et de l'éducation des adultes ainsi que le personnel scolaire des écoles Peter Hall et du Centre académique Fournier.
Source : | Fédération autonome de l'enseignement |
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