La FAECUM dénonce l'expulsion des étudiants et des étudiantes du processus disciplinaire pour le personnel enseignant de l'Université de Montréal
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FEDERATION DES ASSOCIATIONS ETUDIANTES DU CAMPUS DE L'UNIVERSITE DE MONTREAL24 sept, 2015, 14:20 ET
MONTRÉAL, le 24 sept. 2015 /CNW Telbec/ - La Fédération des associations étudiantes du campus de l'Université de Montréal (FAÉCUM) dénonce l'exclusion des étudiants et des étudiantes du processus disciplinaire du personnel enseignant suite à une entente entre l'administration universitaire et les syndicats représentant le corps enseignant.
La position de l'administration universitaire ne démontre aucun sérieux face à la problématique du harcèlement des étudiants et des étudiantes, alors que de nombreux articles portant sur de tels cas ont fait la manchette dans les dernières semaines.
« Nous faisons face à un rectorat qui trouve plus important de mettre fin à une bataille judiciaire en signant une entente avec les syndicats du corps enseignant que d'établir un processus disciplinaire crédible et transparent auquel les étudiants et les étudiantes victimes de harcèlement ou de discrimination peuvent faire confiance. C'est inacceptable », a déploré Nicolas Lavallée, secrétaire général de la FAECUM.
Le groupe chargé d'entendre les plaintes disciplinaires comptera deux personnes membres du corps enseignant ainsi qu'une personne membre de l'administration qui délibéreront et rendront des décisions confidentielles. Il nous apparait alors essentiel d'avoir un siège étudiant sur le comité lorsqu'un étudiant ou une étudiante porte plainte contre une personne membre du corps enseignant. Dans ce contexte, la FAECUM a présenté un amendement qui ajouterait une personne membre de la communauté étudiante et une autre du corps enseignant lorsque le comité traite une plainte d'un étudiant ou d'une étudiante. Bien qu'appuyé par de nombreuses personnes membres du corps enseignant, le rectorat et les syndicats représentant ce même corps enseignant ont rejeté l'amendement sous prétexte que les questions sur lesquelles se penche le comité disciplinaire constituent des relations de travail.
« Pour notre Fédération, il est inacceptable que les étudiantes et les étudiants qui portent plainte pour harcèlement ou pour discrimination soient à la merci des luttes patronales-syndicales dans un processus opaque où des professeurs jugent des professeurs sans que les victimes puissent s'assurer de l'intégrité du processus », a conclu monsieur Lavallée.
Depuis bientôt 40 ans, la Fédération des associations étudiantes du campus de l'Université de Montréal (FAÉCUM) défend et promeut les droits et intérêts académiques, politiques, sociaux et économiques des étudiants. Forte de 82 associations étudiantes qui représentent 40 000 membres, la FAÉCUM est la plus importante association étudiante de campus au Québec.
SOURCE FEDERATION DES ASSOCIATIONS ETUDIANTES DU CAMPUS DE L'UNIVERSITE DE MONTREAL
Pascal Lebel, conseiller politique à la FAÉCUM, 514-290-6135 - [email protected]
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