La FCEI se réjouit du gel des taux de cotisations au RQAP pour 2015
MONTRÉAL, le 12 juin 2014 /CNW Telbec/ - La Fédération canadienne de l'entreprise indépendante (FCEI) est satisfaite de l'annonce faite hier, par le Conseil de gestion de l'assurance parentale, concernant le maintien du gel des taux de cotisation au Régime québécois d'assurance parentale (RQAP) pour l'année 2015. « C'est une nouvelle qui sera accueillie favorablement par les propriétaires de PME. En effet, les cotisations au RQAP étant prélevées sur les salaires sans égard à la profitabilité des entreprises pèsent lourd sur les employeurs, et ce, sans compter que ces derniers assument 60 % des coûts du régime », estime Martine Hébert, vice-présidente principale et porte-parole nationale de la FCEI.
Rappelons que les taxes sur la masse salariale au Québec ont un impact important sur les entreprises, étant 45 % plus élevées qu'ailleurs au Canada. « Cela n'est pas sans conséquence sur la compétitivité de nos entreprises et la création d'emploi. Depuis plusieurs années, nous réclamons une révision de la générosité du RQAP afin de rapprocher à la fois les avantages consentis et les paramètres du régime à ceux qui prévalent dans le reste du Canada », ajoute Mme Hébert.
En effet, la FCEI rappelle qu'à plusieurs égards, le RQAP est plus généreux que ce qui est offert dans le reste du Canada, que ce soit notamment au niveau des conditions d'accessibilité, de la rémunération assurable maximale ou encore en ce qui a trait au nombre maximal de semaines de prestations. « Pourtant, lorsqu'on regarde les données sur la natalité, il ne s'est pas nécessairement fait plus de bébés au Québec que dans le reste du Canada. L'idée n'est pas de remettre en question la finalité du RQAP, mais on doit se poser une question de fond : avons-nous les moyens de se payer un régime aussi généreux? », poursuit Martine Hébert.
La FCEI souhaite d'ailleurs aborder ce type de dossiers lors des travaux à venir de la Commission d'examen sur la fiscalité québécoise et de la Commission de révision permanente des programmes. « L'état actuel des finances publiques montre bien l'importance de revoir certains de nos programmes qui souvent, sont plus généreux qu'ailleurs, sans nécessairement que cela ne se traduise par de meilleurs résultats. Il faut cesser de toujours vouloir se payer la limousine avec chauffeur quand nos moyens sont plutôt ceux d'une voiture compacte », conclut Martine Hébert.
À propos de la FCEI
La FCEI est le plus grand regroupement de petites et moyennes entreprises du Canada, comptant 109 000 membres dans tous les secteurs et toutes les régions, dont 24 000 au Québec.
SOURCE : Fédération canadienne de l'entreprise indépendante
Amélie Desrosiers, attachée de presse, FCEI
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