La FCEI applaudit le fait que les ministres des Finances renoncent aux
discussions sur les hausses du RPC
TORONTO, le 16 déc. /CNW/ - À la suite d'une nouvelle proposition sur l'innovation en matière de régimes de pension en prévision de la réunion des ministres des Finances à Kananaskis, en Alberta, la Fédération canadienne de l'entreprise indépendante (FCEI) est heureuse de constater que les ministres délaissent l'idée d'augmenter les cotisations et les prestations au titre du Régime de pension du Canada (RPC).
« Les petites entreprises accueilleront favorablement la nouvelle que les ministres des Finances se concentrent sur des mesures concrètes pour améliorer les instruments d'épargne-retraite offerts aux employés et aux employeurs, plutôt que d'approuver une augmentation obligatoire des cotisations au RPC, déclare Catherine Swift, présidente de la FCEI. Le cadre de mise en commun des régimes de retraite représente une bonne occasion d'enrichir la gamme d'options d'épargne-retraite pour les PME et les travailleurs indépendants. »
Comme la mise en œuvre des hausses liées au RPC exige le soutien des deux tiers des provinces représentant les deux tiers de la population canadienne, il semble que cette proposition n'a pas l'assentiment requis pour la poursuite des discussions relatives à une augmentation « modeste », amorcées à Île-du-Prince-Édouard. « Nous sommes heureux de voir que les ministres reconnaissent l'incidence grave que la hausse des taxes sur la masse salariale aura sur l'économie, l'emploi et les salaires, affirme Mme Swift. La FCEI a récemment réalisé une étude sur la proposition du Congrès du travail du Canada (CTC) visant à augmenter les cotisations et les prestations au titre du RPC. L'étude démontrait que la mise en œuvre de cette proposition entraînerait la perte de 1,2 million d'années-personnes d'emploi. »
La FCEI appuie l'orientation générale vers un cadre de mise en commun des régimes de retraite, mais s'oppose à toute proposition de la part des provinces qui viserait à rendre obligatoire la participation des employeurs. « Il importe d'augmenter le nombre et la flexibilité des options d'épargne-retraite pour les employeurs, mais le principal obstacle pour les petites entreprises qui souhaitent offrir de tels régimes est le coût, ajoute Mme Swift. L'offre de mesures fiscales incitatives et l'abolition des mesures fiscales dissuasives relatives aux instruments d'épargne-retraite sont tout aussi importantes pour aider les PME à offrir ces options à leurs employés. » La FCEI recommande également aux gouvernements de supprimer les taxes liées aux cotisations patronales au titre des régimes enregistrés d'épargne-retraite (REER) et de veiller à ce que les pensions du secteur public soient plus abordables pour les contribuables.
En outre, la Fédération met les institutions financières du Canada au défi d'envisager des stratégies pour mettre en œuvre ces plans dès que possible. « Les ministres des Finances souhaitent établir une nouvelle mesure visant à faciliter les modalités des régimes de retraite; la balle est maintenant dans le camp des institutions financières. Celles-ci doivent démontrer leur capacité à aider les petites entreprises, leurs employés et les travailleurs indépendants à épargner pour leur retraite d'une manière rentable, avec des frais de gestion modérés et des procédés administratifs simples », conclut Mme Swift.
En qualité du plus grand groupement de petites et moyennes entreprises du Canada, la FCEI représente Le pouvoir des entrepreneursMC. Créée en 1971, la FCEI définit ses positions selon le point de vue de plus de 107 000 membres au pays provenant de tous les secteurs. Elle procure aux dirigeants de PME une voix forte et convaincante à tous les ordres de gouvernement et contribue à l'essor économique.
Renseignements:
Pour organiser une entrevue avec Catherine Swift, veuillez téléphonez au 416 222-8022 ou écrire à [email protected]
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